31/07/2025 07:28 |
Résultats semestriels 2025 |
INFORMATION REGLEMENTEE
Schneider Electric
Information financière Résultats du premier semestre 2025 Information financière Forte croissance du chiffre d’affaires au premier semestre ; accélération de la dynamique au début du second semestre Objectif 2025 réaffirmé Rueil-Malmaison (France), le 31 juillet 2025 Éléments clés de la performance financière • Fort chiffre d’affaires du Groupe au deuxième trimestre de 10 milliards d’euros, en croissance organique de +8 % o Gestion de l’énergie en croissance organique de +10 % ; les quatre régions sont en croissance o Automatismes industriels en baisse organique de -1 % ; la reprise du marché des industries manufacturières (« discrete ») se confirme o L’Amérique du Nord, l’Inde et le Moyen-Orient tous en croissance organique à deux chiffres (« double-digit ») • Chiffre d’affaires record du Groupe de 19,3 milliards d’euros au premier semestre, en croissance organique de +8 % • EBITA ajusté de 3,5 milliards d’euros au premier semestre, en croissance organique de +7 % o Marge d’EBITA ajusté à 18,2 %, reflétant des effets de change défavorables et la saisonnalité • Résultat net ajusté (part du Groupe) de 2,2 milliards d’euros • Cash-flow libre de 0,5 milliard d’euros au premier semestre ; les perspectives de génération de cash pour l’année restent inchangées • Reconnue comme l’entreprise la plus durable au monde pour la deuxième année consécutive1 • Le programme Schneider Sustainability Impact 2021–2025 progresse avec succès vers son achèvement • Objectif financier 2025 réaffirmé Variation Variation Chiffres clés (en millions d’euros) S1 2024 S1 2025 publiée organique Chiffre d’affaires 18 173 19 336 +6,4 % +7,9 % EBITA ajusté 3 383 3 510 +3,8 % +6,9 % Taux de marge en % du CA 18,6 % 18,2 % -40 pb -10 pb Résultat net (part du Groupe) 1 882 1 913 +2 % Cash-flow libre 889 474 -47 %2 Bénéfice par action (BPA) ajusté3 (en euros) 4,01 3,97 -1 % +5,5 % 1. Par TIME magazine et Statista, juin 2025 2. -23% après ajustement de l’impact ponctuel lié à une amende dans le cadre d’une affaire juridique en France. 3. Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté. www.se.com Page | 1 Information financière Olivier Blum, Directeur général, commente : « Au cours de la première moitié de l’année nous avons atteint des niveaux records de chiffre d'affaires et d'EBITA ajusté pour un premier semestre. Le Groupe reste idéalement positionné pour saisir les opportunités sur ses marchés finaux, grâce à son portefeuille complet et sa proposition de valeur différenciée, à la convergence de l’électrification et de l’automatisation, rendue possible par l’IA et les logiciels. Nous continuons d’évoluer dans des marchés finaux structurellement porteurs malgré un environnement marqué par une incertitude accrue. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre objectif annuel. Comme communiqué hier, je suis heureux d’annoncer le projet de transaction visant à faire l’acquisition de l’intégralité du capital de notre JV en Inde. Cela nous permet de saisir tout le potentiel de croissance dans le pays et de nous appuyer sur nos talents exceptionnels en R&D, dans le digital et la logistique pour soutenir nos opérations dans la région et au-delà. Je suis également ravi d'annoncer que Schneider Electric est nommée entreprise la plus durable au monde, par le classement du magazine TIME et Statista, obtenant cette distinction pour la deuxième année consécutive. Nous poursuivons les avancées de notre programme Schneider Sustainability Impact 2021-2025 et restons déterminés à poursuivre notre impact durable pour les années à venir. » I. CHIFFRE D’AFFAIRES DU DEUXIÈME TRIMESTRE EN HAUSSE ORGANIQUE DE +8 % Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2025 s’élève à 10 011 millions d’euros, en croissance organique de +8,3 % et en croissance publiée de +4,6 %. Produits (48 % du chiffre d’affaires au second trimestre) sont en croissance organique de +2 % au second trimestre. Au sein de l’activité Gestion de l’énergie, les ventes de Produits sont en croissance faible à un chiffre (« low-single digit ») avec une bonne croissance des ventes de produits de distribution électrique, incluant les offres connectables, à travers de nombreux segments et géographies. Il y a une bonne contribution de la croissance des Produits à travers les marchés finaux en Inde, partiellement compensée par la faiblesse du marché des bâtiments résidentiels, principalement en Amérique du Nord et dans certaines parties de l’Europe de l’Ouest. Les ventes de Produits au sein de l’activité Automatismes industriels sont en décroissance faible à un chiffre (« low-single digit »), avec des contrastes selon les offres et les géographies, la reprise progressive attendue de la demande sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») se poursuit. Systèmes (33 % du chiffre d’affaires au second trimestre) réalisent une croissance organique de +17 % au second trimestre, avec une croissance des ventes forte à deux chiffres (« strong double-digit ») pour l’activité Gestion de l’énergie, sur de multiples segments et marchés finaux, en particulier le marché des centres de données, qui bénéficie d’une forte traction pour l’offre modulaire du Groupe. Au sein de l’activité Automatismes industriels, les Systèmes sont en décroissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), en raison du calendrier d’exécution des projets sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides, tandis que les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») sont quasi stables. Logiciels & Services (19 % du chiffre d’affaires au second trimestre) sont en croissance organique de +11 % au second trimestre. Les Logiciels & Services digitaux (7 % du chiffre d’affaires au second trimestre) sont en croissance organique de +10 %, et les Services sur site (12 % du chiffre d’affaires au second trimestre) sont en croissance organique de +12 %. Logiciels agnostiques du Groupe (comprenant AVEVA, ETAP et RIB Software) AVEVA affiche une bonne croissance de ses revenus récurrents annualisés (« ARR »), en hausse de +12 % au 30 juin 2025, impactée par des effets de calendrier de certains contrats ayant été décalés du deuxième au troisième trimestre. La croissance des revenus récurrents annualisés (« ARR ») est portée par une forte montée en gamme des ventes auprès des clients existants, tandis que la forte performance du canal distributeur a permis une bonne croissance du nombre de nouveaux clients. Les www.se.com Page | 2 Information financière segments énergies et chimies (« E&C »), Produits de grande consommation (« CPG ») et des sciences de la vie affichent une bonne croissance du chiffre d’affaires. La croissance est portée par une adoption particulièrement forte des logiciels en tant que service (« SaaS »), incluant l’offre « PI System », tandis que les ventes de licences perpétuelles poursuivent leur baisse attendue, et que les revenus de maintenance reculent également, les clients migrant vers les abonnements « AVEVA Flex Credit ». Les offres agnostiques de logiciels de Gestion de l’énergie (ETAP et RIB Software) enregistrent une croissance organique à deux chiffres (« double-digit ») au second trimestre, partant d’une base de comparaison élevée à un chiffre (« high-single digit »). Cette performance est portée par l’offre eCAD du Groupe (ETAP), avec une forte croissance des contrats de location pluriannuels d’abonnement sur site, et des revenus de services bénéficiant de l’exécution de larges contrats. L’offre de logiciels du Groupe pour le marché de la construction (RIB Software) est également en croissance, portée par la hausse des revenus d’abonnement, bien qu’impactée par la baisse planifiée des ventes de licences perpétuelles, dans le cadre de sa transition en cours. Les Services (incluant les offres de Services digitaux et de Services sur site) sont en croissance organique à deux chiffres (« double-digit ») au second trimestre. Les Services digitaux génèrent une croissance organique à deux chiffres (« double-digit ») au second trimestre, portée par la forte croissance des offres EcoStruxure Advisors et des offres supportant la digitalisation des réseaux électriques et des centres de données, ainsi que par une forte adhésion à l’offre de cybersécurité du Groupe. Les offres de Services digitaux du Groupe comprennent les solutions et offres Advisors EcoStruxure, développées en interne, y compris les offres de conseil en développement durable, ainsi que ses offres digitales pour les prosommateurs (« Prosumers »). Les Services sur site réalisent une croissance organique de +12 % au second trimestre, portée par la forte croissance des services de Gestion de l’énergie, tandis que les services d’Automatismes industriels sont quasi stables. Au sein de l’activité Gestion de l’énergie, la croissance est portée par le marché final des centres de données, incluant les activités de mise en service, de modernisation et de maintenance, avec également une bonne dynamique sur le marché final des industries, notamment dans les segments pharmaceutiques et Produits de grande consommation (« CPG »). Les Services d’Automatismes industriels affichent des tendances similaires sur les marchés des industries manufacturières (« discrete ») et des industries des procédés continus (« process ») et hybrides. Les offres de Services sur site du Groupe incluent des services de sécurité, d’efficacité, de développement durable et de résilience sur les quatre marchés finaux adressés par le Groupe, y compris les offres d’efficacité pour le développement durable. www.se.com Page | 3 Information financière Le chiffre d’affaires par activité et par géographie se répartit comme suit : T2 2025 S1 2025 Chiffre Chiffre Région d’affaires en Croissance Croissance d’affaires en Croissance Croissance millions publiée organique millions publiée organique d’euros d’euros Amérique du Nord 3 449 +11,4 % +14,6 % 6 571 +15,2 % +15,9 % Europe de l’Ouest 1 827 +5,1 % +2,8 % 3 485 +2,1 % -0,2 % Asie-Pacifique 2 169 +4,4 % +10,9 % 4 156 +8,3 % +11,8 % Reste du Monde 877 -0,1 % +11,4 % 1 680 -1,0 % +7,4 % Total Gestion de 8 322 +6,8 % +10,5 % 15 892 +8,5 % +10,1 % l’énergie Amérique du Nord 379 -8,9 % -2,9 % 770 -3,6 % -1,2 % Europe de l’Ouest 470 -0,4 % -0,2 % 941 -2,5 % -2,6 % Asie-Pacifique 540 -6,9 % -4,7 % 1 131 -2,4 % -3,0 % Reste du Monde 300 -1,9 % +7,6 % 602 +0,6 % +6,2 % Total Automatismes 1 689 -4,8 % -1,1 % 3 444 -2,2 % -1,0 % industriels Amérique du Nord 3 828 +9,0 % +12,5 % 7 341 +12,9 % +13,8 % Europe de l’Ouest 2 297 +3,9 % +2,1 % 4 426 +1,1 % -0,7 % Asie-Pacifique 2 709 +1,9 % +7,4 % 5 287 +5,8 % +8,3 % Reste du Monde 1 177 -0,6 % +10,4 % 2 282 -0,6 % +7,1 % Total Groupe 10 011 +4,6 % +8,3 % 19 336 +6,4 % +7,9 % PERFORMANCE DU GROUPE PAR MARCHÉ FINAL AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025 Schneider Electric vend l’ensemble de son portefeuille de solutions intégrées sur quatre marchés finaux : les bâtiments, les centres de données et réseaux, les infrastructures et l’industrie, s’appuyant sur la combinaison unique des offres et technologies complémentaires de ses activités Gestion de l’énergie et Automatismes industriels et soutenu par l’attention portée à l’électrification, l’automatisation et la digitalisation pour un avenir durable. • Bâtiments : La demande sur le marché final des bâtiments est bonne au cours du trimestre. Le besoin croissant en bâtiments électrifiés, intelligents/digitaux et à haute efficacité énergétique – tant en rénovation qu’en construction neuve – continue de soutenir la demande. L’exposition principale du Groupe est sur le segment des bâtiments non résidentiels, où la demande reste forte à travers un large spectre de bâtiments techniques. Le Groupe est particulièrement bien positionné grâce à sa gamme complète d’offres, incluant les architectures EcoStruxure, des Produits connectables aux systèmes de « edge control », aux Services sur site et digitaux, y compris les offres de logiciels agnostiques. En revanche, le segment relativement plus petit des bâtiments résidentiels continue d’enregistrer une baisse de la demande avec des variations d’une région à l’autre, influencées par l’incertitude macroéconomique actuelle et des régimes de taux d’intérêt variables. • Centres de données et réseaux : L’environnement global du segment des centres de données demeure très fort, avec un solide pipeline d’opportunités alors que les clients renforcent leur présence dans l’IA, élargissant leurs activités au-delà des géants de l’Internet vers un éventail plus large de fournisseurs de colocation et d’autres acteurs. Les ventes enregistrent une croissance à deux chiffres (« double-digit ») au deuxième trimestre, tout comme la demande sous-jacente, excluant la replanification attendue de commandes par un client au second semestre 2025 et en 2026. Les offres de refroidissement du Groupe bénéficient d’une bonne dynamique, tant pour les technologies de refroidissement traditionnelles (contribuant à la croissance organique des ventes) que pour le refroidissement liquide chez Motivair (reflété comme un impact de périmètre www.se.com Page | 4 Information financière au deuxième trimestre). Dans le segment de l’informatique distribuée (« Distributed-IT »), la croissance de la demande est globalement solide, avec un contraste entre une forte demande en B2B, portée par les États- Unis, partiellement compensée par un environnement plus faible en B2C. • Infrastructures : La demande sur le marché final des Infrastructures est stable à un niveau élevé. La demande dans le segment des réseaux (« P&G ») demeure stable sur le trimestre à un niveau élevé, après l’ajustement d’une commande importante dans la base de comparaison. Le portefeuille complet du Groupe, intégrant des solutions digitales et des services de bout en bout, avec un rôle croissant des solutions de systèmes de gestion avancée de la distribution (« ADMS »), constitue une offre attractive pour les opérateurs de réseaux, qui sont au cœur des préoccupations à la suite d’incidents majeurs et médiatisés. Le Groupe est également stratégiquement bien positionné avec ses technologies sans SF₆, en anticipation des évolutions réglementaires prévues à partir de 2026 en Europe. Dans le segment du traitement des eaux (« WWW »), la demande est également forte, en particulier en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique. • Industries : Au second trimestre, la demande connait une bonne croissance, et le Groupe continue de bénéficier de sa proposition de valeur unique, combinant offres en Gestion de l’énergie et en Automatismes industriels, incluant les produits, les systèmes, les logiciels et services. Sur le marché des industries manufacturières (« discrete »), la reprise de la demande se poursuit, avec une bonne croissance des commandes sur le trimestre. Les segments de machines et de la fabrication industrielle ont chacun enregistré une croissance de la demande, avec l’Europe de l’Ouest et les États-Unis portant la reprise, tandis que la Chine est quasi stable, avec une bonne reprise auprès des constructeurs de machines (« OEM »), alors que les segments liés aux utilisateurs finaux restent plus modérés. Sur le marché des industries de procédés (« process »), malgré l’incertitude macroéconomique et la volatilité des prix des matières premières, les segments énergies et chimies (« E&C ») et métaux, mines et minéraux (« MMM ») enregistrent une forte croissance de la demande portée par l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et la région Moyen-Orient & Afrique. Tendances du Groupe par géographie : L’Amérique du Nord (38 % du C.A. au deuxième trimestre 2025) est en croissance organique de +12,5 % au deuxième trimestre. L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +14,6 %. Les États-Unis enregistrent une croissance à deux chiffres (« double-digit »), avec une poursuite de la croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit ») des Systèmes, portée par le segment des centres de données, soutenue par l’exécution d’un projet d’envergure dans le marché final des bâtiments, et une bonne dynamique dans le segment du traitement des eaux (« WWW »). Les Services sont en croissance à deux chiffres (« double-digit »), portés par la forte dynamique des centres de données, ainsi que par la contribution d’autres secteurs, tels que le secteur pharmaceutique et les Produits de grande consommation (« CPG »). Les ventes de Produits sont en croissance faible à un chiffre (« low-single digit »). La croissance des produits de distribution électrique et sur le marché de l’informatique distribuée (« distributed IT ») est principalement compensée par le recul du marché des bâtiments résidentiels. Le Canada affiche une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit »), portée par la croissance des Systèmes, principalement dans les centres de données, partiellement compensée par le recul des ventes de Produits, y compris sur le marché des bâtiments résidentiels. Le Mexique enregistre une forte baisse, impacté par l’incertitude actuelle autour de la situation commerciale dans la région et par l’environnement macroéconomique global. L’activité Automatismes industriels est en décroissance organique de -2,9 %. Les États-Unis enregistrent une légère baisse, la forte croissance d’AVEVA étant plus que compensée par la poursuite de la faiblesse de la croissance des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») combinée à une base de comparaison élevée sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides. Le Canada est quasi stable, tandis que le Mexique enregistre une forte baisse, principalement sur le marché des industries www.se.com Page | 5 Information financière de procédés continus (« process ») en raison d’une activité plus faible d’un client du segment énergies et chimies (« E&C »). L’Europe de l’Ouest (23 % du C.A. au deuxième trimestre 2025) est en croissance organique de +2,1 % au deuxième trimestre. L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +2,8 % avec une forte croissance en Espagne et une contribution solide de l’Italie et de la France. L’Allemagne est en légère hausse, tandis que le Royaume- Uni est en décroissance. À l’échelle de la région, les Systèmes enregistrent une bonne croissance, incluant l’exécution de projets de centres de données en Espagne, en Italie et en France, et ce malgré un environnement global marqué par des décalages de projets. La croissance des Produits est en légère baisse, en raison de la poursuite de la faiblesse du marché des bâtiments résidentiels à travers l’ensemble de la région, avec une faiblesse particulièrement marquée au Royaume-Uni, partiellement compensée par une croissance d’autres segments et marchés finaux. Le reste de la région réalise une bonne croissance dans son ensemble portée par l’exécution continue d’un projet de centre de données en Belgique, et une bonne croissance dans les pays nordiques. L’activité Automatismes industriels est en baisse organique de -0,2 %. La croissance des logiciels d’AVEVA est forte, portée par la performance en Suisse. Les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») sont quasi stables d’un trimestre à l’autre, avec une performance contrastée selon les pays. Les ventes sur le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides reculent par rapport à l’année précédente, partant d’une base de comparaison à deux chiffres (« double-digit ») et dans un environnement de marché difficile, notamment dans le segment énergies et chimies (« E&C »). L’Italie affiche une forte croissance sur le trimestre, avec une progression sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») et des logiciels d’AVEVA. La France est quasi stable, tandis que l’Allemagne est en décroissance, en raison de la faiblesse du segment énergies et chimies (« E&C ») et d’une activité plus faible avec les constructeurs de machines (« OEM ») après un solide premier trimestre. L’Asie-Pacifique (27 % du C.A. au deuxième trimestre 2025) est en croissance organique de +7,4 % au deuxième trimestre. L’activité Gestion de l’énergie est en croissance organique de +10,9 %. L’Inde réalise une croissance forte à deux chiffres (« strong double-digit »), portée par les Produits, reflétant la solidité de l’offre complète du Groupe sur l’ensemble des marchés finaux et le succès continu de sa stratégie multi-marques dans le pays. La Chine est en croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), avec une dynamique de croissance généralisée, tirée par les centres de données, et des contributions de l’industrie et des infrastructures, tandis que le marché des bâtiments reste atone. L’Australie enregistre une croissance à deux chiffres (« double-digit »), portée par l’exécution continue de projets dans les centres de données, et une bonne croissance dans le marché des bâtiments résidentiels. Le reste de la région affiche une croissance élevée à un chiffre (« high-single digit »), avec des contributions notables de l’Indonésie, qui affiche une bonne croissance dans les bâtiments résidentiels et une dynamique continue dans les centres de données ; une forte croissance au Japon portée par les centres de données ; et une forte performance au Vietnam, où le dynamisme de l’économie locale permet une croissance sur la majorité des marchés finaux. L’activité Automatismes industriels est en baisse organique de -4,7 %, avec une décroissance faible à un chiffre (« low-single digit ») sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») et une faiblesse dans le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides. En Chine, qui affiche une décroissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») dans l’ensemble, les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») sont légèrement positives, tandis que les ventes dans le marché plus restreint des procédés continus (« process ») et hybrides enregistrent une forte baisse. L’Inde est en décroissance, avec un recul des ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») au cours du trimestre. Ailleurs dans la région, l’Australie est en décroissance dans l’ensemble, principalement en raison de la faiblesse du www.se.com Page | 6 Information financière marché des industries de procédés continus (« process ») et de la saisonnalité chez AVEVA, bien que partiellement compensée par la croissance dans le marché des industries manufacturières (« discrete »). Le Japon est en décroissance, liée à la faiblesse des constructeurs de machines (« OEM »), tandis que la Corée du Sud est quasi stable. Le Reste du Monde (12 % du C.A. au deuxième trimestre 2025) est en croissance organique de +10,4 % au deuxième trimestre. L’activité de Gestion de l’énergie est en croissance organique de +11,4 %. Le Moyen-Orient et l’Afrique enregistrent une croissance à deux chiffres (« double-digit »), portée par la croissance en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, principalement liée à l’exécution de Systèmes, en particulier sur les segments énergies et chimies (« E&C ») et des centres de données, avec également une forte contribution de l’Égypte sur l’ensemble des modèles économiques, ainsi qu’une bonne contribution de plusieurs autres pays à travers l’Afrique. L’Amérique du Sud est en croissance élevée à un chiffre (« high-single digit »), portée par le Chili avec une croissance particulièrement forte grâce à l’exécution de projets dans le segment des métaux, mines et minéraux (« MMM »), partiellement compensée par la décroissance de l’Argentine, tandis que le Brésil est quasi stable sur le trimestre. L’Europe centrale et de l’Est est en croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit »), soutenue par l’exécution de projets dans le segment des régies d’électricité. L'activité Automatisme industriels est en croissance organique de +7,6 %. La région affiche une forte croissance des ventes dans le marché des industries de procédés continus (« process ») et hybrides, en croissance à deux chiffres (« double-digit »), portée par l’exécution de projets dans le segment énergies et chimies (« E&C ») aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite, et soutenue par une forte croissance dans plusieurs pays d’Amérique du Sud. Les ventes de logiciels chez AVEVA sont en croissance à deux chiffres (« double-digit »), tirées par des clients du segment énergies et chimies (« E&C »), régies d’électricité et métaux, mines et minéraux » (« MMM »), principalement au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Les ventes sur le marché des industries manufacturières (« discrete ») sont en croissance moyenne à un chiffre (« mid-single digit ») dans l’ensemble de la région, avec une forte contribution du Brésil, de l’Égypte et des pays du Golfe, tandis que l’Argentine est en décroissance. EFFETS4 DE PÉRIMÈTRE ET EFFETS DE CHANGE5 AU DEUXIÈME TRIMESTRE Au deuxième trimestre, la contribution des acquisitions nette des cessions s’établit à +126 millions d’euros, soit un impact de +1,4 % sur le chiffre d’affaires du Groupe. Cela comprend l’acquisition de Planon et Motivair, ainsi que l’impact de plusieurs cessions mineures. Sur la base des opérations clôturées à ce jour, l’impact de périmètre sur le chiffre d’affaires pour 2025 devrait se situer autour de +300 millions d’euros. L’impact de périmètre sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait être quasi stable. Au deuxième trimestre, l’impact de la variation des taux de change a été négatif à -440 millions d’euros, soit -4,6 % du chiffre d’affaires du Groupe, principalement en raison de l’affaiblissement du dollar américain, du yuan chinois et de la roupie indienne face à l’euro. Aux taux de change actuels 6, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2025 est estimé entre -1,25 milliard et -1,35 milliard d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait s’établir autour de -40 points de base. 4. Les changements de périmètre de consolidation incluent également certains reclassements mineurs d’offres entre les activités. 5. Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique. 6. Les taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IAS 29) ne sont pas pris en compte à ce stade. www.se.com Page | 7 Information financière II. RÉSULTATS DU PREMIER SEMESTRE 2025 Variation Variation En millions d’euros S1 2024 S1 2025 publiée organique Chiffre d’affaires 18 173 19 336 +6,4 % +7,9 % Marge brute 7 889 8 202 +4,0 % +5,6 % Taux de marge en % du chiffre d’affaires 43,4 % 42,4 % -100 pb -90 pb Coûts des fonctions support (« SFC ») (4 506) (4 692) +4,1 % +4,6 % Ratio « SFC » (% du CA) 24,8 % 24,3 % +50 pb +80 pb EBITA ajusté 3 383 3 510 +3,8 % +6,9 % Marge d’EBITA ajusté 18,6 % 18,2 % -40 pb -10 pb Charges de restructuration (59) (63) Autres produits et charges d’exploitation (125) 9 EBITA 3 199 3 456 +8 % Amortissements et dépréciations des incorporels liés (194) (233) aux acquisitions Résultat net (part du Groupe) 1 882 1 913 +2 % Résultat net ajusté (part du Groupe)7 2 243 2 228 -1 % +5,8 % BPA ajusté7 (en euros) 4,01 3,97 -1 % +5,5 % Cash-flow libre 889 474 -47 %8 MARGE D’EBITA AJUSTÉ À 18,2 %, EN BAISSE ORGANIQUE DE -10 PB, IMPACTEE PAR UNE BAISSE DE LA MARGE BRUTE, PARTIELLEMENT COMPENSÉE PAR LA REDUCTION DU RATIO DU COÛTS DES FONCTIONS SUPPORT (« SFC ») SUR CHIFFRE D’AFFAIRES. La marge brute est en croissance organique de +5,6 % avec un taux de marge brute en recul de -90 points de base en organique pour s’établir à 42,4 % au premier semestre. La marge brute est négativement impactée par l’inflation du coût des matières premières et des droits de douane, ces effets intervenant avant que les actions sur les prix mises en place au cours du premier semestre ne les compensent. L’effet de mix pèse également sur la marge brute, partiellement compensé par la productivité industrielle. L’EBITA ajusté du premier semestre s’élève à 3 510 millions d’euros, en croissance organique de +6,9 %, et la marge d’EBITA ajusté recule de -10 points de base en organique pour atteindre 18,2 %, en raison de l’évolution de la marge brute. Les coûts des fonctions support (« SFC ») diminuent en pourcentage du chiffre d’affaires de +50 points de base pour s’établir à 24,3 %, avec une évolution organique positive de +80 points de base, partiellement compensée par des effets de change défavorables. 7. Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté. 8. -23% après ajustement de l’impact ponctuel lié à une amende dans le cadre d’une affaire juridique en France. www.se.com Page | 8 Information financière Plusieurs facteurs clés expliquent cette évolution : EBITA Variation En millions d’euros Commentaires ajusté annuelle EBITA ajusté S1 2024 3 383 Effet volume +610 Impact positif de l’augmentation des volumes de ventes. La productivité industrielle du Groupe s’établit à +164 millions d’euros au premier semestre, illustrant une amélioration Productivité industrielle +164 séquentielle par rapport au niveau observé au second semestre 2024, qui avait été impacté par les investissements de capacité réalisés au sein de la chaîne logistique du Groupe. L’impact du prix net s’établit à -84 millions d’euros au premier Prix net9 -84 semestre. L’effet prix brut sur les Produits est légèrement négatif à -6 millions d’euros, tandis qu’au total, l’impact des prix Effet prix brut sur les produits -6 des matières premières (« RMI ») a représenté un effet défavorable de -78 millions d’euros, en raison de l’inflation des coûts des matières premières et des droits de douane, ces Impact du prix des matières premières -78 effets intervenant avant que les actions sur les prix mises en place au cours du premier semestre ne les compensent L’inflation des coûts de produits vendus s’établit à -56 millions Inflation des coûts de produits vendus -56 d’euros au premier semestre, dont -51 millions d’euros liés à Inflation des coûts de la main-d’œuvre et l’inflation des coûts de la main-d’œuvre de production et autres autres coûts -51 coûts, et -5 millions d’euros liés à l’augmentation des coûts de R&D dans les coûts de produits vendus. L’investissement Coûts de R&D dans les coûts de produits global en R&D, y compris dans les coûts des fonctions support -5 (« SFC »), continue d’augmenter comme attendu et représente vendus 5,8 % du chiffre d’affaires du premier semestre. Les coûts des fonctions support (« SFC ») sont en hausse organique de -206 millions d’euros, soit +4,6 % en organique au premier semestre. Le Groupe est impacté par l’inflation à hauteur de -115 millions d’euros et continue de porter attention à ses priorités stratégiques avec des investissements de -139 millions d’euros, principalement liés à la R&D, aux Coûts des fonctions support (« SFC ») -206 investissements digitaux, y compris dans l’intelligence artificielle, et au développement commerciale. Le Groupe réalise +110 millions d’euros d’économies, principalement liées aux effectifs. Les autres augmentations de coûts de -62 millions d’euros, correspondent à divers éléments de moindre ampleur. La performance du premier semestre génère un effet de mix défavorable de -161 millions d’euros, résultant de la croissance Mix -161 relativement plus rapide des revenus des Systèmes par rapport à ceux des Produits et des Logiciels. La variation des devises diminue l’EBITA ajusté de -146 Impact des devises10 -146 millions d’euros, soit environ -40 points de base sur la marge d’EBITA ajusté au premier semestre. Les effets de changements de périmètre et autres sont de +6 millions d’euros au premier semestre, les impacts nets liés aux Changements de périmètre et autres +6 changements de périmètre représentant un effet favorable de effets +10 points de base sur la marge d’EBITA ajusté. Les autres impacts incluent divers éléments mineurs. EBITA ajusté S1 2025 3 510 9. Effet prix sur les produits et effets des matières premières. 10. Pour ces économies qui entrent dans la catégorie des monnaies hyperinflationnistes selon la norme IAS 29, telles que l’Argentine et la Turquie, un ajustement technique IFRS pour l’impact de l’hyperinflation est inclus dans les effets de change et donc exclu du calcul de la croissance organique. L’effet de mesures opérationnelles adoptées dans ces pays, telles que la hausse des prix pour atténuer l’impact de l’inflation, est pris en compte dans le calcul de la croissance organique. www.se.com Page | 9 Information financière EBITA ajusté du premier semestre 2025 par activité : - L’activité Gestion de l’énergie réalise un EBITA ajusté de 3 412 millions d’euros au premier semestre, soit 21,5 % du chiffre d’affaires, en décroissance organique d’environ -50 points de base (décroissance de -70 points de base en données publiées), avec un impact positif lié à la forte croissance des volumes de Systèmes et à la productivité industrielle, plus que compensé par un effet négatif du prix net et du mix sur la marge brute, et partiellement atténué par la réduction du ratio des coûts des fonctions support (« SFC ») sur les ventes. - L’activité Automatismes industriels réalise un EBITA ajusté de 471 millions d’euros, soit 13,7 % du chiffre d’affaires, en décroissance organique d’environ -120 points de base (décroissance de -170 points de base en données publiées), où la forte productivité industrielle est compensée par un prix net négatif et un mix défavorable sur la marge brute, exacerbé par une hausse du ratio des coûts des fonctions support (« SFC ») sur les ventes en raison du manque de croissance des volumes. - Les coûts des fonctions centrales et digitales s’élèvent à 373 millions d’euros au premier semestre 2025, soit 1,9 % du chiffre d’affaires du Groupe (contre 409 millions d’euros au premier semestre 2024, soit 2,3 % du chiffre d’affaires du Groupe). www.se.com Page | 10 Information financière ▪ RÉSULTAT NET AJUSTÉ EN HAUSSE ORGANIQUE DE +6 % En millions d’euros S1 2024 S1 2025 Commentaires EBITA ajusté 3 383 3 510 Les autres produits et charges d’exploitation ont un impact de +9 millions d’euros au premier semestre, comprenant principalement une plus-value liée au rachat de la Autres produits et charges participation minoritaire dans Qmerit, partiellement (125) 9 d’exploitation compensée par des coûts de fusion & acquisition et d’intégration. Le premier semestre 2024 inclut également certains coûts de fusion & acquisition et d’intégration ainsi que des provisions juridiques. Les charges de restructuration s’élèvent à -63 millions Charges de restructuration (59) (63) d’euros au premier semestre, soit 4 millions d’euros de plus qu’au premier semestre 2024. Les amortissements et dépréciations des actifs incorporels liés aux acquisitions s’élèvent à -233 millions d’euros au Amortissements et dépréciations premier semestre, soit 39 millions d’euros de plus qu’au (194) (233) premier semestre 2024 en raison de l’amortissement des des incorporels liés aux acquisitions actifs incorporels associés aux récentes acquisitions de Planon et Motivair. Les charges financières nettes s’élèvent à -248 millions d’euros au premier semestre, soit 81 millions d’euros de plus qu’au premier semestre 2024. Cette augmentation est Résultat financier (167) (248) principalement liée à une charge d’intérêts plus élevée sur les obligations, à la suite du refinancement effectué l’année dernière, ainsi qu’à des variations de change défavorables. L’impôt sur les sociétés s’élève à -714 millions d’euros, soit une hausse de 47 millions d’euros par rapport à l’an dernier. Le taux effectif d’imposition s’établit à 24,0 %, en ligne avec Impôts sur les sociétés (667) (714) la fourchette prévue de 23 % à 25 % pour l’exercice 2025, et 0,5 point supérieur au taux du premier semestre 2024, qui était de 23,5 %. Le résultat des participations est de +23 millions d’euros, soit 9 millions d’euros supérieurs au premier semestre 2024, en Résultat des sociétés mises en raison principalement de la performance de Delixi. Les équivalence et part des actionnaires (69) (74) montants attribuables aux intérêts minoritaires augmentent à minoritaires -97 millions d’euros, contre -83 millions d’euros au premier semestre 2024, principalement en raison de la forte performance de Schneider Electric India Private Limited. Le Groupe enregistre une charge de dépréciation sans effet Dépréciation des participations dans sur la trésorerie de -274 millions d’euros sur la valeur les entreprises associées et (220) (274) comptable de sa participation dans Uplight, en raison de la coentreprises détérioration de la performance financière d’Uplight sur la période. Le résultat net (part du Groupe) s’élève à 1 913 millions Résultat net (part du Groupe) 1 882 1 913 d’euros au premier semestre, en hausse de +2 % par rapport à l’an dernier. Le résultat net ajusté s’élève à 2 228 millions d’euros au Résultat net ajusté (part du premier semestre, en baisse de -1 % par rapport au premier 2 243 2 228 semestre 2024, sous l’effet de effets défavorables liés aux Groupe)11 devises ; en hausse de +6 % à taux de change constants. 11. Voir en annexe le calcul du Résultat net ajusté et du BPA ajusté. www.se.com Page | 11 Information financière ▪ CASH-FLOW LIBRE À 474 MILLIONS D’EUROS Le Groupe génère un cash-flow libre de 474 millions d’euros au premier semestre. L’autofinancement d’exploitation est fort à 2 944 millions d’euros, malgré une baisse de -151 millions d’euros par rapport au premier semestre 2024 principalement en raison du calendrier des paiements d’impôts. L’autofinancement d’exploitation inclut des coûts de R&D à hauteur de 1 179 millions d’euros, en hausse à 6,1 % du chiffre d’affaires du premier semestre 2025. Les dépenses d’investissements nets s’élèvent à -717 millions d’euros (81 millions d’euros de plus qu’au premier semestre 2024), représentant environ 3,7 % du chiffre d’affaires, dont 2,6 % liés aux investissements corporels nets et 1,1 % aux investissements incorporels (principalement des dépenses de développements capitalisées), alors que le Groupe poursuit l’expansion de ses capacités industrielles et son effort d’innovation. Le besoin en fonds de roulement est globalement stable par rapport au premier semestre 2024. L’augmentation du besoin en fonds de roulement opérationnel a un impact sur le cash-flow libre du premier semestre 2025 à hauteur de -976 millions d’euros, principalement liée à une hausse des stocks. Le ratio de jours en stock (« DIN ») est en hausse de 12 jours par rapport à décembre 2024, tandis que le délai moyen de paiement des clients (« DSO ») et le délai moyen de paiement des fournisseurs (« DPO ») restent quasi stables par rapport à décembre. Par ailleurs, le Groupe a payé une amende de -207 millions d’euros au premier semestre, dans le cadre d’une affaire juridique précédemment communiquée en France. Le taux de conversion du résultat net en cash (Cash-flow libre en pourcentage du résultat net - part du Groupe) est de 25 % au premier semestre 2025, en partie en raison de la dépréciation sans impact sur la trésorerie de la participation dans Uplight et du paiement de l’amende en France. Ajusté de ces éléments, le taux de conversion ressort à 31 %, en baisse par rapport aux 42 % sur une base équivalente au premier semestre de l’année dernière. Comme ces dernières années, le Groupe anticipe un taux de conversion du résultat net en cash plus élevé au second semestre. ▪ LE BILAN DEMEURE SOLIDE Au 30 juin 2025, la dette nette de Schneider Electric s’établit à 11 984 millions d’euros, contre 8 147 millions d’euros au 31 décembre 2024. Les principaux mouvements du premier semestre concernent le paiement de -2,2 milliards d’euros au titre du dividende 2024, le paiement de -0,8 milliard d’euros pour l’acquisition d’une participation majoritaire de 75 % dans Motivair, compensés par la performance du Cash- flow libre de +0,5 milliard d’euros. www.se.com Page | 12 Information financière III. SCHNEIDER SUSTAINABILITY IMPACT Schneider Electric, leader de la transformation numérique de la gestion de l’énergie et de l’automatisation, a annoncé aujourd’hui ses résultats extra-financiers du deuxième trimestre 2025, marquant une étape clé alors que l’entreprise entre dans la dernière ligne droite de son programme Schneider Sustainability Impact (SSI) 2021–2025. À six mois de l’échéance, Schneider Electric continue de démontrer son engagement en faveur de progrès mesurables, inclusifs et transformateurs dans le cadre de ses objectifs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Le score SSI de l’entreprise a atteint 8,06 sur 10 ce trimestre, reflétant une dynamique soutenue sur les principaux piliers du développement durable. Ce trimestre, Schneider Electric a été désignée entreprise la plus durable au monde par TIME et Statista pour la deuxième année consécutive. Cette reconnaissance fait suite à sa récente distinction en tant qu’entreprise la plus durable d’Europe par Corporate Knights, renforçant ainsi son leadership en matière de développement durable. Au-delà des distinctions, le deuxième trimestre 2025 a livré des résultats tangibles. Schneider Electric a dépassé son objectif de former 1 million de personnes à la gestion de l’énergie, un pilier essentiel de son engagement en faveur d’une transition énergétique inclusive et de l’autonomisation des jeunes. Cette étape, alignée avec la Journée mondiale des compétences des jeunes 2025, est portée par le programme Youth Education & Entrepreneurship, actif dans plus de 60 pays. Ce programme dote les communautés défavorisées de compétences techniques et entrepreneuriales pour participer à la transition énergétique. Des initiatives récentes illustrent la portée mondiale et l’impact du programme : • À Cox’s Bazar, au Bangladesh, la technologie des jumeaux numériques est utilisée pour former des communautés déplacées à la réparation de systèmes solaires et au recyclage des déchets électroniques. • Le programme Conserve My Planet mobilise des élèves en Inde, au Kenya, au Vietnam et en Thaïlande à travers des projets pratiques sur le développement durable. • Au Brésil, des bancs de formation mobiles apportent l’éducation aux énergies renouvelables à des jeunes incarcérés, favorisant leur réinsertion et réduisant la récidive. Ces initiatives ont un point commun : lorsque l’éducation rencontre la technologie et le sens, le changement systémique devient possible. Schneider Electric a également fait état de progrès continus sur plusieurs indicateurs clés de son programme SSI : • 734 millions de tonnes de CO₂ ont été économisées et évitées pour les clients depuis 2018, franchissant ainsi le cap des 700 millions de tonnes. • Les efforts de décarbonation de la chaîne d’approvisionnement continuent de gagner en intensité : les émissions opérationnelles de CO₂ des 1 000 principaux fournisseurs de Schneider Electric ont été réduites de 48 %, soit désormais à seulement deux points de l’objectif fixé pour la fin d’année. Cela reflète l’impact croissant du Zero Carbon Project, qui combine des solutions locales, un accompagnement sur site, des conseils sur les énergies renouvelables et des formations ciblées. • Le programme Decent Work a atteint 79 % de couverture au deuxième trimestre 2025, soit une progression de 39 points par rapport à l’année précédente, témoignant d’une amélioration des conditions de travail et de la conformité, notamment au Moyen-Orient et en Asie de l’Est & Japon. « En tant qu’entreprise à impact et entreprise la plus durable au monde, nous croyons que l’éducation est l’un des leviers les plus puissants de la transformation à long terme. Dépasser le cap du million de personnes formées à la gestion de l’énergie est un moment de fierté, et un rappel de ce qui est possible lorsque le sens rencontre l’action », a déclaré Esther Finidori, Directrice du Développement Durable. « À six mois de la fin de notre www.se.com Page | 13 Information financière programme Schneider Sustainability Impact 2021–2025, notre priorité est claire : accélérer avec détermination et générer un impact durable. » Pour plus d’informations concernant le programme Schneider Sustainability Impact et ses résultats, explorez le rapport T2 2025, dont est extrait ce tableau de bord détaillé : Reconnaissances récentes : • Schneider Electric classée n°1 dans le prestigieux classement Gartner Top 25 Supply Chain 2025, après dix années consécutives de présence dans la liste. • Schneider Electric reconnue dans la catégorie « Impact for Sustainability » des premiers TIME100 Companies Impact Awards. • Schneider Electric récompensée pour la « Meilleure information ESG » par les Labrador Transparency Awards. • Schneider Electric reçoit le prix « Corporate Social Excellence » de la part du Rutgers Institute, saluant 16 années d’investissement à impact. • Schneider Electric nommée parmi les meilleurs employeurs d’Europe par le Financial Times. www.se.com Page | 14 Information financière IV. PORTEFEUILLE Depuis la publication des résultats du premier trimestre 2025, le Groupe a réalisé les opérations suivantes : • Acquisition des 35% restants du capital de sa JV en Inde Comme annoncé dans un communiqué de presse publié le 30 juillet 2025, le Groupe a signé un accord avec Temasek visant à acquérir les 35% restants du capital de Schneider Electric India Private Limited (« SEIPL ») et porter ainsi la participation du groupe à 100% Selon les termes de la transaction, Schneider Electric fera l’acquisition des 35% complémentaires du capital de SEIPL pour un montant en numéraire de 5,5 milliards d’euros. La transaction est soumise aux conditions de clôture d’usage, y compris la réception des approbations des autorités de régulation compétentes telles que la Commission de la concurrence de l’Inde, et devrait être finalisée dans les prochains trimestres. Le lien vers le communiqué est disponible ici V. FINANCEMENT Notations de crédit : Au deuxième trimestre, le Groupe a vu sa notation de crédit être révisée à la hausse par Moody’s, passant à A2 avec perspective « stable » (précédemment, A3 avec perspective « positive »). Le Groupe reste déterminé à conserver ses fortes cotes de crédit. VI. GOUVERNANCE Le Conseil d’administration a décidé de nommer Ellyn Shook en qualité de censeur à compter du 15 octobre 2025, avec l’intention de proposer sa nomination en tant qu’administratrice lors de l’Assemblée générale des actionnaires de 2026. De nationalité américaine et basée en Floride, Ellyn Shook a occupé le poste de Chief Leadership and Human Resources Officer chez Accenture de 2014 à 2024. Elle est également membre du Conseil d’administration du Baldwin Group et de Sandisk, où elle préside les Comités des Rémunérations de ces deux sociétés. Son expertise globale en ressources humaines, en matière de leadership et de gestion des talents, ainsi que son expérience en tant qu’administratrice, constitueront un atout précieux pour le Conseil d’administration de Schneider Electric. Ellyn Shook sera qualifiée d’Administratrice indépendante au regard des critères d’indépendance définis à l’article 10.5 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF et rejoindra le Comité Capital Humain & Rémunérations. VII. DIVIDENDE Le paiement du dividende de 3,90 euros par action au titre de l’exercice 2024 a eu lieu le 15 mai 2025. Le paiement du dividende au titre de l’exercice 2025 aura lieu le 13 mai 2026. www.se.com Page | 15 Information financière VIII. TENDANCES ATTENDUES EN 2025 Dans un environnement d’incertitude accrue, le Groupe anticipe actuellement : • Continuation de la reprise de la demande sur le marché des industries manufacturières (« discrete »), avec une croissance des ventes pondérée vers le second semestre. • La demande continue du marché stimule la croissance avec une contribution des marchés finaux (centres de données et réseaux, bâtiments, industrie et infrastructure), malgré la faiblesse du segment résidentiel. • Continuation de la forte demande pour les offres de Systèmes, portée par les marchés finaux des centres de données et des infrastructures. • Progrès supplémentaires dans la transition vers le modèle d’abonnement des activités de Logiciels, forte croissance des Services. • Actions commerciales et sur la chaîne d'approvisionnement pour contrer les impacts des droits de douane; tirer parti de la configuration multi-hub pour assurer une gestion agile et responsable de la rentabilité, des investissements en capital et des flux de trésorerie. • Contribution de l’ensemble des quatre régions à la croissance, sous l’impulsion des États-Unis, de l’Inde et du Moyen-Orient et de l’Afrique. IX. OBJECTIF 2025 REAFFIRME Sur la base de l’environnement géopolitique incertain actuel, et en intégrant les effets des droits de douane entrés en vigueur ou officiellement annoncés à ce jour, le Groupe réaffirme son objectif financier 2025 comme suit : Une croissance organique de l’EBITA ajusté 2025 comprise entre +10 % et +15 %. Cette performance découlerait de la croissance organique du chiffre d’affaires combinée à l’amélioration de la marge : • Croissance organique de son chiffre d’affaires comprise entre +7 % et +10 % • Croissance organique de la marge d’EBITA ajusté comprise entre +50 et +80 points de base Cela implique une marge d’EBITA ajusté comprise entre environ 18,7 % et 19,0 % (incluant un effet de périmètre comprenant les transactions réalisées à ce jour et les effets de change par rapport aux estimations actuelles). Notes complémentaires sur 2025 disponibles dans les annexes. *********** Les comptes de l’exercice clos au 30 juin 2025 ont été arrêtés par le Conseil d’administration le 30 juillet 2025 et revus par les auditeurs du Groupe à cette même date. La présentation des résultats du deuxième trimestre 2025 et du premier semestre 2025 est disponible sur www.se.com. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2025 sera présenté le 30 octobre 2025. www.se.com Page | 16 Information financière Contact : Communication financière : Contact presse : Contact presse : Schneider Electric Schneider Electric Primatice Amit Bhalla Anthime Caprioli Olivier Labesse Tél. : +44 20 4557 1328 Tél. : +33 6 45 63 68 35 Hugues Schmitt ISIN : FR0000121972 Tél. : +33 6 79 11 49 71 Avertissement : Cette présentation contient des informations à caractère prévisionnel. Ces informations, établies sur la base des estimations actuelles de la Direction Générale du Groupe, restent subordonnées à de nombreux facteurs et incertitudes qui pourraient conduire à ce que les chiffres qui seront constatés diffèrent significativement de ceux présentés à titre prévisionnel. Pour une description plus détaillée de ces risques et incertitudes, il convient notamment de se référer au Document d’enregistrement universel de Schneider Electric (section « Facteurs de risques », disponible sur www.se.com). Schneider Electric ne s’engage en aucune façon à publier une mise à jour ou une révision de ces prévisions. À propos de Schneider Electric La raison d’être de Schneider est de créer un Impact en permettant à chacun de tirer le meilleur de son énergie et de ses ressources, afin de concilier progrès et développement durable. Nous nommons cette ambition : Life Is On. Notre mission est d’être le partenaire de confiance du développement durable et de l’efficacité de nos clients. Nous sommes un leader mondial de la technologie industrielle avec une expertise de référence dans l’électrification, l’automatisation et la digitalisation des industries intelligentes, des infrastructures résilientes, des centres de données durables, des bâtiments intelligents et des maisons intuitives. Grâce à notre profonde expertise métier, nous proposons des solutions IoT basées sur l’IA intégrant produits connectés, automatismes, logiciels et services sur l’ensemble du cycle de vie des activités industrielles, pour créer des jumeaux numériques et générer une croissance rentable pour nos clients. Nous sommes une entreprise humaine rassemblant un écosystème de 160 000 collaborateurs et de plus d’un million de partenaires dans plus de 100 pays au plus proche de nos clients et de nos parties prenantes. Nous plaçons la diversité et l’inclusion au cœur de tout ce que nous faisons, guidés par notre volonté profonde de contribuer à un futur durable pour tous. www.se.com Découvrez Life is On Suivez-nous sur : www.se.com Page | 17 Information financière Annexes – Notes complémentaires sur 2025 ▪ Impact de change : aux taux de change actuels 12, l’impact des devises sur le chiffre d’affaires 2025 est estimé entre -1,25 milliard et -1,35 milliard d’euros. L’impact des devises aux taux de change actuels sur la marge d’EBITA ajusté pour l’exercice 2025 devrait s’établir autour de -40 points de base. ▪ Impact de périmètre : autour de +300 millions d’euros sur le chiffre d’affaires de 2025 et quasi stable sur la marge d’EBITA ajusté 2025, en fonction des transactions clôturées à ce jour. ▪ Coût de restructuration : le Groupe prévoit des coûts de restructuration supérieurs à 150 millions d’euros en 2025. ▪ Résultat financier : le résultat financier net devrait s’établir autour de -500 millions d’euros en 2025, en raison du coût plus élevé de la dette lié au refinancement obligataire réalisé au second semestre 2024. ▪ Taux d’imposition : le Groupe anticipe un taux effectif d’imposition compris entre 23 % et 25 % en 2025. ▪ Cash-flow libre : Génération d'un cash-flow libre approchant un taux de conversion de 100 % du résultat net (part du Groupe) en 2025. Annexe – Répartition du chiffre d’affaires par activité Chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2025 par activité : T2 2025 Chiffre d’affaires Croissance Effet de Effet de Croissance en millions organique périmètre change publiée d’euros Gestion de l’énergie 8 322 +10,5 % +1,4 % -4,5 % +6,8 % Automatismes industriels 1 689 -1,1 % +1,4 % -5,1 % -4,8 % Groupe 10 011 +8,3 % +1,4 % -4,6 % +4,6 % Chiffre d’affaires du premier semestre 2025 par activité : S1 2025 Chiffre d’affaires Croissance Effet de Effet de Croissance en millions organique périmètre change publiée d’euros Gestion de l’énergie 15 892 +10,1 % +0,8 % -2,1 % +8,5 % Automatismes industriels 3 444 -1,0 % +1,3 % -2,4 % -2,2 % Groupe 19 336 +7,9 % +0,8 % -2,1 % +6,4 % Sauf indication contraire, les pourcentages de croissance dans ce document sont calculés par rapport à la même période l’année précédente. 12. Les taux de change futurs sont volatiles et difficiles à anticiper. Par conséquent, l’impact de telles variations ainsi que les possibles impacts techniques de l’hyperinflation (IAS 29) ne sont pas pris en compte à ce stade. www.se.com Page | 18 Information financière Annexes – Périmètre de consolidation 2024 2025 Nombre de mois avec effet Acquisitions/cessions de périmètre T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 EcoAct Acquisition 3m 3m 3m 3m Gestion de l’énergie Planon Acquisition 2m 3m 3m 3m 1m Gestion de l’énergie Motivair Corporation Acquisition 1m 3m 3m 3m Gestion de l’énergie AutoGrid Cession 1m Gestion de l’énergie Annexes – Analyse de la variation de la marge brute S1 Marge brute Marge brute S1 2024 (en %) 43,4 % Volume 0,0 pt Prix net13 -0,4 pt Productivité +0,8 pt Mix -0,8 pt Inflation des coûts de prod. & R&D -0,3 pt Devises -0,2 pt Périmètre et autres -0,1 pt Marge brute S1 2025 (en %) 42,4% 13. Effet prix sur les produits et effet total des matières premières. www.se.com Page | 19 Information financière Annexe – Résultats par activité Variation En millions d’euros S1 2024 S1 2025 organique Chiffre d’affaires 14 652 15 892 Gestion de EBITA Ajusté 3 250 3 412 l’énergie Marge d’EBITA 22,2 % 21,5 % env. -50 pb ajusté Chiffre d’affaires 3 521 3 444 Automatismes EBITA Ajusté 542 471 industriels Marge d’EBITA 15,4 % 13,7 % env. -120 pb ajusté Coûts des Corporate fonctions centrales (409) (373) & digitales Chiffre d’affaires 18 173 19 336 Total Groupe EBITA Ajusté 3 383 3 510 Marge d’EBITA 18,6 % 18,2 % -10 pb ajusté Annexe – Résultat net ajusté et BPA ajusté Variation Variation Chiffres clés (en millions d’euros) S1 2024 S1 2025 publiée organique EBITA ajusté 3 383 3 510 +4 % +6,9 % Amortissements des incorporels liés aux (194) (233) acquisitions Résultat financier (167) (248) Impôts sur les sociétés après impact des (710) (727) éléments ajustés Résultat des sociétés mises en équivalence et (69) (74) part des actionnaires minoritaires Résultat net ajusté (part du Groupe) 2 243 2 228 -1 % +5,8 % BPA ajusté (en euros) 4,01 3,97 -1 % +5,5 % www.se.com Page | 20 Information financière Annexe – Cash-flow libre et dette nette Analyse de la variation de la dette nette en millions d’euros S1 2024 S1 2025 Endettement net à l’ouverture au 31 décembre (9 367) (8 147) Autofinancement d’exploitation 3 095 2 944 Investissement net d’exploitation (636) (717) Autofinancement d’exploitation, net des CAPEX 2 459 2 227 Variation du BFR opérationnel (1 016) (976) Variation du BFR non opérationnel (554) (777) Cash-flow libre 889 474 Dividendes (1 978) (2 209) Acquisitions – nettes 5 (1 096) Augmentation/(diminution) de capital 231 (87) Engagements d’achat sur intérêts minoritaires (59) (301) Effet de change et autres (avec impact de la norme IFRS 16) (179) (618) (Hausse)/Baisse de l’endettement net (1 091) (3 837) Endettement net au 30 juin (10 458) (11 984) www.se.com Page | 21 |