| 08/09/2022 18:36 |
| CRCAM SUD RHONE ALPES : RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL 2022 |
INFORMATION REGLEMENTEE
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CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL SUD RHONE ALPES
SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE Siège social : 12 place de la Résistance - CS20067- 38041 GRENOBLE Cedex 9 402 121 958 RCS GRENOBLE RAPPORT FINANCIER 1ER SEMESTRE 2022 Page 1 sur 103 Sommaire Examen de la situation financière et du résultat 3 Facteurs de risques et Informations prudentielles 17 Comptes consolidés 50 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 97 Attestation du Responsable de l’information financière 101 Glossaire 102 Page 2 sur 103 Examen de la situation financière et du résultat Crédit agricole Sud Rhône Alpes au 30 juin 2022 Page 3 sur 103 1.1 La situation économique 1.1.1 Environnement Economique et financier global dont perspectives LE PREMIER SEMESTRE 2022 Après une chute du PIB mondial de 3% en 2020, inédite depuis au moins quarante ans, l’année 2021 a été celle d’un rebond de l’activité tout aussi inédit, de plus de 6% – avec +5,7% Etats-Unis, +5,3% en zone euro et même +6,8% en France et +6,6% en Italie. 2022 s’annonçait comme l’année de la « normalisation », avec une croissance qui promettait de rester encore vigoureuse (+4,2% prévu en janvier 2022 par le FMI pour la croissance mondiale). La hausse de l’inflation était cependant devenue l’inquiétude principale. Les prix des matières premières grimpaient. La demande des consommateurs, progressivement libérée des contraintes sanitaires et stimulée par les plans de relance (en particulier aux Etats-Unis), connaissait un vif rebond, tandis que l’offre très fortement perturbée par la pandémie peinait à y répondre. Ainsi, les chiffres d’inflation ne cessaient de surprendre à la hausse : aux Etats-Unis elle atteignait des niveaux inédits depuis quarante ans (+7,5% sur un an, en janvier) et la zone euro n’avait jamais connu une telle hausse des prix (5,1%). On pouvait néanmoins début 2022 escompter un ajustement progressif de l’offre à la demande et un retour rapide de l’inflation vers des niveaux plus proches des cibles des banques centrales. La guerre engagée par la Russie contre l’Ukraine le 24 février a cependant constitué un nouveau choc puissant pour l’environnement mondial. Au terme de quatre mois de ce conflit, son issue militaire est loin d’être dessinée et l’on sait déjà que ses conséquences économiques et géopolitiques seront majeures et durables. Plusieurs salves de sanctions contre la Russie ont rapidement été mises en place mais, au-delà, la guerre entraîne des coupures physiques de production, des liaisons commerciales et des exportations sur le territoire ukrainien. Le blocage de la mer Noire a des répercussions majeures sur toutes les exportations russes, mais aussi d’Asie centrale. Les perturbations de l’économie mondiale depuis lors sont en conséquence très fortes. L’Europe est touchée au premier chef. Si la Russie et l’Ukraine ont globalement un poids faible dans l’économie mondiale (3,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat) et le commerce international, les deux pays n’en constituent pas moins des acteurs décisifs sur des produits essentiels, comme le gaz, le pétrole, le blé, les engrais ou des métaux indispensables à certains secteurs industriels (aluminium, nickel et palladium notamment). Certains secteurs et certains pays sont très dépendants de ces importations : près d’un quart du pétrole brut raffiné et un tiers du gaz naturel consommé dans l’Union européenne proviennent de Russie (2019), la Russie représente 38% du pétrole et 49% du gaz importés par l’Allemagne, elle fournit 40% du gaz naturel consommé par l’Italie qui produit son électricité à 43% à partir de gaz naturel. La Russie ne représente que 1,1% des exportations françaises et 1,5% de ses importations. Celles-ci sont néanmoins très concentrées sur les hydrocarbures (43%, en particulier du gaz naturel) et les produits de raffinage et cokéfaction (35%). Toutefois, la Russie n’est que le deuxième fournisseur en gaz de la France (20% du total) après la Norvège (40%), de plus, le gaz constitue une part très limitée du mix énergétique français. C’est sur le prix des matières premières et de l’énergie que les impacts de la guerre se sont manifestés en premier lieu. Le baril de Brent a dépassé les 130 dollars début mars pour terminer le semestre autour de 120 dollars soit une hausse de 55% depuis le début de l’année. Le prix du gaz naturel, très volatil au premier semestre 2022, a presque doublé entre la fin 2021 et fin juin 2022, alors que les prix étaient déjà en accélération rapide sur la seconde moitié de 2021. Le prix du blé a également été très chahuté terminant le semestre à 8,8 dollar le boisseau (après jusqu’à 12 dollars courant mars) soit un gain de 13% sur six mois et de 34% sur un an. En corollaire, l’inflation n’a cessé d’accélérer durant le semestre. En juin, elle atteint 8,6% sur un an en zone euro, et 9,1% aux Etats- Unis. En France, les prix à la consommation ont crû de 5,8% sur un an, soit une inflation inégalée depuis 1985. Les impacts de la guerre russo-ukrainienne se traduisent par ailleurs par un recul important de la confiance des agents économiques. A titre d’exemple, en France, l’indicateur de confiance des ménages a chuté de 103 en juin 2021 à 82 en juin 2022, soit un niveau équivalent aux plus bas historiques de mi-2008 (81) et de mi-2013 (79). L’indice du climat des affaires également a chuté mais reste à 104 (113 en juin 2021) au-dessus de la moyenne de long terme (100) encore porté par l’élan post-Covid. Page 4 sur 103 Ainsi, les effets immédiats de la guerre russo-ukrainienne se diffusent au travers de trois canaux principaux : la confiance en constituant une source d’incertitudes très fortes, l’offre en introduisant des pénuries d’intrants conduisant à des difficultés de production, la demande en nourrissant l’inflation qui vient réduire le pouvoir d’achat des ménages et peser sur les charges des entreprises. Mais selon le degré d’éloignement et de dépendance et de robustesse post-pandémie, les pays sont très diversement affectés par ce nouveau choc. Toutefois, aucun n’échappe à l’accélération de l’inflation, qui pourtant était déjà élevée. Par ailleurs, le semestre aura été émaillé de plusieurs confinements drastiques dans des grandes villes chinoise. Cela a contribué aux perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et alimenté l’inflation. L’économie chinoise a en conséquence très nettement ralenti : après 4,8% sur un an au premier trimestre, la croissance a fortement décéléré au deuxième trimestre (+0,4%), bien en- deçà des attentes. Les Etats-Unis ont conservé une activité dynamique même si le PIB s’est contracté de manière inattendue au premier trimestre, de 1,5% (/T4 2021) en rythme annualisé. Mais ce recul s’explique essentiellement par des effets de déstockages et le creusement du déficit extérieur alors que la demande domestique (consommation et investissement productif) a nettement accéléré durant le trimestre. Dans le même temps, le marché du travail reste tendu avec un taux de chômage de 3,6%. En zone euro, le PIB avait globalement retrouvé son niveau pré-Covid (T4-2019) dès le T3-2021, tout comme en France. En Italie l’écart était quasiment comblé au T4-2021, tandis qu’il était encore de - 1,1% en Allemagne et de -3,8% en Espagne. L’activité de la zone euro au T1-2022 a connu une progression modérée (+0,6% T2/T1 mais environ +0,2% sans les effets statistiques irlandais), freinée par la vague Omicron au début de l’année et les premiers effets de la forte hausse de l’inflation et de la guerre en Ukraine. Les dynamiques sont contrastées d’un pays à l’autre. Le marché du travail a cependant bien résisté à la crise sanitaire, et le taux de chômage a atteint 7% au T1 2022 contre 7,7% au T4-2019. En France, au premier trimestre 2022, le PIB s’est légèrement contracté (-0,2% /T4 2021) du fait d’un recul de la demande intérieure. Pénalisée par les restrictions sanitaires et un recul du pouvoir d’achat en raison de la poussée d’inflation, la consommation des ménages a reculé de 1,5% au T1. Au T2, le PIB devrait néanmoins progresser légèrement, grâce à une activité plus soutenue dans les services. Face à une inflation galopante, et alors que les perspectives macroéconomiques sont assombries par la guerre, tout particulièrement en Europe, la tâche des banques centrales n’en a été rendue que plus complexe. La lutte contre l’inflation est devenue néanmoins la préoccupation centrale et a conduit à une rapide accélération de la normalisation des politiques monétaires. L’objectif premier est désormais d’éviter que les anticipations d’inflation ne dérapent afin de prévenir l’enclenchement d’une spirale inflationniste délétère. Depuis son brusque revirement hawkish fin 2021, la Fed n'a fait que durcir sa position, l'inflation ayant constamment surpris à la hausse au cours du premier semestre 2022. Cela s'est traduit par la première hausse de 75 points de base (pdb) des taux directeurs depuis 1994 lors du FOMC de juin 2022, après la hausse de 25 pdb en mars et une autre de 50 pdb en mai. Parallèlement la Fed a entamé la normalisation de son bilan, en le réduisant de 47,5 milliards de dollars par mois depuis juin, rythme qui sera doublé en septembre. L’horizon du resserrement de la politique monétaire de la BCE s’est également rapidement rapproché au fur et à mesure du semestre. Fin juin, la BCE a arrêté les achats nets du programme d’urgence (PEPP) en mars et annoncé la fin des achats nets au titres de l’APP début juillet. Sous l’influence de la forte poussée de l’inflation qui suscite des resserrements monétaires plus volontaristes, les taux d’intérêt de marché se sont nettement redressés et se sont révélés plus volatils. La courbe des taux américains fin juin était plate, les taux à deux ans et à dix ans s’établissant tous deux à 3%, soit une hausse respective de 229 et 152 pdb sur le semestre. Les taux allemands à deux ans ont gagné 119 pdb depuis fin 2021, à 0,5% au 30 juin, alors qu’ils étaient négatifs depuis sept ans, et le taux à dix ans a gagné 155 pdb à 1,4% (après deux ans et demi en dessous de zéro). L’OAT à 10 ans, à 2% fin juin, a augmenté de 176 pdb et le BTP 10 ans de 221 pdb (3,4%), amenant les spreads par rapport au Bund à respectivement 58 et 202 pdb. Dans ce contexte, l’euro a perdu 8% de sa valeur par rapport au dollar, pénalisé par le décalage des taux d’intérêt et des politiques monétaires et par des perspectives économiques davantage ternies en Europe par la guerre en Ukraine. Enfin, du côté des marchés actions, après une certaine résistance au début de la guerre, les craintes d’un brusque ralentissement de l’économie voire d’une récession ont enflé tout au long du semestre. Page 5 sur 103 Celui-ci s’est soldé par des baisses sensibles des indices boursiers : après des records historiques tout début janvier (à plus de 7300 pour le CAC 40), le S&P 500 aura perdu 20,6% et le CAC 40 17,2% sur le premier semestre 2022. La baisse de l’Euro-Stoxx 50 est du même ordre (-19,6%). PERSPECTIVES Alors que la situation militaire en Ukraine reste hautement incertaine, le scénario se fonde sur l’hypothèse d’un conflit durable, mais demeure empreint de risques extrêmement élevés. Les économies sont confrontées à des chocs d’offre et de demande eux-mêmes issus d’un choc puissant d’inflation en amont voire de pénuries de matières premières ou d’intrants essentiels : car, outre la guerre, le Covid sévit encore et les dommages collatéraux de la stratégie « zéro-Covid » chinoise sont manifestes. L’inflation est donc appelée à rester durablement élevée et pèse fortement sur les perspectives. L’inflation moyenne est anticipée à 8,3% aux États-Unis et 8% en zone euro en 2022 et devrait rester bien au-delà de la cible de 2% de la Fed ou de la BCE, à 4,7% et 5,4%, respectivement, en 2023. Loin de l’épicentre du conflit, et encore portés par la sur-stimulation liée à leur stratégie anti-Covid, les États-Unis devraient démontrer une assez belle résistance en 2022. La croissance se maintiendrait à un rythme (2,6% en moyenne) supérieur à la tendance cette année. La situation financière des ménages est en effet saine, avec notamment une épargne toujours abondante. Concentrées sur la partie basse du spectre des revenus, les fortes hausses de salaires alimentées par les tensions sur le marché du travail amortissent en outre partiellement la hausse des prix. Mais les facteurs de soutien se dissipent et les risques s’accumulent. Leurs effets devraient se matérialiser en 2023 entraînant un ralentissement marqué : la croissance resterait positive mais, à 1,5%, fléchirait sous son rythme potentiel. En zone euro, fondamentaux solides du secteur privé et rebond post-Omicron ne font pas le poids face aux dégâts liés à la guerre. La réduction des livraisons de gaz et l’embargo sur le pétrole et le charbon russes constituent un choc négatif d’offre important mais encore contenu et localisé. Selon les possibilités de substitution et selon le rôle plus ou plus moins critique que le gaz occupe dans les processus de production, secteurs et pays sont diversement affectés. Alors que la réponse des salaires à la hausse de l’inflation est supposée modérée, les mesures des États en faveur des ménages et le soutien supplémentaire du surplus d’épargne accumulé avec la crise ne compensent pas entièrement la perte de pouvoir d’achat qui se traduit par un net ralentissement de la consommation des ménages. Soutenue par un acquis de croissance élevé, la croissance reste bonne sur l’année (2,5%) mais le rythme trimestriel est en moyenne à peine supérieur à zéro. Sous l’effet d’une modération de l’inflation, la croissance rebondit modestement au deuxième semestre 2023 pour atteindre 1,1% en moyenne sur l’année 2023 mais souffre de limitations de production dans certains secteurs. La probabilité du scénario de risque est néanmoins élevée : celui d’une coupure totale de l’approvisionnement en gaz russe dont l’impact pourrait coûter près de 2 points de croissance. En France, la poursuite de la reprise des activités de service au second semestre, devrait permettre à la croissance d’atteindre 2,4% en moyenne en 2022. Malgré la mise en place du bouclier tarifaire et la prochaine « loi pouvoir d’achat » et même si le marché du travail reste dynamique, le pouvoir d’achat des ménages devrait reculer en 2022 alors que l’inflation atteindrait 6% (HICP) en moyenne sur l’année avant de ralentir progressivement en 2023 à 4,8% (HICP). Cela pèserait sur la consommation des ménages, qui continuerait cependant à progresser en 2023 avec le ralentissement de l’inflation et une normalisation de l’activité dans certains secteurs comme l’automobile. Particulièrement dynamique en 2021, l’investissement des entreprises continuerait à être soutenu par le plan de relance en particulier dans certains secteurs industriels, même si les probables pressions sur les marges et la remontée des taux d’intérêt devraient inciter certaines entreprises à repousser leurs investissements. Au total, la croissance est attendue à 1,3% en 2023. Le marché du travail resterait bien orienté malgré un ralentissement des créations d’emplois après une année 2021 exceptionnelle. Une légère remontée du taux de chômage en 2023 n’est pas exclue. En Italie, les perspectives pour le second semestre 2022 restent orientées à la baisse. La volonté exprimée par les pays européens de limiter leur dépendance au gaz russe devrait occasionner davantage de tensions sur les prix. De plus, le recours plus important au gaz naturel liquéfié pour remplir les stocks stratégiques nourrirait également l’inflation des produits énergétiques qui se répercutera sur les autres catégories de biens. Les marges de manœuvre de la politique budgétaire pour limiter les effets négatifs de l’inflation seront en outre contraintes par les incertitudes politiques et un contexte de hausse des taux, qui risque de dégrader les conditions de financement des ménages et des entreprises. Enfin, l’enlisement du conflit en Ukraine donne également peu de perspectives à Page 6 sur 103 un redressement rapide de la confiance. L’économie italienne croîtrait encore de 2,5% en 2022 mais de seulement de 0,8% en 2023 quand se matérialiseront pleinement ces difficultés. Du côté des pays émergent, le risque de stagflation plane lourdement. Les pays sont confrontés à un dilemme croissance/inflation aigu alors que les moyens propres à le résoudre sont minces (inexistants pour certains) et que le durcissement des conditions financières globales est un réel défi. Les pays émergents entrent donc dans une phase dangereuse qui menace les plus fragiles, fiscalement et/ou financièrement mais aussi socialement. Comme toujours, ils y entrent en ordre dispersé. La zone la plus sévèrement touchée est évidemment l’Europe centrale, tandis qu’à l’opposé, les pays du Golfe jouissent de leur rente énergétique. En ce qui concerne la Chine, la croissance ne devrait pas dépasser 4%. La deuxième partie de l’année va être marquée par les célébrations du 20e Congrès du Parti communiste chinois, avant lesquelles il y a peu de chance de voir les autorités lâcher du lest sur les mesures sanitaires. Dans ce contexte, seule la demande publique – et, éventuellement, la demande extérieure – pourra tirer la croissance. Au fur et à mesure de l’accélération et de la diffusion de l’inflation, mais aussi du risque de la voir s’installer plus durablement, le discours puis les actions des banques centrales se sont durcis. Les États-Unis sont naturellement en avance dans le resserrement monétaire et une nouvelle série de relèvements rapides, de 200 pdb au total, est attendue, portant le taux cible des Fed Funds à 3,50%- 3,75% fin 2022. En dépit de la priorité accordée à l’inflation, le ralentissement anticipé de l’économie pourrait inciter la Fed à la prudence et à marquer une pause l’année prochaine : le taux des Fed Funds se stabiliserait en 2023. Par ailleurs, la normalisation du bilan de la Fed se poursuivra comme annoncé. En zone euro, la BCE a initié un cycle de resserrement en juillet : après l’arrêt du PEPP en mars, les achats nets au titre de l’APP s’arrêtent début juillet et la BCE a effectué une première hausse de ses trois taux directeurs, plus importante qu’annoncé, de 50 pdb, portant le taux de dépôt à 0%, le taux de refinancement à 0,50% et le taux de prêt marginal à 0,75%. La priorité clairement accordée à l’inflation par la BCE devrait la conduire à opérer encore plusieurs hausses de taux d’ici mars 2023 (portant le taux de dépôt vers 1,5%). Elle les stabiliserait ensuite, face à des signes clairs de ralentissement économique qui la conduiront à un plus grand pragmatisme. Parallèlement, les remboursements de TLTRO au cours de 2023 devraient accentuer l’orientation restrictive de la politique monétaire, par le canal du resserrement quantitatif (réduction de la liquidité excédentaire et retour des collatéraux de la BCE vers les banques, puis les investisseurs). Le mouvement de hausse des taux d’intérêt de marché du premier semestre a vocation à se poursuivre. En zone euro, il se double de tensions sur les primes de risque souverain, qui constituent un point de vigilance pour la BCE vis-à-vis de l’efficacité de la transmission de sa politique monétaire au sein de la zone euro. Le Bund à 10 ans atteindrait 2,5% fin 2022 pour diminuer ensuite jusqu’à 2,1% fin 2023. Les spreads devraient s’écarter pour atteindre 70 pdb pour l’OAT et 250 pdb pour le BTP italien fin 2023. L’évolution de la politique monétaire et des taux recentre l’attention des marchés sur les trajectoires de dettes publiques ce qui contribue à l’écartement des spreads et pourrait faire ressurgir le risque de fragmentation financière. A cet égard, la BCE a précisé lors de sa réunion du 21 juillet les contours du programme « anti-fragmentation » annoncé en juin, avec, outre la flexibilité qu’elle s’accorde dans les réinvestissements du PEPP, le nouvel Instrument de protection de la transmission (TPI), qui consistera en des achats de titres de dette émis par le secteur public. Mais les critères de déclenchement de cet outil ne sont pas connus et il devra convaincre les marchés, à l’heure où une crise politique s’est ouverte en Italie, pour que l’élargissement des spreads reste contenu. Aux États-Unis, la remontée agressive des taux directeurs devrait conduire à un taux Treasuries dix ans proche de 3,4% au T3 avant de redescendre vers 3% fin 2022 et 2,8% fin 2023, la courbe des taux étant inversée sur la période. 1.1.2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché L’activité crédit a été très dynamique au premier semestre 2022 avec 2 Md€ de nouveaux crédits réalisés, (+ 22 % comparé à 2021) soit un record de projets financés par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, premier Banquier- Assureur du territoire. Forte de sa solidité financière, la Caisse Régionale est restée très engagée pour le financement de l’habitat (plus de 1,1 Md€ de dossiers réalisés) et des projets des entrepreneurs (plus crédits d’équipement), soutenant l’économie locale ainsi que les transitions environnementales. La région Auvergne Rhône Alpes a connu une reprise d’activité globale, avec un chiffre d’affaires des entreprises régionales du premier trimestre 2022 en hausse de + 14,5 % au regard de la même période de 2021 (versus + 10,4 % au niveau national). Les créations d’entreprises sont en hausse de 2,1 % sur le trimestre (+ 1 % au Page 7 sur 103 national), tirées par les micro-entreprises (+ 5%), la création des autres entreprises étant en recul. Le nombre de défaillances d’entreprise progresse de 11,3 % sur 12 mois glissants à fin mars, à un rythme plus rapide que le national (+ 7,4%). L’activité hôtelière a été en nette augmentation au 1er trimestre 2022 avec plus du doublement du nombre de nuitées (+ 173 %) comparé à un premier trimestre 2021 marqué par de fortes restrictions sanitaires et la fermeture des remontées mécaniques des stations de ski pour la saison d’hiver 2021-2022. Entre début avril 2021 et fin mars 2022, le nombre de logements autorisés à la souscription a fortement augmenté de + 24,2 %. La Caisse Régionale du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’étend sur trois départements de la région Rhône Alpes, l’Ardèche, la Drôme et l’Isère ainsi que sur quelques communes du Sud Est Lyonnais dans le Rhône : o Le département de l’Ardèche, par le biais d’une qualité de vie agréable et des prix immobiliers attractifs connait une croissance démographique, économique et deux classements Unesco lui apportant une notoriété mondiale. Leader régional du tourisme vert et de l’hôtellerie de plein air, l’Ardèche comptabilise plus de 14 millions de nuitées touristiques par an. o La Drôme, a su tirer parti de sa situation géographique. Depuis ces dernières années, la volonté des acteurs socio-économiques a transformé ce département en un véritable terrain d’expérimentation scientifique et économique : l’encouragement des Green-Tech, la massification de l’offre d’enseignement supérieur ou encore l’équipement numérique à grande échelle constituent de véritables atouts pour asseoir le développement du Sud Rhône Alpes. La Drôme est le 1er département Bio français en surfaces cultivées. o Deuxième département le plus vaste d’Auvergne Rhône Alpes, l’Isère compte d’importants atouts et se caractérise par son dynamisme et son attractivité. Il bénéficie d’un tissu d’entreprises performantes avec près de 98 000 entreprises représentant plus de 515 000 emplois. L’économie productive aux savoir- faire diversifiés, les activités présentielles et le tourisme contribuent au développement innovant et équilibré du territoire isérois. La Métropole grenobloise est pionnière dans la transition énergétique, reconnue pour son triptyque enseignement supérieur, recherche et industrie et rayonne dans le tourisme d’affaires. 1.1.3 Activité de la Caisse Régionale au cours de l’exercice Véritable marqueur de l’attractivité d’une enseigne, la conquête s’est poursuivie, avec une croissance nette de + 0,8 % du nombre de clients sur un an. Notre stock de dépôts à vue continue de progresser et dépasse 610 000 comptes à fin juin, soit une évolution de + 2,5 % sur un an. La nouvelle offre ma banque au quotidien, lancée fin 2021, équipe déjà près de 30 000 clients. Les encours de crédits dépassent les 20 milliards d’euros à fin juin avec une croissance soutenue de + 6,4 % entre 2021 et 2022, tirée notamment par l’augmentation des encours habitat de 6,6 % et des crédits d’équipement de 5,6 %. Depuis juin 2021, les encours PGE (Prêts Garantis par l’Etat) ont diminué de 57 M€ en lien avec les remboursements. Hors PGE, les encours crédits progressent de + 6,9 % sur un an. Les réalisations de crédits habitat, d’un montant de 1 164 M€ sur le semestre, sont particulièrement dynamiques avec une hausse de + 13,8 %. A fin juin, l’encours de collecte des clients augmente de + 2,4 %, portant l’encours global à 25,4 milliards d’euros. La croissance de la collecte bilan s’élève à + 4,2%, avec une progression moins rapide des dépôts à vue (+ 3,5 %) que celle des livrets (+ 8,1 %). La collecte hors bilan est en retrait de – 1,8 %, en lien avec l’évolution des marchés boursiers, les flux nets sur l’assurance-vie et les valeurs mobilières restant positifs sur le semestre. Le portefeuille de contrats IARD et Prévoyance progresse de + 2 % pour atteindre près de 510 000 contrats à fin juin 2022, avec plus de 34 000 nouveaux contrats souscrits sur le 1er semestre. 1.1.4 Les faits marquants Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine Notre Caisse régionale n’a aucune exposition directe avec l’Ukraine et la Russie. Par contre, certains clients subissent les conséquences du conflit entre ces deux pays. Sur la base d’une liste de 103 codes NAF identifiés comme des activités pouvant être en difficulté (rupture des chaînes d‘approvisionnement, augmentation des matières premières et de l’énergie), la Caisse régionale a relevé une exposition clients de 166 millions d’euros. Dans le cadre de la provision collective, ces contreparties ont fait l’objet d’une dégradation d’une note ce qui a entrainé la comptabilisation d’une dotation aux provisions de 1 674 milliers d’euros. Opération de structure sur nos filiales Square Habitat La société Square Habitat Sud Rhône Alpes, filiale à 100 % de la Caisse Régionale a absorbé la société Square Habitat Gestion Sud Rhône Alpes en date du 30 avril 2022 avec effet rétroactif comptable et fiscal au 1er janvier 2022. Cette opération n’a eu aucun impact en résultat et en réserve. Page 8 sur 103 FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et 2022 Au 30/06/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 42,7 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 6 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. 1.2 Analyse des comptes consolidés .-1. 1.2.1 Présentation du groupe de la Caisse Régionale .-2. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle régionale constituée de la Caisse Régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit agricole Sud Rhône Alpes a connu une évolution au cours du premier semestre 2022. La dissolution-absorption de Square Habitat Gestion Sur Rhône Alpes par Square Habitat Sud Rhône Alpes au 1er avril 2022 avec effet rétroactif au 1er janvier 2022. Au 30 juin 2022 le groupe est constitué de : - La Caisse régionale de Crédit agricole Sud Rhône Alpes, - 84 Caisses locales de Crédit Agricole affiliées à la Caisse Régionale, - Square Habitat Sud Rhône Alpes, - CASRA Capital, - Foncière Crédit agricole Sud Rhône Alpes, - Fonds Commun de Placement « Sud Rhône Alpes Placement », - SCI SRA Vercors, - SCI SRA Belledonne, - SCI SRA Chartreuse, - Les FCT Crédit Agricole Habitat 2018, 2019, 2020 et 2022 issues des opérations de titrisation des créances habitat des Caisses Régionales du groupe Crédit Agricole réalisées en Avril 2018, Mai 2019, Mars 2020 et Mars 2022. Au cours du 1er semestre 2022, le FCT Habitat 2017 a été démantelé. Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l’Intégration globale : SAS SQUARE HABITAT SUD RHÔNE ALPES La société Square Habitat Sud Rhône Alpes au capital de 1,1 million d’euros est détenue en totalité par la Caisse régionale Sud Rhône Alpes. C’est une société de gestion, syndic, location et transaction immobilière. SAS CASRA CAPITAL La société SAS CASRA CAPITAL au capital de 9 millions d'euros est détenue en totalité par la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes. C’est une société de capital investissement destinée à prendre des participations minoritaires dans des sociétés régionales en développement. SAS FONCIERE CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES La société Foncière Crédit Agricole Sud Rhône Alpes au capital de 11,8 millions d’euros est détenue en totalité par la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes. Elle a pour objet l’acquisition pour la vente ou la location de tous immeubles bâtis ou non bâtis et la participation dans toutes sociétés de services immobiliers. SRA PLACEMENT Le fonds SRA Placement est un fonds dédié aux placements d’excédents de fonds propres de la Caisse régionale. Du fait de la stratégie d’investissement, le portefeuille de titres est constitué de lignes d’obligations et d’actions. SCI SRA VERCORS La société SCI SRA VERCORS au capital de 2 milliers d’euros porte le siège social de la Caisse régionale de Grenoble inauguré en octobre 2018. Page 9 sur 103 SCI SRA CHARTREUSE La société SCI SRA CHARTREUSE au capital de 2 milliers d’euros porte un parking destiné à la location et aux salariés du siège social de la Caisse régionale située à Grenoble. SCI SRA BELEDONNE La société SCI SRA BELEDONNE au capital de 2 milliers d’euros est constituée d’un ensemble immobilier à usage de locaux professionnels et commerciaux destinés à être loués ou vendus. .-3. 1.2.2 Contribution des entités du groupe de la Caisse Régionale o En milliers d’€ Contribution au PNB Contribution au résultat Contribution au résultat consolidé du groupe de brut d’exploitation net consolidé du groupe la CR consolidé du groupe de de la CR la CR Caisse régionale 237 660 94 643 61 309 Caisses locales 2 525 2 357 2 089 Square Habitat SRA 5 640 8 (36) Foncière CASRA 2 239 1 772 1 270 CASRA Capital 1 549 1 492 1 054 SRA Placement (1 608) (1 608) (1 191) SCI Vercors/Belledonne/Chartreuse (54) 97 79 FCT Crédit agricole habitat 11 123 11 123 8 236 Total 259 074 109 884 72 810 .-1. 1.2.3 Résultat consolidé o Montant en K€ 06-2022 06-2021 Variations Montants % PNB 259 074 222 757 36 317 16,3 % Charges générales d'exploitation (149 190) (139 667) (9 503) 6,8 % Résultat brut d'exploitation 109 884 83 090 26 794 32,2 % Coût du risque (18 757) (10 000) (8 757) 87,6 % Résultat d'exploitation 91 127 73 090 18 037 24,7 % Résultat avant impôt 91 373 73 297 18 076 24,7 % Impôt sur les bénéfices (8 563) (16 415) 7 852 - 47,8 % Résultat net 72 810 56 882 15 928 28 % Résultat net part du groupe 72 812 56 879 15 933 28 % Le PNB et le Résultat brut d’exploitation du groupe Caisse régionale sont constitués à, respectivement, 92 % et 86 % par ceux de la Caisse régionale. Les explications des évolutions du PNB, des charges générales d’exploitation et des autres agrégats des soldes intermédiaires de gestion de la Caisse régionale sont commentées dans le chapitre relatif aux comptes individuels. Les principaux écarts entre la constitution des comptes individuels de la Caisse régionale et des comptes consolidés sont relatifs : 1. À l’apport des filiales consolidées, 2. À certains traitements comptables différents entre les comptes individuels établis aux normes françaises et les comptes consolidés établis aux normes internationales (IFRS), 3. Au traitement des FCT Crédit agricole habitat (titrisation de crédits habitats pilotées par Groupe Crédit Agricole). 1. Apport des filiales consolidées : La contribution de chaque entité du groupe de la Caisse régionale est présentée dans le tableau du chapitre 1.2.2. En dehors de l’apport traditionnel des caisses locales relatifs aux intérêts, au niveau du PNB, les contributions proviennent principalement de Square Habitat et des filiales d’investissement (capitaux mobiliers et immobiliers). L’apport des filiales Foncière CASRA et CASRA Capital, qui ont opté dans le cadre d’IFRS9 à la Juste valeur par résultat pour la valorisation de certains de leurs actifs, se poursuit au premier semestre 2022 notamment grâce à des plus-values de cession et une amélioration de certaines valorisations. Par contre, à noter la baisse sensible de l’apport de la filiale SRA Placements du fait principalement de chute de valorisations. Page 10 sur 103 2. Impact des normes comptables IFRS : Au niveau du compte de résultat de la Caisse régionale, les principaux retraitements expliquant le passage du résultat établi selon les normes françaises de la Caisse régionale seule au résultat consolidé établi sous les normes internationales (IFRS) est le suivant : (en millions d'euros) 30/06/2022 30/06/2021 Résultat NF CR SRA 67,8 56,4 Etalement soulte netting de swaps/avances 2016 à 2022 (réaménagement du passif) 0 -6,5 Inefficacité macro couverture générationnelle 0 + 4,2 Impôts différés et retraités + 4,3 + 0,9 Retraitement Normes IFRIC 21 sur impôts et taxes -4,8 -3,5 Etalement soultes netting de swaps 2012-2013 + 1,2 + 1,2 Retraitement titrisation crédits habitats (FCT) -10,8 -1,4 Autres + 3,6 + 0,2 Résultat NI CR SRA 61,3 51,5 A noter que l’absence au 1er semestre 2022 de retraitement de l’étalement des soultes 2016 à 2022 est lié à un nouveau réaménagement du passif de la CR en 2022. Celui-ci a entrainé un traitement différent entre les comptes individuels de la Caisse régionale en normes françaises et les comptes consolidés en normes internationales venant compenser l’étalement des anciennes soultes. 1.2.4 Bilan consolidé et variations des capitaux propres BILAN ACTIF Variation Variation 30/06/2022 31/12/2021 (en milliers d'euros) en montant en % CAISSE, BANQUES CENTRALES 73 825 75 404 (1 579) -2,09% ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 215 942 175 921 40 021 22,75% ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION 27 788 7 382 20 406 276,43% AUTRES ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 188 154 168 539 19 615 11,64% INSTRUMENTS DERIVES DE COUVERTURE 272 958 11 918 261 040 219,03% ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 1 655 659 1 662 450 (6 791) -0,41% Instruments de dettes comptabilisés à la JVOCIR 47 395 50 773 (3 378) -6,65% Instruments de capitaux propres comptabilisés à la JVOCINR 1 608 264 1 611 677 (3 413) -0,21% ACTIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 23 517 883 22 956 368 561 515 2,45% Prêts et créances sur les établissements de crédits 2 223 461 2 367 757 (144 296) -6,09% Prêts et créances sur la clientèle 19 796 926 19 180 502 616 424 3,21% Titres de dettes 1 497 496 1 408 109 89 387 6,35% ECART DE REEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX (248 711) 238 355 (487 066) - 204,34% ACTIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 88 935 58 312 30 623 52,52% COMPTE DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 180 887 515 310 (334 423) - 64,90% ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES 0 0 0 0,00% PARTICIPATION AUX BENEFICES DIFFEREE 0 0 0 0,00% PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES MISES EN EQUIVALENCE 0 0 0 0,00% IMMEUBLES DE PLACEMENT 38 737 39 202 (465) -1,19% IMMOBILISATIONS CORPORELLES 131 783 136 886 (5 103) - 3,73% IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 10 973 10 966 7 0,06% ECART D'ACQUISITION 2 858 2 858 0 0,00% TOTAL DE L'ACTIF 25 941 729 25 883 950 57 779 0,22% Page 11 sur 103 Le total du bilan consolidé au 30 juin 2022 s’élève 25,9 milliards d’euros en hausse de 0,2 % par rapport à fin 2021. A l’actif, les évolutions concernent notamment : Les actifs financiers à la juste valeur par résultat en hausse de 40 M€ principalement en raison des acquisitions et des évolutions de valorisation des lignes d’OPCVM et FCPI et l’évolution des valeurs de certaines lignes de notre filiale CASRA Capital et notre fonds dédié SRA Placement. Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en baisse de - 6,8 M€ notamment due à la baisse des valorisations des titres de participation de la Caisse régionale avec notamment une baisse de Rue La Boétie (- 16,8 M€), une hausse de Sacam Mutualisation (+ 13,9 M€) et une détérioration des valorisations de notre fonds dédié SRA Placement (– 3,4 M€). Les prêts et créances sur les établissements de crédits en baisse de 144,3 M€ soit - 6,1 % en 6 mois principalement lié à la sensible baisse de nos dépôts/réserves (- 119 M€) dans le cadre de la gestion du ratio de liquidité LCR mais aussi à l’impact de la baisse des comptes et prêts à termes au coût amorti (- 40 M€). Les prêts et créances sur la clientèle en augmentation de 616 M€ soit + 3,2% en 6 mois tenant compte du début des remboursements des PGE arrivés à maturités. Cette hausse, bien que moindre que ces dernières années, est d’un bon niveau du fait de la hausse des taux qui réduit les possibilités de crédits de certains clients tant en Retail qu’en Corporate. BILAN PASSIF Variation Variation 30/06/2022 31/12/2021 (en milliers d'euros) en montant en % BANQUES CENTRALES 0 0 0 0,00% PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 27 441 8 645 18 796 217,42% Passifs financiers détenus à des fins de transaction 27 441 8 645 18 796 217,42% Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0,00% INSTRUMENTS DERIVES DE COUVERTURE 53 919 325 818 (271 899) - 83,45% PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI 22 037 289 22 141 554 (104 265) - 0,47% Dettes envers les établissements de crédits 13 381 482 13 186 092 195 930 1,48% Dettes envers la clientèle 8 260 056 8 464 774 (204 718) - 2,42% Dettes représentées par un titre 395 751 490 688 (94 937) - 19,35% ECART DE REEVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX 274 5 465 (5 191) - 94,99% PASSIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 28 625 77 28 548 NS COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 724 313 379 419 344 894 90,90% DETTES LIÉES AUX ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITÉS ABANDONNÉES 0 0 0 0,00% PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D'ASSURANCE 0 0 0 0,00% PROVISIONS 37 112 55 467 (18 355) - 33,09% DETTES SUBORDONNEES 2 063 2 061 2 0,10% TOTAL DETTES 22 911 036 22 918 506 (7 470) - 0,03% CAPITAUX PROPRES 3 030 693 2 965 444 65 249 2,20% CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 3 030 562 2 965 305 65 257 2,20% Capital et réserves liées 520 632 506 584 14 048 2,77% Réserves consolidées 2 010 127 1 918 738 91 389 4,76% Gains et pertes comptabilisées directement en capitaux propres 426 991 432 820 (5 829) - 1,35% Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées 0 0 0 0,00% Résultat de l'exercice 72 812 107 163 (34 351) - 32,05% PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE 131 139 (8) - 5,76% Page 12 sur 103 TOTAL DU PASSIF 25 941 729 25 883 950 57 779 0,22% Au passif, les évolutions concernent notamment : Les dettes envers les établissements de crédits en hausse de 195 M€ soit + 1,5% qui s’explique principalement par les opérations de refinancements de la Caisse régionale dont opérations sur titres en pensions livrées. Les dettes envers la clientèle sont en diminution de 205 M€ en 6 mois soit - 2,4 % principalement due à la Baisse des encours DAV/OC après plusieurs semestres de hausses en lien avec la pandémie covid19. Les Gains et pertes comptabilisées directement en capitaux propres sont en baisse de 5,8 M€. Cette variation est à rattacher à la baisse des valorisations des titres de participation, détenus par la Caisse régionale (dont principalement la valorisation, Rue La Boétie et Sacam Mutualisation) ainsi qu’à l’ajustement des engagements sociaux. .-1. 1.2.5 Activité, résultat et endettement des filiales L’activité et la contribution des filiales consolidées au résultat du groupe Caisse régionale est présenté aux chapitres précédents. En complément, pour les trois filiales principales du groupe de la Caisse régionale leur résultat comptable net individuel et leur situation d’endettement présentes au dernier bilan annuel du 31/12/2021 est : En milliers d’€ Résultat Total Dont dettes Capitaux Taux Comptable net des dettes contractualisées propres d’endettement auprès de la (dettes/capitaux Caisse régionale propres) Square Habitat SRA 333 9 847 6 166 1 963 402 % Square Habitat Gestion 188 7 019 106 4 666 150 % Foncière CASRA 2 176 60 822 60 448 14 320 324 % CASRA Capital 8 947 27 120 27 077 21 797 124 % 1.3 Analyse des comptes individuels de la Caisse régionale .-2. 1.3.1 Résultat financier sur base individuelle Variations 06-2022 06-2021 Montant en K€ Montants % PNB 242 665 212 153 30 511 14,4% Charges générales d'exploitation (131 108) (123 190) (7 918) 6,4% Dotation aux amortissements (7 253) (7 407) 154 -2,1% Résultat brut d'exploitation 104 304 81 557 22 747 27,9% Coût du risque (16 872) (9 001) (7 872) 87,4% Résultat d'Exploitation 87 432 72 556 14 875 20,5% Résultat net sur actif immobilisé 54 483 (429) -88,8 Résultat avant impôt 87 485 73 040 14 445 19,8% Impôt sur les bénéfices (17 672) (16 644) (1 028) 6,2% Dotation/reprise FRBG (2 000) 0 (2 000) Résultat net 67 813 56 396 11 417 20,3% Le PNB s’établit à 242,7 M€ au 30 juin 2022, en augmentation de + 14,4 % sur un an, soit une hausse de 30,5 M€ en lien avec l’activité commerciale, la progression des dividendes perçus de SAS Rue La Boétie (41 M€) et une reprise de 12,6 M€ de la provision Epargne Logement du fait de l’évolution des taux. La marge d’intermédiation (+ 7 %) bénéficie notamment de l’effet TLTRO et d’une reprise significative de la provision épargne logement (+ 12,6 M€). Dans le cadre de sa stratégie d’optimisation du coût du passif et d’optimisation des excédents de liquidité, la Caisse régionale a procédé durant le semestre au remboursement anticipé d’une partie de sa dette de marché long terme et de swaps en contrepartie d’indemnités financières (soultes) pour un montant de 9,7 M€. Page 13 sur 103 Les commissions (+ 13,5 %) intègrent des effets favorables sur exercices antérieurs pour l’ADE, ainsi qu’une hausse de l’activité et des commissions associées (caution CAMCA, assurances, paiements, assurance-vie, banque d’affaires…). Les revenus de valeurs progressent de 34,3 % soit + 12,6 M€ liés notamment à la croissance des dividendes SAS Rue La Boétie (+ 15 M€) et le démantèlement du mécanisme switch en 2021 (- 0,8 M€). Les charges de fonctionnement, d’un montant de 138,4 M€, enregistrent un accroissement de + 5,9 % sur un an. Cette augmentation s’explique principalement par une hausse des taxes ainsi que de l’intéressement et participation, cette dernière étant liée à l’évolution du résultat. Retraité de l’intéressement et participation, la hausse des charges de fonctionnement est de + 4,7 % en 2022. Le RBE de 104,3 M€ progresse de 27,9 % et le coefficient d’exploitation s’améliore à 57 %. Le coût du risque atteint 16,9 M€ sur le semestre et tient compte d’un renforcement volontaire des provisions collectives dans le contexte économique et géopolitique particulier de début d’année. Le taux de CDL (Créances Douteuses et Litigieuses) en capital sur encours est maintenu à un niveau bas de 1.04 %. Après prise en compte du résultat net sur immobilisations et de l’impôt sur les sociétés, le résultat net social du premier semestre 2022 s’établit à 67,8 M€, en augmentation de 20 % par rapport au 1er semestre 2021 du fait principalement d’éléments particuliers (reprise provision Epargne Logement, dividendes SAS Rue La Boétie élevés). o 1.4 Le capital social et sa rémunération Le capital de la Caisse régionale n’a pas évolué depuis le 31 décembre 2021. Au 30 juin 2022 le capital de la Caisse régionale est constitué de 4.576.530 titres et s’élève à 69.792.082,50 euros : Type de titres Nombre de titres Montant constitutif du capital Certificats coopératifs d’investissements 662.829 10.108.142,25 € (CCI) Certificats coopératifs d’associés (CCA) 1.158.331 17.664.547,75 € Parts sociales 2.755.370 42.019.392,50 € 4.576.530 69.792.082,50 € Des informations complémentaires sont apportées sur la partie Comptes consolidés du rapport Financier en paragraphe 6.10. 1.4.1 Les parts sociales - Distribution des 3 derniers exercices : Exercice Taux intérêts versés Montant global versé 2021 2,23 % 936.568,25 € 2020 2,49 % 1.044.209,57 € 2019 2,81 % 1.178.405,21 € o 1.4.2 Les Certificats coopératifs d’associé - Distribution des 3 derniers exercices : Exercice Dividende unitaire versé Montant global versé 2021 6,17 € 7.146.902,27 € 2020 5,27 € 6.104.404,37 € 2019 6,42 € 7.436.485,02 € o o 1.4.3 Les Certificats coopératifs d’investissement - Distribution des 3 derniers exercices : Exercice Dividende unitaire versé Montant global versé 2021 6,17€ 4.089.654,93 € 2020 5,27€ 3.542.230,50 € 2019 6,42 € 4.315.203,00 € Page 14 sur 103 Au 30 juin 2022, la Caisse régionale auto-détient 34 038 CCI. La répartition par objectifs du programme de rachat est la suivante : CCI auto-détenus Nombre de CCI CCI CONTRAT DE LIQUIDITE - OBJECTIF Animation du marché 5 538 CCI PROGRAMME RACHAT - OBJECTIF Attribution mandataires/salariés 18 947 CCI PROGRAMME RACHAT - OBJECTIF Annulation 9 553 34 038 1.5 Evénements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe Caisse régionale Aucun événement significatif postérieur à la clôture. Perspectives : Dans un contexte de crises successives avec des effets économiques pour nos clients, notre territoire, le Groupe Crédit Agricole et notre Caisse régionale font preuve des fondamentaux les plus solides du marché (ratio de fonds propres, ratio et réserves de liquidité, taux de Créances Douteuses et Litigieuses). Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a lancé l’année dernière son nouveau projet d’entreprise CAP’25 avec les ambitions des cinq prochaines années, déclinées en quatre orientations : Client, Humain, Performance et Territoire/RSE. L’évolution de l’organisation commerciale du réseau de proximité déployée en avril est un des premiers chantiers concrets mis en œuvre avec succès en offrant à nos clients une relation plus personnalisée et un interlocuteur dédié pour le conseil sur l’ensemble de ses différents projets. La nouvelle version de l’application Ma Banque livrée début juillet vient aussi renforcer efficacement la relation digitale proposée. La Caisse Régionale Sud Rhône Alpes reste très engagée pour accompagner ses clients, avec la mobilisation en proximité des équipes pour la mise en place de financements importants, le conseil en épargne en période de volatilité des marchés financiers ainsi que la protection des biens et des personnes. Les agriculteurs de notre territoire ont été à nouveau touchés par les épisodes de gel de printemps, de grêle puis de sècheresse, et nous sommes à leurs côtés pour intervenir au plus tôt auprès des assurés sinistrés, adapter la trésorerie en cas de situation délicate. Le développement des assurances climatiques est un enjeu fort pour la pérennité de la production locale et le Crédit Agricole est très actif pour apporter des solutions adaptées à toutes les cultures en complément du fonds de solidarité nationale. La solidarité est dans l’ADN du Crédit Agricole, et c’est tout naturellement que plusieurs initiatives ont été prises au national et en région avec les Caisses Locales pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens: participation financière à un fonds d’urgence en partenariat avec des ONG, ouverture facilitée d’un compte bancaire, soutien des associations d’accueil du territoire… Dans une année 2022 chahutée par les effets de l’inflation et des mouvements significatifs des taux, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, acteur majeur de son territoire et fort de sa solidité financière, continuera plus que jamais d’agir dans l’intérêt de ses clients et de la société. 1.6 Informations diverses 1.6.1 Informations spécifiques sur les opérations réalisées dans le cadre de rachat de CCI, relatives au contrat de liquidité, autorisé par l’assemblée générale du 30 mars 2022 Au titre du contrat de liquidité confié par la Caisse régionale à Kepler Cheuvreux, à la date du 30 juin 2022, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : - 5 538 titres - 101 111,93 € en espèces - Nombre de transactions exécutées sur le semestre à l'achat : 210 - Nombre de transactions exécutées sur le semestre à la vente : 252 - Volume échangé sur le semestre à l'achat : 2 635 titres pour 218 271,28 € - Volume échangé sur le semestre à la vente : 2 209 titres pour 278 862,42 € Page 15 sur 103 Il est rappelé : • que lors du dernier bilan du 31 décembre 2021, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : - 5 987 titres - 40 631.86 € en espèces - Nombre de transactions exécutées sur le semestre à l'achat : 229 - Nombre de transactions exécutées sur le semestre à la vente : 205 - Volume échangé sur le semestre à l'achat : 2 090 titres pour 321 231,85 € - Volume échangé sur le semestre à la vente : 1 714 titres pour 255 949,78 € • que lors de la mise en place du contrat, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité : - 6 629 titres - 400 793,47 € en espèces 1.6.2 Calendrier des publications des résultats Le calendrier financier de publication de résultat est en ligne sur le site de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes. Page 16 sur 103 Facteurs de risques et Informations prudentielles Crédit agricole Sud Rhône Alpes au 30 juin 2022 Page 17 sur 103 INFORMATIONS PRUDENTIELLES Ce chapitre du Rapport de Gestion relatif aux informations prudentielles ne fait pas l’objet d’un audit de la part des commissaires aux comptes de la Caisse régionales Sud Rhône Alpes. Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations prudentielles. Ces informations sont à disposition sur le site internet de la Caisse régionale dans le document « Informations au titre du Pilier 3 ». Situation au 30 juin 2022 L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Fonds propres prudentiels phasés simplifiés (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 et ratios de solvabilité (en %) FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 607 729 1 635 245 dont Instruments de capital et réserves 2 949 748 2 941 359 dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (1 342 019) (1 306 114) FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 - - FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1) 1 607 729 1 635 245 FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 5 639 237 FONDS PROPRES TOTAUX 1 613 368 1 635 482 TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA) 7 908 313 7 696 374 RATIO CET1 20,33% 21,25% RATIO TIER 1 20,33% 21,25% RATIO TOTAL CAPITAL 20,40% 21,25% TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER 22 798 467 22 005 935 RATIO DE LEVIER 7,05% 7,43% Au 30 juin 2022, les ratios de solvabilité et le ratio de levier de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes sont sensiblement au-dessus des exigences minimales qui s’imposent. Page 18 sur 103 FACTEURS DE RISQUES Cette partie présente les principaux risques auxquels la Caisse régionale Sud Rhône Alpe est exposée, ainsi que les principaux risques liés à la détention des actions et titres obligataires émis. Les risques propres à l’activité de la caisse régionale Sud Rhône Alpes sont présentés dans la présente section sous les catégories suivantes : Risques de crédit et de contrepartie, Risques financiers, Risques opérationnels et risques connexes, Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale évolue, Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale et Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole. Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse régionale Sud Rhône Alpes considère actuellement comme étant les plus importants, sur la base d’une évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré comme moins important, pourrait avoir un impact significatif s’il se concrétisait à l’avenir. Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous. 1. RISQUES DE CREDIT ET DE CONTREPARTIE a/ La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposé au risque de crédit de ses contreparties Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels la Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposé. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux récents historiquement bas, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité. Bien que la Caisse régionale Sud Rhône Alpes cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté par la Caisse régionale Sud Rhône Alpes est couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée de manière significative au risque de défaut de ses contreparties. Au 30 juin 2022, l’exposition au risque de crédit de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes s’élevait à 21,8 milliards d’euros. Celle-ci est répartie à hauteur de 78,9% sur la clientèle de détail, 21,1 % sur les entreprises, collectivités publiques et promotion immobilière. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque de crédit et au risque de contrepartie sur créances saines et sensibles auxquels est exposé la CR Sud Rhône Alpes étaient respectivement de 4,2 milliards d’euros au 30 juin 2021 et de 4,4 milliards d’euros au 30 juin 2022. À cette date d’arrêté, le montant brut des prêts et titres de dettes en défaut s’élevait à 220,9 millions d’euros. b) Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou toute évolution significative du risque de pertes estimées par la Caisse régionale Sud Rhône Alpes liées à son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser sur ses résultats et sa situation financière Dans le cadre de ses activités de prêt, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes comptabilise périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin d’enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes comptabilisées dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”. Le niveau global des provisions de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes est établi en fonction de l’historique de pertes, du volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles, des arrêtés des prêts, de la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes statistiques basées sur des scénarios collectivement applicables à tous les actifs concernés. Bien que la Caisse régionale Sud Rhône Alpes s’efforce de constituer des provisions adaptées, il pourrait être amené à l’avenir à augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une augmentation des actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions macro-économiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel de crise. L’augmentation significative des provisions pour créances douteuses, la modification Page 19 sur 103 substantielle du risque de perte, tel qu’estimé, inhérent à son portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieure aux montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes Au 30 juin 2022, le montant brut des prêts, avances et titres de créance de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes s’élevait à 23,3 milliards d’euros. Au titre du risque de crédit, les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant s’élevaient à 213,8 millions d’euros. c) Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes La qualité du crédit des emprunteurs corporate pourrait être amenée à se détériorer de façon significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude économique et, dans certains secteurs, des risques liés aux politiques commerciales des grandes puissances économiques. Les risques pourraient être amplifiés par des pratiques récentes ayant consisté pour les prêteurs à réduire leur niveau de protection en termes de covenants bancaires inclus dans leur documentation de prêt, ce qui pourrait réduire leurs possibilités d’intervention précoce pour protéger les actifs sous-jacents et limiter le risque de non-paiement. Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit devait apparaître, la Caisse régionale Sud Rhône alpes pourrait être contraint d’enregistrer des charges de dépréciation d’actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce qui pourrait se répercuter de manière significative sur sa rentabilité et sa situation financière. Au 30 juin 2022, l’exposition brute la Caisse régionale Sud Rhône Alpes sur les entreprises s’élèvent à 2,7 milliards d’euros. d) La Caisse régionale Sud Rhône Alpes pourrait être impacté de manière défavorable par des événements affectant les secteurs auxquels il est fortement exposé À fin juin 2022, les expositions crédit sur le marché des Particuliers représentaient 14,4 milliards d’euros (EAD) soit 66 % des expositions au risque de crédit. Par ailleurs, le secteur sur lequel la Caisse régionale est particulièrement exposée sur la clientèle des personnes morales (professionnels, entreprises notamment) est le secteur de l’immobilier qui représente 30,5 % des expositions. e) La solidité et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse régionale Sud Rhône Alpes La capacité de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes à effectuer des opérations de financement ou d’investissement et à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être affectée défavorablement par la solidité des autres institutions financières ou acteurs du marché. Les établissements financiers sont interconnectés en raison de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie, de financement ou autres. Par conséquent, les défaillances d’un ou de plusieurs établissements financiers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financière de manière générale, pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir entraîner des pertes ou défaillances supplémentaires. La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée à de nombreuses contreparties financières, avec lesquels il conclut de manière habituelle des transactions. Nombre de ces opérations exposent la Caisse régionale Sud Rhône Alpes à un risque de crédit en cas de défaillance ou de difficultés financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes serait exacerbé si les actifs détenus en garantie ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition au titre des prêts ou produits dérivés en défaut. f) La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée au risque pays et au risque de contrepartie concentré dans les pays et territoires où il exerce ses activités La Caisse Régionale est exposée au seul risque-pays France, territoire où elle exerce son activité, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. g) La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est soumise à un risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché Le Groupe Crédit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché. Toutefois, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes n'exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient pas en conséquence de portefeuille de négociation. Son exposition au risque de marché ne concerne que les valeurs détenues en banking book, traitées au paragraphe traitant des Risques financiers. Page 20 sur 103 2. RISQUES FINANCIERS a) La fin de l’environnement de taux d’intérêt bas pourrait impacter la rentabilité et la situation financière Crédit Agricole Sud Rhône Alpes Ces dernières années, les marchés mondiaux ont été caractérisés par des taux d’intérêt bas ce qui est actuellement en train d’évoluer. Dans le contexte récent de remontée graduelle des taux d’intérêt, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait voir ses résultats notablement altérés par le renchérissement du coût de ses ressources (augmentation de la rémunération des passifs réglementés sous l’effet conjugué d’une hausse des taux courts et d’une hausse pérenne de l’inflation, ou un risque d’arbitrage par les clients des passifs non rémunérés), et par un risque de transmission partielle ou différée de la hausse des taux de marché aux crédits originés sous les effets conjugués d’une possible baisse de la nouvelle production et d’une concurrence renforcée. Les efforts déployés pour réduire le coût des dépôts pourraient être contrecarrés par la prédominance, des produits d’épargne réglementés (tels que le plan d’épargne logement (PEL)) rémunérés par des taux d’intérêt plus élevés Par ailleurs, l’inflation est revenue au centre des préoccupations. Son accélération très vive a résulté de la combinaison de plusieurs facteurs : pressions subies en amont avec de fortes hausses des prix des matières premières et des goulets d’étranglement, tensions en aval issues du fort rebond de la consommation des ménages soutenue par des aides financières substantielles et une épargne élevée héritée de la crise de 2020, effets de base après une inflation très faible en 2020. Alors que l’offre demeurait restreinte au sortir de la crise (manque de main-d’œuvre ou de biens), la normalisation de la demande a engendré des hausses de prix dans des secteurs spécifiques notamment ceux préalablement très pénalisés par la pandémie (hôtellerie, restauration ou automobile). Outre les impacts indirects liés à la conséquence sur les taux d’intérêt, ces pressions inflationnistes pourraient avoir des impacts directs significatifs sur les charges de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes (salaires, achats). b) Toute évolution défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser sur les revenus consolidés ou la rentabilité de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, au travers de son activité de banque de détail en France, est exposée aux variations de taux d’intérêt. Le montant de marge nette d’intérêts encaissés par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes sur une période donnée impacte de manière significative ses revenus et sa rentabilité pour cette période. Les taux d’intérêt sont sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas d’emprise. L’évolution des taux d’intérêt du marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d’intérêts et les intérêts payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer la marge nette d’intérêts des activités de prêts de la Caisse régionale ainsi que sa valeur économique. Analyse en valeur économique À fin juin 2022, en cas de baisse des taux d’intérêt dans les principales zones où le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposée 1, la valeur économique 2 de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes serait positivement affectée à hauteur de + 94,9 millions d’euros ; à l’inverse, à fin juin 2022, elle serait négativement affectée à hauteur de – 62,2 millions d’euros sur sa valeur économique en cas de hausse des taux d’intérêt. Ces impacts sont calculés sur la base d’un bilan en extinction sur les 30 prochaines années, c’est-à-dire sans tenir compte de la production future, et n’intègrent donc pas l’impact dynamique éventuel d’une variation des positions au bilan. La durée d’écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d’épargne) hors institutions financières est plafonnée à cinq ans. ; le bilan retenu exclut les fonds propres et les participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux (Supervisory Outlier Test ou test des valeurs extrêmes). Analyse en marge nette d’intérêts En considérant un horizon de un an et l’hypothèse d’un bilan constant (soit un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme), à fin décembre 2021, en cas de baisse des taux d’intérêt de -50 points de base dans les principales zones où Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposée (2), la marge nette d’intérêts de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes baisserait de – 7 millions d’euros. Dans la cas d’une hausse de 50 points de base, à fin décembre 2021, dans les principales zones où Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposée, la marge nette d’intérêts de la Caisse régionale serait en baisse de -5 millions d’euros euros en année 1. Ces sensibilités du produit net d’intérêts ci-dessus sont calculées d’une part avec un coefficient de transmission 3 (ou 1 Les chocs de taux d’intérêt retenus correspondent pour l’analyse en valeur économique aux scénarios réglementaires, à savoir +/- 200 pb en zone euro et+/- 100 pb en Suisse, et pour l’analyse en marge nette d’intérêts à un choc uniforme de +/- 50 pb. 2 Valeur actuelle nette du bilan actuel duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue. 3 Le coefficient de transmission est la sensibilité des taux à la clientèle à une variation des taux de marché Page 21 sur 103 pass-through rate) de 100%, soit une répercussion immédiate et totale de la variation des taux d’intérêt aux actifs et passifs (pour l’ensemble des instruments à taux variable déjà au bilan, et seulement pour les nouvelles opérations s’agissant des instruments à taux fixe) et d’autre part avec un maintien des dépôts à vue à leur niveau actuel élevé sans rémunération (reprise des hypothèses des tests de résistance de l’EBA) ; dans les faits, la variation de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les résultats donnés ci-dessus. On constate une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt augmente. La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d’un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir. À l’inverse, la marge nette d’intérêts augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux. Les résultats de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourraient être également affectés par une variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable des couvertures. De façon plus générale, la fin des politiques monétaires accommodantes pourrait conduire à des corrections importantes sur certains marchés ou catégories d’actifs, et à une hausse de la volatilité sur les marchés. Enfin, toute augmentation des taux plus forte ou plus rapide que prévu pourrait menacer i) la croissance économique dans l’Union européenne, aux États-Unis et ailleurs, ii) éprouver la résistance des portefeuilles de prêts et d’obligations, et iii) conduire à une augmentation des créances douteuses et des cas de défaut. Plus généralement, la fin des politiques monétaires accommodantes pourrait entraîner des corrections importantes sur certains marchés ou catégories d’actifs (par exemple, les sociétés et emprunteurs souverains ne bénéficiant pas d’une notation investment grade, certains marchés actions et immobiliers) qui ont particulièrement bénéficié d’un environnement prolongé de taux d’intérêt bas et d’une importante liquidité. Ces corrections pourraient se propager à l’ensemble des marchés financiers, du fait notamment d’une hausse importante de la volatilité. En conséquence, les opérations de la Caisse régionale et ses activités pourraient être perturbées de manière significative. c) Des ajustements apportés à la valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments dérivés de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, ainsi que de la dette de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, pourraient impacter son résultat net et ses capitaux propres. La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dérivés et de certains autres actifs de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, ainsi que de sa dette propre inscrite dans son bilan, est ajustée à chaque date d’établissement de ses états financiers. Les ajustements de valeur effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la dette propre de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés taux et action. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes au cours d’un exercice comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le résultat net consolidé de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par conséquent, le ratio d’adéquation des fonds propres de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Le fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements complémentaires ne seront pas nécessaires pour des périodes ultérieures. d) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes peut subir des pertes liées à la détention de titres de capital La valeur des titres de capital détenus par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait décliner, occasionnant ainsi des pertes pour le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de capital qu’il détient dans l’exercice de ses activités de tenue de marché et de trading, principalement dans le cadre de la détention d’actions cotées, dans l’exercice d’activités de private equity et dans le cadre de prises de participations stratégiques dans le capital de sociétés en vue d’exercer le contrôle et d’influencer la stratégie de l’émetteur. Dans l’hypothèse de participations stratégiques, le degré de contrôle de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes peut être limité et tout désaccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de l’entité concernée pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à influencer les politiques de cette entité. Si la valeur des titres de capital détenus par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes venait à diminuer de manière significative, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait être contraint de réévaluer ces titres à leur juste valeur ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière. Au 30 juin 2022, la Caisse régionale détenait selon le bilan comptable près de 66,1 millions d’euros d’instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par résultat. Page 22 sur 103 e) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes doit assurer une gestion actif-passif adéquate afin de maîtriser le risque de perte, néanmoins des replis prolongés du marché pourraient réduire la liquidité, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant engendrer des pertes significatives Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposé au risque que la maturité, le taux d’intérêt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L’échéancier de paiement d’un certain nombre d’actifs de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est incertain, et si Crédit Agricole Sud Rhône Alpes perçoit des revenus inférieurs aux prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d’un financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à ses obligations. Bien que Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs. L’objectif de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes en matière de gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées. Au 30 juin 2022, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes affichait un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité) de 181,2 % 4 supérieur au plancher réglementaire de 100 %. f) L’évolution des prix, la volatilité ainsi que de nombreux paramètres exposent Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à des risques de marché Les activités de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes sont impactées de manière significative par les conditions des marchés financiers qui sont, à leur tour, affectées par la conjoncture économique, actuelle et à venir, en France, au sein desquelles Crédit Agricole Sud Rhône Alpes opère. Une évolution défavorable des conditions du marché, de la conjoncture économique ou du contexte géopolitique pourrait à l’avenir mettre les établissements financiers à l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein duquel ils opèrent. Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est ainsi fortement exposé aux risques suivants : les fluctuations des taux d’intérêt, des cours des titres, des taux de change, de la prime applicable à ses émissions obligataires ainsi que des prix du pétrole, des métaux précieux et autres matières premières. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est vulnérable à la volatilité et à l’augmentation des prix du pétrole, du gaz naturel et des produits agricoles tels que le blé, ce qui peut avoir un impact sur l’activité de financement des matières premières ainsi qu’un impact sur le secteur agricole français, qui représente une clientèle importante. Par ailleurs, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est sensible à la potentielle volatilité des marchés qui serait engendrée par l’action concertée d’investisseurs, par le biais de plateforme de réseaux sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains émetteurs ou de certaines matières premières. De telles activités, que l’action Crédit Agricole Sud Rhône Alpes soit la cible ou non, peuvent créer une incertitude sur les valorisations et engendrer des conditions de marché imprévisibles, et pourraient avoir des effets défavorables sur Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et ses contreparties. Si les conditions financières de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ou de ses contreparties devaient se détériorer, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait subir des pertes. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes réalise des stress tests afin de quantifier son exposition potentielle dans des scénarios extrêmes. Toutefois, ces techniques reposent sur des méthodologies statistiques basées sur des observations historiques qui peuvent s’avérer peu représentatives des conditions de marché futures. En conséquence, l’exposition de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes aux risques de marché dans des scénarios extrêmes pourrait être plus importante que les expositions anticipées par ces techniques de quantification. g) Les événements futurs pourraient s’écarter des hypothèses et estimations retenues par l’équipe de Direction de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dans le cadre de la préparation des états financiers, ce qui pourrait engendrer des pertes imprévues Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est tenu de prendre en compte certaines estimations dans la préparation de ses états financiers, y compris notamment des estimations comptables pour déterminer les provisions pour pertes sur prêts, les provisions pour litiges futurs et la juste valeur de certains actifs et passifs. Si les estimations ainsi déterminées par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’avéraient substantiellement inexactes, ou si les méthodes permettant de déterminer ces estimations étaient modifiées dans les normes ou interprétations IFRS, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait enregistrer des pertes imprévues. h) Les stratégies de couverture mises en place par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourraient ne pas écarter tout risque de pertes Si l’un quelconque des instruments ou stratégies de couverture utilisés par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pour couvrir différents types de risques auxquels il est exposé dans la conduite de ses activités s’avérait inopérant, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple, si Crédit Agricole Sud Rhône Alpes détient une position longue sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la 4 LCR moyen à fin décembre 2021. Page 23 sur 103 couverture mise en place par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait n’être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de couverture de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. 3. RISQUES OPERATIONNELS ET RISQUES CONNEXES Le risque opérationnel inclut le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours à des prestations externalisées. Sur la période allant du 1er janvier 2020 au 30 juin 2022, les incidents de risque opérationnel de la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes se répartissent tel que suit : la catégorie “Exécution, livraison et gestion processus” représente 34 % des pertes opérationnelles, la catégorie “Clients, produits et pratiques commerciales” représente 1 % des pertes opérationnelles et la catégorie “Fraude externe” représente 41% des pertes opérationnelles. Les autres incidents de risque opérationnel se répartissent entre la pratique en matière d’emploi et sécurité (18 %), la fraude interne (0%), le dysfonctionnement de l’activité et des systèmes (3%). Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque opérationnel auquel est exposé la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’élevait à 535 Millions d’euros au 30 juin 2022. a) La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée aux risques de fraude externe et interne La fraude se définit comme un acte intentionnel effectué dans l’objectif d’obtenir un avantage matériel ou immatériel au détriment d’une personne ou d’une organisation perpétré en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes ou en portant atteinte aux droits d’autrui ou encore en dissimulant tout ou partie d’une opération ou d’un ensemble d’opérations ou de leurs caractéristiques. À fin juin 2022, le montant de la fraude avérée pour le périmètre de la Caisse Régionale s’élève à près de 3 millions euros (2 790 477€), Hors dossiers exceptionnels, la répartition des risques de fraude est la suivante : Fraude aux moyens de paiement (monétique, virements et chèques) : 76 % ; Fraude identitaire et documentaire : 3 % ; Détournement/vol : 19 % ; Page 24 sur 103 PSA/NPAI : 0 % ; Autres fraudes : 2 %. Dans un contexte d’augmentation des tentatives de fraude externe et de complexification de leurs modes opératoires (via notamment la cybercriminalité), les principaux enjeux résident désormais dans la proactivité des acteurs bancaires. La prévention de la fraude vise ainsi à préserver les intérêts de la Banque et à protéger les clients. Les conséquences de ces risques de fraude pourraient s’avérer significatives. b) La Caisse régionale Sud Rhône Alpes est exposée aux risques liés à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes informatiques et de ceux des tiers La technologie est au cœur de l’activité des banques en France, et la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes continue à déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est confrontée au cyber risque, c’est- à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations (données personnelles, bancaires/ assurantielles, techniques ou stratégiques), processus et utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés, partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques opérationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles à l’origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine. Comme la plupart des banques, la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes devenaient défaillants, même sur une courte période, la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes se trouverait dans l’incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunités commerciales. De même, une panne temporaire des systèmes d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de récupération et de vérification d’information. La Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ne peut assurer que de telles défaillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitées d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en conséquence impacter sa situation financière et ses résultats. La Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est aussi exposé au risque d’interruption ou de dysfonctionnement opérationnel d’un agent compensateur, de marchés des changes, de chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a recours pour exécuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est également exposé au risque de défaillance des fournisseurs de service informatique externes, telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de données “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait également voir augmenter son exposition au risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, et ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyber-terrorisme. La Caisse régionale de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière adéquate. Sur la période allant de 2020 à 2022, les pertes opérationnelles au titre du risque de dysfonctionnement de l’activité et des systèmes ont représenté 3 % des pertes opérationnelles. c) Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse Sud Rhône Alpes pourraient l’exposer à des risques non identifiés ou non anticipés, susceptibles d’engendrer des pertes significatives Les techniques et stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe Crédit Agricole pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous les environnements de marché ou de son exposition à tout type de risques, y compris aux risques qu’il ne saurait pas identifier ou anticiper. Par ailleurs, les procédures et politiques de gestion des risques utilisées par le Groupe Crédit Agricole ne permettent pas non plus de garantir une diminution effective de son exposition dans toutes les configurations de marché. Ces procédures pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que le Groupe Crédit Agricole n’a pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et outils qualitatifs que le Groupe Crédit Agricole utilise dans le cadre de la gestion des risques s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour évaluer son exposition, le Groupe Crédit Agricole applique des outils Page 25 sur 103 statistiques et autres à ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prédire efficacement l’exposition au risque du Groupe Crédit Agricole. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs qu’il n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par le Groupe Crédit Agricole pourraient alors s’avérer être nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures historiques. Par ailleurs, certains des processus que le Groupe Crédit Agricole utilise pour évaluer son exposition au risque sont le résultat d’analyses et de facteurs complexes qui pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que quantitatifs utilisés par le Groupe Crédit Agricole pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient exposer le Groupe Crédit Agricole à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien qu’aucun fait significatif n’ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Au 30 juin 2022, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a une exigence de fonds propres prudentiels de 43 millions d’euros, au titre de la couverture du risque opérationnel, en méthodologie avancée (AMA) basée sur les pertes constatées et les hypothèses de pertes à moyen et long terme, et en méthodologie standard (TSA). d) Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes pourrait avoir un impact défavorable sur son activité Les activités de la Caisse Régionale dépendent en grande partie du maintien d’une réputation solide en matière de conformité et d’éthique. Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse Régionale sur des sujets tels que la conformité ou d’autres questions similaires pourrait porter préjudice à sa réputation, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses activités. Ces questions englobent une gestion inadéquate de conflits d’intérêts potentiels ou d’exigences légales et réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de déontologie, de blanchiment, de sécurité de l’information et de pratiques commerciales. La Caisse Régionale est exposée à tout manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou malversation commise par des intermédiaires financiers, ce qui pourrait également nuire à sa réputation. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse Régionale pourrait entraîner une baisse d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière. Une gestion inadéquate de ces problématiques pourrait également engendrer un risque juridique supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et exposer la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes à des amendes ou des sanctions réglementaires. Le risque de réputation est significatif pour la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes est géré par le Responsable de la conformité de la Caisse Régionale qui assure notamment la prévention et le contrôle des risques de non- conformité avec dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs. e) La Caisse Régionale Sud Rhône Alpes est exposée au risque de payer des dommages- intérêts ou des amendes élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives qui pourraient être engagées à son encontre La Caisse Régionale a fait par le passé, et pourrait encore faire à l’avenir, l’objet de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives. Lorsqu’elles ont une issue défavorable pour la Caisse Régionale, ces procédures sont susceptibles de donner lieu au paiement de dommages et intérêts, d’amendes ou de pénalités élevés. Bien que, dans de nombreux cas, la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes dispose de moyens de défense importants, elle pourrait, même lorsque l’issue de la procédure engagée à son encontre lui est finalement favorable, devoir supporter des coûts importants et mobiliser des ressources importantes pour la défense de ses intérêts. 4. RISQUES LIES A L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL LA CAISSE REGIONALE SUD RHÔNE ALPES EVOLUE a) Les résultats d’exploitation et la situation financière de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes peuvent être affectés par les perturbations de la situation économique mondiale et des marchés financiers résultant du conflit entre la Russie et l’Ukraine Le conflit entre la Russie et l'Ukraine, ainsi que les mesures de sanctions économiques contre la Russie, adoptées en réponse par un certain nombre de pays, peuvent avoir des répercussions économiques et financières importantes, dont une hausse des prix des matières premières. Celles-ci pourraient avoir des effets négatifs sur la Caisse régionale Sud Rhône Alpes et ses clients. Ces conditions peuvent évoluer au fur et à mesure de l'évolution du conflit. Page 26 sur 103 b) La pandémie de coronavirus (Covid-19) en cours pourrait affecter défavorablement l’activité, les opérations et les performances financières de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes Les incertitudes perdurent sur les évolutions de la situation sanitaire en Europe, du fait d’une certaine difficulté à continuer à faire augmenter le niveau de vaccination et de rappel de vaccination de la population, ainsi que du fait du développement de variants plus contagieux. Des incertitudes subsistes quant aux dommages effectifs causés par la crise sur l’appareil productif (défaillances d’entreprises, goulots d’étranglements sur les chaînes d’approvisionnement mondiales) et le marché du travail (chômage) De plus, les évolutions très inégales de l’épidémie et de la vaccination à travers le monde, en particulier dans certains pays émergents qui peinent à contrôler le virus, conduisent au maintien de mesures gouvernementales restrictives et continuent à perturber le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement ainsi que la mobilité internationale. Dans ce contexte, la Commission européenne a revu à la baisse en juillet 2022 ses prévisions de croissance pour l’année 2022 à 2,6% pour la zone euro et 2,4 % pour la France. En dépit de l’effet des mesures de soutien mises en œuvre dans de nombreux pays, les effets de la pandémie sur l’économie et les marchés financiers à l’échelle internationale ont eu et sont susceptibles de continuer à avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des métiers et la situation financière du Groupe Crédit Agricole. Cet impact incluait et pourrait inclure à l’avenir : 1. une baisse des revenus notamment (a) imputable à un ralentissement de la production dans certaines activités, (b) liée à une baisse des revenus de commissions et de frais, conséquence notamment de la moindre collecte en gestion d’actifs dans un contexte d’aversion au risque et d’une baisse des commissions bancaires et d’assurance, et (c) liée à une baisse des revenus dans la gestion d’actifs et l’assurance ; 2. une dégradation du coût du risque résultant de perspectives macroéconomiques moins favorables et de la détérioration des capacités de remboursement des entreprises et des consommateurs ; 3. un risque accru de dégradation des notations suite aux revues sectorielles de certaines agences de notation et suite aux revues internes des modèles de Crédit Agricole S.A. ; 4. des actifs pondérés par les risques (Risk Weighted Assets ou RWA) plus élevés en raison de la détérioration des paramètres de risque, qui pourraient à leur tour affecter la situation de capital du Groupe Crédit Agricole (et notamment son ratio de solvabilité) ; et 5. une dégradation de la liquidité du Groupe Crédit Agricole (affectant son ratio de liquidité à court terme (LCR)) due à divers facteurs comprenant notamment une augmentation des tirages des clients corporate sur les lignes de crédit. Ainsi, le coût du risque pourrait continuer à être affecté en 2022 par l’évolution de la situation sanitaire et macroéconomique mondiale, ainsi que par la détérioration des capacités de remboursement des entreprises (entreprises fragiles, fraudes révélées par la crise) et des consommateurs, par la dégradation des notations des contreparties dont les encours passent des Stage 1 à Stage 2, et par la sensibilité de certains secteurs, notamment : 6. touchés par les ralentissements voire par les ruptures des chaînes d’approvisionnement mondiales (automobile) ; 7. qui demeurent fragilisés par des changements structurels des habitudes de consommateurs induites par la crise sanitaire, par exemple dans les secteurs de la distribution de biens non alimentaires. En outre, le secteur de l’immobilier commercial fait également l’objet d’un suivi rapproché, la crise sanitaire ayant accéléré les menaces préexistantes dans certains segments, Au 30 juin 2022, les expositions de la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes sur les secteurs sensibles du tourisme, hôtellerie, et restauration sont de 183 millions d’euros EAD (hors défaut), sur l’automobile de 182 M€ et 355 M€ sur le BTP. Elles font l’objet d’un provisionnement collectif filière en pour tenir compte de leur sensibilité accrue. Le ratio CET1 non phasé de la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes s’établit ainsi à 20,83 % au 31 mars 2022 en hausse de 1,8 point sur un an. Cette évolution ne préjuge en rien du niveau qu’atteindra le ratio CET1 sur les prochains trimestres 2022. En particulier, l’incertitude reste forte sur l’évolution du taux de chômage, l’utilisation de l’épargne accumulée, le scénario sanitaire et, plus généralement, sur les conséquences de l’évolution de l’activité économique sur le résultat conservé, les emplois pondérés, les décisions des autorités publiques et les évolutions réglementaires. c) Des conditions économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et pourraient avoir à l’avenir, un impact sur Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et les marchés sur lesquels il opère Dans l’exercice de ses activités, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est spécifiquement exposé de manière significative à l’évolution des marchés financiers et, plus généralement, à l’évolution de la conjoncture économique en France, en Europe et dans le reste du monde. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021, 100 % du produit net bancaire de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a été réalisé en France. Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels Crédit Agricole Sud Rhône Alpes intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes : un contexte économique défavorable pourrait affecter les activités et les opérations des clients de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, ce qui pourrait accroître le taux de défaut sur les emprunts et autres créances clients ; les politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions économiques, réelles ou anticipées, pourraient avoir des effets imprévus, et potentiellement des conséquences sur les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt et les taux de change, lesquels pourraient à leur tour impacter les activités de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes les plus exposées au risque de marché ; Page 27 sur 103 la perception favorable de la conjoncture économique, globale ou sectorielle, pourrait favoriser la constitution de bulles spéculatives, ce qui pourrait, en conséquence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient être opérées lorsque la conjoncture se détériorera ; une perturbation économique significative (à l’image de la crise financière de 2008 ou de la crise de la dette souveraine en Europe en 2011) pourrait avoir un impact significatif sur toutes les activités de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, en particulier si la perturbation était caractérisée par une absence de liquidité sur les marchés, qui rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à leur valeur de marché estimée, voire empêcherait toute cession ; des incertitudes plus fortes et des perturbations significatives sur les marchés peuvent accroître la volatilité. Ce qui pourrait avoir des conséquences défavorables significatives sur les activités de trading et d’investissement que Crédit Agricole Sud Rhône Alpes exerce sur les marchés de la dette, des changes, des matières premières et des actions ainsi que sur ses positions sur d’autres investissements. Au cours des dernières années, les marchés financiers ont subi d’importantes perturbations accompagnées d’une forte volatilité, qui pourraient survenir à nouveau, exposant Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à des pertes significatives. De telles pertes pourraient s’étendre à de nombreux instruments de trading et de couverture auxquels Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a recours, notamment aux swaps, forward, futures, options et produits structurés. En outre, la volatilité des marchés financiers rend difficile toute anticipation de tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading efficaces. À ce titre, une détérioration supplémentaire des conditions économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de chômage pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients. L’accroissement de l’incertitude pourrait avoir un impact négatif fort sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en difficulté, et sur le prix des matières premières. En France, peut s’opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une dégradation plus marquée du contexte social qui conduirait les ménages à moins consommer et à épargner par précaution, et les entreprises à retarder leurs investissements, ce qui serait dommageable à la croissance et à la qualité d’une dette privée qui a davantage progressé que dans le reste de l’Europe. Il est difficile d’anticiper le repli de la conjoncture économique ou des marchés financiers, et de déterminer quels marchés seront les plus touchés. Si la conjoncture économique ou les conditions de marché en France ou ailleurs en Europe, ou les marchés financiers dans leur globalité, venaient à se détériorer ou devenaient plus volatiles de manière significative, les opérations de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourraient être perturbées et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourraient en conséquence subir un impact défavorable significatif. d) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes intervient dans un environnement très réglementé et les évolutions législatives et réglementaires encours pourraient impacter de manière importante sa rentabilité ainsi que sa situation financière Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est soumis à une réglementation importante et à de nombreux régimes de surveillance dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce ses activités. Cette réglementation couvre notamment, à titre d’illustration : les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit, en ce compris les règles prudentielles en matière d’adéquation et d’exigences minimales de fonds propres et de liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en termes de prises de participations et de rémunérations telles que définies notamment par (i) le Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 et par le Règlement (UE) 2020/873 du Parlement européen et du Conseil du 24 juin 2020) et (ii) la Directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée, notamment, par la Directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019) telle que transposée en droit interne ; aux termes de ces réglementations, les établissements de crédit tels que Crédit Agricole Sud Rhône Alpes doivent se conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques et de liquidité, de politique monétaire, de reporting/déclarations, ainsi qu’à des restrictions sur les investissements en participations. Au 31 mars 2022, le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) phasé de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes était de 20,83 % et le ratio global phasé de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes était de 20,83 % ; les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que définies notamment par (i) la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée notamment par la Directive (UE) 2019/879 du Parlement et du Conseil du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d’absorption des pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des entreprises d’investissement), telle que transposée en droit interne et (ii) le Règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit et certaines entreprises d’investissement dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019) ; dans ce cadre le Groupe Crédit Agricole est placé sous la surveillance de la BCE à laquelle un plan de redressement Groupe Crédit Agricole est soumis chaque année conformément à la réglementation applicable (pour plus d’informations, se référer à la section “Gestion des risques” de l’Amendement A01 de l’URD 2019). En outre, la contribution du Groupe Crédit Agricole au financement annuel du Fonds de Page 28 sur 103 résolution unique peut être significative. Ainsi, en 2021, la contribution du Groupe Crédit Agricole au Fonds de résolution unique s’établit à 479 millions d’euros en 2021 (ce montant intègre les 185 millions d’euros de trop-perçu entre 2016 et 2020 restitué au Groupe Crédit Agricole) ; les réglementations applicables aux instruments financiers (en ce compris les actions et autres titres émis par Crédit Agricole S.A.), ainsi que les règles relatives à l’information financière, à la divulgation d’informations et aux abus de marché (Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché) qui accroît notamment les obligations du Groupe Crédit Agricole en matière de transparence et de reporting ; les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques centrales et des autorités de régulation ; les réglementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels que les instruments dérivés et opérations de financement sur titres et les fonds monétaires (Règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux) ; les réglementations des infrastructures de marché, telles que les plateformes de négociation, les contreparties centrales, les dépositaires centraux et les systèmes de règlement-livraison de titres ; la législation fiscale et comptable dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce ses activités, et les règles et procédures relatives au contrôle interne, à la gestion des risques et à la conformité. En conséquence de certaines de ces mesures, le Groupe Crédit Agricole a notamment été contraint de réduire la taille de certaines de ses activités afin de se conformer aux nouvelles exigences créées par ces dernières. Ces mesures ont également accru les coûts de mise en conformité et il est probable qu’elles continueront de le faire. En outre, certaines de ces mesures pourraient accroître de manière importante les coûts de financement du Groupe Crédit Agricole, notamment en obligeant le Groupe Crédit Agricole à augmenter la part de son financement constituée de capital et de dettes subordonnées, dont les coûts sont plus élevés que ceux des titres de créance senior. Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour le Groupe Crédit Agricole : un niveau élevé d’intervention des autorités réglementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des atteintes portées à la réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans des cas extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter de manière importante la capacité du Groupe Crédit Agricole à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses activités. De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de renforcer un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement financier global. Même si ces nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, elles ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de continuer à modifier, l’environnement dans lequel le Groupe Crédit Agricole et d’autres institutions financières opèrent. À ce titre, ces mesures qui ont été ou qui pourraient être adoptées à l’avenir incluent un renforcement des exigences de fonds propres et de liquidité des taxes sur les transactions financières, des plafonds ou taxes sur les rémunérations des salariés dépassant certains niveaux déterminés, des limites imposées aux banques commerciales concernant les types d’activités qu’elles sont autorisées à exercer (interdiction ou limitation des activités de trading pour compte propre, des investissements et participations dans des fonds de capital-investissement et des hedge funds), l’obligation de circonscrire certaines activités, des restrictions sur les types d’entités autorisées à réaliser des opérations de swap, certains types d’activités ou de produits financiers tels que les produits dérivés, la mise en place d’une procédure de dépréciation ou de conversion obligatoire de certains instruments de dette en titres de capital en cas de procédure de résolution, et plus généralement des dispositifs renforcés de redressement et de résolution, de nouvelles méthodologies de pondération des risques (notamment dans les activités d’assurance), des tests de résistance périodiques et le renforcement des pouvoirs des autorités de supervision et de nouvelles règles de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Certaines des nouvelles mesures adoptées après la crise financière devraient ainsi être modifiées, affectant la prévisibilité des régimes réglementaires auxquels Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est soumis et nécessitant une mise en œuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources au sein de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. En outre, l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroître les contraintes pesant sur le Groupe Crédit Agricole et nécessiter un renforcement des actions menées par le Groupe Crédit Agricole présentées ci-dessus en réponse au contexte réglementaire existant. Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant sur les organes législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent également impacter le financement de l’économie et d’autres activités économiques. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires dont l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, il est impossible de prévoir leur impact réel sur le Groupe Crédit Agricole, mais son impact pourrait être très important. Parallèlement, dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19, un certain nombre d’ajustements et de nouveautés réglementaires (ainsi que des reports quant à la date d’application de certaines règles notamment liées aux exigences prudentielles) ont été mises en place par les autorités nationales et européennes. Le caractère pérenne ou temporaire de ces ajustements et nouveautés, ainsi que l’évolution de la règlementation prise en lien avec ladite situation sanitaire, sont encore pour partie incertains, de sorte qu’il demeure Page 29 sur 103 difficile de déterminer ou de mesurer avec certitude leurs impacts réels sur le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à ce stade. 5. RISQUES LIES A LA STATEGIE ET AUX OPERATIONS DE LA CAISSE REGIONALE SUD RHÔNE ALPES a) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les objectifs fixés La Caisse régionale s’est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été établis principalement à des fins de planification interne et d’affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothèses relatives à la conjoncture économique et à l’activité des métiers du Groupe Crédit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions de résultats. Les résultats actuels de la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes sont susceptibles de s’écarter (et pourraient s’écarter sensiblement), à plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section. b) Le commissionnement en assurance dommages pourrait être affecté par une dégradation élevée de la sinistralité Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction des commissions que Crédit Agricole Sud Rhône Alpes perçoit sur cette activité. c) Des événements défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes Bien que les principales activités de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes soient chacune soumise à des risques propres et à des cycles de marché différents, il est possible que des événements défavorables affectent simultanément plusieurs activités de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Par exemple, une baisse des taux d’intérêts pourrait impacter simultanément la marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission réalisée sur les produits de gestion d’actif, et les rendements sur placement des filiales d’assurance. Dans une telle situation, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions escomptées. Par exemple, des conditions macroéconomiques défavorables pourraient impacter Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités générant des commissions. Lorsqu’un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les résultats et la situation financière de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est d’autant plus important. d) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposé aux risques liés au changement climatique Les risques climatiques peuvent affecter Crédit Agricole Sud Rhône Alpes de deux façons : directement en portant sur ses outils d’exploitation ou, indirectement, en affectant ses contreparties. Cela conduit à considérer les risques climatiques comme des facteurs de risques influençant les autres risques existants, notamment de crédit, volet pour lequel les impacts pourraient être significatifs pour les contreparties de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, et, de fait, indirectement affecter Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. À titre d’exemple, lorsque Crédit Agricole Sud Rhône Alpes prête à des entreprises dont les activités émettent des gaz à effet de serre, il se retrouve exposé au risque qu’une réglementation, ou des limitations plus strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité de crédit de ce dernier. De telles conséquences peuvent aussi naître des changements technologiques accélérant la transition vers une économie plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux. De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à des événements de risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques (hausse des fréquences et des incidences d’évènements de type sècheresse, inondation, élévation du niveau de la mer …) – impactant négativement les contreparties de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dans l’exercice de ses activités. Enfin, les impacts négatifs des contreparties sur d’autres facteurs environnementaux notamment de réduction/perte de biodiversité, ou usage des ressources peuvent dégrader la qualité de la contrepartie ou entrainer des risques de réputation. Avec l’accélération des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques, l’intensification des phénomènes climatiques aigus et l’enjeux de préservation des ressources, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes devra adapter ses activités et la sélection de ses contreparties de manière appropriée afin d’atteindre ses objectifs stratégiques et éviter de subir des pertes. À travers le Plan moyen terme et sa stratégie climat, le Groupe Crédit Agricole s’est engagé à sortir totalement du charbon thermique en 2030, pour les pays de l’Union européenne et de l’OCDE, et en 2040 pour le reste du monde. Des engagements complémentaires ont été pris sur le pétrole et le gaz de schiste. Enfin, le Groupe Crédit Agricole a rejoint l’initiative Net Zero Banking Alliance, pour confirmer son implication dans l’accompagnement de l’économie Page 30 sur 103 vers un objectif de neutralité carbone en 2050, avec des jalons contraignants intermédiaires. e) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes doit maintenir des notations de crédit élevées, au risque de voir ses activités et rentabilité défavorablement affectées Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Une dégradation importante des notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, augmenter son coût de financement, limiter son accès aux marchés de capitaux, déclencher des obligations au titre du programme d’émission de covered bonds de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ou de stipulations contractuelles de certains contrats de trading, de dérivés et de couverture ou encore affecter la valeur des obligations qu’il émet sur le marché. Le coût de financement à long terme non garanti de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes auprès des investisseurs et celui de Crédit Agricole CIB est directement lié à ses spreads de crédit (correspondant au montant excédant le taux d’intérêt des titres souverains de même maturité payé aux investisseurs dans des instruments de dette) qui dépendent à leur tour dans une certaine mesure de sa notation de crédit. Une augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le coût de financement de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception qu’a le marché de la solvabilité de l’émetteur. En outre, les spreads de crédit peuvent être influencés par les fluctuations des coûts d’acquisition des swaps de crédit indexés sur les titres de créance de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, qui sont influencés à la fois par la notation de ces titres et par un certain nombre de facteurs de marché échappant au contrôle de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Concernant les programmes d’émission de dettes du CA Sud Rhône Alpes, ils ont été notés en 2022 sur le court- terme A-1 par S&P et P-1 par Moody’s. Les émissions moyen-terme pour 2022 ont été notées A+ par S&P et Aa3 par Moody’s. Sur les trois agences de notations sollicitées, les notations émetteur long terme de Crédit Agricole S.A. selon Moody’s, S&P Global Ratings et Fitch Ratings sont respectivement de Aa3, A+ et A+ et les perspectives sont stables. f) Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est confronté à une forte concurrence La Caisse Régionale Sud Rhône Alpes est confrontée à une concurrence forte, sur tous les marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu’il offre, y compris dans le cadre de ses activités de banque de détail. Sa part de marché crédit hors administrations publiques est supérieure à 26 % et celle sur la collecte bilan à 23 %. Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les services proposés aux clients, la renommée de la marque, la solidité financière perçue par le marché et la volonté d’utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients. Le phénomène de concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l’instar de Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance, des prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion d’actifs. En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur le marché. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis à des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de l’Internet, incluant la négociation électronique d’instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des produits et services offerts par Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et parviennent à conquérir des parts de marché dans un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, des nouvelles devises, tels que le bitcoin, et de nouvelles technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu à peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prédire les effets de l’émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. Crédit Agricole Sud Rhône Alpes doit donc s’attacher à maintenir sa compétitivité en France ou sur les autres grands marchés sur lesquels il intervient, adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marché et son niveau de résultats. Page 31 sur 103 6. RISQUES LIES A LA STRUCTURE DU GROUPE CREDIT AGRICOLE a) Si l’un des membres du Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit Agricole S.A. serait tenue de mobiliser les ressources du Réseau (en ce compris ses propres ressources) au soutien de l’entité concernée Crédit Agricole S.A. est l’organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit Agricole S.A., des Caisses régionales et des Caisses locales, en application de l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole CIB et BforBank en tant que membres affiliés (le “Réseau”). Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des établissements membres du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des membres du Réseau qui viendraient à connaître des difficultés. Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger à ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien ne garantit qu’il ne sera pas nécessaire d’y faire appel à l’avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A., en raison de ses missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant celles des autres membres du Réseau. En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A. et celle des autres membres du Réseau ainsi appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la Directive (UE) 2014/59 (dite “BRRD”), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La Directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite “BRRD2” est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de “point d’entrée unique élargi” (“extended SPE”) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La Loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57-I du Code monétaire et financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et Page 32 sur 103 instruments de fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2 5. Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette 6, c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe Crédit Agricole dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe Crédit Agricole quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. b) L’avantage pratique de la Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être limité par la mise en œuvre du régime de résolution qui s’appliquerait avant la liquidation. Le régime de résolution prévu par la DRRB pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau (la “Garantie de 1988”). Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce mécanisme devant s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. Cependant, l’application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A. s’avéraient être insuffisants pour couvrir ses obligations à l’issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les créanciers de Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la protection qu’offrirait cette Garantie de 1988. 5 Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code monétaire et financier. 6 Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code monétaire et financier. Page 33 sur 103 GESTION DES RISQUES Les principales catégories de risques auxquels la Caisse régionale de crédit agricole Sud Rhône Alpes est exposé sont : décrites dans la partie Facteurs des risques. La partie Gestion des risques du rapport financier présente pour ces risques, ainsi que les Risques de non- conformité et les Risques juridiques, les dispositifs mis en œuvre par la Caisse régionale pour les gérer conformément aux dispositions règlementaires et aux bonnes pratiques de la profession. 1. RISQUES DE CREDIT Un risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celle-ci présente une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L’engagement peut être constitué de prêts, garanties données ou engagements confirmés non utilisés. La Politique des Risques Crédit a été actualisée en date du 27 octobre 2020 par le Conseil d’Administration. Son périmètre couvre les crédits et les engagements sur les contreparties, Elle a pour objectif de guider les analyses et les décisions de tous les acteurs de l’entreprise en matière de prise de risques de contrepartie. Elle est organisée autour de deux grands marchés : le « marché de proximité » qui regroupe les particuliers, les professionnels, les agriculteurs, les associations ; le marché de la « Grande Clientèle » qui regroupe les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 3 millions d’euros, les collectivités publiques, la promotion immobilière. Cette Politique s’articule autour des principes et limites suivants : 1. division des Risques ; 2. partage de Risques (politique indicative); 3. limite par contrepartie ; 4. limites par secteurs d’activité et exclusions. Il est régulièrement proposé au Conseil d’administration une révision de la politique crédit en fonction de l’évolution de la cartographie des risques. Le respect de la mise en œuvre de la politique crédit et du bon fonctionnement du dispositif d’octroi et de surveillance des risques crédits entre dans le périmètre de contrôle de la Caisse régionale. Page 34 sur 103 L’EXPOSITION AU RISQUE DE CREDIT (périmètre consolidé) Valeur au bilan Valeur au bilan (en milliers d'euros) au 30 juin 2022 au 31 décembre 2021 Prêts et créances sur les établissements de crédit Comptes et prêts 23 814 16 922 Prêts subordonnés 221 220 Autres prêts et créances 0 0 Valeur brute 24 035 17 142 Dépréciations - 1 0 Valeur nette 24 034 17 142 Prêts et Créances sur la clientèle Créances commerciales 2 857 3 573 Autres concours à la clientèle 19 898 425 19 282 562 Valeurs reçues en pension 0 0 Titres reçus en pension livrée 0 0 Prêts subordonnés 606 609 Créances nées d’opérations d’assurance directe 0 0 Créances nées d’opérations de réassurance 0 0 Avances en comptes courants d'associés 42 868 49 737 Comptes ordinaires débiteurs 83 439 59 319 Valeur brute 20 028 195 19 396 400 Dépréciations - 231 269 - 215 898 Valeur nette 19 796 926 19 180 502 Total Prêts et créances valeur nette 19 820 960 19 197 647 QUALITE DES ENCOURS 1/ Répartition du portefeuille Corporate de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes au 30 juin 2022 : La ventilation par équivalent note Standard & Poor’s est obtenue selon le tableau suivant : (Nouvelle correspondance depuis 12/2021) Page 35 sur 103 Notation interne Probabilité de défaut Equivalent S&P Libellé graphique A+ 0,00% AAA AAA A 0,01% AA+ AA B+ 0,02% AA & AA- AA B 0,05% A+ & A & A- A C+ 0,12% BBB+ C 0,25% BBB BBB C- 0,45% BBB- D+ 0,80% BB+ & BB BB D+ 1,45% BB- D- 3,00% B+ & B B E+ 8,00% B- E+ 15,00% CCC+ Sous surveillance E- 22,00% CCC & CCC- & CC & C F 100,00% D Défaut Z 100,00% D 2/ Diversification du portefeuille de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes par filière d’activité économique au 30/06/2022 : IFRS cartographie des secteurs d’activité au 30-06-2022 Page 36 sur 103 COUT DU RISQUE (périmètre consolidé) (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements - 12 384 - 19 216 - 10 474 hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) (A) Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à - 2 893 1 820 673 venir Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 3 2 - 206 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 2 591 1 291 575 Engagements par signature - 305 519 304 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 9 491 - 21 028 - 11 147 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 259 - 16 078 - 8 135 Engagements par signature 768 - 4 950 - 3 012 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) (B) - 5 970 - 7 881 - 5 746 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 6 729 - 5 499 - 3 313 Engagements par signature 759 - 2 382 - 2 433 Autres actifs (C) 30 - 140 -2 Risques et charges (D) - 54 4 936 4 980 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) - 18 378 - 22 301 - 11 242 Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés 411 - 896 - 392 Récupérations sur prêts et créances 242 2 214 1 815 comptabilisés au coût amorti 242 2 214 1 815 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 190 - 340 - 156 Pertes sur engagements par signature 0 - 42 - 24 Autres pertes - 20 - 57 -1 Autres produits ‐ - ‐ Coût du risque - 18 757 - 21 422 - 10 000 Le coût du risque au premier semestre 2022 à 18,7 millions d’euros est sensiblement plus élevé que celui du premier semestre 2021 à 10 millions. Le niveau du coût du risque du premier semestre 2022 est pour 6,4 M€ lié à un accroissement des provisions sur crédits CDL (B3) avec notamment un dossier à 1,8 M€. Toutefois ces risques B3 restent globalement bien maitrisés notamment par rapport à la forte augmentation des créances de ces dernières années. Par contre la hausse est beaucoup plus sensible au niveau des provisions IFRS 9 sur les créances saines (B1) et dégradées (B2) à 12,8 M€. Cela traduit la situation à risque notamment de certains secteurs d’activités plus touchés par la situation compliquée actuelle avec toujours les effets de la crise sanitaire liée à la Covid-19 mais aussi les impacts du conflit entre la Russie et l’Ukraine, le renchérissement du coût des matières premières et la flambée de l’inflation. Malgré tout, notre coût du risque est globalement bien maitrisé et notre Caisse régionale reste toujours l’une des cinq meilleures du groupe Crédit agricole avec un taux CDL/encours crédits de la Caisse régionale à 1,04 % au 30 juin 2022 contre 1,01 % au 30 juin 2021 et 1,08 % au 30 juin 2020. Application de la norme IFRS9 1. Evaluation du risque de crédit Afin de tenir compte des effets du conflit russo-ukrainien et de la crise Covid-19, toujours présente sur la sphère économique, le Groupe a actualisé ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit pour l’arrêté du deuxième trimestre 2022. Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus au deuxième trimestre 2022 : Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur juin 2022, avec des projections qui se présentent comme suit à l’horizon 2023. Ces quatre scénarios intègrent des hypothèses différenciées tant sur les effets de la crise covid-19 que sur les effets du conflit russo-ukrainien et ses répercussions sur la sphère économique (inflation en hausse, révision croissance PIB à la baisse). Page 37 sur 103 Pour rappel, les projections macro-économiques s’appuient sur une fin d’année 2021 qui a enregistré une forte croissance du PIB en zone euro et aux Etats-Unis mais également le démarrage d’un choc d’inflation (core inflation à 5,5% sur un an à décembre aux Etats-Unis et 5% pour la Zone euro). PREMIER SCENARIO : « scénario central » Il prévoit un scénario géopolitique « médian » avec une poursuite du conflit en Ukraine, des sanctions maintenues en 2022-2023 et une forme d’accord de sortie de crise à moyen terme. Forte accélération de l’inflation en zone euro L’inflation moyenne de la zone en 2022 progresserait très fortement pour refluer ensuite graduellement. Cela est lié à la reprise post Covid-19 et au conflit ukrainien, avec un choc sur les prix énergétiques et une hausse des prix des intrants (métaux, produits agricoles…). Plus globalement, on constate une hausse des coûts intermédiaires, des difficultés d’approvisionnement, une perturbation des chaînes de valeur et des risques de pénurie. Ces chocs conduisent à une révision à la baisse de la croissance en zone euro. La production dans certains secteurs est affectée par la hausse des coûts intermédiaires et les perturbations des chaines de valeur. La profitabilité des entreprises est dégradée, d’où un freinage de l’investissement. Le pouvoir d’achat des ménages est diminué par le choc inflationniste. Les hausses de salaires restent assez modérées et la confiance se détériore. Les réserves d’épargne accumulées limitent ces effets négatifs mais un freinage de la consommation est tout de même observé. Ces effets négatifs sont en partie amortis par des mesures de soutien budgétaire. Au total, la croissance 2022 est révisée de 4,1% à 3,3% en France et de 3,9% à 2,9% en zone euro. Ce choc inflationniste conduit à un resserrement des politiques monétaires Aux Etats-Unis, la Fed continue de relever ses taux d’intérêt de manière accélérée jusqu’au début de 2023 avant de les stabiliser. Le « Quantitative Tightening » est plus précoce et plus rapide que prévu. Toutefois, les hausses de taux longs sont plus mesurées, avec même un repli graduel à partir de mi-2022 (ralentissement de la croissance et freinage graduel de l’inflation). En zone euro, le resserrement monétaire est plus prudent et moins rapide, l’inflation ayant augmenté plus tardivement. Après avoir stabilisé son bilan, la BCE commence à relever ses taux directeurs au second semestre 2022 et va continuer à les relever en 2023. Les taux longs montent en zone euro, mais la courbe des taux s’aplatit à mesure que la BCE progresse dans son ajustement monétaire. Les spreads s’écartent en particulier en Italie à l’approche des échéances politiques mais la BCE s’emploiera à corriger des écartements injustifiés des spreads. DEUXIEME SCÉNARIO : Scénario « adverse modéré » (scénario un peu plus dégradé que le premier) Scénario géopolitique : persistance et impact du conflit plus marqués que dans le scénario central. Choc sur les prix énergétiques plus prononcé La Chine décide de ne pas acheter massivement le pétrole russe et de ne pas compenser la baisse des achats européens ; les sanctions sont maintenues sur l’Iran et le Venezuela et la réponse de l’Arabie Saoudite est insuffisante. Ainsi, l’offre de pétrole se trouve réduite, la demande se concentre alors sur le pétrole du Moyen- Orient et de la Mer du Nord et on observe une forte tension sur les prix pétroliers en 2022-2023, qui avoisinent 180 dollars le baril. Choc d’inflation plus fort que dans le 1er scénario en 2022-2023. La réponse budgétaire et monétaire reste mesurée Les Etats européens ne réagissent pas massivement à ce choc inflationniste : les mesures de soutien budgétaire sont limitées. La Fed et la BCE remontent leurs taux un peu plus rapidement que dans le scénario central face à une inflation plus élevée et plus durable. Ceci affecte la croissance et a peu d’effet sur l'inflation. Le Bund reste assez bas (valeur refuge) mais les spreads France et Italie s’écartent (phénomène de fragmentation, inquiétudes sur la soutenabilité de la dette). « Stagflation » en zone euro La zone euro connait alors une phase de baisse du pouvoir d’achat, un net freinage de la consommation, une forte détérioration des profits des entreprises, une remontée du chômage ainsi que des faillites. Il n’y a cependant pas de repli annuel du PIB en 2022-2023, mais la croissance est très nettement ralentie. Un repli des marchés boursiers et correction mesurée sur l’immobilier sont prévus pour la zone euro dans ce scénario. Page 38 sur 103 TROISIEME SCÉNARIO : Scénario « favorable » Dans ce scénario favorable, il est supposé que la Chine intervient dans les négociations liées au conflit russo- ukrainien et qu’un règlement du conflit se met en place plus rapidement que dans le scénario « central ». Les sanctions sont alors prolongées mais allégées sur la Russie. Les prix énergétiques baissent assez rapidement. On observe une accalmie progressive sur les prix des métaux et des céréales, mais certaines chaines de production restent durablement perturbées. Dans la zone euro, ce scénario conduit à un net repli de l’inflation et un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques. On observe une reprise de la consommation liée à l’amélioration du pouvoir d’achat, à une confiance restaurée et à l’utilisation d’une partie du surplus d’épargne accumulé. L’amélioration des anticipations et la résorption partielle des tensions sur les approvisionnements conduisent à une reprise des dépenses d’investissement en 2022-2023. Evolutions financières Le resserrement de la Fed est plus mesuré que dans le scénario central, et les taux longs américain légèrement plus bas. De même, le Bund reste bas, un peu en deçà du niveau retenu dans le scénario central, en liaison avec l’évolution des taux longs américain et la politique de la BCE. Les spreads français et italiens sont du même ordre que dans le scénario central. La Bourse et les marchés immobiliers sont bien orientés. QUATRIEME SCÉNARIO : Scénario « adverse sévère » (scénario le plus dégradé) Le choc du 2ème scénario est accentué sur les prix du pétrole et l’inflation. Dans ce scénario, les sanctions sont renforcées, des problèmes d’approvisionnement encore plus marqués apparaissent. On constate une persistance du conflit, induisant une forte réduction des importations de pétrole russe par les pays européens. La Chine n’achète pas suffisamment de pétrole à la Russie pour libérer l’offre pétrolière du Golfe. Les sanctions sont maintenues sur l’Iran et le Venezuela et réponse de l’Arabie Saoudite s’avère insuffisante. Ainsi, on observe une hausse des prix du pétrole très prononcée : les prix pétroliers avoisinent 200 dollars le baril en 2022-2023. Le choc d’inflation est très fort. Erreurs de politique monétaire La principale différence par rapport au 2ème scénario tient aux politiques monétaires. Face aux chiffres très élevés d’inflation, la Fed remonte fortement le taux des Fed Funds au second semestre 2022 et en 2023, sans pour autant enrayer l’inflation : fortes inquiétudes des investisseurs et nette remontée des taux longs américains. De même la BCE remonte ses taux plus nettement et plus rapidement que dans le scénario adverse modéré (remontée du Bund). Cela entraine une remontée beaucoup plus nette des OAT et des BTP italiens : il y a un phénomène de fragmentation, couplé à de fortes inquiétudes des investisseurs. Légère récession en zone euro On observe une forte hausse de l’inflation et une remontée significative des coûts de financement. Cela entraine une baisse du pouvoir d’achat et un très net ralentissement de la consommation. La zone euro connait alors une forte dégradation du climat des affaires et un léger repli des dépenses d’investissement, couplés à des risques spécifiques dans certains pays, en France notamment (conflits sociaux très marqués). De ce fait, il y a une légère récession en zone euro en 2023, ainsi qu’un net repli des marchés boursiers et une correction significative de l’immobilier. Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios : Réf. Scénario central Adverse modéré Scénario favorable Adverse sévère 2021 2022 2023 2024 2025 2022 2023 2024 2025 2022 2023 2024 2025 2022 2023 2024 2025 PIB - ZE 5,2 2,9 2,4 1,8 1,4 1,8 0,6 1,1 1,2 3,9 2,9 1,7 1,3 1,0 -0,8 0,3 0,9 Tx Chômage 7,8 7,3 7,0 6,8 6,7 7,3 7,4 7,3 7,3 6,7 6,1 5,9 5,8 7,5 8,0 8,2 8,2 - ZE Tx inflation - 2,6 6,5 3,0 2,5 2,0 7,9 4,8 1,3 0,7 5,3 2,3 1,5 1,2 8,6 4,5 0,8 0,6 ZE PIB - 7,0 3,3 2,1 1,8 1,5 2,4 0,9 2,0 1,6 4,0 2,5 2,0 1,7 1,9 -0,3 1,2 1,2 France Tx Chômage 7,9 7,5 7,4 7,2 7,0 7,8 8,3 8,0 7,9 7,2 6,9 6,7 6,6 8,2 9,0 8,7 8,5 - France Tx inflation - 1,6 4,2 2,5 2,3 1,8 5,5 3,9 0,9 0,5 3,6 2 1,7 1,4 6,1 4,6 0,6 0 France OAT 10 0,2 1,4 1,5 1,6 1,6 1,8 2,2 1,9 1,9 2,6 3,3 2,8 2,8 1 1,35 1,5 1,5 ans Page 39 sur 103 Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux : Le scénario central est actuellement pondéré à 55 % pour le calcul des ECL IFRS 9 centraux du deuxième trimestre 2022. A fin juin 2022, en intégrant les forward looking locaux, les provisions Stage 1 / Stage 2 (provisionnement des actifs clientèles sains) et les provisions Stage 3 (provisionnement pour risques avérés) ont représenté respectivement 53,1 % et 49,1 % des stock de couverture pour la Caisse régionale Sud Rhône Alpes. 2. Evaluation des ECL Sur le premier semestre 2022, les encours sains, qui constituent la base de calcul des provisions IFRS9, progressent de 3,82%. Les encours sains présentant une indication de dégradation significative du risque de crédit (Bucket 2) progressent de 12%. Cette augmentation de 204 M€ des expositions en Bucket 2 provient principalement de la modification du périmètre de dégradation au niveau des chocs locaux (FLL). A savoir : une réduction du périmètre de dégradation sur la filière « Hôtel – Restaurants –Tourisme » et, à l’inverse une augmentation du périmètre de dégradation sur les filières « BTP », « Automobile », « Transport » et « Agriculture ». La qualité du portefeuille, en terme de notation des contreparties, est restée stable sur le Corporate. Côté Retail, avant application des chocs locaux, la part des encours dégradés augmente de 0,23% traduisant une évolution de la structure du portefeuille légèrement défavorable. Au 30/06/2022, la part des encours sains non dégradés (Bucket 1) est de 91,50%. Sur le premier semestre 2022, les provisions IFRS9 ont continué de progresser, au-delà de l’effet de l’augmentation des encours. Elles sont passées de 114,17 M€ à 127,94 M€ soit +12%. Le poids des stress locaux (FLL et ajustements manuels) est de 45,7% (vs 42,9% au 31/12/2021). Ainsi, le taux de couverture des encours sains atteint 0,55% (vs 0,51% au 31/12/2021) 2. RISQUES DE MARCHE Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposé aux risques de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché). On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres et/ou sur le résultat. L’activité essentielle de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes relève du Banking Book. Le suivi des risques de marché est effectué régulièrement sur la base du portefeuille exposé au risque de marché : titres de placement et assimilés (les titres de participations et les titres intra-groupe demeurent exclus du périmètre). Ce suivi fait l‘objet de reportings quotidiens (suivi des stop loss), mensuels (rapport d’activité) et de mesures d’expositions mensuelles au moyen de stress scenarii. GESTION DES RISQUES DE MARCHE Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole est structuré en deux niveaux distincts mais complémentaires. Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles. Au niveau de la Caisse régionale, le Responsable des Risques et Contrôles Permanents contrôle les risques de marché issus des activités. Il est nommé par le Directeur Général du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et lui est directement rattaché. Il est appuyé dans ses missions par un Contrôleur Permanent comptable et financier qui effectue en toute indépendance et transparence les contrôles qui lui sont impartis. L’organe de suivi et pilotage des risques de marché au niveau de la Caisse régionale est le Comité Financier. L’organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations. Les fonctions à l’engagement, à la comptabilisation et au contrôle sont indépendantes. Page 40 sur 103 1 Les indicateurs L’encadrement des risques de marché du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes repose sur la combinaison de plusieurs indicateurs de risques, donnant lieu à encadrement par des limites et, ou des seuils d’alerte : la surveillance quotidienne des stop loss sur le portefeuille de placement par le Front Office Trésorerie ; le suivi régulier du respect de la politique financière et du dispositif de limites validés par le Conseil d’administration ; un suivi du risque de marché effectué au moyen des stress scénarii. Les résultats sont exploités par la Direction Financière et sont intégrés comme paramètres de détermination de la politique d’allocation d’excédents de fonds propres de la Caisse régionale. Aucune des limites mises en place sur ces indicateurs n’a été atteinte au premier semestre 2022. 2 Les indicateurs complémentaires Concernant les titres des portefeuilles de placement et assimilés, à l’exception des produits dont le capital est garanti à l’échéance, une limite de "stop loss" est fixée pour chaque titre. Son respect fait l’objet d’un suivi quotidien par le Front Office. Le portefeuille global fait également l’objet d’un reporting d’indicateurs définis dans notre politique financière : engagements par contrepartie hors groupe Crédit Agricole: maximum de 10% du portefeuille en valeur de marché (hors souverains et assimilés) ; encours maximal par produit de gestion collective hors monétaire, fonds dédié et fonds « club » : 10 millions d’euros ; ratio d’emprise : maximum de 10% de l’actif net du fonds (hors fonds dédié et OPCVM Club) ; niveau de moins-values latentes ou réalisées fixé à 1% des fonds propres consolidés. EXPOSITION : ACTIVITES DE MARCHE Les portefeuilles de placement et assimilés, de la Caisse régionale, exposés aux risques de marché s’élèvent à 148,6 millions d’euros au 30/06/2022. Sur cette base, l’allocation par facteur de risques est la suivante : Allocation risque de marché M€ Monétaire 0,6 Obligations 80,3 Actions 15,8 Private Equity 50,3 Immobilier 1,6 148,6 RISQUE ACTIONS Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est exposé au risque actions au travers de la détention d’OPCVM ou de FCP à composantes actions, ainsi que des CCI auto-détenus dans le cadre du programme d’achat. Le portefeuille actions s’inscrit dans un souci de diversification des placements et en aucun cas dans une activité de trading. Ce risque fait l’objet d’un suivi quotidien par le Front Office (suivi de stop loss, respect des limites par contrepartie, limites géographiques…), ainsi que de reportings mensuels (stress scenarii). 1 Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas d’activité de trading et d’arbitrage. 2 Risque sur actions provenant du portefeuille de placement et assimilés Le portefeuille placement et assimilés du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’élève à 148,6 millions d’euros au 30/06/2022. La part actions représente 15,8 millions d’euros soit 10,6% du portefeuille de placement et assimilés. Page 41 sur 103 Titres auto détenus Contrat de liquidité Le 12 avril 2001 le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et Crédit Agricole S.A. ont signé un contrat de liquidité avec Crédit Agricole Cheuvreux. Ce contrat a été modifié en 2005 pour se conformer à la charte de déontologie de l’AFEI approuvée par l’AMF. Depuis le 30 septembre 2016, le contrat de liquidité se poursuit sans l’intervention de Crédit Agricole S.A; la quote-part du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dans ce contrat est désormais de 100%. Objectif : L’intermédiaire intervient pour le compte du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes sur le marché en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de titres. Caractéristiques des interventions de l’intermédiaire : Dans le respect des règles du marché, l’objectif des interventions de l’intermédiaire consiste à favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de titres. Indépendance de l’intermédiaire : Dans le cadre du contrat qui lui est confié l’intermédiaire agit en pleine indépendance. Il apprécie seul l’opportunité de ses interventions sur le marché au regard du souci : d’une part de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de titres, d’autre part d’assurer la continuité du contrat en considération des titres et espèces disponibles sur le contrat de liquidité. Contrat de rachat Depuis avril 2009, la Caisse Régionale a étendu la délégation donnée à son prestataire de services d’investissement (CA-Cheuvreux) de procéder, pour son compte, à des rachats de titres dans le cadre d’un programme établi conformément aux décisions de l'Assemblée Générale ordinaire du 31 mars 2009. Ce programme de rachat a pour finalité : de permettre l’annulation de tout ou partie des CCI acquis par la Caisse Régionale dans la limite de 10 % du nombre de CCI composant le capital par période de vingt-quatre (24) mois à compter de l’assemblée l’ayant autorisé. Dans ce cas il y a réduction corrélative du capital social L’Assemblée générale du 30 mars 2022 a renouvelé l’autorisation de ce programme de rachat. d’attribuer des CCI à des salariés et/ou mandataires sociaux exerçant des fonctions de dirigeants. Au mois de mars 2021, la Caisse régionale a procédé à une annulation de 9 321 CCI auto-détenus faisant passer le total des CCI composant le capital social de 672 150 au 31 décembre 2020 à 662 829 au 30 mars 2021. Bilan d’activité au 30 juin 2022 sur les CCI SUD RHONE ALPES Selon les décisions prises en Assemblée générale le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ne peut détenir plus de 10% de ses 662.829 titres soit 66.283 titres. Au 30 juin 2022, la Caisse Régionale détenait au total 34 038 titres soit 5,14 %. Dans le cadre du contrat de liquidité : Nombre de titres achetés (du 01/01/2022 au 30/06/2022) : 1.630 Nombre de titres vendus (du 01/01/2022 au 30/06/2022) : 2.079 Cours moyen d’achat et de vente (01/01/2022 au 30/06/2022) : 134,03 € Le nombre de titres détenus au 30/06/2022 est de 5.538 (soit à la valeur liquidative de 121,00 €, une valeur de 670 milliers d’euros). Dans le cadre du programme de rachat : Coût moyen d’achat de 133,79 € 28 500 titres détenus au 30/06/2022 soit 4,30 % du nombre total de CCI Valeur liquidative au 30/06/2022 : 3.448 milliers d’euros au cours de 121,00 € par titre 3. RISQUE DE TAUX D’INTERET GLOBAL 1 Objectifs et politique Page 42 sur 103 Le Risque de Taux est le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")". La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à protéger la valeur patrimoniale de la Caisse régionale ainsi qu’à optimiser la marge d’intérêt dans le cadre des limites d’exposition fixées annuellement par le Conseil d’Administration. 2 Méthodologie Description de la méthode L’exposition globale au risque de taux est mesurée par la méthode des impasses statiques (GAPS) qui sont issues de la comparaison entre les passifs à taux fixe (ressources) et les actifs à taux fixes (emplois). Le périmètre de suivi du risque de taux d’intérêt global intègre la totalité des données du bilan (titres et fonds propres inclus) et du hors bilan sensibles aux variations de taux. Les modèles d’écoulement retenus pour les éléments de bilan non échéancés sont ceux déterminés par l’organe central Crédit Agricole SA. L’exposition globale au risque de taux de la Caisse régionale s’apprécie par la mesure de son GAP synthétique (Gap taux fixe + Gap optionnel « équivalent delta » + Gap inflation). Le risque inflation est couvert au travers de notre entrée dans le dispositif groupe des Avances Miroirs Structurés (AMS). La Caisse régionale utilise, depuis l’arrêté du 30 avril 2019, l’applicatif PALMA développé par Crédit Agricole SA pour le calcul de ses GAPS. Cet applicatif de suivi des GAPS intègre les effets de la macro-couverture afin d’afficher une vision nette des impacts de couverture. Outil utilisé PALMA Périodicité de calcul Mesures mensuelles Approche statique Méthode utilisée (sans renouvellement d'activité) Gaps de taux fixe et Gaps Indicateurs utilisés synthétiques. Dispositif de limites Les positions de risque de taux sont encadrées par un double dispositif de limites : - limites en VAN : L’impact maximal en valeur actuelle nette pour un choc normatif (+/- 200 bps) à la hausse et à la baisse ne doit pas dépasser 10% des Fonds Propres prudentiels. Limites VAN en vigueur sur l’année 2022 : Limites 2022 Préconisations groupe Limites réglementaires Perte potentielle sur 10% des fonds propres 10% des fonds propres 20% des fonds propres 30 ans actualisée prudentiels prudentiels prudentiels Remarque : Les Fonds Propres Prudentiels de la Caisse régionale prise en compte au 30 juin 2022 s’élèvent à 1 635 M€. - limites en GAP : Pour éviter toute concentration, des limites dites de concentration sont fixées sur un horizon de 10 ans : o Sur la première année glissante et l’année civile suivante, la limite a été fixée de sorte à ce qu’une sensibilité à un choc de 200bps soit inférieure ou égale à 5% du PNB annuel budgété. o Sur les années civiles trois à dix, la limite a été fixée de sorte à ce qu’une sensibilité à un choc de 200 bps soit inférieure ou égale à 4% du PNB annuel. L’ensemble de ce dispositif est validé annuellement par le Comité Financier et le Conseil d’Administration. Ces limites sont conformes aux orientations fixées par le groupe. Le risque de taux est couvert : par des opérations de hors bilan à l’exception des opérations de micro-couverture calées sur les caractéristiques de leur sous-jacent. Nos opérations de macro couverture du risque de taux sont intégralement effectuées au moyen de swaps vanilles prêteurs ou emprunteurs. par des opérations bilancielles (avances globales, TCN interbancaires, emprunts en blanc) ; Le risque «optionnel» est couvert par la méthode dite de «l’équivalent delta». 3 Expositions Par convention et conformément à la méthodologie Groupe, nous appelons : Page 43 sur 103 GAP Taux Fixe positif, un GAP né d’un manque de ressources à taux fixe rapporté au volume des emplois à taux fixe et donc une exposition adverse à la hausse des taux ; GAP Taux Fixe négatif, un GAP né d’un manque d’emplois à taux fixe rapporté au volume des ressources à taux fixe et donc une exposition adverse à la baisse des taux ; Au 30/06/2022, l’exposition du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est la suivante : Année 1 2023 2024 2025 2027 2030 glissante Gap synthétique -178 240 412 154 106 376 (en M€) Dépassement Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun de limite GAP La Caisse régionale étant globalement risquée en cas de hausse des taux, l’application du choc de +200 bps aurait les incidences suivantes sur les fonds propres prudentiels : Scénario favorable Scénario défavorable Impact choc - 200 bps + 200 bps Impact VAN +94,94 M€ -62,2 M€ Rappel Limite VAN Non applicable 163,5 M€ Consommation Limites VAN Non applicable 38% Sensibilité / Fonds propres prudentiels Non applicable 3,81% Rappel : -Limite Réglementaire : 20% -Limite Groupe : 10% -Limite Caisse régionale Sud Rhône Alpes : 10% pour une situation à 3,81% au 30/06/2022 4 Politique de couverture COUVERTURE DE JUSTE VALEUR (FAIR VALUE HEDGE) La protection de la valeur patrimoniale du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes suppose d’adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d’intérêt (postes à taux fixe) à des instruments à taux fixe également, afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d’intérêt. Lorsque cet adossement est fait au moyen d’instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que les instruments identifiés (micro FVH) ou les groupes d’instruments identifiés (macro FVH) comme éléments couverts sont éligibles au sens de la norme en vigueur. En vue de vérifier l’adéquation de la couverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, en cours de période et rétrospectifs. A compter de l’exercice 2017, le Groupe Crédit Agricole a mis en place la documentation générationnelle de la macro-couverture. En effet, jusqu’alors les relations de macro-couverture au sein du Groupe étaient traditionnellement documentées selon la méthode du « fonds de cuve » en mettant en regard, par année d’échéance, les notionnels des actifs couverts et les swaps sans les distinguer par année d’origine. Dans un environnement économique prolongé de taux bas, une volumétrie importante de prêts immobiliers macro-couverts a fait l’objet de remboursements anticipés et de renégociations commerciales qui se traduisent comptablement comme un remboursement anticipé et la mise en place d’un nouveau prêt à de nouvelles conditions : les encours initialement couverts sont sortis du bilan, ce qui peut entrainer de la sur-couverture sur certaines générations de crédits. Instruments financiers dérivés de micro couverture L’efficacité de chacun des instruments financiers dérivés classés en micro couverture a été vérifiée sur la base des éléments suivants : éligibilité à la relation de micro couverture FVH : tous les swaps considérés sont prêteurs ou emprunteurs TF contre Euribor, €STR ou TAM ; corrélation forte entre les périodicités du swap et de l’élément couvert ; corrélation forte entre le notionnel du swap et de l’élément couvert ; corrélation forte entre les dates de maturité du swap et de l’élément couvert ; Page 44 sur 103 corrélation forte entre les index de taux du swap et de l’élément couvert ; variations de JV des flux d’intérêt générés par l’élément couvert oscillant entre 80% et 120% des variations de JV du flux d’intérêts généré par la jambe fixe du swap de couverture. Les instruments financiers dérivés ne répondant plus aux conditions d’efficacité ont été classés en trading. COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE (CFH) La protection de la marge d’intérêt suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie associés d’instruments ou de postes du bilan liée à la refixation dans le futur du taux d’intérêt de ces instruments, soit parce qu’ils sont indexés sur des indices de taux qui fluctuent, soit parce qu’ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d’instruments dérivés, ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro CFH). Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes détient au 30/06/2022 neuf actifs à taux variable micro couverts en CFH. Il s’agit de titres d’état français à revenu indexé sur l’inflation. Ils sont documentés selon la Shortcut Method conformément à la norme Groupe. COUVERTURE DE L’INVESTISSEMENT NET EN DEVISE (Net Investment Hedge) Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’est pas concerné par ce type de couverture. 4. RISQUES DE CHANGE Le risque de change correspond au risque de variations de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’est pas concerné de façon significative par ce type de risque. 5. RISQUES DE LIQUIDITE ET DE FINANCEMENT Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placements. OBJECTIFS ET POLITIQUE Les exigences réglementaires en matière de liquidité sont définies par : - Le règlement CRBF n°97-02 modifié par les arrêtés du 05 mai 2009 et du 3 novembre 2014 relatifs à l’identification, la mesure, la gestion et le contrôle du risque de liquidité, - L’instruction n°2009-05 de la Commission Bancaire relative à l’approche standard du risque de liquidité modifié par l’arrêté du 3 novembre 2014 - Le règlement européen n°575/2013 (réglementation Bâle III et instauration du Liquidity Coverage Ratio – LCR). La Caisse régionale est exposée, comme tous les établissements de crédit, au risque de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements. Ce risque se matérialiserait, par exemple, en cas de retraits massifs des dépôts de la clientèle. La Caisse régionale assure sa gestion de liquidité à travers la définition d’un plan de financement annuel et pluriannuel et un dispositif de limites (réglementaires et internes au groupe) pour encadrer le risque. Crédit Agricole SA, en tant qu’organe central du groupe, assure la liquidité des entités du groupe. GESTION DU RISQUE 1 Rôle de Crédit Agricole SA Le rôle de centrale de refinancement dévolu à Crédit Agricole SA s’inscrit dans une démarche d’optimisation financière. Page 45 sur 103 Ses missions sont multiples : établir chaque année un budget en besoins de liquidités permettant d’établir le programme annuel de refinancement ; faire appel au marché court terme et moyen terme ; encadrer le risque de liquidité des Caisses régionales ; assurer la liquidité du groupe dans son ensemble. Crédit Agricole SA est, in fine, le garant de la liquidité des Caisses régionales. 2 Rôle de la Caisse régionale La gestion de la liquidité en Caisse régionale consiste à mesurer et à gérer le risque de liquidité de manière permanente avec plusieurs indicateurs : Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio), qui a remplacé le 1er octobre 2015 le ratio de liquidité standard. Encadrement du risque de liquidité court terme en congruence avec une capacité de résistance à 3 scenarios de crise (systémique, idiosyncratique c’est-a-dire spécifique à l’établissement et global). Cet encadrement s’exprime au travers d’une limite sur le volume de refinancement court terme et d’une limite sur sa structure en terme de durée minimale ; Encadrement du risque de liquidité long terme avec une limite sur la concentration de l’échéancier du refinancement long terme Position en Ressources stables (PRS), traduisant l’équilibre entre les emplois stables et les ressources longues. Les actifs longs doivent être entièrement couverts par des passifs longs. Le NSFR (Net Stable Funding Ratio), ratio réglementaire qui traduit également la capacité de la Caisse à assurer ses besoins long terme par des ressources long terme. 6. RISQUES OPERATIONNELS Les risques opérationnels correspondent aux risques de pertes résultant principalement de l’inadéquation ou de la défaillance des processus, des systèmes ou des personnes en charge du traitement des opérations, ainsi que les risques associés à des événements externes, tels que des inondations, des incendies, des tempêtes, des tremblements de terre ou des attaques terroristes. Les risques associés comprennent les risques juridiques liés à l’exposition de la Caisse Régionale et ou du groupe Crédit Agricole S.A. à des procédures civiles ou pénales, les risques de non-conformité relatifs au non-respect par la Caisse régionale et/ou le groupe Crédit Agricole S.A. des dispositions réglementaires et légales régissant ses activités bancaires et financières, et les risques de réputation qui pourraient survenir du fait du non-respect par la Caisse régionale et/ou le groupe Crédit Agricole S.A. de ses obligations réglementaires ou légales, ou des normes déontologiques. Le dispositif de gestion et de surveillance des risques opérationnels déployé au sein de la Caisse régionale suit les préconisations Groupe. Il n’a pas connu de modification substantielle au cours du 1er semestre 2022. Aucune alerte relevant des seuils règlementaires n’a été relevée. Sur les six premiers mois de l’année 2022, la collecte des incidents ne fait pas apparaitre de nouveaux risques. ASSURANCE ET COUVERTURE DES RISQUES OPERATIONNELS Pour la protection de son bilan et de son compte de résultat le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a souscrit les polices d’assurance couvrant les risques principaux suivants : police pertes d’exploitation qui garantit une partie du PNB en cas d’arrêt d’activité ; police globale de Banque qui vise à prendre en charge les sinistres de type détournements, escroqueries ou vols ; polices de responsabilité qui visent à prendre en charge des sinistres envers des tiers lésés ; polices de dommage qui visent à prendre en charge les sinistres sur le patrimoine immobilier et matériel. 7. RISQUES DE NON CONFORMITE La Conformité s’entend comme un ensemble de règles et d’initiatives ayant pour objet le respect de l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires propres aux activités bancaires et financières, des normes et usages professionnels et déontologiques, des principes fondamentaux qui figurent dans la Charte Ethique du Groupe et des instructions, codes de conduite et procédures internes à l’entreprise en relation avec les domaines relevant de la Conformité. Ceux-ci recouvrent en particulier la protection de la clientèle, le respect de l’intégrité des marchés financiers, la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le respect des sanctions internationales (embargos, gels des avoirs etc.), la prévention de la fraude interne et externe, la lutte Page 46 sur 103 contre la corruption et l’exercice du droit d’alerte, les règles en matière de conformité fiscale et la protection des données personnelles. Au-delà de répondre aux exigences réglementaires et pour satisfaire aux attentes de l’ensemble de ses parties prenantes (clients, sociétaires, actionnaires, collaborateurs), le groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale, se fixe comme objectif de faire de la Conformité un atout différenciant au service de la satisfaction client, du développement et d’une performance durable. Pour ce faire, la Direction de la Conformité de CASA a lancé la feuille de route stratégique Smart Compliance, dont l’objectif recherché est de faire entrer la fonction Conformité, désormais organisée et structurée, dans une dimension plus opérationnelle au service des directions et des entités, dont la Caisse régionale, sans renoncer à ses missions fondamentales de contrôle. La vision de la Smart Compliance se décline selon deux axes avec, tout d’abord, un axe défensif visant à protéger le groupe du risque réglementaire et d’image et un axe offensif qui place l’ensemble des intervenants internes, du back au front office, dans un objectif de qualité et de loyauté au service du client. Trois leviers contribuent au succès du dispositif avec, tout d’abord, l’organisation et la gouvernance au sens large incluant la communication. Vient ensuite le levier Humain qui comprend la mise en responsabilité et le déploiement des Formations à destination des collaborateurs. Enfin le troisième levier mobilise l’innovation, les technologies et l’utilisation des données au service de la Conformité. Appliquant les lignes directrices du groupe Crédit Agricole, la Caisse régionale a défini et mis en place un dispositif de maîtrise des risques de non-conformité, actualisé, adéquat et proportionné aux enjeux, qui implique l’ensemble des acteurs (collaborateurs, management, fonctions de contrôle dont la Conformité). Ce dispositif s’appuie notamment sur des organisations, des procédures, des systèmes d'information ou des outils, utilisés pour identifier, évaluer, surveiller, contrôler ces risques, et déterminer les plans d’actions nécessaires. Ce dispositif fait l’objet de reporting à l’attention des instances de gouvernance de la Caisse régionale et du Groupe. Un dispositif de contrôle dédié s’assure de la maîtrise de ces risques, et donc de leurs impacts (pertes financières, sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires), avec l’objectif constant de préserver la réputation de la Caisse régionale et du Groupe. Le dispositif fait l’objet de reportings réguliers à l’attention des instances de gouvernance de la Caisse régionale et du Groupe. La Direction de la conformité Groupe de Crédit Agricole S.A. (DDC) assure également l’animation et la supervision de la filière Conformité. La maîtrise des risques de non-conformité s’appuie notamment sur un dispositif intégrant des indicateurs et contrôles permanents déployés au sein des entités et dont la DDC assure la supervision de niveau Groupe (y.c. analyses de dysfonctionnements de conformité). Ce dispositif est structuré et déployé par la ligne métier Conformité, via le service Conformité de la Caisse régionale. Ce dernier est intégré au Département Conformité Risques en charge des Risques, de la Conformité et du Contrôle Permanent. Ce département est placé sous l’autorité du Responsable Risques et Contrôle Permanent, lui-même rattaché directement au Directeur Général de la Caisse régionale. Un lien d’animation fonctionnelle est par ailleurs mis en place avec la Ligne Métier Conformité du Groupe Crédit Agricole. La DDC élabore les politiques Groupe relatives au respect des dispositions législatives et réglementaires et s’assure de leur bonne diffusion et application. Celles-ci sont déclinées au niveau de la Caisse régionale. Son service Conformité est en lien avec les équipes de la DDC spécialisées par domaine d’expertise : conformité des marchés financiers, protection de la clientèle, sécurité financière, fraude et corruption. Au niveau de la DDC, une équipe projet a par ailleurs piloté le déploiement de l’ensemble des engagements du Groupe Crédit Agricole pris dans le cadre du plan de remédiation OFAC. Dans le cadre de l’entrée en vigueur du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), le Délégué à la Protection des Données (DPO) Groupe a été rattachée directement au Directeur de la Conformité Groupe, et est en charge de l’animation de la filière DPO du Crédit Agricole. Au niveau de la Caisse Sud Rhône Alpes, le DPO est rattachée à la fonction risques de la Caisse régionale en conformité avec les orientations Groupe. L’animation de la filière DPO de l’ensemble des caisses régionales est assurée par le DPO Groupe du Crédit Agricole. La DDC assure l’animation et la supervision de la filière conformité. Au sein de la Caisse régionale, la maîtrise des risques de non-conformité s’appuie plus largement sur un dispositif intégrant des indicateurs et contrôles permanents régulièrement déployés et dont la DDC assure la supervision de niveau Groupe. Le dispositif s’organise autour d’une gouvernance pleinement intégrée au cadre de contrôle interne de la Caisse régionale, en reprenant les principes adoptés au niveau du Groupe : En complément du Comité de Contrôle interne, le Comité de Management de la Conformité, présidé par la Direction générale, se réunit sur un pas trimestriel. Ce comité prend les décisions nécessaires tant pour la prévention des risques de non-conformité, que pour la mise en place et le suivi des mesures correctrices à la suite de dysfonctionnements portés à sa connaissance. Les risques de non-conformité et décisions prises en vue de leur maîtrise sont régulièrement présentées au Comité des risques, comité spécialisé du Conseil d’administration de la Caisse régionale. Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité repose en premier lieu sur la diffusion d’une culture éthique et conformité solide auprès de l’ensemble des collaborateurs et dirigeants du Groupe. La culture éthique et conformité s’appuie sur le déploiement de la Charte Ethique, dont la Caisse régionale s’est dotée. Commune à l’ensemble des entités du Groupe, la Charte promeut les valeurs de proximité, de responsabilité et de solidarité portées par le Groupe. La diffusion de la culture éthique s’appuie également sur des actions de sensibilisation et de formation aux enjeux et risques de non-conformité qui mobilisent fortement la filière Conformité et plus largement l’ensemble des parties prenantes du Groupe : collaborateurs, dirigeants et administrateurs. Des modules et supports de formation – généralistes ou destinés aux collaborateurs plus exposés – couvrent l’ensemble des domaines de conformité au quotidien, de prévention et détection de la fraude, de protection des données personnelles, de lutte contre le blanchiment et prévention du financement du terrorisme, relatifs aux sanctions internationales. Dans le prolongement de cette Charte éthique, la Caisse régionale s’est dotée d'un Code de conduite, qui vient la décliner opérationnellement. Le Code s’applique à tous, que ce soient les administrateurs, les dirigeants, les collaborateurs de la Caisse régionale, quelles que soient leur situation et leur fonction. Le code de conduite a Page 47 sur 103 pour objet de guider au quotidien les actions, décisions et comportements de chacun en intégrant des règles comportementales face à des problématiques éthiques que chacun peut être amené à rencontrer au cours de ses missions professionnelles et extraprofessionnelles. S’inscrivant dans la démarche de maitrise des risques de non- conformité, il intègre, en outre, un volet spécifique « anti-corruption » en application des obligations découlant de Sapin II, relatives à la prévention de la corruption et du trafic d’influence. Conformément aux directives anticorruption, nationales et internationales, et dans le prolongement des dispositions prises par le Crédit Agricole depuis de nombreuses années, le Groupe a renforcé depuis 2018 (déclinaison de la loi Sapin 2) son dispositif de lutte contre la corruption. Celui-ci est aujourd’hui déployé dans toutes les entités du Groupe, dont la Caisse régionale. Ainsi, cette dernière dispose de procédures et de modes opératoires fondés sur une gouvernance engagée, un Code anticorruption dédié, un dispositif lanceur d’alerte, des contrôles comptables et des programmes de formation à l’attention de l’ensemble des collaborateurs. Tenant compte des dernières recommandations de l’Agence française anticorruption, les processus de cartographie des risques de corruption ont été actualisés. Après la mise en œuvre effective d’un dispositif d’évaluation des fournisseurs, les travaux sont en cours pour optimiser l’évaluation des clients et intermédiaires au regard des risques de corruption. Le Crédit Agricole est ainsi une des premières banques françaises à bénéficier de la certification ISO 37001 pour son système de management anticorruption, certification renouvelée en 2019. A noter enfin que le groupe s’est doté d’une définition du risque de mauvaise conduite. Au niveau de la Caisse régionale, un indicateur d’appétence se rapportant à ce risque est en place depuis 2020 et est suivi. Dans le cadre de son dispositif de lutte contre la corruption, la Caisse régionale a mis en place en 2019 un outil “lanceur d’alerte”, accessible sur Internet, permettant à tout salarié ou personne externe à l’entreprise (tout particulièrement prestataire ou fournisseur) de signaler de façon sécurisée toute situation qu’il jugerait anormale (fait de corruption, de fraude, de harcèlement, de discrimination…). Administré par des experts habilités, l’outil garantit la stricte confidentialité de l’auteur du signalement, des faits signalés, des personnes visées ainsi que des échanges entre le lanceur d’alerte et la personne en charge du traitement de cette alerte. Les dispositifs de connaissance client et de lutte contre le blanchiment et de prévention du financement du terrorisme font l’objet de plans d’actions continus au regard tant de l’évolution des risques que des exigences réglementaires et des autorités de supervision. La Caisse régionale a poursuivi son processus de révision de la connaissance clients sur tous les segments, qu’elle suit et pilote régulièrement à l’aide d’indicateurs dédiés. En complément, la Caisse régionale a poursuivi la fiabilisation de ses bases clients afin de s'assurer de la qualité des données d'identité essentielles et permettre un criblage efficace de ces dernières. Ce chantier doit améliorer le niveau de connaissance client sur le long terme pour en faire un facteur de loyauté et prévenir et détecter les risques, notamment de blanchiment et de financement du terrorisme. La fiabilisation des bases clients se poursuit afin de renforcer la qualité des données et du criblage de ces bases. Ce chantier doit améliorer le niveau de connaissance client sur le long terme pour en faire un facteur de loyauté et prévenir et détecter les risques, notamment de blanchiment et de financement du terrorisme. La feuille de route 2022 vise à amplifier les démarches menées au cours des années précédentes : atteindre la cible de 100 % du périmètre de révision 2022, renforcer les contrôles de la qualité, de la cohérence et de la fiabilisation des KYC (données/documents), poursuivre et amplifier la révision par anticipation afin de réduire les volumes à traiter les années suivantes, piloter et assurer le suivi de la révision périodique du KYC, déployer plus largement les échanges du KYC entre entités du Groupe et enfin, améliorer et fiabiliser le processus de connaissance des clients réalisant des activités à l’international. La Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme est une préoccupation majeure pour le Groupe. Le dispositif Groupe repose sur (i) la classification des risques LCB-FT (ii) la connaissance des clients avec l’évaluation du profil de risque (iii) la détection des opérations atypiques et le cas échéant, leurs déclarations auprès des cellules de renseignement financier ainsi que (iv) l’échange d’information LCB-FT intra-Groupe. Le cadre réglementaire et de supervision en matière de Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme fait l’objet d’importants échanges au niveau européen dans le cadre de la mise en place d’une autorité de supervision européenne. Rappelons qu’en 2021, le dispositif national français de Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme a fait l’objet d’une évaluation par le Groupe d’action financière (GAFI). Dans ce cadre et eu égard à l’évolution des risques de délinquance financière, les standards et les attentes des autorités évoluent rapidement en la matière. Ainsi, le Groupe dont la Caisse régionale est particulièrement attentif à faire évoluer son dispositif pour répondre à ces nouveaux enjeux et à s’adapter continuellement aux nouveaux risques. La Caisse régionale s’est mise en conformité avec l’organisation du contrôle interne en matière de LCB FT à la lumière des exigences posées par l’arrêté du 6 janvier 2021. Des travaux ont été menés afin d’optimiser les outils de sécurité financière en particulier pour faciliter la coopération et l’échange d’informations intra-Groupe La maîtrise des risques relatifs aux exigences de sécurité financière et notamment de sanctions internationales constitue une priorité forte du Groupe et de la Caisse régionale. Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre d’un vaste projet de renforcement du dispositif de gestion des sanctions internationales, le plan de remédiation OFAC, conséquence des accords signés avec les autorités américaines le 19 octobre 2015 suite à des manquements au régime des « Sanctions OFAC » sur des opérations en USD de la période 2003/2008. Ce plan de remédiation a été approuvé par la FED le 24 avril 2017 et fait l’objet d’un pilotage rapproché et d’un reporting régulier à la gouvernance du Groupe et aux autorités américaines. D’importantes réalisations ont été accomplies, notamment l’enrichissement des données des clients, la centralisation sur les plateformes du Groupe du criblage des clients et tiers des entités de la banque de détail France, dont ceux de la caisse Régionale. Le dispositif de contrôle des activités de financement du commerce international (Trade Finance) a été renforcé et automatisé. En avril 2021, le groupe Crédit Agricole a finalisé l’ensemble des jalons du plan de remédiation, franchissant ainsi une étape majeure dudit plan. La Caisse régionale veille désormais, comme l’ensemble des entités du groupe, à ce que les actions de ce plan soient intégrées dans les processus opérationnels. Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre des actions d’industrialisation des process et de remédiation des contrats. En 2021, les grandes orientations du Groupe se poursuive à inscrire de façon native le Privacy by Page 48 sur 103 Design pour tout nouveau projet et à organiser le pilotage global de la gouvernance de la donnée avec tous les acteurs concernés. La Caisse régionale s’est inscrite dans cette démarche. La protection de la clientèle est une priorité de la Caisse régionale en pleine adhésion avec le projet du Groupe Crédit Agricole. Elle s’inscrit totalement dans les volets « Excellence relationnelle » et « Engagement sociétal » du Projet Groupe 2022. La Caisse régionale a poursuivi ses actions dans une approche d’amélioration continue. Ainsi, le dispositif d’inclusion bancaire du Groupe Crédit Agricole a été revu pour mieux détecter les clients en situation de fragilité financière afin de leur proposer un accompagnement spécifique pour les empêcher de tomber dans la précarité, ou les aider à en sortir. Le Groupe a placé la gouvernance « produits » au centre des mesures d’excellence relationnelle afin d’en faire un instrument de la loyauté et de la transparence des offres et services mis à la disposition de nos clients, mais aussi via le développement de « l’écoute client ». Pour ce faire, le suivi des réclamations est un élément central du dispositif. La prévention de la fraude vise à préserver les intérêts de la Banque et à protéger les clients. Le dispositif de lutte contre la fraude est déployé dans la Caisse régionale, conformément aux orientations du groupe. Une organisation avec une ligne métier Conformité/Prévention de la fraude et corruption est en place. Des outils ont été déployés pour lutter contre la fraude aux moyens de paiement et aux virements frauduleux. La gouvernance dans la Caisse régionale permet l’implication de l’ensemble des acteurs. Des actions ont été engagées pour actualiser les supports de formation qui ont été mis à disposition des entités en 2018. En 2020, la crise sanitaire du COVID 19 et les bouleversements qu’elle induit ont constitué une opportunité rapidement saisie par tous les types d’escrocs et notamment par les groupes criminels organisés. Le Groupe Crédit Agricole a réagi immédiatement sur toutes les lignes de défense et dans tous les secteurs. Des actions ont été engagées et sont actualisées en permanence pour protéger les clients et la banque. En matière de formation réglementaire, les travaux de mise à jour et d’enrichissement de modules liés à la maîtrise des risques de non-conformité se sont poursuivis. Parmi les nouveautés figurent la création de formations dédiées à la lutte contre les abus de marché, à la lutte contre la corruption, ou encore la création d’un parcours de formation obligatoire dédié à l’obtention de la capacité professionnelle en immobilier. En novembre 2021, l’ensemble des Caisses Régionales ont mis à disposition la nouvelle « Politique de Protection des Données Personnelles » qui répond aux obligations réglementaires de transparence et de précision. Elle permet ainsi aux tiers (clients, prospects, toutes personnes physiques dont des données sont collectées) de disposer d’une information « complète, simple et accessible ». 8. RISQUES JURIDIQUES Les risques juridiques en cours au 30 juin 2022 susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes et de ses filiales consolidées ont fait l’objet de provisions adéquates tenant compte des informations dont dispose la Direction Générale. Elles sont mentionnées à la note 6.8 des Etats financiers consolidés. À ce jour, à la connaissance de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes, il n’existe pas d’autres procédures gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la Caisse régionale a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée), susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Caisse régionale. Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 25 juillet 2017, la Caisse régionale Sud Rhône Alpes a été assignée par quelques porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 58,6 M€. Le tribunal judiciaire d’Amiens dans sa décision du 21 avril 2021 a rejeté la demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse régionale Sud Rhône Alpes. Cette décision correspond à l’analyse faite par la Caisse régionale sur l’absence de fondement de cette action. Page 49 sur 103 Comptes consolidés intermédiaires Au 30 juin 2022 (Ayant fait l’objet d’un examen limité) Examinés par le Conseil d’administration du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes en date du 26 juillet 2022 Page 50 sur 103 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers CADRE GENERAL Présentation juridique de l’entité Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est une société coopérative à capital variable régie par l’article L512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Siège Social : 12, Place de la Résistance 38000 GRENOBLE Immatriculée au RCS Grenoble n° 402 121 958 Code NAF 6419 Z Le CCI émis par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est coté à Euronext Paris (FR0000045346). ETATS FINANCIERS CONSOLIDES COMPTE DE RESULTAT (en milliers d'euros) Notes 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 204 524 401 235 199 174 Intérêts et charges assimilées 4.1 - 79 375 - 180 910 - 82 889 Commissions (produits) 4.2 114 221 213 194 101 105 Commissions (charges) 4.2 - 37 955 - 75 543 - 37 026 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 9 515 28 616 9 893 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 2 464 333 383 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 7 051 28 283 9 510 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux 4.4 43 250 33 119 26 966 propres Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux - 10 151 73 propres recyclables Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en 43 260 32 968 26 893 capitaux propres non recyclables (dividendes) Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au 4.5 ‐ ‐ ‐ coût amorti Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût 4.6 ‐ ‐ ‐ amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste 4.6 ‐ ‐ ‐ valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produits des autres activités 4.7 8 248 19 095 7 805 Charges des autres activités 4.7 - 3 354 - 5 670 - 2 271 Produit net bancaire 259 074 433 136 222 757 Charges générales d'exploitation 4.8 - 139 391 - 255 302 - 129 697 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations 4.9 - 9 799 - 19 426 - 9 970 corporelles et incorporelles Résultat brut d'exploitation 109 884 158 408 83 090 Coût du risque 4.10 - 18 757 - 21 422 - 10 000 Résultat d'exploitation 91 127 136 986 73 090 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 246 - 34 207 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.7 ‐ ‐ ‐ Résultat avant impôt 91 373 136 952 73 297 Impôts sur les bénéfices 4.12 - 18 563 - 29 784 - 16 415 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.5 ‐ ‐ ‐ Résultat net 72 810 107 168 56 882 Participations ne donnant pas le contrôle -2 5 3 Résultat net part du Groupe 72 812 107 163 56 879 Page 51 sur 103 RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros) Notes 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Résultat net 72 810 107 168 56 882 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 5 712 2 648 1 714 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du 4.13 ‐ ‐ ‐ risque de crédit propre (1) Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés 4.13 - 3 819 262 422 93 927 en capitaux propres non recyclables (1) Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en 4.13 1 893 265 070 95 641 équivalence Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐ ‐ équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en 4.13 - 1 367 - 8 641 - 3 298 équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐ ‐ équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 ‐ ‐ ‐ propres non recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 526 256 429 92 343 propres non recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux 4.13 - 4 214 - 338 267 propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 - 4 361 - 6 024 - 2 843 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en 4.13 - 8 575 - 6 362 - 2 576 équivalence Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐ ‐ équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en 4.13 2 215 1 644 666 équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐ ‐ équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 ‐ ‐ ‐ propres recyclables sur activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 - 6 360 - 4 718 - 1 910 propres recyclables Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 - 5 834 251 711 90 433 propres ‐ ‐ Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en 66 976 358 879 147 315 capitaux propres Dont part du Groupe 66 983 358 875 147 311 Dont participations ne donnant pas le contrôle -7 4 4 (1) Montant du transfert en réserves d’éléments non recyclables 4.13 85 1 444 1 626 Page 52 sur 103 BILAN ACTIF (en milliers d'euros) Notes 30/06/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 73 825 75 404 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 215 942 175 921 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 27 788 7 382 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 188 154 168 539 Instruments dérivés de couverture 272 958 11 918 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3-6.2 1 655 659 1 662 450 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par 47 395 50 773 capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste 1 608 264 1 611 677 valeur par capitaux propres non recyclables Actifs financiers au coût amorti 3-6.3 23 517 883 22 956 368 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 223 461 2 367 757 Prêts et créances sur la clientèle 19 796 926 19 180 502 Titres de dettes 1 497 496 1 408 109 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 248 711 238 355 Actifs d'impôts courants et différés 88 935 58 312 Comptes de régularisation et actifs divers 180 887 515 310 Actifs non courants destinés à être cédés et activités 6.5 ‐ ‐ abandonnées Participation aux bénéfices différée ‐ ‐ Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐ Immeubles de placement 6.6 38 737 39 202 Immobilisations corporelles 131 783 136 886 Immobilisations incorporelles 10 973 10 966 Ecarts d'acquisition 6.7 2 858 2 858 Total de l'Actif 25 941 729 25 883 950 Page 53 sur 103 BILAN PASSIF (en milliers d'euros) Notes 30/06/2022 31/12/2021 Banques centrales ‐ ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 27 441 8 645 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 27 441 8 645 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 53 919 325 818 Passifs financiers au coût amorti 6.4 22 037 289 22 141 554 Dettes envers les établissements de crédit 13 381 482 13 186 091 Dettes envers la clientèle 8 260 056 8 464 775 Dettes représentées par un titre 395 751 490 688 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 274 5 465 Passifs d'impôts courants et différés 28 625 77 Comptes de régularisation et passifs divers 724 313 379 419 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 6.5 ‐ ‐ et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ Provisions 6.8 37 112 55 467 Dettes subordonnées 6.9 2 063 2 061 ‐ Total dettes 22 911 036 22 918 506 Capitaux propres 3 030 693 2 965 444 Capitaux propres part du Groupe 3 030 562 2 965 305 Capital et réserves liées 520 632 506 584 Réserves consolidées 2 010 127 1 918 738 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux 426 991 432 820 propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux ‐ ‐ propres sur activités abandonnées Résultat de l'exercice 72 812 107 163 Participations ne donnant pas le contrôle 131 139 Total du passif 25 941 729 25 883 950 Page 54 sur 103 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux Capital et réserves liées propres propres Gains et pertes Gains et pertes Capital Gains et pertes Gains et pertes Capitaux Primes et Total des gains et réserves Total des gains et propres Autres comptabilisés comptabilisés comptabilisés comptabilisés réserves Total Capital et pertes Résultat Capitaux liées et pertes Capitaux consolidés Elimination des instruments de directement en directement en directement en directement en Capital consolidées réserves comptabilisés net propres résultat comptabilisés propres titres autodétenus capitaux capitaux capitaux capitaux capitaux liées au capital consolidées directement en directement en propres propres propres non propres propres non (1) capitaux propres capitaux propres (en milliers d'euros) recyclables recyclables recyclables recyclables Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 306 256 2 124 420 - 4 660 ‐ 2 426 016 - 11 510 192 619 181 109 ‐ 2 607 125 129 ‐ ‐ 3 132 2 607 260 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) ‐ 227 ‐ ‐ 227 ‐ ‐ ‐ ‐ 227 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 227 Capitaux propres au 1er janvier 2021 306 256 2 124 647 - 4 660 ‐ 2 426 243 - 11 510 192 619 181 109 ‐ 2 607 352 129 ‐ ‐ 3 132 2 607 487 Augmentation de capital 9 820 - 213 ‐ ‐ 9 607 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 607 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9 607 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ 1 842 ‐ 1 842 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 842 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 842 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés au 1er semestre 2021 ‐ - 14 100 ‐ ‐ - 14 100 ‐ ‐ ‐ ‐ - 14 100 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 14 100 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 9 820 - 14 313 1 842 ‐ - 2 651 ‐ ‐ ‐ ‐ - 2 651 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 2 651 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 1 626 ‐ ‐ - 1 626 - 1 910 92 343 90 433 ‐ 88 807 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 88 807 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables ‐ - 1 626 ‐ ‐ - 1 626 ‐ 1 626 1 626 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat du 1er semestre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 56 879 56 879 3 ‐ ‐ ‐ 3 56 882 Autres variations ‐ - 2 176 ‐ ‐ - 2 176 ‐ ‐ ‐ ‐ - 2 176 -1 ‐ ‐ ‐ -1 - 2 177 Capitaux propres au 30 juin 2021 (4) 316 076 2 106 532 - 2 818 ‐ 2 419 790 - 13 420 284 962 271 542 56 879 2 748 211 131 ‐ ‐ 3 134 2 748 348 Augmentation de capital 7 347 ‐ ‐ ‐ 7 347 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 347 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 347 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ - 643 ‐ - 643 ‐ ‐ ‐ ‐ - 643 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 643 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés au 2nd semestre 2021 ‐ 1 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -2 ‐ ‐ -2 ‐ ‐ ‐ ‐ -2 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 146 ‐ ‐ 146 ‐ ‐ ‐ ‐ 146 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 146 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 7 347 145 - 643 ‐ 6 849 ‐ ‐ ‐ ‐ 6 849 2 ‐ ‐ ‐ 2 6 851 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 182 ‐ ‐ 182 - 2 807 164 086 161 279 ‐ 161 461 ‐ -1 ‐ -1 -1 161 460 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables ‐ 182 ‐ ‐ 182 ‐ - 182 - 182 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat du 2nd semestre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 50 284 50 284 2 ‐ ‐ ‐ 2 50 286 Autres variations (3) ‐ - 1 499 ‐ ‐ - 1 499 ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 499 1 ‐ ‐ ‐ 1 - 1 498 Capitaux propres au 31 décembre 2021 323 423 2 105 360 - 3 461 ‐ 2 425 322 - 16 227 449 048 432 821 107 163 2 965 306 136 -1 ‐ 2 138 2 965 447 Affectation du résultat 2021 ‐ 107 163 ‐ ‐ 107 163 ‐ ‐ ‐ - 107 163 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 323 423 2 212 523 - 3 461 ‐ 2 532 485 - 16 227 449 048 432 821 ‐ 2 965 306 136 -1 ‐ 2 138 2 965 447 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 323 423 2 212 523 - 3 461 ‐ 2 532 485 - 16 227 449 048 432 821 ‐ 2 965 306 136 -1 ‐ 2 138 2 965 447 Augmentation de capital 14 412 ‐ ‐ ‐ 14 412 ‐ ‐ ‐ ‐ 14 412 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 412 Variation des titres autodétenus ‐ ‐ - 364 ‐ - 364 ‐ ‐ ‐ ‐ - 364 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 364 Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dividendes versés au 1er semestre 2022 ‐ - 15 655 ‐ ‐ - 15 655 ‐ ‐ ‐ ‐ - 15 655 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 15 655 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle ‐ -3 ‐ ‐ -3 ‐ ‐ ‐ ‐ -3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ -3 Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 14 412 - 15 658 - 364 ‐ - 1 610 ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 610 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 610 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ - 85 ‐ ‐ - 85 - 6 355 526 - 5 829 ‐ - 5 914 ‐ -5 ‐ -5 -5 - 5 919 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables ‐ - 85 ‐ ‐ - 85 ‐ 85 85 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ transférés en réserves Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Résultat du 1er semestre 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 72 812 72 812 -2 ‐ ‐ ‐ -2 72 810 Autres variations ‐ - 32 ‐ ‐ - 32 ‐ ‐ ‐ ‐ - 32 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 32 Capitaux propres au 30 juin 2022 337 835 2 196 748 - 3 825 ‐ 2 530 758 - 22 582 449 574 426 992 72 812 3 030 562 134 -6 ‐ -3 131 3 030 693 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de 1 486 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. (4) Le montant des capitaux propres prend en compte l’impact de la 1ère application de la décision IFRIC du 21 avril 2021 décrit au renvoi (2) Page 55 sur 103 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Résultat avant impôt 91 373 136 952 73 297 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des 9 798 19 428 9 970 immobilisations corporelles et incorporelles Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐ ‐ Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 6 832 21 438 11 302 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ Résultat net des activités d'investissement - 246 34 - 207 Résultat net des activités de financement 120 146 76 Autres mouvements 42 811 - 32 441 6 606 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant 59 315 8 605 27 747 impôt et des autres ajustements Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 7 646 318 970 480 015 Flux liés aux opérations avec la clientèle - 887 407 - 106 647 - 112 687 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 219 299 200 779 - 100 672 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 626 449 268 781 116 739 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ Impôts versés - 19 790 - 24 199 - 2 051 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités - 502 401 657 684 381 344 opérationnelles Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - 351 713 803 241 482 388 Flux liés aux participations (1) - 5 291 - 1 863 - 12 018 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 3 648 - 8 310 - 3 862 Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 1 061 - 10 173 - 15 880 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) - 1 182 3 077 - 4 200 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 19 489 - 7 127 - 3 620 (3) Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐ ‐ Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 18 307 - 4 050 - 7 820 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et ‐ ‐ ‐ équivalent de trésorerie (D) AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES - 332 345 789 018 458 688 ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 963 125 1 174 108 1 174 108 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 75 404 73 266 73 266 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements 1 887 721 1 100 842 1 100 842 de crédit ** Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 630 785 1 963 125 1 632 796 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 73 825 75 404 75 990 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements 1 556 960 1 887 721 1 556 806 de crédit ** VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE - 332 340 789 017 458 688 TRESORERIE Page 56 sur 103 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées) ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.5 (hors intérêts courus) (1) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2022, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie du groupe Crédit Agricole Sud Rhône Alpes s’élève à (5 291) milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : les opérations effectuées par la Caisse Régionale Sud Rhône Alpes avec notamment l'augmentation de capital de FINAURA pour 2 623 K€, les opérations effectuées par Foncière CASRA avec notamment la prise de participation dans la SCI Diptyk Décines à hauteur de 728 K€ ainsi que les opérations effectuées par CASRA Capital avec notamment la prise de participation dans le Groupe EDM à hauteur de 650 K€. (2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend, pour le premier semestre 2022, le paiement des dividendes versés par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à ses actionnaires à hauteur de 15 659 milliers d’euros ainsi que l'augmentation du capital des Caisses Locales pour 14 412 milliers d'euros. (3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au cours du premier semestre 2022, les émissions de dettes obligataires s’élèvent à 37 590 milliers d’euros et les remboursements à 16 575 milliers d’euros. Ce poste recense également les flux liés aux versements d’intérêts sur les dettes subordonnées et obligataires. Page 57 sur 103 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES 1 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisées Les comptes consolidés intermédiaires résumés du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes au 30 juin 2022 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à l’information financière intermédiaire. Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes pour l’élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2021 établis, en application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 30 juin 2022 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2022. Celles-ci portent sur : Date de 1ère application : Effet significatif dans le Normes, Amendements ou Interprétations exercices ouverts à compter Groupe du Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles - Produits antérieurs à 1er janvier 2022 Non l'utilisation prévue Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Filiale devenant un nouvel adoptant, - IFRS 9 Décomptabilisation d'un passif financier : frais et 1er janvier 2022 Non commissions à intégrer dans le test des 10 %, - IAS 41 Impôts dans les évaluations de la juste valeur, et - IFRS 16 Avantages incitatifs à la location Amendement à IFRS 3 1er janvier 2022 Non Références au cadre conceptuel Amendement à IAS 37 1er janvier 2022 Non Contrats déficitaires - coût d'exécution du contrat Normes et interprétations adoptées par l’Union Européenne non encore appliquées par le Groupe au 30 juin 2022 La norme IFRS 17 Contrats d’assurance publiée en mai 2017 remplacera la norme IFRS 4. Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023. La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d’assurance et d’appréciation de leur profitabilité, ainsi qu’en matière de présentation. Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se poursuivent en 2022. Compte tenu de l’absence de contrats d’assurance au sein du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes, la norme IFRS 17 n’aura pas d’impact attendu au niveau des comptes consolidés du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes au 1er janvier 2023. Décisions IFRS IC pouvant affecter le Groupe Concerne en particulier, la décision IFRS IC IFRS 9 / IAS 20 relative à la comptabilisation du TLTRO III. Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la Covid-19. Page 58 sur 103 Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l’arrêté comptable du 30 juin 2022. Le groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le groupe bénéficiera de l’obtention de l’ensemble des bonifications et sur-bonifications à l’échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022)), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période 2.1 Principales opérations de structure La société Square Habitat Sud Rhône Alpes, filiale à 100 % de la Caisse Régionale a absorbé la société Square Habitat Gestion Sud Rhône Alpes en date du 30 avril 2022 avec effet rétroactif comptable et fiscal au 1er janvier 2022. Cette opération n’a eu aucun impact en résultat et en réserve. FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 30/06/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 42,7 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 6 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 30 juin 2022, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT. 2.2 Information portant sur le périmètre de consolidation au 30 juin 2022 Les états financiers consolidés incluent les comptes du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, Crédit Agricole Sud Page 59 sur 103 Rhône Alpes dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. Le périmètre de consolidation du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas fait l’objet de variation significative par rapport au périmètre de consolidation du 31 décembre 2021 à l’exception des éléments suivants : Evolution du périmètre ayant conduit à une modification du périmètre ou de méthode de consolidation : Siège social % de contrôle % d'intérêt Périmètre de Modification (si différent Type d'entité consolidation du Méthode de de périmètre Implantation de et nature du Crédit Agricole consolidation (1) l'implantation contrôle (2) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2022 31/12/2021 Sud Rhône Alpes ) SQUARE HABITAT Fusion GESTION SUD Globale France France Filiale 0% 100% 0% 100% absorption RHONE ALPES (1) Entrée dans le périmètre (2) Filiale Franchissement de seuil Succursale Création Entité structurée contrôlée Acquisition (dont les prises de contrôle) Co-entreprise Sortie de périmètre Co-entreprises structurées Cessation d’activité (dont dissolution, liquidation) Opération en commun Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle Entreprise associée Entreprise associée structurée Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif Fusion absorption Transmission Universelle du Patrimoine Divers Changement de dénomination sociale Modification de mode de consolidation Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre Entité en IFRS 5 2.3 Autres événements significatifs de la période Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine Notre Caisse régionale n’a aucune exposition directe avec l’Ukraine et la Russie. Par contre, certains clients subissent les conséquences du conflit entre ces deux pays. Sur la base d’une liste de 103 codes NAF identifiés comme des activités pouvant être en difficulté (rupture des chaînes d‘approvisionnement, augmentation des matières premières et de l’énergie), la Caisse régionale a relevé une exposition clients de 166 millions d’euros. Dans le cadre de la provision collective, ces contreparties ont fait l’objet d’une dégradation d’une note ce qui a entrainé la comptabilisation d’une dotation aux provisions de 1 674 milliers d’euros. 3 Risque de crédit 3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit" Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Page 60 sur 103 Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 1 408 578 - 469 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 408 578 - 469 1 408 109 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 1 408 578 - 469 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 408 578 - 469 1 408 109 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 79 929 - 320 10 471 - 693 ‐ ‐ 90 400 - 1 013 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 115 671 - 35 10 471 - 693 126 142 - 728 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 35 742 13 ‐ ‐ ‐ ‐ - 35 742 13 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 298 ‐ ‐ - 298 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 1 488 507 - 789 10 471 - 693 ‐ ‐ 1 498 978 - 1 482 1 497 496 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le ‐ ‐ ‐ ‐ montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2022 1 488 507 - 789 10 471 - 693 ‐ ‐ 1 498 978 - 1 482 1 497 496 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures ‐ ‐ ‐ ‐ d’exécution (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Page 61 sur 103 Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 17 142 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 142 ‐ 17 142 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 17 142 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 142 ‐ 17 142 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 6 893 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 6 893 -1 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 13 783 ‐ ‐ ‐ 13 783 ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 6 890 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 6 890 ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -1 ‐ ‐ -1 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 24 035 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 24 035 -1 24 034 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant ‐ ‐ ‐ ‐ de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2022 24 035 -1 ‐ ‐ ‐ ‐ 24 035 -1 24 034 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures ‐ ‐ ‐ ‐ d’exécution (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3 (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées Page 62 sur 103 Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 17 602 255 - 32 182 1 581 299 - 73 653 212 846 - 110 063 19 396 400 - 215 898 19 180 502 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 257 750 - 3 710 233 728 6 171 24 022 - 9 952 ‐ - 7 491 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 700 407 4 028 700 407 - 15 553 ‐ - 11 525 Retour de Stage 2 vers Stage 1 449 159 - 7 787 - 449 159 19 977 ‐ 12 190 Transferts vers Stage 3 (1) - 8 970 59 - 23 527 1 973 32 497 - 10 939 ‐ - 8 907 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 2 468 - 10 6 007 - 226 - 8 475 987 ‐ 751 Total après transferts 17 344 505 - 35 892 1 815 027 - 67 482 236 868 - 120 015 19 396 400 - 223 389 19 173 011 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 757 296 1 491 - 64 294 - 15 785 - 17 065 6 419 675 937 - 7 875 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 2 329 629 - 5 665 95 095 - 9 536 2 424 724 - 15 201 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 572 333 3 524 - 159 389 5 834 - 13 411 9 703 - 1 745 133 19 061 Passages à perte - 3 464 3 080 - 3 464 3 080 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ 72 - 190 405 - 190 477 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 3 584 - 12 107 - 7 406 - 15 929 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ 48 ‐ - 48 ‐ 637 ‐ 637 Total 18 101 801 - 34 401 1 750 733 - 83 267 219 803 - 113 596 20 072 337 - 231 264 19 841 073 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant - 51 268 - 741 7 867 - 44 142 de correction de valeur pour perte) (3) Au 30 juin 2022 (4) 18 050 533 - 34 401 1 749 992 - 83 267 227 670 - 113 596 20 028 195 - 231 264 19 796 931 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures ‐ ‐ ‐ ‐ d’exécution (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 30 juin 2022, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 398 037 milliers d’euros [i.e. capital restant dû des PGE]. Page 63 sur 103 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 50 773 - 36 ‐ ‐ ‐ ‐ 50 773 - 36 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 50 773 - 36 ‐ ‐ ‐ ‐ 50 773 - 36 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes - 3 336 3 ‐ ‐ ‐ ‐ - 3 336 3 Réévaluation de juste valeur sur la période - 4 221 ‐ ‐ - 4 221 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 902 -1 ‐ ‐ 1 902 -1 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 017 1 ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 017 1 Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 3 ‐ ‐ 3 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total 47 437 - 33 ‐ ‐ ‐ ‐ 47 437 - 33 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur - 42 ‐ ‐ - 42 pour perte) (3) Au 30 juin 2022 47 395 - 33 ‐ ‐ ‐ ‐ 47 395 - 33 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Page 64 sur 103 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur ‐ ‐ ‐ ‐ pour perte) (3) Au 30 juin 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Page 65 sur 103 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 1) (Stage 2) Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ pour perte) (3) Au 30 juin 2022 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes) Page 66 sur 103 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements sains Engagements provisionnés Total Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Stage 3) (Stage 1) maturité (Stage 2) Montant net de Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur l'engagement (a) + l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b) (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 1 435 881 - 3 356 76 894 - 5 951 1 920 - 1 113 1 514 695 - 10 420 1 504 275 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 21 254 - 561 21 089 203 165 - 15 ‐ - 373 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 43 953 458 43 953 - 1 626 ‐ - 1 168 Retour de Stage 2 vers Stage 1 22 771 - 1 019 - 22 771 1 827 ‐ 808 Transferts vers Stage 3 (1) - 113 1 - 134 3 247 - 29 ‐ - 25 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 41 -1 41 -1 - 82 14 ‐ 12 Total après transferts 1 414 627 - 3 917 97 983 - 5 748 2 085 - 1 128 1 514 695 - 10 793 1 503 902 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 145 470 291 - 1 705 484 1 437 1 046 145 202 1 821 Nouveaux engagements donnés (2) 781 301 - 1 888 31 302 - 2 020 812 603 - 3 908 Extinction des engagements - 636 135 2 164 - 32 707 2 069 - 1 401 1 - 670 243 4 234 Passages à perte -4 ‐ -4 ‐ Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ - 20 ‐ ‐ ‐ - 20 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 15 455 1 045 1 515 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres 304 ‐ - 300 ‐ 2 842 ‐ 2 846 ‐ Au 30 juin 2022 1 560 097 - 3 626 96 278 - 5 264 3 522 - 82 1 659 897 - 8 972 1 650 925 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Page 67 sur 103 Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements sains Engagements provisionnés Total Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Stage 3) (Stage 1) maturité (Stage 2) Montant net de Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur l'engagement (a) + l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b) (b) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 596 180 - 743 11 390 - 3 244 3 701 - 2 102 611 271 - 6 089 605 182 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 312 40 283 - 223 29 - 406 ‐ - 589 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 4 004 66 4 004 - 269 ‐ - 203 Retour de Stage 2 vers Stage 1 3 701 - 27 - 3 701 45 ‐ 18 Transferts vers Stage 3 (1) -9 1 - 20 1 29 - 406 ‐ - 404 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total après transferts 595 868 - 703 11 673 - 3 467 3 730 - 2 508 611 271 - 6 678 604 593 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 33 821 - 75 - 1 041 304 267 199 33 047 428 Nouveaux engagements donnés (2) 92 828 - 170 1 831 - 270 94 659 - 440 Extinction des engagements - 59 007 146 - 2 872 475 - 204 66 - 62 083 687 Passages à perte - 65 65 - 65 65 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 51 99 68 116 Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres ‐ ‐ ‐ ‐ 536 ‐ 536 ‐ Au 30 juin 2022 629 689 - 778 10 632 - 3 163 3 997 - 2 309 644 318 - 6 250 638 068 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Page 68 sur 103 3.2 Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’Etat, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 30/06/2022 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à Actifs Actifs Total activité Total activité Autres actifs la juste valeur par financiers financiers au banque brut de Couvertures banque net de financiers à la capitaux propres détenus à des coût amorti couvertures couvertures juste valeur recyclables (en milliers fins de par résultat d'euros) transaction France ‐ ‐ ‐ 350 199 350 199 ‐ 350 199 Autres pays ‐ ‐ ‐ 71 444 71 444 ‐ 71 444 souverains Total ‐ ‐ ‐ 421 643 421 643 ‐ 421 643 31/12/2021 Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à Actifs Actifs Total activité Total activité Autres actifs la juste valeur par financiers financiers au banque brut de Couvertures banque net de financiers à la capitaux propres détenus à des coût amorti couvertures couvertures juste valeur recyclables (en milliers fins de par résultat d'euros) transaction France ‐ ‐ ‐ 345 193 345 193 ‐ 345 193 Autres pays ‐ ‐ ‐ 73 370 73 370 ‐ 73 370 souverains Total ‐ ‐ ‐ 418 563 418 563 ‐ 418 563 Page 69 sur 103 4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Sur les actifs financiers au coût amorti 202 059 391 948 194 515 Opérations avec les établissements de crédit 1 465 3 295 1 851 Opérations internes au Crédit Agricole 23 369 52 529 25 830 Opérations avec la clientèle 168 751 318 164 157 525 Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 8 474 17 960 9 309 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 106 272 108 Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Opérations avec la clientèle ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 106 272 108 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 2 359 9 015 4 551 Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐ ‐ Produits d'intérêts (1) (2) 204 524 401 235 199 174 Sur les passifs financiers au coût amorti - 36 657 - 92 321 - 38 239 Opérations avec les établissements de crédit - 1 609 - 5 823 - 3 159 Opérations internes au Crédit Agricole - 29 500 - 59 862 - 27 338 Opérations avec la clientèle - 6 560 - 27 539 - 8 150 Opérations de location-financement ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre 1 014 903 409 Dettes subordonnées -2 ‐ -1 Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 42 666 - 88 510 - 44 601 Autres intérêts et charges assimilées - 52 - 79 - 49 Charges d'intérêts - 79 375 - 180 910 - 82 889 (1) dont 1 666 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 30 juin 2022 contre 3 508 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 1 868 milliers d'euros au 30 juin 2021 (2) dont 89 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2022 contre 289 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 158 milliers d'euros au 30 juin 2021 Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts et charges d'intérêts sont respectivement de 10 954 milliers d'euros et 1 922 milliers d'euros. 4.2 Produits et charges de commissions 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 (en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 626 - 30 596 717 - 70 647 304 - 33 271 Sur opérations internes au Crédit Agricole 7 620 - 28 767 - 21 147 14 058 - 57 394 - 43 336 6 792 - 28 863 - 22 071 Sur opérations avec la clientèle 4 869 - 463 4 406 10 105 - 1 351 8 754 4 766 - 765 4 001 Sur opérations sur titres 84 - 38 46 ‐ - 35 - 35 ‐ - 33 - 33 Sur opérations de change 102 ‐ 102 160 ‐ 160 72 ‐ 72 Sur opérations sur instruments dérivés et autres 156 -1 155 423 ‐ 423 93 ‐ 93 opérations de hors bilan Sur moyens de paiement et autres prestations de 99 590 - 8 588 91 002 185 506 - 16 363 169 143 87 932 - 7 207 80 725 services bancaires et financiers Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 1 174 - 68 1 106 2 225 - 330 1 895 1 146 - 125 1 021 Total Produits et charges de commissions 114 221 - 37 955 76 266 213 194 - 75 543 137 651 101 105 - 37 026 64 079 Page 70 sur 103 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Dividendes reçus 14 8 8 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 2 446 322 376 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 2 741 11 842 32 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI - 436 6 658 4 050 Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1) ‐ ‐ ‐ Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 477 722 248 Résultat de la comptabilité de couverture 4 273 9 064 5 179 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 9 515 28 616 9 893 (1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 (en milliers d'euros) Profits Pertes Net Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 111 211 - 110 712 499 184 503 - 184 544 - 41 195 635 - 195 488 147 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux 29 557 - 81 654 - 52 097 77 786 - 106 758 - 28 972 89 092 - 106 543 - 17 451 risques couverts Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations 81 654 - 29 058 52 596 106 717 - 77 786 28 931 106 543 - 88 945 17 598 de couverture) Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations de juste valeur des dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ de couverture - partie inefficace Couverture d'investissements nets ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ dans une activité à l'étranger Variations de juste valeur des dérivés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ de couverture - partie inefficace Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux 520 622 - 516 848 3 774 704 907 - 695 802 9 105 757 191 - 752 159 5 032 d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers Variations de juste valeur des 20 247 - 500 375 - 480 128 239 283 - 457 287 - 218 004 322 393 - 434 798 - 112 405 éléments couverts Variations de juste valeur des dérivés 500 375 - 16 473 483 902 465 624 - 238 515 227 109 434 798 - 317 361 117 437 de couverture Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ inefficace Total Résultat de la comptabilité de 631 833 - 627 560 4 273 889 410 - 880 346 9 064 952 826 - 947 647 5 179 couverture Page 71 sur 103 4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres - 10 151 73 recyclables (1) Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux 43 260 32 968 26 893 propres non recyclables (dividendes) (2) Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par 43 250 33 119 26 966 capitaux propres (1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». (2) Dont dividendes reçus à hauteur de 40 912 millions d'euros de la SAS Rue de la Boétie. 4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût ‐ ‐ ‐ amorti Titres de dettes ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût ‐ ‐ ‐ amorti Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs ‐ ‐ ‐ financiers au coût amorti (1) (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque». 4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas effectué de reclassement d’actifs financiers. 4.7 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐ ‐ Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d’assurance ‐ ‐ ‐ Autres produits nets de l’activité d’assurance ‐ ‐ ‐ Variation des provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐ ‐ Produits nets des immeubles de placement 168 1 434 463 Autres produits (charges) nets 4 726 11 991 5 071 Produits (charges) des autres activités 4 894 13 425 5 534 Page 72 sur 103 4.8 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Charges de personnel - 84 293 - 164 626 - 80 667 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 11 824 - 11 112 - 9 083 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 43 274 - 79 564 - 39 947 Charges générales d'exploitation - 139 391 - 255 302 - 129 697 (1) Dont 5 271 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 30 juin 2022 contre 2 918 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 1 458 milliers d'euros au 30 juin 2021 4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Dotations aux amortissements - 9 811 - 19 469 - 9 970 Immobilisations corporelles (1) - 9 799 - 19 418 - 9 943 Immobilisations incorporelles - 12 - 51 - 27 Dotations (reprises) aux dépréciations 12 43 ‐ Immobilisations corporelles 12 43 ‐ Immobilisations incorporelles ‐ ‐ ‐ Dotations aux amortissements et aux dépréciations des - 9 799 - 19 426 - 9 970 immobilisations corporelles et incorporelles (1) Dont 1 467 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2022 contre 2 834 milliers d'euros au 31 décembre 2021 et 1 410 milliers d'euros au 30 juin 2021 Page 73 sur 103 4.10 Coût du risque (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements - 12 384 - 19 216 - 10 474 hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à - 2 893 1 812 673 venir Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 3 2 - 206 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 2 591 1 291 575 Engagements par signature - 305 519 304 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie - 9 491 - 21 028 - 11 147 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 259 - 16 078 - 8 135 Engagements par signature 768 - 4 950 - 3 012 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements - 5 970 - 7 881 - 5 746 hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 6 729 - 5 499 - 3 313 Engagements par signature 759 - 2 382 - 2 433 Autres actifs (C) 30 - 140 -2 Risques et charges (D) - 54 4 936 4 980 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) - 18 378 - 22 301 - 11 242 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux ‐ ‐ ‐ propres recyclables dépréciés Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés ‐ ‐ ‐ Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 411 - 896 - 392 Récupérations sur prêts et créances 242 2 214 1 815 comptabilisés au coût amorti 242 2 214 1 815 comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ Décotes sur crédits restructurés - 190 - 340 - 156 Pertes sur engagements par signature ‐ - 42 - 24 Autres pertes - 20 - 57 -1 Autres produits ‐ ‐ ‐ Coût du risque - 18 757 - 21 422 - 10 000 4.11 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 246 - 34 207 Plus-values de cession 333 533 402 Moins-values de cession - 87 - 567 - 195 Titres de capitaux propres consolidés ‐ ‐ ‐ Plus-values de cession ‐ ‐ ‐ Moins-values de cession ‐ ‐ ‐ Produits (charges) nets sur opérations de regroupement ‐ ‐ ‐ Gains ou pertes nets sur autres actifs 246 - 34 207 Page 74 sur 103 4.12 Impôts Charge d’impôt (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Charge d'impôt courant - 12 666 - 33 990 - 17 186 Charge d'impôt différé - 5 897 4 206 771 Total Charge d'impôt - 18 563 - 29 784 - 16 415 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 30 juin 2022 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 91 373 25,83% - 23 602 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes - 2 591 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des 7 différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit 341 Changement de taux ‐ Effet des autres éléments 7 282 Taux et charge effectifs d'impôt 20,32% - 18 563 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2022. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres correspond à une diminution de ces derniers de 8 005 milliers d’euros au 30 juin 2022. Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 136 952 28,41% - 38 908 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes - 3 729 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des 205 différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit 2 704 Changement de taux - 1 947 Effet des autres éléments 11 891 Taux et charge effectifs d'impôt 21,75% - 29 784 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres correspond à une diminution de ces derniers de 8 853 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Page 75 sur 103 Au 30 juin 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités 73 297 28,41% - 20 824 abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence Effet des différences permanentes ‐ - 1 768 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères ‐ ‐ Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des ‐ 113 différences temporaires Effet de l’imposition à taux réduit ‐ -1 Changement de taux ‐ - 1 430 Effet des autres éléments ‐ 7 495 Taux et charge effectifs d'impôt 22,40% - 16 415 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin 2021. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres correspond à une diminution de ces derniers de 4 488 milliers d’euros au 30 juin 2021. Page 76 sur 103 4.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période. Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 30/06/2021 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐ ‐ Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ ‐ Transferts en résultat ‐ ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables - 4 214 - 338 267 Ecart de réévaluation de la période - 4 221 - 393 - 73 Transferts en résultat 10 - 151 - 73 Autres variations -3 206 413 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture - 4 361 - 6 024 - 2 843 Ecart de réévaluation de la période - 4 361 - 6 024 - 2 843 Transferts en résultat ‐ ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ des entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 215 1 644 666 hors entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables ‐ ‐ ‐ des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur ‐ ‐ ‐ activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 6 360 - 4 718 - 1 910 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 5 712 2 648 1 714 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit ‐ ‐ ‐ propre Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐ ‐ Transferts en réserves ‐ ‐ ‐ Autres variations ‐ ‐ ‐ Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres - 3 819 262 422 93 927 non recyclables Ecart de réévaluation de la période - 3 905 260 978 92 301 Transferts en réserves 85 1 444 1 626 Autres variations 1 ‐ ‐ Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non ‐ ‐ ‐ recyclables des entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non - 1 367 - 8 641 - 3 298 recyclables hors entreprises mises en équivalence Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non ‐ ‐ ‐ recyclables des entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur ‐ ‐ ‐ activités abandonnées Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 526 256 429 92 343 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres - 5 834 251 711 90 433 Dont part du Groupe - 5 829 251 712 90 433 Dont participations ne donnant pas le contrôle -5 -1 ‐ Page 77 sur 103 5 Informations sectorielles L’activité principale du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes est la banque de détail. 6 Notes relatives au bilan 6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 27 788 7 382 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 188 154 168 539 Instruments de capitaux propres 74 768 60 542 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) 113 386 107 997 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 215 942 175 921 Dont Titres prêtés ‐ ‐ (1) Dont 87 779 milliers d’euros d’OPCVM au 30 juin 2022 (contre 82 710 milliers d’euros au 31 décembre 2021). Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 27 441 8 645 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ Valeur au bilan 27 441 8 645 6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 30/06/2022 31/12/2021 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes (en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste 47 395 1 - 3 973 50 773 353 - 112 valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux 1 608 264 475 987 - 15 050 1 611 677 477 842 - 13 086 propres non recyclables Total 1 655 659 475 988 - 19 023 1 662 450 478 195 - 13 198 Page 78 sur 103 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 30/06/2022 31/12/2021 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes (en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe 47 395 1 - 3 973 50 773 353 - 112 Total des titres de dettes 47 395 1 - 3 973 50 773 353 - 112 Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste 47 395 1 - 3 973 50 773 353 - 112 valeur par capitaux propres recyclables Impôts sur les bénéfices ‐ 1 026 - 63 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes 1 - 2 947 290 - 112 comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables 30/06/2022 31/12/2021 Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes bilan latents latentes bilan latents latentes (en milliers d'euros) Actions et autres titres à revenu variable 7 757 ‐ ‐ 7 757 ‐ ‐ Titres de participation non consolidés 1 600 507 475 987 - 15 050 1 603 920 477 842 - 13 086 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux 1 608 264 475 987 - 15 050 1 611 677 477 842 - 13 086 propres non recyclables Impôts sur les bénéfices - 14 706 ‐ - 14 815 ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux 461 281 - 15 050 463 027 - 13 086 propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) Page 79 sur 103 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période 30/06/2022 31/12/2021 Juste Juste Pertes Pertes Valeur à la Gains Valeur à la Gains cumulées cumulées date de cumulés date de cumulés réalisées réalisées décomptab réalisés (1) (1) décomptab réalisés (1) (1) ilisation ilisation (en milliers d'euros) Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 141 Titres de participation non consolidés 105 ‐ - 85 1 013 506 - 1 809 Total Placements dans des instruments de 105 ‐ - 85 1 013 506 - 1 950 capitaux propres Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐ Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux ‐ - 85 506 - 1 950 propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a constaté une perte de 85 K€ suite à la cession du titre INCIT FINANCEMENT. 6.3 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 223 461 2 367 757 Prêts et créances sur la clientèle 19 796 926 19 180 502 Titres de dettes 1 497 496 1 408 109 Valeur au bilan 23 517 883 22 956 368 Page 80 sur 103 Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et prêts 23 814 16 922 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 18 592 14 596 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 221 220 Autres prêts et créances ‐ ‐ Valeur brute 24 035 17 142 Dépréciations -1 ‐ Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 24 034 17 142 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 758 217 1 877 649 Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 441 210 472 966 Prêts subordonnés ‐ ‐ Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 2 199 427 2 350 615 Valeur au bilan 2 223 461 2 367 757 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 2 857 3 573 Autres concours à la clientèle 19 898 425 19 282 562 Valeurs reçues en pension ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ Prêts subordonnés 606 609 Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐ Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐ Avances en comptes courants d'associés 42 868 49 737 Comptes ordinaires débiteurs 83 439 59 919 Valeur brute 20 028 195 19 396 400 Dépréciations - 231 269 - 215 898 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 19 796 926 19 180 502 Opérations de location-financement Location-financement immobilier ‐ ‐ Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐ Valeur brute ‐ ‐ Dépréciations ‐ ‐ Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐ Valeur au bilan (1) 19 796 926 19 180 502 (1) Au 30 juin 2022, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 398 037 milliers d’euros [i.e. capital restant dû des PGE]. Page 81 sur 103 Titres de dettes (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 421 856 418 678 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 077 122 989 900 Total 1 498 978 1 408 578 Dépréciations - 1 482 - 469 Valeur au bilan 1 497 496 1 408 109 6.4 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 13 381 482 13 186 091 Dettes envers la clientèle 8 260 056 8 464 775 Dettes représentées par un titre 395 751 490 688 Valeur au bilan 22 037 289 22 141 554 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 3 626 5 564 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 2 373 4 529 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) ‐ ‐ Valeurs données en pension ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Total 3 626 5 564 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 217 479 83 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Comptes et avances à terme 13 160 377 13 180 444 Total 13 377 856 13 180 527 Valeur au bilan 13 381 482 13 186 091 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 7 194 279 7 496 860 Comptes d'épargne à régime spécial 97 677 97 087 Autres dettes envers la clientèle 968 100 870 828 Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ Dettes nées d'opérations d'assurance directe ‐ ‐ Dettes nées d'opérations de réassurance ‐ ‐ Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en ‐ ‐ représentation d'engagements techniques Valeur au bilan 8 260 056 8 464 775 Page 82 sur 103 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Bons de caisse ‐ ‐ Titres du marché interbancaire ‐ ‐ Titres de créances négociables 277 500 393 500 Emprunts obligataires 118 251 97 188 Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐ Valeur au bilan 395 751 490 688 6.5 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’est pas concerné. 6.6 Immeubles de placement Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 31/12/2021 30/06/2022 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements (en milliers d'euros) Valeur brute 42 272 ‐ 700 ‐ ‐ ‐ 42 972 Amortissements et dépréciations - 3 070 ‐ - 1 165 ‐ ‐ ‐ - 4 235 Valeur au bilan (1) 39 202 ‐ - 465 ‐ ‐ ‐ 38 737 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 31/12/2020 31/12/2021 périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements (en milliers d'euros) Valeur brute 23 578 ‐ 20 888 - 2 194 ‐ ‐ 42 272 Amortissements et - 2 016 ‐ - 1 268 214 ‐ ‐ - 3 070 dépréciations Valeur au bilan (1) 21 562 ‐ 19 620 - 1 980 ‐ ‐ 39 202 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple 6.7 Ecarts d’acquisition Pertes de 31/12/2021 31/12/2021 Augmentations Diminutions Ecarts de Autres 30/06/2022 30/06/2022 valeur de la BRUT NET (acquisitions) (Cessions) conversion mouvements BRUT NET période (en milliers d'euros) Square Habitat Gestion SRA (absorbée par Square Habitat 2 858 2 858 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 858 2 858 SRA) TOTAL 2 858 2 858 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 858 2 858 Page 83 sur 103 6.8 Provisions Variations de Reprises Reprises non Ecarts de Autres 31/12/2021 Dotations 30/06/2022 périmètre utilisées utilisées conversion mouvements (en milliers d'euros) Risques sur les produits épargne-logement 25 889 ‐ ‐ ‐ - 12 603 ‐ ‐ 13 286 Risques d’exécution des engagements par signature 16 509 ‐ 19 647 - 65 - 20 869 ‐ ‐ 15 222 Risques opérationnels 1 542 ‐ 15 ‐ -4 ‐ ‐ 1 553 Engagements sociaux (retraites) et assimilés 5 852 ‐ 27 ‐ ‐ ‐ - 4 174 1 705 Litiges divers 1 331 21 120 - 10 ‐ ‐ ‐ 1 462 Participations 7 ‐ ‐ -3 ‐ ‐ ‐ 4 Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 4 337 - 21 246 - 633 - 49 ‐ ‐ 3 880 TOTAL 55 467 ‐ 20 055 - 711 - 33 525 ‐ - 4 174 37 112 Variations Reprises 01/01/2021 Reprises Ecarts de Autres 31/12/2020 de Dotations non 31/12/2021 (1) utilisées conversion mouvements périmètre utilisées (en milliers d'euros) Risques sur les produits épargne-logement 28 555 ‐ ‐ 696 ‐ - 3 362 ‐ ‐ 25 889 Risques d’exécution des engagements par signature 9 729 ‐ ‐ 40 448 - 33 - 33 635 ‐ ‐ 16 509 Risques opérationnels 1 046 ‐ ‐ 1 338 - 546 - 296 ‐ ‐ 1 542 Engagements sociaux (retraites) et assimilés 7 164 - 306 ‐ ‐ ‐ - 59 ‐ - 947 5 852 Litiges divers 998 ‐ ‐ 1 182 - 104 - 745 ‐ ‐ 1 331 Participations 189 ‐ ‐ 7 - 189 ‐ ‐ ‐ 7 Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres risques 9 610 ‐ ‐ 1 351 - 1 909 - 4 715 ‐ ‐ 4 337 TOTAL 57 291 - 306 ‐ 45 022 - 2 781 - 42 812 ‐ - 947 55 467 (1) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies Risques sur les contrats Epargne Logement La provision est constituée de deux composantes : la provision engagement portant sur les crédits que la banque est susceptible de devoir accorder à des conditions de taux préfixés dans le cadre de droits acquis par les clients et la provision crédit qui s’applique à ceux déjà accordés à des conditions plus basses que celles des autres crédits. Provisions pour engagements par signature Ces provisions sont constituées en couverture de risques d’exécution d’engagements de financement donnés, d’engagements de garantie donnés, ou de risques sur autres engagements du hors bilan. Provisions pour risques opérationnels Cette provision couvre différents types de risques opérationnels. Provisions pour engagements sociaux Il s’agit des provisions relatives à la médaille du travail et aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Provisions pour litiges divers et autres risques Il s’agit notamment de provisions consécutives à des risques légaux et fiscaux (Litiges divers) et de provisions couvrant différents risques avec principalement des provisions sur les DAT à taux progressifs. Page 84 sur 103 6.9 Dettes subordonnées (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées à durée déterminée ‐ ‐ Dettes subordonnées à durée indéterminée ‐ ‐ Dépôts de garantie à caractère mutuel ‐ ‐ Titres et emprunts participatifs 2 063 2 061 Valeur au bilan 2 063 2 061 6.10 Capitaux propres Composition du capital au 30 juin 2022 Au 30 juin 2022, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante : Nombre de % des droits de titres au % du capital vote Répartition du capital de la Caisse Régionale 30/06/2022 Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 662 829 14,48% 0,00% Dont part du Public 628 791 13,74% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation ‐ 0,00% 0,00% Dont part autodétenue 34 038 0,74% 0,00% Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 158 331 25,31% 0,00% Dont part du Public ‐ 0,00% 0,00% Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 158 331 25,31% 0,00% Parts sociales 2 755 370 60,21% 0,00% Dont 84 Caisses Locales 2 755 351 60,21% 0,00% Dont 18 administrateurs de la Caisse régionale 18 0,00% 0,00% Dont Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00% 0,00% Dont Sacam Mutualisation 1 0,00% 0,00% Dont Autres ‐ 0,00% 0,00% Total 4 576 530 100,00% 0,00% La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 69 792 milliers d’euros. Dividendes Au titre de l’exercice 2021, l’Assemblée générale du 30/03/2022 du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a approuvé le versement d’un dividende net par part sociale de 6,17 euros. Par CCI Par CCA Par part sociale Année de rattachement du dividende Montant Net Montant Net Montant Net 2017 6,60 6,60 2,95% 2018 6,79 6,79 2,92% 2019 6,42 6,42 2,81% 2020 5,27 5,27 2,49% 2021 6,17 6,17 2,23% Page 85 sur 103 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 15 655 milliers d’euros en 2022 et correspondent à la distribution par la Caisse régionale aux porteurs de CCI – hors titres autos-détenus - et de CCA ainsi qu’à la distribution par les Caisses locales à leurs sociétaires. 7 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Engagements donnés 2 337 247 2 168 473 Engagements de financement 1 662 385 1 514 695 Engagements en faveur des établissements de crédit 2 488 ‐ Engagements en faveur de la clientèle 1 659 897 1 514 695 Ouverture de crédits confirmés 562 953 539 746 Ouverture de crédits documentaires 7 067 2 413 Autres ouvertures de crédits confirmés 555 886 537 333 Autres engagements en faveur de la clientèle 1 096 944 974 949 Engagements de garantie 674 862 653 778 Engagements d'ordre des établissements de crédit 31 038 44 683 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 494 2 176 Autres garanties 30 544 42 507 Engagements d'ordre de la clientèle 643 824 609 095 Cautions immobilières 88 867 97 351 Autres garanties d'ordre de la clientèle 554 957 511 744 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à livrer ‐ ‐ Engagements reçus 8 131 585 7 737 225 Engagements de financement 21 968 24 782 Engagements reçus des établissements de crédit 21 968 24 782 Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐ Engagements de garantie 8 109 617 7 712 443 Engagements reçus des établissements de crédit 275 234 242 700 Engagements reçus de la clientèle 7 834 383 7 469 743 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 2 029 836 1 984 282 Autres garanties reçues 5 804 547 5 485 461 Engagements sur titres ‐ ‐ Titres à recevoir ‐ ‐ Page 86 sur 103 .Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 30/06/2022 31/12/2021 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement 9 778 848 10 197 775 (Banque de France, CRH …) Titres prêtés ‐ ‐ Dépôts de garantie sur opérations de marché 177 112 Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Titres et valeurs donnés en pension ‐ ‐ Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 9 779 025 10 197 887 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie ‐ Autres dépôts de garantie ‐ ‐ Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ Titres empruntés ‐ ‐ Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐ Au 30 juin 2022, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours du premier semestre 2022, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a apporté 9 778 848 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 10 197 775 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes a apporté : - 8 026 737 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 8 468 402 milliers d’euros au 31 décembre 2021 -254 477 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 319 441 milliers d’euros au 31 décembre 2021 - 1 497 634 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 409 933 milliers d'euros au 31 décembre 2021 8 Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. Reclassements effectués par le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’a pas opéré en 2022 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Page 87 sur 103 9 Juste valeur des instruments financiers et informations diverses 9.1 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 30/06/2022 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 (en milliers d'euros) Niveau 1 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 27 788 ‐ 27 788 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 27 788 ‐ 27 788 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 188 154 34 703 95 595 57 856 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 74 768 1 500 73 268 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 113 386 33 203 22 327 57 856 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 1 750 ‐ ‐ 1 750 Titres de dettes 111 636 33 203 22 327 56 106 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 655 659 47 395 1 608 264 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 1 608 264 ‐ 1 608 264 ‐ recyclables Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 47 395 47 395 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 47 395 47 395 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 272 958 ‐ 272 958 ‐ TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 2 144 559 82 098 2 004 605 57 856 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments ‐ ‐ identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX ‐ ‐ ‐ Page 88 sur 103 Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 31/12/2021 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Actifs financiers détenus à des fins de transaction 7 382 ‐ 7 382 ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐ Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 7 382 ‐ 7 382 ‐ Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 168 539 35 639 82 452 50 448 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 60 542 ‐ 60 542 ‐ Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 107 997 35 639 21 910 50 448 Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle 1 750 ‐ ‐ 1 750 Titres de dettes 106 247 35 639 21 910 48 698 Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐ Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ Obligations et autres titres à revenu fixe ‐ ‐ ‐ ‐ Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ OPCVM ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 662 450 50 773 1 611 677 ‐ Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non 1 611 677 ‐ 1 611 677 ‐ recyclables Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 50 773 50 773 ‐ ‐ Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Titres de dettes 50 773 50 773 ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 11 918 ‐ 11 918 ‐ TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 1 850 289 86 412 1 713 429 50 448 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments ‐ ‐ identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ 2 006 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX ‐ ‐ 2 006 Page 89 sur 103 Passifs financiers valorisés à la juste valeur Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 30/06/2022 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers détenus à des fins de transaction 27 441 ‐ 27 441 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 27 441 ‐ 27 441 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 53 919 ‐ 53 919 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 81 360 ‐ 81 360 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments ‐ ‐ identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Prix cotés sur Valorisation Valorisation des marchés fondée sur des fondée sur des actifs pour des 31/12/2021 données données non instruments observables : observables : identiques : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 (en milliers d'euros) Passifs financiers détenus à des fins de transaction 8 645 ‐ 8 645 ‐ Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐ Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés 8 645 ‐ 8 645 ‐ Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ Instruments dérivés de couverture 325 818 ‐ 325 818 ‐ Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 334 463 ‐ 334 463 ‐ Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments ‐ ‐ identiques Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐ Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐ Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐ Page 90 sur 103 9.2 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Tableau 1 sur 3 Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le Créances sur les Titres reçus en pension Valeurs reçues en Titres détenus à des fins Créances sur la clientèle Instruments dérivés niveau 3 établissements de crédit livrée pension de transaction (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2021) 50 448 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) 1 255 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat 1 255 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période 7 857 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période - 1 704 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (30/06/2022) 57 856 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Page 91 sur 103 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres à la Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option juste valeur par résultat Tableau 2 sur 3 Actions et autres titres à revenu Titres de Créances sur les Effets publics et Obligations et Actions et autres OPCVM Créances sur les Créances sur la Créances sur la Titres reçus en Valeurs reçues variable participation non établissements Titres de dettes valeurs autres titres à titres à revenu établissements clientèle Titres de dettes clientèle pension livrée en pension consolidés de crédit assimilées revenu fixe variable de crédit (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ 1 750 ‐ ‐ 48 698 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 255 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 255 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 857 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 1 704 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (30/06/2022) ‐ ‐ ‐ 1 750 ‐ ‐ 56 106 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Page 92 sur 103 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur par capitaux propres recyclables Tableau 3 sur 3 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la Instruments dérivés de juste valeur par capitaux couverture Créances sur les propres non recyclables Créances sur la clientèle Titres de dettes établissements de crédit (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (30/06/2022) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture - 468 Comptabilisés en résultat - 468 Comptabilisés en capitaux propres ‐ Page 93 sur 103 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers Instruments Titres Dettes envers Dettes à la juste Total Titres Dettes dérivés de donnés en les envers Instruments valeur par vendus à représentées couverture pension établissements la dérivés résultat découvert par un titre sur option livrée de crédit clientèle (en milliers d'euros) Solde de clôture (31/12/2021) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Variations liées au périmètre de la ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ période Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Solde de clôture (30/06/2022) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture ‐ Comptabilisés en résultat ‐ Comptabilisés en capitaux propres ‐ Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". 9.3 Evaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’est pas concerné. 9.4 Réformes des indices de référence Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre début 2019 un programme pour préparer et encadrer la transition des indices de référence pour l’ensemble de ses activités, avec une déclinaison en projets dédiés dans chaque entité impactée. Ce programme s’est inscrit dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole a activement participé - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe a privilégié autant que possible des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités et autant que possible les jalons incitatifs. D’importants investissements et une forte mobilisation des équipes support et des métiers ont été mis en œuvre pour adapter les outils et absorber la charge de travail induite par les transitions, y compris pour la modification des contrats. Il est à noter que les développements informatiques ont Page 94 sur 103 été très dépendants du calendrier de détermination des indices alternatifs cibles aux LIBOR et de l’émergence de standards de marché. Bilan au 30/06/2022 des transitions et évolutions récentes : La réalisation ordonnée et maitrisée de ces transitions a été assurée par l’ensemble des actions entreprises depuis 2019. Les travaux menés ont également permis de mettre les entités du Groupe en capacité de gérer les nouvelles offres de produits référençant des RFR (Risk Free Rates). A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, peu de contrats référençant l’EONIA ou les LIBOR CHF, EUR, GBP et JPY n’ont pas pu faire l’objet d’une renégociation contractuelle avant le 31 décembre 2021 ou être basculés sur un indice alternatif par activation de la clause de fallback. Le nombre de contrats encore en cours de renégociation contractuelle pour remplacer l’indice de référence est maintenant insignifiant à l’échelle des entités concernées, a fortiori au niveau du Groupe Crédit Agricole. Aussi, les LIBOR synthétiques ne sont utilisés par le Groupe que pour de très rares contrats. Gestion des risques : Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence disparaissant ou devenant non représentatifs au 31 décembre 2021 et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet ont également porté sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). LIBOR USD : En 2022, les travaux du programme de transition se poursuivent, notamment pour préparer la cessation de la publication du LIBOR USD ou sa non représentativité en juin 2023. Ce volet concerne en premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée à cet indice pour lequel les transitions des stocks de contrats débutent seulement. Il est anticipé que les transitions interviendront à partir du S1 2023 pour les dérivés et fin juin 2023 pour les dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA. La mise en œuvre d’un dispositif législatif pourra être confirmé ultérieurement par les autorités britanniques sachant que les autorités américaines ont pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires du LIBOR USD pour les contrats de droit américain. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 30 juin 2022, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité ne fait ressortir aucun contrat. Les encours en LIBOR USD reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 30/06/2023, date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Page 95 sur 103 10 Impacts des évolutions comptables ou autres événements Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes n’est pas concerné. 11 Parties liées Les parties liées correspondent aux filiales. Le Crédit Agricole Sud Rhône Alpes ne réalise avec ses parties liées que des transactions courantes, conclues aux conditions normales de marché. Concernant les relations entre la Caisse régionale et les Caisses locales : les Caisses locales disposent d’un capital social et de réserves. En contrepartie de ces fonds les Caisses locales ont souscrit la quasi-totalité des parts sociales du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes soit 2 755 351 parts sociales au 30 juin 2022. Elles placent auprès du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes leurs disponibilités sous forme de comptes ordinaires, de comptes courants bloqués et de placements subordonnés. 12 Événements postérieurs au 30 juin 2022 Aucun événement postérieur à la fin de la période intermédiaire n’a donné lieu à un ajustement dans les états financiers. 96 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 97 Le Premium 4, rue Paul Valerien Perrin 131, boulevard de Stalingrad ZI La Tuilerie II 69 624 Villeurbanne Cedex 38 170 Seyssinet Pariset Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Sud Rhône Alpes Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2022 98 Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Sud Rhône-Alpes Société coopérative à capital et personnel variables RCS Grenoble – 402 121 958 Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2022 (Période du 1er janvier au 30 juin 2022) Aux Sociétaires Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Sud Rhône-Alpes 12, Place de la Résistance 38000 Grenoble En exécution de la mission qui nous a été confiée par Assemblé Générale et en application de l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à : - l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Sud Rhône-Alpes, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2022, tels qu'ils sont joints au présent rapport ; - la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité. Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes. Conclusion sur les comptes Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives, obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit. Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière intermédiaire. 99 Vérifications spécifiques Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés. Les Commissaires aux comptes Mazars BBM & Associés Lyon, le 8 septembre 2022 Seyssinet Pariset, le 8 septembre 2022 Anne Veaute Damien Meunier Antoine Sirand Associée Associé Associé 100 101 GLOSSAIRE Définition des principaux acronymes et Indicateurs Alternatifs de la Performance (IAP) utilisables dans le Rapport Financier. ABE - EBA Autorité bancaire européenne ou European Banking Authority (EBA) ACPR Autorité de contrôle prudentiel et de résolution AMF Autorité des marchés financiers ANC Actif net comptable. L’actif net comptable correspond aux capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant des émissions AT1, des réserves latentes AFS et du projet de distribution de dividende sur résultat annuel. AT1 Additionnal Tiers1 ou Fonds propres additionnels de catégorie 1. Fonds propres éligibles sous Bale 3 correspondants aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation ou obligation de remboursements. Ils sont sujets à un mécanisme d’absorption des pertes lorsque le ration CET1 est en dessous d’un certain seuil, fixé dans le prospectus d’émission. Autocontrôle Part détenue par une société dans son propre capital. Les actions détenues en autocontrôle sont privées de droit de vote et n’entrent pas dans le calcul du bénéfice net par action puisqu’elles ne reçoivent pas de dividendes et n’ont pas droit aux réserves. Bâle 3 Nouvelle évolution des standards prudentiels bancaires qui se substitue aux précédents accord de Bâle 2 en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la pro cyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques. BCE Banque centrale européenne Coefficient d’exploitation Le coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les charges par le PNB ; il indique la part de PNB nécessaire pour couvrir les charges. CCA Certificat coopératif d’associés. Les CCA sont des titres non cotés en bourse, négociables de gré à gré qui ne peuvent être émis que par des sociétés coopératives. Sans droit de vote, il donne à ses porteurs le droit à la perception d’un dividende. CCI Certificat coopératif d’investissement. Les CCI sont des titres sans droit de vote, cotés en bourse, qui ne peuvent être émis que par des sociétés coopératives. Ils donnent à ses porteurs le droit à la perception d’un dividende. Charges de fonctionnement nettes Les Charges de fonctionnement nettes correspondent à la somme des postes « Charges générales d’exploitation » et « Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles » des états financiers Coefficient d’exploitation Le Coefficient d’exploitation correspond au rapport entre les charges de fonctionnement nettes (numérateur) et le Produit Net Bancaire (dénominateur) Coût du risque sur encours 102 Le coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de période). IFRS International financial reporting standards (Normes internationales d’informations financières) PNB Produit Net Bancaire. Désigne la valeur ajoutée créée par l’activité bancaire. Elle est constituée de la différence entre les produits issus principalement de l’activité banque-assurance et des charges engendrées par cette même activité. RBE Résultat brut d’exploitation Taux des créances dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les encours de créances clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales. Taux de couverture des créances dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes dépréciées. RNPG attribuable aux actions ordinaires – publié Le Résultat net part du Groupe attribuable aux actions ordinaires correspondant au résultat part du groupe duquel a été déduit les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais d’émissions avant impôt. 103 |