16/09/2024 14:45 |
Les résultats finaux de l’essai de Phase III CABINET corroborent les bénéfices en termes d’efficacité de Cabometyx® dans les tumeurs neuroendocrines avancées |
INFORMATION REGLEMENTEE
Communiqué de presse
Destiné uniquement aux médias internationaux et à la communauté d’investisseurs Les résultats finaux de l’essai de Phase III CABINET corroborent les bénéfices en termes d’efficacité de Cabometyx® dans les tumeurs neuroendocrines avancées » Les données ont démontré une réduction significative, tant sur le plan statistique que sur le plan clinique, du risque de progression de la maladie ou de décès avec Cabometyx® (cabozantinib) par rapport au placebo dans les tumeurs neuroendocrines (TNE) pancréatiques et extra-pancréatiques 1,2. » Les données ont été présentées lors du congrès 2024 de l’ESMO et ont été publiées dans le New England Journal of Medicine. » Ipsen a déposé une demande d’extension d’indication en vue d’une autorisation de mise sur le marché auprès de l’Agence européenne des médicaments (AEM). » Les options de traitement approuvées sont actuellement limitées pour les TNE avancées selon la localisation initiale de la maladie, tandis qu’aucun traitement n’a été approuvé pour les TNE du poumon ayant progressé après un traitement systémique antérieur 3,4. PARIS, FRANCE, le 16 septembre 2024 - Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) a annoncé aujourd’hui la publication des données finales de l’essai de Phase III CABINET évaluant Cabometyx® (cabozantinib) par rapport à un placebo chez des personnes vivant avec des tumeurs neuroendocrines pancréatiques avancées (TNEp) ou des tumeurs neuroendocrines extra-pancréatiques avancées (TNEep) ayant progressé après un traitement systémique antérieur. Ces données ont démontré une réduction statistiquement significative du risque de progression de la maladie ou de décès pour Cabometyx par rapport au placebo, de 77 % (hazard ratio (HR) 0,23) et de 62 % (HR 0,38) pour les personnes atteintes de TNEp et de TNEep avancées, respectivement1,2. Ces données seront présentées aujourd’hui lors du congrès 2024 de la European Society for Medical Oncology (ESMO 2024) au cours de la session Proffered Papers dédiée aux TNE et tumeurs neuroendocrines prévue à 14h45 CEST, et sont publiées dans le New England Journal of Medicine. « Les personnes vivant avec des tumeurs neuroendocrines sont confrontées à de nombreux défis, qu’il s’agisse d’obtenir un diagnostic rapidement ou encore d’accéder à des options de traitement optimales, tandis que le nombre de nouveaux cas diagnostiqués ne cesse d’augmenter dans le monde, » a déclaré Teodora Kolarova, Directrice exécutive de l’International Neuroendocrine Cancer Alliance. « Ces dernières données confirment que la recherche ne cesse de progresser dans le domaine des tumeurs neuroendocrines, pour proposer de nouvelles thérapies ayant le potentiel d’améliorer considérablement le quotidien des personnes ayant reçu ce diagnostic complexe qui va changer le cours de leur vie. » Les résultats finaux ont démontré des bénéfices en matière de survie sans progression (SSP) en faveur de Cabometyx par rapport au placebo selon une revue centralisée indépendante en aveugle (Blinded Independent Central Review, BICR)1,2. Dans la cohorte TNEp, avec un suivi médian de 13,8 mois, la SSP médiane était de 13,8 mois pour Cabometyx contre 4,4 mois pour le placebo (HR 0,23 [intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,12-0,42] p<0,0001)1,2. Dans la cohorte TNEep, avec un suivi médian de 10,2 mois, la SSP médiane était de 8,4 mois pour Cabometyx versus 3,9 mois pour le placebo (HR 0,38 [IC à 95 % 0,25-0,59] p<0,0001)1,2. Le profil de tolérance de Cabometyx observé dans chaque cohorte était comparable à celui habituellement observé ; aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié1,2. « Ces dernières données étayent la capacité de Cabometyx à apporter des bénéfices potentiellement significatifs en termes d’efficacité à un stade avancé de la maladie, » a déclaré Christelle Huguet, Vice- Présidente exécutive, Directrice de la Recherche et du Développement chez Ipsen. « Avec la soumission 1 de notre demande auprès de l’AEM, nous avons pour ambition de faire évoluer le paradigme de traitement des personnes atteintes de tumeurs neuroendocrines, en capitalisant sur notre expertise historique dans ce domaine pour proposer une nouvelle thérapie efficace à des patients qui disposent aujourd’hui d’options très limitées. » Le nombre de personnes ayant récemment reçu le diagnostic de TNE serait en hausse en raison d’une sensibilisation croissante et de meilleures méthodes de diagnostic : environ 35 personnes sur 100 000 sont atteintes de TNE dans le monde d’après les données rapportées 5 , 6 . Pourtant, en dépit d’une sensibilisation croissante, le caractère général des symptômes amène souvent les patients à consulter plusieurs spécialistes et à faire l’objet de divers types d’examens avant qu’un diagnostic adequat ne soit établi5. Ainsi, près d’un tiers des personnes reçoivent le bon diagnostic au moins cinq ans après l’apparition des premiers symptômes, avec des conséquences néfastes sur leur santé5. La plupart des formes de TNE sont de nature indolente et peuvent se développer dans n’importe quelle partie du corps 7, nécessitant de fait plusieurs lignes de traitements à mesure que la maladie progresse3,4. Les options de traitement, au fil de la progression, sont souvent limitées en fonction de la localisation initiale de la maladie, ce qui ne permet pas toujours d’identifier rapidement des parcours de soins optimaux, spécifiques à la situation de chaque patient3,4,8. FIN À propos de Cabometyx Cabometyx (cabozantinib) est une petite molécule qui inhibe plusieurs récepteurs de la tyrosine kinase (RTK), dont les récepteurs VEGFR, MET, RET et la famille TAM (TYRO3, MER, AXL) 9 . Ces RTK sont impliqués dans les fonctions cellulaires normales et les processus pathologiques comme l’oncogenèse, les métastases, l’angiogenèse tumorale (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins dont les tumeurs ont besoin pour se développer), la pharmacorésistance, la modulation des activités immunitaires et le micro- environnement tumoral9,10,11,12. Exelixis a accordé à Ipsen les droits exclusifs de commercialisation et de développement clinique de Cabometyx, hors États-Unis et Japon. Exelixis a accordé à Takeda Pharmaceutical Company Limited (Takeda) les droits exclusifs de commercialisation et de poursuite du développement clinique de Cabometyx pour toutes les futures indications au Japon. Exelixis détient les droits exclusifs de développement et de commercialisation de Cabometyx aux États-Unis. Dans plus de 65 pays hors États-Unis et Japon, y compris au sein de l’Union européenne, Cabometyx est actuellement indiqué10 : • en monothérapie pour le traitement du CCR avancé ; o comme traitement en première ligne chez les patients adultes atteints d'une maladie à risque intermédiaire ou élevé ; o chez les patients adultes ayant suivi un traitement antérieur ciblant le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGFR) ; • en association avec le nivolumab pour le traitement en première ligne du CCR avancé chez les patients adultes ; • en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d’un cancer de la thyroïde différencié, localement avancé ou métastatique, réfractaire ou non éligible au traitement par l’iode radioactif, qui a progressé pendant ou après une thérapie systémique antérieure ; • en monothérapie dans le traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC) chez les patients adultes précédemment traités par sorafénib. À propos des tumeurs neuroendocrines Relativement rares, les TNE se développent à partir de cellules du système neuroendocrinien et peuvent donc être localisées dans diverses parties du corps5,7. Les TNE sont le plus souvent localisées dans la voie gastro-intestinale (GI), les poumons et le pancréas7, 13 . La plupart des TNE mettent des années à se développer et progressent lentement, mais certaines peuvent évoluer rapidement7. Le taux de survie à cinq ans dépend de la localisation initiale de la maladie. Concernant les TNE pulmonaires et les TNE-GI avancées, lorsque le cancer s’est propagé à des parties du corps éloignées, les taux de survie à cinq ans 2 sont respectivement de 68 % et 55 % 14 , 15 . Cependant, chez les personnes diagnostiquées de TNEp avancées, le pronostic est particulièrement défavorable, avec un taux de survie à cinq ans de 23 % 16. À propos de l’essai CABINET (Alliance A021602) L’essai CABINET (« CABozantinib versus placebo In patients with advanced NEuroendocrine Tumors ») est un essai randomisé de Phase III en double aveugle évaluant le cabozantinib par rapport à un placebo chez des patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées ayant progressé après un premier traitement. L’essai CABINET est sponsorisé par le National Cancer Institute (NCI), qui fait partie des National Institutes of Health, et est dirigé et mené par l’Alliance for Clinical Trials in Oncology (financée par le NCI) avec la participation du National Clinical Trials Network (également financé par le NCI), dans le cadre de la collaboration avec Exelixis, grâce à un Accord coopératif de recherche et de développement conclu via le Programme d'évaluation des thérapies contre le cancer (« Cancer Therapy Evaluation Program ») du NCI. Au total, 298 patients ont été recrutés aux États-Unis, au moment des analyses finales, dans le cadre de l’étude pivotale multicentrique de Phase III CABINET. Les patients ont été randomisés 2:1 pour recevoir Cabometyx ou un placebo dans deux cohortes traitées de façon distincte (TNEp, n = 95 ; TNEep, n = 203). Les patients de la cohorte TNEep présentaient pour la plupart une localisation initiale dans la voie gastro- intestinale ou le poumon, ou une localisation initiale inconnue ou autre. Chaque cohorte était randomisée séparément et disposait de son propre plan d’analyse statistique. Les patients devaient être atteints d’une maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1 et avoir observé une progression de la maladie ou une intolérance après au moins un traitement antérieur approuvé par les autorités de santé américaines (Food and Drug Administration, FD), autre que les analogues de la somatostatine. Le critère d’évaluation principal dans chaque cohorte était la SSP selon les critères RECIST 1.1 mesurés via une revue centrale indépendante menée rétrospectivement. Après confirmation de la progression de la maladie, l’aveugle a été levé et ceux recevant le placebo ont été autorisés à passer au traitement par Cabometyx en phase ouverte. Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la survie globale, le taux de réponse mesuré par imagerie et la sécurité. Pour en savoir plus sur cette étude, consultez le site ClinicalTrials.gov. À propos d’Ipsen Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les patients dans trois domaines thérapeutiques : l'Oncologie, les Maladies Rares et les Neurosciences. Notre portefeuille de produits en R&D s'appuie sur l'innovation externe et sur près de 100 ans d'expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus de 100 pays. Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux Etats-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d'informations, consultez ipsen.com Contacts Ipsen Investisseurs » Craig Marks | +44 7584 349 193 Médias » Amy Wolf | +41 7 95 76 07 23 » Emma Roper | +44 7711 766 517 3 Avertissements et/ou déclarations prospectives Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans ce communiqué sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles de la Direction d’Ipsen. Ces déclarations et objectifs dépendent de risques et d’incertitudes connus ou non qui peuvent entraîner une divergence significative entre les résultats, performances ou événements effectifs et ceux envisagés dans ce communiqué De tels risques et imprévus pourraient affecter la capacité d’Ipsen à atteindre ses objectifs financiers, lesquels reposent sur des hypothèses raisonnables quant aux conditions macroéconomiques à venir formulées d’après les informations disponibles à ce jour. L'utilisation des termes « croit », « envisage » et « prévoit » ou d'expressions similaires a pour but d'identifier des énoncés prospectifs, notamment les attentes d’Ipsen quant à des événements futurs tels que les soumissions et décisions réglementaires. De plus, les objectifs mentionnés dans ce document sont établis sans tenir compte d’éventuelles opérations futures de croissance externe qui pourraient venir modifier tous ces paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées sur des données et hypothèses considérées comme raisonnables par Ipsen, et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se produire à l’avenir et dont certains échappent au contrôle du Groupe, et non pas exclusivement de données historiques. Les résultats réels pourraient s’avérer substantiellement différents de ces objectifs compte tenu de la matérialisation de certains risques ou incertitudes, et notamment qu’un nouveau médicament peut paraître prometteur au cours d’une phase préparatoire de développement ou après des essais cliniques, mais n’être jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs commerciaux, notamment pour des raisons réglementaires ou concurrentielles. Ipsen doit ou peut avoir à faire face à la concurrence de produits génériques, qui pourrait se traduire par des pertes de parts de marché. En outre, le processus de recherche et développement comprend plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est important qu’Ipsen ne parvienne pas à atteindre ses objectifs et qu’il soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un médicament dans lequel il a investi des sommes significatives. Aussi, Ipsen ne peut être certain que des résultats favorables obtenus lors des essais précliniques seront confirmés ultérieurement lors des essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du médicament concerné. Il ne saurait être garanti qu’un médicament recevra les approbations réglementaires nécessaires ou qu’il atteindra ses objectifs commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles si les hypothèses sous-jacentes s'avèrent inexactes ou si certains risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et incertitudes comprennent, sans toutefois s'y limiter, la situation générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques généraux, y compris les fluctuations des taux d'intérêt et des taux de change ; l'incidence de la réglementation de l'industrie pharmaceutique et de la législation en matière de santé ; les tendances mondiales vers une plus grande maîtrise des coûts de santé ; les avancées technologiques, les nouveaux médicaments et les brevets obtenus par la concurrence ; les problèmes inhérents au développement de nouveaux médicaments, notamment l'obtention d'une homologation ; la capacité d’Ipsen à prévoir avec précision les futures conditions du marché ; les difficultés ou délais de production ; l'instabilité financière de l'économie internationale et le risque souverain ; la dépendance à l'égard de l'efficacité des brevets d’Ipsen et d’autres protections concernant les médicaments novateurs ; et le risque de litiges, notamment des litiges en matière de brevets ou des recours réglementaires. Ipsen dépend également de tierces parties pour le développement et la commercialisation de ses médicaments, ce qui peut donner lieu à des redevances substantielles ; en outre ces partenaires pourraient agir de manière à nuire aux activités d’Ipsen ainsi qu’à ses résultats financiers. Ipsen ne peut être certain que ses partenaires tiendront leurs engagements. À ce titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces accords. Une défaillance d’un de ses partenaires pourrait engendrer une baisse imprévue de revenus pour Ipsen. De telles situations pourraient avoir un impact négatif sur l’activité d’Ipsen, sa situation financière ou ses résultats. Sous réserve des dispositions légales en vigueur, Ipsen ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les énoncés prospectifs ou objectifs visés dans le présent communiqué afin de refléter des changements qui viendraient affecter les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur lesquels ces énoncés se fondent. L’activité d’Ipsen est soumise à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents d’information enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers. Les risques et incertitudes présentés ne sont pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et le lecteur est invité à prendre connaissance de la dernière édition du Document d’enregistrement universel d’Ipsen, disponible sur ipsen.com. 4 Références 1 Chan et al. Phase 3 Trial of Cabozantinib in Previously Treated Advanced Neuroendocrine Tumors. 2024 New England Journal of Medicine. Online ahead of print 2 Cabozantinib Versus Placebo for Advanced Neuroendocrine Tumors (NET) after Progression on Prior Therapy (CABINET Trial/Alliance A021602): Updated Results Including Progression Free-Survival (PFS) by Blinded Independent Central Review (BICR) and Subgroup Analyses. As presented at ESMO Congress 2024 during the ‘Proffered Paper: NETs and Endocrine Tumors at 2:45 p.m. CEST Barcelona, Spain. 3 Baudin E, et al. Ann Oncol. 2021 Nov;32(11):1453-1455. 4 Pavel M, et al. Ann Oncol. 2020;31(7):844-860. 5 Singh et al. Patient-Reported Burden of a Neuroendocrine Tumor (NET) Diagnosis: Results From the First Global Survey of Patients With NETs. J Glob Oncol. 2017 Feb; 3(1): 43–53. 6 Durma et al. Epidemiology of Neuroendocrine Neoplasms and Results of Their Treatment with [177Lu]Lu-DOTA-TATE or [177Lu]Lu-DOTA-TATE and [90Y]Y-DOTA-TATE—A Six-Year Experience in High-Reference Polish Neuroendocrine Neoplasm Center. Cancers 2023, 15(22), 5466; https://doi.org/10.3390/cancers15225466 7 Neuroendocrine tumor (NET). https://www.cancer.gov/pediatric-adult-rare-tumor/rare-tumors/rare- endocrine-tumor/carcinoid-tumor. Accessed September 2024. 8 McClellan, K., Chen. E.Y, Kardosh A., et al. Therapy Resistant Gastroenteropancreatic Neuroendocrine Tumors. Cancers. 2022, 14(19), 4769. 9 El-Khoueiry A. et al., Cabozantinib: An evolving therapy for hepatocellular carcinoma. Cancer Treatment Reviews. 2021 Jul;98:102221. DOI: 10.1016/j.ctrv.2021.102221. 10 European Medicines Agency. Cabometyx® (cabozantinib) EU Summary of Product Characteristics. Available from: https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/cabometyx-epar- product-information_en.pdf. Last accessed: September 2024 11 Yakes M. et al., Cabozantinib (XL184), a novel MET and VEGFR2 inhibitor, simultaneously suppresses metastasis, angiogenesis, and tumor growth. Mol Cancer Ther. 2011;10:2298–2308. DOI: 10.1158/1535-7163.MCT-11-0264 12 Hsu et al., AXL and MET in Hepatocellular Carcinoma: A Systematic Literature Review. Liver Cancer 2021 DOI: 10.1159/000520501 13 Jamal et al. Neuroendocrine tumor of the kidney. Diagnostic challenge and successful therapy. Urology Annals 11(4):p 435-438, Oct–Dec 2019. DOI: 10.4103/UA.UA_169_18 14 Survival Rates for Gastrointestinal Carcinoid Tumors. ACS website. Available at: https://www.cancer.org/cancer/types/gastrointestinal-carcinoid-tumor/detection-diagnosis- staging/survival-rates.html. Accessed September 2024. 15 Survival Rates for Lung Carcinoid Tumors. ACS website. Available at: https://www.cancer.org/cancer/types/lung-carcinoid-tumor/detection-diagnosis-staging/survival- rates.html. Accessed September 2024. 16 Survival Rates for Pancreatic Neuroendocrine Tumor. American Cancer Society Available at: https://www.cancer.org/cancer/types/pancreatic-neuroendocrine-tumor/detection-diagnosis- staging/survival-rates.html. Accessed June 2024. Accessed September 2024. 5 |