07/08/2025 |
KBC Groupe: Résultat du deuxième trimestre: 1 018 millions d'euros |
INFORMATION REGLEMENTEE
Communiqué de presse
Hors séance boursière – Information réglementée* Bruxelles, le 7 août 2025 (07.00 heures CEST) KBC Groupe : Résultat du deuxième trimestre : 1 018 millions d'euros Aperçu KBC Groupe (consolidé, IFRS) 2TR2025 1TR2025 2TR2024 1S2025 1S2024 Résultat net (en millions d'EUR) 1 018 546 925 1 564 1 431 Bénéfice de base par action (EUR) 2,50 1,32 2,25 3,82 3,44 Ventilation du résultat net, par division (en millions d'EUR) Belgique 607 281 519 888 761 République tchèque 240 207 244 447 441 Marchés internationaux 237 135 224 372 370 Centre de groupe -65 -77 -61 -143 -141 Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) 58,9 58,8 53,2 58,9 53,2 "Nous avons enregistré un excellent bénéfice net de 1 018 millions d'euros au deuxième trimestre 2025. Par rapport au résultat du trimestre précédent, nos revenus totaux ont bénéficié de plusieurs facteurs, et notamment la forte hausse des revenus nets d’intérêts, l’augmentation des revenus des activités d’assurance, l’amélioration des revenus à la juste valeur et liés au trading et le pic saisonnier des revenus de dividendes, tandis que les revenus nets de commissions (qui restent malgré tout assez élevés) ont légèrement baissé en glissement trimestriel. Le développement de notre portefeuille de crédits s'est poursuivi, avec une croissance de 2% en rythme trimestriel et de 7% en glissement annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, ont également crû de 2% en glissement trimestriel et de 7% d’une année sur l’autre. Les charges d’exploitation ont baissé sensiblement par rapport à leur niveau du trimestre précédent, l’essentiel des taxes bancaires et d’assurance au titre de l'exercice entier ayant été comptabilisées, comme toujours, au premier trimestre. Abstraction faite des taxes bancaires et d’assurance, les charges d’exploitation ont augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent. Les charges des services d'assurance après réassurance ont diminué, tandis que les réductions de valeur sur crédits ont augmenté, bien que le ratio de coût du crédit pour les six premiers mois de 2025 soit resté à un niveau favorable de 15 points de base, bien en deçà des 25-30 points de base attendus pour l’ensemble du cycle. Par conséquent, en additionnant les résultats du premier et du deuxième trimestre de l’année, notre bénéfice net pour le premier semestre 2025 s'élève à 1 564 millions d’euros, soit une hausse de 9% par rapport à l’année précédente. Nous conservons une solvabilité robuste, avec un ratio common equity à pleine charge hors plancher selon Bâle IV de 14,6% à fin juin 2025. Notre liquidité est elle aussi restée très solide, comme en témoignent un ratio LCR de 157% et un ratio NSFR de 135%. En accord avec notre politique en matière de dividende, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action en novembre 2025, en tant qu'acompte sur le dividende total pour l’exercice 2025. Nous avons en outre décidé de relever nos prévisions concernant les revenus nets d’intérêts pour l’exercice 2025 complet à au moins 5,85 milliards d’euros, contre 5,7 milliards d’euros initialement, et nos prévisions concernant la croissance des revenus totaux à au moins 7%, contre 5,5% initialement. Nous restons à la pointe de l’innovation numérique et dans ce cadre, Kate continue de jouer un rôle central dans notre capacité à offrir à nos clients des services sûrs et fiables toujours plus intelligents, plus rapides et plus personnalisés. Notre assistant digital est aujourd’hui utilisé par 5,7 millions de clients, soit 19% de plus qu’il y a un an. Sur le plan opérationnel, Kate résout désormais de manière autonome 7 questions sur 10 posées par nos clients à travers nos marchés clés. Cela équivaut à la charge de travail de plus de 300 collaborateurs à temps plein. Kate permet ainsi à nos équipes de se concentrer sur des échanges plus complexes et sources d’une plus grande valeur ajoutée avec les clients. Notre ambition reste claire: être le bancassureur de référence sur l’ensemble de nos marchés domestiques. Pour atteindre cet objectif, nous pouvons non seulement compter sur un modèle d’entreprise robuste et centré sur nos clients, mais aussi et surtout, sur la confiance que nous accordent ces derniers, nos collaborateurs, nos actionnaires et les autres parties prenantes. Cette confiance est très importante pour nous, c’est pourquoi je tiens à vous en remercier sincèrement." Johan Thijs Chief Executive Officer 1 Principales données financières du 2TR2025 Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 6% en glissement trimestriel et de 9% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,08% pour le trimestre sous revue, en hausse de 2 points de base par rapport au trimestre précédent mais en baisse Les piliers de notre stratégie de 2 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le volume des crédits à la clientèle a augmenté de 2% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank, ont également crû de 2% en glissement trimestriel et de 7% d’une année sur l’autre. Le résultat des services d’assurance (revenus des activités d’assurance avant • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations réassurance – charges des services d’assurance avant réassurance + résultat net des • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience contrats de réassurance détenus) s’est établi à 166 millions d’euros (en hausse par unique dans le domaine de la bancassurance rapport aux 142 millions d’euros et aux 113 millions d’euros enregistrés respectivement • Nous développons notre groupe dans une optique de long au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt), dont 113 millions d’euros terme et avons pour objectif de générer une croissance durable pour l’assurance non vie et 53 millions d’euros pour l’assurance vie. Le ratio combiné des et rentable activités d’assurance non vie pour le premier semestre 2025 s'établit à un excellent 85%, • Nous assumons notre rôle au sein de la société et des contre 90% pour l’exercice 2024 complet. Les ventes de produits d’assurance non vie ont économies locales augmenté de 8% en rythme annuel, tandis que les ventes d'assurance vie ont reculé de • Nous renforçons les valeurs PEARL + et mettons l'accent sur 35% par rapport au niveau très élevé enregistré au trimestre précédent et progressé de le développement conjoint de solutions, d'initiatives et d'idées au sein du groupe 6% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Les revenus nets de commissions sont en recul de 3% par rapport au niveau élevé du trimestre précédent, en raison principalement d’une baisse des commissions liées aux services de gestion d’actifs, elle-même causée par une baisse du volume d’actifs moyen et à une certaine saisonnalité, conjuguées à une diminution des commissions liées aux services bancaires. Les revenus nets de commissions s’inscrivent en hausse de 7% en glissement annuel, à la faveur d'une augmentation des commissions liées aux services de gestion d'actifs et bancaires. Les revenus à la juste valeur et liés au trading et les produits et charges financiers de l’assurance sont en hausse de 11 millions d’euros, mais en baisse de 37 millions d’euros par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt. Les autres revenus nets ont été supérieurs à leur rythme habituel, essentiellement du fait d’une plus-value plus élevée que la moyenne sur la vente de biens immobiliers. Les revenus de dividendes ont crû par rapport au trimestre précédent, la majeure partie des revenus de dividendes étant traditionnellement perçue au deuxième trimestre. Les charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance ont progressé de 2% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel. Les taxes bancaires et d’assurance ont baissé sensiblement au trimestre précédent, étant donné que le premier trimestre de l’année comprend traditionnellement l’essentiel des taxes bancaires et d’assurance au titre de l’année entière. Le ratio charges/produits pour les six premiers mois de 2025 s'établit à 45%, contre 47% pour l'exercice 2024 complet. Certains éléments hors exploitation sont exclus du calcul et les taxes bancaires et d'assurance ont été réparties de façon homogène sur l'année entière. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour les six premiers mois de 2025 s'est élevé à 41%, contre 43% pour l'année 2024 dans son ensemble. Les réductions de valeur sur crédits ont augmenté à 116 millions d’euros, contre 38 millions d’euros au trimestre précédent et 72 millions d’euros au même trimestre un an plus tôt. L’augmentation en glissement trimestriel est entièrement due à une variation de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques (hausse de 40 millions d’euros au cours du trimestre sous revue, contre une reprise de 45 millions d’euros au trimestre précédent). Le ratio de coût du crédit pour les six premiers mois de 2025 s'est élevé à 0,15%, contre 0,10% pour l'ensemble de l'année 2024. Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 8 millions d’euros, contre des réductions quasi nulles au trimestre précédent et de 13 millions d’euros au même trimestre de 2024. Notre position de liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 157% et un ratio NSFR de 135%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge hors plancher de 14,6%*. * Pour ce qui est du ratio common equity à pleine charge, à partir de 2025, KBC a recours au ratio common equity à pleine charge dit "hors plancher", lequel tient compte de l'impact de Bâle IV sur le total des actifs pondérés par le risque, mais exclut l'impact du « output floor ». 2 Aperçu des résultats et du bilan Compte de résultats consolidé, IFRS, KBC Groupe (simplifié; en millions d'EUR) 2TR2025 1TR2025 4TR2024 3TR2024 2TR2024 1S2025 1S2024 Revenus nets d’intérêts 1 509 1 421 1 433 1 394 1 379 2 930 2 748 Revenus des activités d’assurance avant réassurance 788 773 764 740 726 1 561 1 441 Non vie 667 648 640 631 613 1 316 1 211 Vie 121 125 124 109 114 246 230 Revenus de dividendes 33 9 13 11 26 42 33 Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat -34 -45 -74 -42 3 -79 -52 et produits et charges financiers de l'assurance Revenus nets de commissions 667 690 700 641 623 1 357 1 237 Autres revenus nets 77 67 27 45 51 143 109 Total des revenus 3 041 2 915 2 863 2 787 2 809 5 955 5 516 Charges d'exploitation (hors charges -1 020 -1 498 -1 126 -1 058 -950 -2 518 -2 381 directement attribuables à l'assurance) Total des charges d'exploitation, hors taxes -1 125 -1 106 -1 201 -1 135 -1 074 -2 232 -2 137 bancaires et d'assurance Total des taxes bancaires et d’assurance -27 -539 -55 -47 -2 -566 -521 Moins: charges d'exploitation affectées aux charges 132 148 131 124 126 280 276 des services d'assurance Charges des services d'assurance avant -608 -622 -635 -688 -590 -1 230 -1 152 réassurance Dont commission d'assurance versée -105 -102 -103 -99 -92 -206 -181 Non vie -541 -543 -561 -615 -514 -1 084 -1 003 Vie -67 -79 -74 -72 -76 -146 -149 Résultat net des contrats de réassurance -15 -9 -4 28 -24 -24 -41 détenus Réductions de valeur -124 -38 -78 -69 -85 -162 -101 Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le biais des autres éléments du -116 -38 -50 -61 -72 -155 -88 résultat global1 Quote-part dans le résultat des entreprises 1 0 -1 78 2 2 2 associées et joint-ventures Résultat avant impôts 1 275 747 1 020 1 079 1 162 2 022 1 842 Impôts -257 -202 96 -211 -237 -458 -412 Résultat après impôts 1 018 546 1 115 868 925 1 564 1 431 attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0 attribuable aux actionnaires de la société 1 018 546 1 116 868 925 1 564 1 431 mère Bénéfice de base par action (EUR) 2,50 1,32 2,75 2,14 2,25 3,82 3,44 Bénéfice dilué par action (EUR) 2,50 1,32 2,75 2,14 2,25 3,82 3,44 Chiffres clés du bilan consolidé, IFRS, 31-12- 30-09- 30-06- KBC Groupe (en millions d'EUR) 30-06-2025 31-03-2025 2024 2024 2024 Total des actifs 390 669 380 313 373 048 353 261 361 945 Prêts et avances à la clientèle 202 031 197 326 192 067 188 623 187 502 Titres (actions et titres de créance) 85 490 84 419 80 339 75 929 73 941 Dépôts de la clientèle 236 626 231 022 228 747 221 851 221 844 Dettes de contrats d'assurance 17 022 16 912 17 111 17 012 16 521 Dettes de contrats d’investissement, assurance 15 757 15 631 15 671 15 193 14 780 Total des capitaux propres 26 229 25 191 24 311 23 300 22 936 Ratios sélectionnés pour KBC Groupe Exercice (consolidé) 1S2025 2024 Rendement sur capitaux propres2 13% 15% Ratio charges/produits, groupe - hors éléments hors exploitation et avec répartition homogène des taxes bancaires et 45% 47% d’assurance sur l’année 41% 43% - hors total des taxes bancaires et d'assurance Ratio combiné, assurance non vie 85% 90% Ratio common equity (CET1), à pleine charge 14,6% 15,0% (Selon Bâle IV à partir de 2025, compromis danois, hors plancher3) Ratio de coût du crédit4 0,15% 0,10% Ratio de crédits impaired 1,8% 2,0% pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 1,0% 1,0% Ratio structurel de liquidité à long terme 135% 139% (NSFR) Ratio de couverture des liquidités (LCR) 157% 158% 1 Ou "réductions de valeur sur crédits". 2 15% au premier semestre 2025 (et 14% pour l’exercice 2024) si l'on exclut les éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires et d’assurance de façon homogène sur l'ensemble de l'année. 3 Pour ce qui est du ratio common equity à pleine charge, à compter de 2025, KBC a recours au ratio common equity à pleine charge dit "hors plancher", lequel tient compte de l'impact de Bâle IV sur le total des actifs pondérés par le risque, mais exclut l'impact du « output floor ». 4 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). 3 Analyse du trimestre (2TR2025) Total des revenus: 3 041 millions d'euros +4% par rapport au trimestre précédent et +8% en rythme annuel Les revenus nets d’intérêts se sont inscrits à 1 509 millions d’euros, soit une progression de 6% en glissement trimestriel et de 9% en rythme annuel. L’augmentation en glissement trimestriel s’explique par des facteurs tels que l'impact positif d'un meilleur résultat de la transformation commerciale, l’augmentation des revenus des activités de crédit (forte croissance du volume des crédits, partiellement compensée par la contribution négative des pressions subies par les marges des crédits dans certains marchés clés), la hausse des revenus nets d’intérêts provenant des obligations indexées sur l’inflation, l’augmentation des revenus d’intérêts provenant des activités de la salle des marchés, le nombre plus élevé de jours au cours de la période sous revue et la baisse des coûts de financement subordonné. Ces éléments ont été partiellement compensés par la baisse des revenus d'intérêts provenant des dépôts à terme de la clientèle (en raison d’une réorientation des dépôts à terme vers les comptes d'épargne) et provenant des activités de gestion de trésorerie à court terme. L'augmentation d'une année sur l'autre est due quant à elle à un résultat de la transformation commerciale nettement meilleur, à une augmentation des revenus des activités de crédit et à une augmentation des revenus d’intérêts provenant des activités de la salle des marchés. Ces éléments ont été partiellement compensés par la baisse des revenus d'intérêts provenant des dépôts à terme de la clientèle, par la baisse des revenus nets d’intérêts provenant des obligations indexées sur l'inflation et par la diminution des revenus d'intérêts provenant des activités de gestion de trésorerie à court terme. La marge nette d'intérêts s’est établie à 2,08% pour le trimestre sous revue, en hausse de 2 points de base par rapport au trimestre précédent mais en baisse de 2 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt (pour les raisons mentionnées ci- dessus conjuguées à une augmentation du volume d’actifs porteurs d’intérêts). Le volume des crédits à la clientèle s’est élevé à 202 milliards d’euros et a augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent et de 7% par rapport à l'année précédente, la hausse concernant tous les pays clés. Les dépôts de la clientèle se sont inscrits à 237 milliards d’euros, soit une progression de 2% en glissement trimestriel et de 6% en rythme annuel. Abstraction faite des dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank (motivés par des opportunités de gestion de trésorerie à court terme), les dépôts de la clientèle ont crû de 2% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel. Les taux de croissance ci-dessus ne tiennent pas compte de l’effet de change. Pour connaître les prévisions relatives aux revenus nets d'intérêts attendus pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions". Le résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus; ces deux derniers éléments n’étant pas inclus dans les revenus totaux) s'est établi à 166 millions d'euros, dont 113 millions d’euros pour les assurances non vie et 53 millions d’euros pour les assurances vie. Le résultat des services d'assurance non vie a crû de 17% par rapport au trimestre précédent, grâce essentiellement à une hausse des revenus des activités d’assurance et à une légère baisse des charges des services d’assurance, qui ont été partiellement compensées par une dégradation du résultat de la réassurance. Il a progressé de 49% par rapport à l'année précédente, grâce à une nette hausse des revenus des activités d’assurance et une amélioration du résultat de la réassurance, qui n’ont été que partiellement neutralisées par l'augmentation des charges des services d’assurance. Le résultat des services d'assurance vie a progressé de 17% par rapport au trimestre précédent, sous l'effet principalement d'une baisse des charges des services d'assurance. Il a progressé de 42% par rapport au même trimestre un an plus tôt, sous l'effet combiné de la hausse des revenus des activités d’assurance et de la diminution des charges des services d'assurance. Le ratio combiné des activités d'assurance non vie s'élève à un excellent 85% pour le premier semestre 2025, contre 90% pour l'ensemble de l'année 2024. À 671 millions d’euros, les ventes de l’assurance non vie ont crû de 8% en glissement annuel, avec une croissance dans tous les pays et toutes les grandes branches. À 655 millions d’euros, les ventes de produits d’assurance vie ont baissé de 35% par rapport au niveau enregistré au trimestre précédent (qui incluait un très bon niveau de ventes de produits d’assurance de la branche 23, attribuable au lancement réussi d'émissions structurées en Belgique au premier trimestre 2025) et augmenté de 6% par rapport au niveau enregistré sur le même trimestre un an plus tôt (la hausse des ventes de produits à taux d’intérêt garanti et hybrides ayant plus que compensé le déclin des ventes de produits d’assurance de la branche 23). Au total, la part des produits de la branche 21 et des produits de la branche 23 dans nos ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue s'est élevée à 46% et 43%, respectivement, le reste étant constitué de produits hybrides (principalement en Belgique et en République tchèque). Pour connaître les prévisions relatives aux revenus des activités d’assurance et au ratio combiné pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions". 4 Les revenus nets de commissions se sont établis à 667 millions d'euros, en baisse de 3% en glissement trimestriel mais en hausse de 7% en rythme annuel. La baisse par rapport au niveau élevé du trimestre précédent s'explique principalement par les commissions liées aux activités de gestion d'actifs (diminution du volume d’actifs moyen et baisse saisonnière des droits d’entrée, malgré de bonnes entrées nettes au cours du trimestre sous revue) et, dans une moindre mesure, par les commissions liées aux activités bancaires (après un premier trimestre solide). L’augmentation en rythme annuel des revenus nets de commissions s’explique par une hausse des commissions liées aux activités de gestion d’actifs (commissions de gestion essentiellement) et aux services bancaires (paiements et titres principalement). Fin juin 2025, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 280 milliards d'euros, en hausse de 3% par rapport au trimestre précédent grâce à la performance positive du marché sur le trimestre (+2 points de pourcentage) combinée à l'impact positif des entrées nettes (+1 point de pourcentage). La croissance des avoirs sous gestion s'est montée à 7% en rythme annuel, les entrées nettes et la performance positive du marché sur l'année contribuant à hauteur de 4 et 3 points de pourcentage respectivement. Les revenus à la juste valeur et liés au trading et les produits et charges financiers de l’assurance sont ressortis à -34 millions d’euros, en hausse de 11 millions d’euros par rapport au trimestre précédent mais en baisse de 37 millions d’euros par rapport au même trimestre un an plus tôt. La hausse en glissement trimestriel s'explique par l’évolution positive de la "valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management et autres", en partie compensée par une baisse du résultat de la salle des marchés, alors que le repli d’une année sur l’autre est principalement dû à l’évolution négative de la "valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d’Asset-Liability Management et autres". Les autres éléments de revenu comprennent des revenus de dividendes de 33 millions d'euros (en nette hausse par rapport au trimestre précédent, la majeure partie des revenus de dividendes étant traditionnellement perçue au deuxième trimestre) et d'autres revenus nets de 77 millions d'euros (supérieurs au niveau habituel de 50 millions d'euros, car ils comprennent une plus- value plus élevée que la moyenne sur la vente de biens immobiliers). Charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d’assurance: 1 125 millions d'euros +2% par rapport au trimestre précédent et +5% en rythme annuel Hors taxes bancaires et d'assurance, les charges d'exploitation au deuxième trimestre 2025 se sont élevées à 1 125 millions d'euros, soit une hausse de 2% par rapport au trimestre précédent et de 5% en rythme annuel.* L'augmentation en glissement trimestriel est principalement due à la hausse des coûts de personnel, des charges liées aux ICT et des dépenses de marketing (dans ce dernier cas, pour des raisons de saisonnalité). La hausse en rythme annuel s'explique essentiellement par la hausse des coûts de personnel, des charges liées aux ICT et des charges d'amortissement. Les taxes bancaires et d’assurance se sont établies à 27 millions d’euros pour le trimestre sous revue, en très nette baisse par rapport aux 539 millions d'euros du trimestre précédent, un montant qui s'explique par le fait que l’essentiel des taxes bancaires et d’assurance au titre de l'exercice complet sont généralement comptabilisées au premier trimestre de l'année. D'une année sur l'autre, les taxes bancaires et d'assurance ont progressé de 24 millions d'euros, en raison principalement de la reprise partielle de la contribution au fonds de garantie des dépôts en Belgique au deuxième trimestre 2024. Après exclusion de certains éléments hors exploitation et répartition des taxes bancaires et d’assurance de façon homogène sur l’année entière, le ratio charges/produits pour les six premiers mois de 2025 ressort à 45%, contre 47% pour l’exercice 2024 complet. Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d’assurance, le ratio charges/produits s’élève à 41%, contre 43% pour l’exercice 2024. Pour connaître les prévisions relatives aux charges d’exploitation pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions". * Il convient de noter que les charges d’exploitation hors taxes bancaires et d'assurance étaient assez faibles au premier semestre 2024, ce qui nous conforte dans nos prévisions pour l'ensemble de l'année 2025, à savoir une croissance des charges d’exploitation hors taxes bancaires et d'assurance inférieure à 2,5% en glissement annuel. 5 Réductions de valeur sur crédits: charge nette de 116 millions d’euros contre une charge nette de 38 millions d'euros au trimestre précédent et une charge nette de 72 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt Durant le trimestre sous revue, nous avons enregistré une charge nette de réduction de valeur sur crédits de 116 millions d'euros, contre une charge nette de 38 millions d'euros au trimestre précédent et de 72 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La charge nette enregistrée au cours du trimestre sous revue comprend une charge de 76 millions d’euros au titre du portefeuille de crédits (contre 83 millions d’euros au trimestre précédent, dont 41 millions d'euros liés à l’abaissement du "backstop shortfall" pour les anciens crédits non performants en Belgique) et une charge de 40 millions d'euros au titre de l’actualisation de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques découlant d'un "management overlay" (contre une reprise de 45 millions d'euros au trimestre précédent). Dans ce contexte, l’encours de la réserve que nous consacrons aux incertitudes géopolitiques et macroéconomiques s’élevait à 112 millions d'euros à fin juin 2025. Ainsi, le ratio de coût du crédit s'est établi à 0,15% pour les six premiers mois de 2025 (0,15% également hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques), contre 0,10% pour l'exercice 2024 complet (0,16% hors variations de la réserve pour incertitudes géopolitiques et macroéconomiques). À fin juin 2025, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 1,8% de crédits impaired ("niveau 3"), contre 2,0% fin 2024. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours représentaient 1,0% du portefeuille de crédits, soit un niveau identique à celui de fin 2024. Pour connaître les prévisions relatives au ratio de coût du crédit pour l'exercice 2025 et les suivants, veuillez vous référer à la section intitulée "Nos prévisions". Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits sont ressorties à 8 millions d'euros au cours du trimestre considéré, contre des réductions quasi nulles au trimestre précédent et de 13 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre du trimestre sous revue comprend principalement des réductions de valeur en rapport avec des pertes d'ajustement dues à l'extension de la réglementation sur le plafonnement des intérêts en Hongrie et des réductions de valeur sur des logiciels. Résultat net par division Belgique 607 millions d’euros; Rép. tchèque 240 millions d'euros; Marchés internationaux 237 millions d'euros; Centre de groupe -65 millions d'euros Belgique: à première vue, le résultat net (607 millions d'euros) a plus que doublé par rapport au trimestre précédent. Toutefois, si l'on exclut les taxes bancaires et d'assurance (l'essentiel de ces taxes au titre de l'année entière est traditionnellement comptabilisé au premier trimestre, ce qui déforme la comparaison d’un trimestre sur l’autre), le résultat net s'inscrit en légère hausse de 1% en glissement trimestriel, sous l'effet combiné de: • la progression des revenus totaux (résultant essentiellement de l’augmentation des revenus nets d’intérêts et des autres revenus nets ainsi que du pic saisonnier des revenus de dividendes, partiellement compensés par la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et des revenus nets de commissions); • la relative stabilité du niveau de coûts; • la baisse des charges des services d’assurance après réassurance; • l’augmentation des réductions de valeur. République tchèque: à première vue, le résultat net (240 millions d'euros) s'inscrit en hausse de 16% par rapport au précédent trimestre. Toutefois, si l'on exclut les taxes bancaires et d'assurance, le résultat net ressort en hausse de 4% en glissement trimestriel, sous l'effet combiné de: • la progression des revenus totaux (résultant essentiellement de l’augmentation des revenus nets d’intérêts, des revenus des activités d’assurance et des revenus à la juste valeur et liés au trading, partiellement compensée par la baisse des revenus nets de commissions); • la légère augmentation du niveau de coûts; • l’augmentation des charges des services d’assurance après réassurance; • la légère diminution des réductions de valeur. 6 Marchés internationaux: le résultat net de 237 millions d’euros se répartit comme suit: 25 millions d'euros pour la Slovaquie, 122 millions d'euros pour la Hongrie et 90 millions d'euros pour la Bulgarie. Pour la division dans son ensemble, le résultat net s’inscrit, à première vue, en hausse de 75% par rapport au trimestre précédent. Toutefois, si l'on exclut les taxes bancaires et d'assurance, le résultat net ressort en légère baisse de 3% en glissement trimestriel, sous l'effet combiné de: • la hausse des revenus totaux (tous éléments de revenu confondus); • l’augmentation du niveau de coûts; • la baisse des charges des services d’assurance après réassurance; • l’augmentation des réductions de valeur. Centre de groupe: le résultat net (-65 millions d'euros) a progressé de 12 millions d'euros par rapport au trimestre précédent, en raison notamment d'une hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading, qui a été en partie neutralisée par l'augmentation des coûts. Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section ‘Additional information’ du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com). Belgique République tchèque Marchés internationaux Exercice Exercice Exercice Ratios par division sélectionnés 1S2025 1S2025 1S2025 2024 2024 2024 Ratio charges/produits - hors éléments hors exploitation et avec répartition homogène des taxes bancaires et d’assurance sur l’année 43% 44% 42% 45% 45% 46% - hors total des taxes bancaires et d'assurance 39% 41% 41% 43% 37% 38% Ratio combiné, assurance non vie 86% 88% 83% 86% 89%2 96%2 Ratio de coût du crédit1 0,14% 0,19% 0,12% -0,09% 0,19% -0,08% Ratio de crédits impaired 1,9% 2,0% 1,3% 1,3% 1,5% 1,6% 1 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section "Details of ratios and terms" du rapport trimestriel. 2 Abstraction faite des taxes d'assurance exceptionnelles en Hongrie, le ratio combiné s’est élevé à 93% sur l'exercice 2024 et à 85% pour les six premiers mois de 2025. Solvabilité et liquidité Ratio common equity de 14,6%, NSFR de 135%, LCR de 157% À fin juin 2025, le total de nos capitaux propres s'élevait à 26,2 milliards d'euros (23,3 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 2,9 milliards d'euros d'instruments additionnels Tier-1). Cela représente 1,9 milliard d'euros de plus qu'à fin 2024. Cela s’explique par les effets combinés de: • la prise en compte du bénéfice réalisé sur les six premiers mois de 2025 (+1,6 milliard d'euros); • la réalisation du paiement du dividende final pour 2024 en mai 2025 (-1,2 milliard d’euros); • la hausse des réserves de réévaluation (+0,6 milliard d'euros); • l'augmentation des instruments additionnels Tier 1 (+1,0 milliard d'euros, en raison d'une nouvelle émission en mai 2025); • plusieurs autres éléments de moindre importance. Les détails de ces variations sont fournis à la rubrique "Consolidated statement of changes in equity" de la section "Consolidated financial statements" du rapport trimestriel. Durant les six premiers mois de 2025, les actifs pondérés par le risque ont augmenté de 6,3 milliards d'euros pour atteindre 126,2 milliards d'euros, principalement sous l'effet de l'application de Bâle IV et de la croissance des volumes. Nous conservons une très bonne solvabilité, comme en témoigne un ratio common equity (CET1) à pleine charge hors plancher de 14,6% selon Bâle IV au 30 juin 2025, contre 15,0% selon Bâle III à fin décembre 2024 (ce qui correspond à 14,6% selon Bâle IV). À fin juin 2025, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 213% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 200% fin 2024. De plus amples détails sur la solvabilité sont fournis dans la section "Additional information" du rapport trimestriel, sous la rubrique "Solvency". Nous estimons que l'acquisition de 365.bank en Slovaquie, annoncée au trimestre précédent, aura un impact de -50 points de base sur notre ratio common equity à pleine charge hors plancher une fois l'opération finalisée (c'est-à-dire d'ici la fin de l'année 2025). 7 La politique en matière de dividendes et d'affectation du capital est expliquée en détail au chapitre "Nos prévisions" du présent rapport. En accord avec cette politique, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action en novembre 2025, en tant qu'acompte sur le dividende total pour l’exercice 2025. Notre liquidité s’est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 157% et un ratio NSFR de 135%, contre 158% et 139% respectivement à fin 2024, des chiffres nettement supérieurs au minimum réglementaire de 100%. Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2025) Résultat net pour le 1S2025: 1 564 millions d'euros en hausse de 9% en rythme annuel Faits marquants (par rapport aux six premiers mois de l'année 2024, sauf indication contraire): • Revenus nets d’intérêts: en hausse de 7%, à 2 930 millions d'euros. Cette évolution s'explique en partie par le résultat nettement plus élevé de la transformation commerciale, la hausse des revenus d'intérêts provenant des activités de crédit, la baisse des coûts liés aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales, celle des coûts de financement subordonné ainsi que l'augmentation des revenus d'intérêts provenant des activités de la salle des marchés, des contributions en partie compensées par la baisse des revenus d'intérêts liés aux activités d'ALM, aux activités de gestion de trésorerie à court terme et de financement des dépôts à terme de la clientèle. Abstraction faite des effets de change, le volume des crédits à la clientèle a progressé de 7%, tandis que les dépôts de la clientèle ont augmenté de 6% en glissement annuel (+7% si l'on exclut les succursales étrangères de KBC Bank). La marge nette d’intérêts pour les six premiers mois de 2025 s'élève à 2,06%, soit une baisse de 3 points de base en glissement annuel. • Résultat des services d'assurance (revenus des activités d’assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus): en hausse de 24% à 307 millions d'euros. Le ratio combiné de l’assurance non vie pour les six premiers mois de 2025 s'établit à 85%, contre 90% pour l'exercice complet 2024. Les ventes des produits d'assurance non vie ont augmenté de 8% pour atteindre 1 462 millions d'euros, avec des hausses dans toutes les branches principales, tandis que les ventes de l'assurance vie ont progressé de 20% pour s’établir à 1 668 millions d'euros, principalement en raison de l'augmentation des ventes de produits d'assurance de la branche 23, de la branche 21 et hybrides. • Revenus nets de commissions: en hausse de 10% à 1 357 millions d’euros. Cette évolution s'explique par l'augmentation des commissions liées aux services de gestion d’actifs et aux services bancaires (services de paiement, revenus de réseau et services de titres essentiellement). À la fin du mois de juin 2025, les avoirs en gestion totaux s'inscrivaient en hausse de 7% pour atteindre 280 milliards d'euros, sous l'effet combiné des entrées nettes (+4 points de pourcentage) et de la contribution positive de la performance du marché en glissement annuel (+3 points de pourcentage). • Revenus à la juste valeur et liés au trading et produits et charges financiers de l’assurance: en baisse de 27 millions d’euros pour atteindre -79 millions d’euros. Cette évolution s'explique en partie par la baisse des revenus de la salle des marchés. • Tous les autres éléments de revenus combinés: en hausse de 31% à 186 millions d’euros, grâce essentiellement à l'augmentation des autres revenus nets. • Charges d'exploitation, hors taxes bancaires et d'assurance: en hausse de 4% à 2 232 millions d'euros. L'augmentation par rapport au niveau relativement faible de la période de référence s'explique par la hausse des coûts de personnel, des charges liées aux ICT et des charges d'amortissement. Les taxes bancaires et d'assurance se sont montées à 566 millions d'euros, soit une hausse de 9% en rythme annuel. Le ratio charges/produits pour les six premiers mois de 2025 ressort à 45% si l'on exclut certains éléments hors exploitation et si l'on répartit les taxes bancaires et d'assurance de façon homogène sur l'ensemble de l'année (47% pour l'exercice 2024 complet). 8 Abstraction faite de l’intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour la période sous revue s’établit à 41% (contre 43% pour l’exercice 2024 complet). • Réduction de valeur sur crédits: charge nette de 155 millions d'euros, contre une charge nette de 88 millions d'euros durant la période de référence. Le premier semestre 2025 comprend une charge nette de 159 millions d'euros pour le portefeuille de crédits et une reprise nette modeste de 5 millions d'euros pour la réserve constituée au titre des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques (contre une charge nette de 101 millions d'euros et une reprise nette de 13 millions d'euros, respectivement, durant la période de référence). Par conséquent, le ratio de coût du crédit s’est inscrit à 0,15%, contre 0,10% pour l'exercice 2024 complet. Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 8 millions d'euros, contre 13 millions d'euros au cours de la période de référence. • Le résultat net de 1 564 millions d’euros enregistré sur les six premiers mois de 2025 se répartit comme suit: 888 millions d'euros pour la division Belgique (en hausse de 126 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 447 millions d'euros pour la division République tchèque (en hausse de 6 millions d'euros), 372 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (en hausse de 1 million d'euros) et -143 millions d'euros pour le Centre de groupe (en baisse de 1 million d'euros). Événements dans le domaine ESG, déclaration relative aux risques et opinions économiques Événements dans le domaine ESG KBC poursuit sa progression vers plus de durabilité, aux côtés de ses clients, de ses collaborateurs et d'autres parties prenantes. Nous partageons des informations en matière de durabilité de manière transparente et régulière. Depuis cette année, nous communiquons à la fois au travers de notre Déclaration de durabilité dédiée, qui fait partie intégrante de notre Rapport annuel, et de notre « Sustainability Report », que nous publions sur une base volontaire. Tous deux sont disponibles sur le site www.kbc.com. Nous sommes largement reconnus pour notre communication transparente des informations en matière de durabilité et avons, à ce titre, obtenu plusieurs récompenses et distinctions ESG. Nous avons ainsi été inclus dans le S&P Global Sustainability Yearbook et confirmons notre présence dans la série d'indices FTSE4Good. En outre, K&H en Hongrie, UBB en Bulgarie et KBC Bank en Belgique ont récemment été nommées "Best Bank for ESG" lors des Euromoney Awards dans leur pays respectif. Ces reconnaissances reflètent l'engagement continu du groupe à intégrer les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance dans ses activités et sa stratégie. Elles mettent également en lumière notre excellente performance sur le plan de la durabilité et réaffirment notre position de leader en matière de pratiques commerciales responsables. Déclaration relative aux risques Nos activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s’y limiter, le risque de défaut de crédit, le risque de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d’intérêt, le risque de change, le risque de marché, le risque de liquidité et de financement, le risque d’assurance, l’évolution de la réglementation, le risque opérationnel, les litiges avec les clients, la concurrence d’autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions. 9 À l’heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement des risques géopolitiques, qui ont considérablement augmenté au cours des dernières années (notamment la guerre en Ukraine, les conflits au Moyen-Orient et les guerres commerciales attisées par les politiques douanières américaines). Ils entraînent ou sont susceptibles d’entraîner des chocs dans le système économique mondial (par exemple, au niveau du PIB et de l'inflation) et sur les marchés financiers (y compris les taux d'intérêt). Les économies européennes, dont les marchés domestiques de KBC, ne sont pas épargnées, ce qui crée un environnement commercial incertain, y compris pour les institutions financières. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie, y compris l’IA) présente des opportunités, mais menace aussi le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l’environnement revêtent par ailleurs une importance croissante. Les cyberrisques sont devenus l’une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l’ensemble de l’économie. La guerre en Ukraine et les tensions géopolitiques en général ont entraîné une hausse des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne). Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com. Notre opinion sur la croissance économique L'économie américaine s'est accélérée de 0,7% (en termes non annualisés) au deuxième trimestre 2025, alors qu'elle avait enregistré une croissance négative de -0,1% au premier trimestre de l'année 2025. Ce rebond est largement attribuable à la bonne tenue de la demande des consommateurs et des exportations nettes. Au vu de la politique économique américaine récente, notamment en ce qui concerne les droits à l'importation, la croissance américaine devrait à nouveau ralentir puis stagner au troisième trimestre, avant de redémarrer modérément. Dans la zone euro, la croissance est ressortie à 0,1% au deuxième trimestre de l'année, après avoir atteint 0,6% au premier trimestre 2025. Malgré l'accord douanier conclu entre les États-Unis et l'Europe le 27 juillet, l'incertitude entourant la politique économique et les relations commerciales devrait maintenir la croissance économique à un niveau modéré dans la zone euro au cours des prochains trimestres. Dans le même temps, les perspectives de croissance à moyen terme se sont quelque peu améliorées grâce aux dépenses de défense et aux investissements en infrastructures prévus. En Belgique, la croissance en glissement trimestriel est ressortie à 0,2% au deuxième trimestre, un niveau nettement inférieur à celui enregistré au trimestre précédent. La croissance économique reste essentiellement soutenue par une demande intérieure plutôt robuste. Pour les prochains trimestres, nous tablons sur une croissance globalement conforme à celle de la zone euro. Au deuxième trimestre, l’économie tchèque a enregistré une croissance de 0,2%, contre 0,7% au premier trimestre 2025, une baisse qui s'explique par une reprise poussive dans le secteur industriel. En Hongrie, l'activité économique a rebondi de 0,4% au deuxième trimestre après un recul de 0,1% au premier trimestre. En Bulgarie et en Slovaquie, la croissance du PIB réel a relativement bien résisté au deuxième trimestre, ressortant à 0,5% et 0,3% respectivement. Le risque majeur qui pèse sur nos perspectives à court terme pour la croissance européenne tient à une nouvelle escalade du conflit commercial mondial. Ainsi, malgré le récent accord américano-européen sur les droits de douane, la menace que représentent toujours les nouvelles mesures politiques des États-Unis, la réponse qu’y apportera l’UE et l'éventuel reroutage des exportations chinoises vers l'UE pour éviter le marché américain sont source de préoccupation. 10 Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change Dans la zone euro, l'inflation a atteint 2,0% en juillet, l'inflation sous-jacente se stabilisant à 2,3%. Les pressions désinflationnistes exercées par la baisse des prix de l'énergie, le choc de demande négatif causé par les droits de douane américains et la vigueur de l'euro devraient persister dans les mois à venir. Aux États-Unis, l'inflation globale et l'inflation sous- jacente se sont accélérées en juin, s'inscrivant en hausse de respectivement 2,7% et 2,9%. L'inflation devrait encore augmenter en 2025 aux États-Unis du fait des droits de douane à l'importation imposés par le gouvernement américain. La BCE a poursuivi son cycle d'assouplissement et réduit son taux de dépôt en janvier, en mars, en avril et en juin 2025, pour l'amener à son niveau actuel de 2,0%. La BCE devrait selon nous abaisser encore une fois ses taux en septembre, puis préserver le statu quo par la suite. De son côté, la Fed a maintenu son cycle d'assouplissement sur pause au premier semestre face à l'incertitude économique ambiante, liée notamment à l'impact de la hausse des droits de douane sur la croissance et l'inflation. Elle devrait ensuite renouer avec sa politique d'assouplissement prudent au second semestre de l'année si elle l'estime justifié au regard de l'impact des politiques économiques dans le pays. On observe un certain découplage entre les rendements des obligations américaines et allemandes à 10 ans depuis le début de l'année. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, le parlement allemand a adopté un vaste plan de dépenses budgétaires couvrant les investissements dans la défense et les infrastructures, à la suite de quoi une hausse des dépenses de défense a été annoncée au niveau de l'UE également. Ces annonces ont fait grimper le rendement de l'obligation allemande à 10 ans, le spread par rapport aux obligations américaines se resserrant autour de 140 points de base. Ensuite, l'annonce de droits de douane dits "réciproques" par les États-Unis le 2 avril, faisant craindre une accélération de l'inflation et une diminution et/ou un report de l'assouplissement monétaire par la Fed, a entraîné une véritable envolée des rendements des obligations américaines à 10 ans. Plus tard, cette hausse a commencé peu à peu à refléter également une aversion plus généralisée pour le risque lié aux actifs américains, déjà alimentée par des craintes quant à l'indépendance de la banque centrale. Cette hausse de l'aversion pour le risque généralisée vis-à-vis des États-Unis s'est traduite par un net recul du dollar américain depuis le mois d'avril. La Banque nationale tchèque (CNB) a réduit son taux directeur de 25 points de base en février et en mai 2025, le portant à son niveau actuel de 3,50%. Seule une baisse supplémentaire est attendue au dernier trimestre de l'année 2025, dès lors que l'inflation élevée dans les services demeure source d'inquiétude pour la CNB. La couronne tchèque devrait selon nous s'apprécier progressivement par rapport à l'euro vers la fin 2025. La Banque centrale hongroise a maintenu son taux directeur inchangé à 6,5% depuis la fin 2024. Dans la mesure où l'IPC reste toujours légèrement supérieur à l'objectif de 3%, la Banque nationale de Hongrie veillera à ne pas abaisser son taux directeur trop précocement. Nous prévoyons une seule baisse de 25 points de base cette année, suivie de deux baisses en 2026 (de 75 points de base au total), ce qui devrait porter le taux de base à 5,50%. Le forint s'est raffermi depuis le début de l'année, même s'il s'est heurté à plusieurs obstacles en chemin, notamment lors de l'annonce des tarifs douaniers réciproques le 2 avril. La monnaie devrait selon nous se replier légèrement d'ici la fin de l'année 2025. 11 Nos prévisions Prévisions pour l'ensemble de l'année 2025 (mises à jour) • Revenu total: au moins +7% en glissement annuel (5,5% initialement) • Revenus nets d’intérêts: au moins 5,85 milliards d'euros (5,7 milliards d'euros initialement), soutenus par une croissance organique du volume des crédits d’au moins 6,5% (4% initialement) • Revenus des activités d’assurance (avant réassurance): au moins +7% en glissement annuel (pas de changement) • Charges d’exploitation (hors taxes bancaires et d’assurance): moins de +2,5% en glissement annuel (inférieures à la croissance de +2,7% pour l’exercice 2024 complet, hors Irlande) (pas de changement) • Ratio combiné: moins de 91% (pas de changement) • Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base (pas de changement) Prévisions sur le moyen à long terme (telles que fournies avec les résultats de l’exercice 2024 complet) • Revenus totaux en taux actuariel (2024-2027): au moins +6% • Croissance en taux actuariel des revenus nets d'intérêts (2024-2027): au moins +5% • Croissance en taux actuariel des revenus des activités d’assurance (avant réassurance) (2024-2027): au moins +7% • Charges d’exploitation en taux actuariel (hors taxes bancaires et d’assurance) (2024-2027): moins de +3% • Ratio combiné: moins de 91% • Ratio de coût du crédit: nettement inférieur à la prévision d’un ratio sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base Politique en matière de dividendes et d'affectation du capital (telle que fournie avec les résultats du 1TR2025) • Politique en matière de dividendes: o Ratio de distribution (y compris coupon AT1) compris entre 50% et 65% du bénéfice consolidé de l'exercice comptable; o Dividende intérimaire de 1 euro par action versé en novembre de chaque exercice comptable en tant qu'acompte sur le dividende total. • Politique en matière d'affectation du capital: o Nous avons pour ambition de rester l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe; o Chaque année (au moment de l’annonce des résultats de l’exercice complet), le Conseil d'administration décidera, à sa discrétion, de l'affectation du capital. La poursuite de la croissance organique et les fusions et acquisitions constitueront les priorités; o Nous ciblons un ratio common equity à pleine charge hors plancher de 13% minimum; o Nous remplirons les catégories AT1 et Tier-2 au sein de l’exigence P2R et commencerons à utiliser le SRT (Significant Risk Transfer ou "transfert significatif de risque") dans le cadre du programme d'optimisation des actifs pondérés par le risque. 12 Prochains événements et références Dividende intérimaire de 1 euro: date de détachement du coupon: 5 nov. 2025, date d'enregistrement: Sommaire 6 nov. 2025, date de paiement: 7 nov. 2025 Résultats du 3TR2025: 13 novembre 2025 Résultats du 4TR2025/de l'exercice 2025: 12 février 2026 Autres événements: www.kbc.com / Investor Relations / Calendrier financier Informations complémentaires Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports sur le trimestre Company presentation: www.kbc.com / Investor Relations / Présentations sous revue Pour tout complément d’information, veuillez contacter : Investor Relations, KBC Groupe E-mail: IR4U@kbc.be Katleen Dewaele, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 475 78 08 66- E-Mail: pressofficekbc@kbc.be * Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse. 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