26/09/2025 09:25
Rapport financier 1er semestre 2025
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INFORMATION REGLEMENTEE

RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL
au 30 juin 2025




Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou, Société coopérative à capital
variable agréée en tant qu'établissement de crédit - Siège social situé 18 rue Salvador Allende, CS 50307,
86008 Poitiers - 399 780 097 RCS POITIERS - Société de courtage d'assurance inscrite au registre des
intermédiaires en assurance sous le n° 07 023 896 – Identifiant Unique CITEO FR234342_01VUOZ




Ca-tourainepoitou.fr


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SOMMAIRE

1 Examen de la situation financière et du résultat du 1er semestre 2025 ..........................................................3
1.1 La situation économique .................................................................................................................................. 3
1.2 Analyse des comptes consolidés .................................................................................................................... 10
1.3 Analyse des comptes individuels ................................................................................................................... 15
1.4 Capital social et sa rémunération................................................................................................................... 18
1.5 Evénements postérieurs au 30 juin 2025 ....................................................................................................... 19
1.6 Informations diverses .................................................................................................................................... 19
2 Facteurs de risques et informations prudentielles .........................................................................................20
2.1 Informations prudentielles ............................................................................................................................ 20
2.2 Facteurs de risques ........................................................................................................................................ 20
2.3 Gestion des risques ........................................................................................................................................ 42
3 Etats financiers consolidés intermédiaires résumés au 30 juin 2024 (ayant fait l’objet d’un examen limité) 56
4 Rapports des Commissaires aux Comptes sur l’information financière semestrielle .......................................4
5 Attestation du responsable de l’information financière ...................................................................................6




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1 Examen de la situation financière et du résultat du 1er
semestre 2025
1.1 La situation économique
1.1.1 Environnement économique et financier global

Rétrospective 1er semestre 2025

Un environnement encore plus conflictuel et imprévisible, source de ralentissement

C’est dans un environnement encore plus conflictuel et imprévisible, marqué par des guerres
ouvertes et des tensions géopolitiques et commerciales puissantes, que s’est déroulé le premier
semestre. La guerre en Ukraine est demeurée une question majeure et irrésolue : les initiatives du
président D. Trump censées conduire à un arrêt du conflit se sont révélées infructueuses tout en
signalant la réorientation stratégique américaine souhaitant, notamment, se désengager de la
protection du territoire européen. Les déclarations du président Trump relatives à l'OTAN (exigence
de dépenses militaires à 5% du PIB) ont contraint l'Europe à accélérer la refonte de sa stratégie de
défense, comme en témoigne l'annonce d'un Livre blanc détaillant des mesures de soutien à la défense
pour 800 milliards d'euros. Alors que le conflit israélo-palestinien s’est prolongé sans qu’aucune
solution politique pérenne ne semble se dessiner, les tensions internationales ont culminé en juin à
l’occasion de l’attaque d’Israël, rapidement rejoint par son allié américain, contre l'Iran. Après douze
jours d'affrontements, un cessez-le-feu a été annoncé le 24 juin.

Le retour de Donald Trump à la présidence américaine s’est évidemment traduit par une offensive
protectionniste d’une violence non anticipée. Cette offensive a culminé avec le « Liberation Day » du
2 avril, à l’occasion duquel des droits de douane, dits « réciproques », ont été imposés à l’ensemble
des partenaires commerciaux des Etats-Unis. Si la Chine a été particulièrement ciblée, l’Union
Européenne a également été sévèrement visée, alors même que les pays participant à l’accord de libre-
échange nord-américain (ALENA, Etats-Unis, Canada, Mexique) n’étaient pas épargnés puisque sujets
aux droits de douane sectoriels partout applicables (acier, aluminium, automobile, semi-conducteurs).
Ces annonces ont néanmoins été suivies d’un « rétropédalage » présidentiel dès le 9 avril assorti d’un
abaissement des tarifs réciproques à 10% et une trêve de 90 jours a été décidée afin de permettre la
négociation d’accords commerciaux bilatéraux. À l'échéance de cette pause (9 juillet), le président
américain a décidé une prolongation (1er août) offrant un espoir aux partenaires commerciaux
majeurs (Union européenne, Japon, Corée du Sud) de parvenir à des accords susceptibles d'alléger les
droits de douane tout en laissant les acteurs économiques dans l'incertitude sur les conditions
commerciales internationales. Seuls le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam ont, en effet, signé un
accord.

L’imprévisibilité de la politique commerciale américaine, composée d’annonces fracassantes suivies
de revirements partiels, a généré une incertitude permanente se traduisant, au cours du premier
semestre, par des performances économiques et financières contrastées entre pays et suggérant un
ralentissement mondial plus net. Le FMI a ainsi révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale
pour 2025 à 2,8% (soit une baisse de -0,5 point de pourcentage, pp, par rapport à sa prévision de
janvier et à la croissance observée en 2024).




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L'économie américaine a envoyé des signes précoces de ralentissement, pénalisée par un
ralentissement de la consommation mais surtout une hausse puissante des importations, les
entreprises cherchant à constituer des stocks avant l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane.
Le PIB s’est contracté de 0,5% au premier trimestre (variation trimestrielle annualisée). Après s’être
modérée tout en restant toutefois supérieure à l'objectif de 2% de la Réserve fédérale (Fed), l'inflation
(en glissement annuel) s’est établie à 2,7% en juin (après 2,4% en mai). L’inflation sous-jacente (hors
prix des composantes volatiles, alimentation et énergie) a atteint 2,9% ; l’augmentation des tarifs
douaniers (bien que non aboutie) semble déjà visible sur le coût de certains biens (meubles, textile et
habillement, électroménager). Malgré ces turbulences, le marché de l'emploi est resté relativement
robuste (taux de chômage à 4,2% en mai toujours à l’intérieur de la fourchette étroite dans laquelle il
évolue depuis mai 2024), constituant un point d'ancrage pour une économie par ailleurs fragilisée.

En Chine, en dépit d’un contexte extérieur très dégradé et des droits de douane américains punitifs, la
croissance (5,4% et 5,2% au premier puis au deuxième trimestre) s’est stabilisée au-dessus de la cible
officielle fixée à 5% en 2025. Alors que la consommation est languissante, une faiblesse qui transparait
dans l’absence d’inflation (elle n’a plus dépassé 1% en glissement annuel depuis février 2024), les
exportations ont continué d’accélérer apportant une contribution étonnante à la croissance. A 2,1
points de pourcentage au premier trimestre 2025, la contribution de la demande extérieure nette a
atteint un niveau historique (hors Covid) : elle reflète la domination incontestable de la Chine sur le
secteur manufacturier mondial, même si des effets positifs temporaires (anticipation des droits de
douane américains en début d’année) ne doivent pas être oubliés.

Dans un environnement peu favorable, la zone euro a bien résisté, avec une croissance tout d’abord
estimée à 0,3% (en variation trimestrielle) puis revue à la hausse (0,6% soit 1,5% sur un an). La
croissance de la zone euro a principalement été tirée par l’investissement, puis la demande extérieure
nette et enfin la consommation des ménages (avec des contributions respectives à la croissance de 0,4
pp, 0,3 pp et 0,1 pp), alors que les stocks ont soustrait 0,1 pp de croissance et que les dépenses
publiques finales ont été « neutres ». Cette performance globale a continué de masquer des fortunes
nationales diverses : au sein des plus grands pays membres, l’Espagne a continué d’afficher une
croissance très vive (0,6%) et l’Allemagne a rebondi (0,4%) alors que l’Italie et la France ont affiché des
rythmes de croissance, respectivement, assez soutenu (0,3%) et faible (0,1%). La poursuite de la
désinflation (à 1,9% en glissement annuel en mai après 2,2% en avril et 2,6% en mai 2024) et l’ancrage
des anticipations ont rendu possible la poursuite de l’assouplissement monétaire par la BCE, rassurée
sur la convergence de l’inflation vers son objectif de 2%.

En France, plus particulièrement, après avoir profité de l’impulsion des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris au troisième trimestre 2024 (+0,4% en variation trimestrielle), l’activité avait
légèrement diminué par effet de contrecoup (-0,1%) au dernier trimestre de l’année passée. Elle s’est
reprise au premier trimestre 2025 mais la progression est restée faible (+0,1%). La demande intérieure,
en contribuant négativement à la croissance, est largement responsable de cette atonie. La
consommation des ménages a en effet diminué (-0,2%), minée par un taux d’épargne record (18% du
revenu disponible des ménages contre 15,4% dans la zone euro) depuis 45 ans (hors période Covid),
tandis que la consommation publique a ralenti (+0,2% après +0,4%). L’investissement a poursuivi sa
stagnation reflétant des entreprises plus endettées en France que dans le reste de la zone euro (ce qui
les rend plus vulnérables à la hausse passée des taux d’intérêt) et l’effort budgétaire des
administrations publiques pour réduire le déficit public. Ainsi, au premier trimestre, la demande
intérieure a pesé sur la croissance (-0,1 pp). C’est néanmoins surtout le commerce extérieur qui l’a
sapée (-0,8 pp) du fait de l’effondrement des exportations, notamment aéronautiques. Contrairement
à ses pairs européens, la France n’a donc pas bénéficié de la nette hausse du commerce mondial au
premier trimestre (+1,7%), en anticipation des droits de douane américains.




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En termes de politiques monétaires, le premier semestre 2025 a été marqué par une divergence
notable entre le statu quo de la Réserve Fédérale (Fed) et la poursuite de son assouplissement par
la Banque centrale européenne (BCE). La BCE a procédé à quatre baisses de taux d’intérêt de 25 points
de base (pb) chacune, portant la baisse cumulée du taux de dépôt (2% depuis le 11 juin) à 200 pb
depuis le début de l’assouplissement (juin 2024). En revanche, après avoir abaissé son taux directeur
de 100 pb en 2024 (à 4,50%), la Fed les a maintenus inchangés en raison des progrès trop timides sur
l’inflation alors même que la croissance ne semblait pas définitivement mise en péril. Les risques
inflationnistes liés aux droits de douane l’ont conduite à adopter une posture très prudente et
abondamment critiquée par le président D. Trump.

Les marchés financiers, tout en restant soumis à des accès de nervosité liés aux événements
géopolitiques, ont largement évolué au gré de la lecture des ambitions affichées par D. Trump mais
aussi de leur faisabilité et de ses propres revirements. Ainsi, le thème de l’exception américaine du
début d’année (croissance excédant le potentiel, résistant malgré des taux d’intérêt voués à
augmenter, statut privilégié du dollar, capacité illimitée à s’endetter et à faire porter les risques par le
reste du monde) a ainsi été supplanté par celui du désamour à l’égard des actifs américains consécutif
au « Liberation Day ». À la suite du « rétropédalage » du président annonçant une pause de 90 jours,
de sérieux doutes ont été émis sur sa capacité à véritablement tenir ses engagements tant
domestiques qu’internationaux. Les périodes marquées par un sentiment exagérément négatif ont
donc alterné avec celles dominées par un sentiment tout aussi exagérément positif.

Les marchés obligataires ont donc connu des mouvements contrastés. Au cours du premier semestre,
aux Etats-Unis, la baisse des rendements1 sur les maturités courtes a finalement été assez nette (près
de 60 pb pour le taux de swap deux ans à près de 3,50%) et a excédé celle du taux du swap dix ans (en
recul de 38 pb à 3,69%) offrant à la courbe une pente plus marquée. Malgré la baisse du rating de la
part de Moody’s, le rendement des obligations souveraines à dix ans (US Treasuries) s’est replié de
concert avec le taux de swap de même maturité, auquel il est supérieur de plus de 50 pb (à 4,23%).
Dans la zone euro, la pentification, moins sensible, s’est opérée de façon différente : baisse moins
marquée du taux de swap deux ans (de 22 pb à 1,90%) et remontée du taux de swap dix ans (de 23 pb
à 2,57%). Sous l’effet du programme budgétaire expansionniste du gouvernement Merz, le rendement
allemand à dix ans (Bund) s’est redressé (24 pb à 2,61%) et excède le taux swap de même maturité des
quelques points de base. Les spreads contre swap dix ans des souverains européens de référence se
sont resserrés au cours du premier semestre : l’Italie enregistre la plus belle performance (spread en
repli de 27 pb à 90 pb). Cette amélioration reflète une perception plus favorable des finances publiques
italiennes et une certaine stabilité politique, contrastant avec les turbulences des années précédentes.
La croissance italienne a, en outre, témoigné d’une résilience inattendue face aux tensions
commerciales. Pénalisé, depuis la dissolution de juin 2024, par une absence préjudiciable de majorité
parlementaire mais aussi par des finances publiques très dégradées, le spread français s’est néanmoins
resserré au cours du semestre, passant d’un niveau élevé (85 pb) à 71 bp. Il excède désormais le spread
espagnol (à 67 pb).
Sur les marchés actions, les indices européens ont surperformé leurs homologues américains, l'Euro
Stoxx 50 progressant de 10% depuis le début de l'année (avec une hausse spectaculaire de près de 25%
pour le secteur bancaire) tandis que le S&P 500, beaucoup plus volatil sur la période, a enregistré une
hausse de près de 7%, soutenu par les valeurs de haute technologie. A la faveur de la versatilité de la
politique américaine, économique mais aussi internationale, le dollar a perdu de sa superbe ; l’euro
s’est apprécié de 14% contre dollar et de 6% en termes effectifs nominaux. Enfin, le cours de l'or a
progressé de 26% au cours du premier semestre, pour même atteindre un record historique de 3 426
dollars l'once en avril, confirmant ainsi son statut de valeur refuge privilégiée en cette période
d'intense incertitude.

1On se réfère à la variation entre la valeur au 30 juin 2025 et la valeur au 1 er (ou 2) janvier 2025 ; la dernière valeur est celle de la variable concernée au 30 juin
2025.




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Perspectives 2nd semestre 2025 – 2026

Un contexte anxiogène, quelques résistances inédites

C’est dans un environnement international encore plus incertain dont on ne peut totalement exclure
les risques d’événements de rupture (blocage du détroit d’Ormuz, incidents sur les infrastructures du
Golfe, etc.) que prend place le scénario économique et financier qui a déjà dû supporter la versatilité
et l’imprévisibilité de la politique économique américaine.

Notre scénario économique pour les Etats-Unis a toujours été calé sur une séquence en deux temps
suivant le tempo de la politique économique envisagée par D. Trump : impact positif sur l’inflation mais
négatif sur la croissance des droits de douane (qui relèvent des prérogatives présidentielles) puis effet
favorable mais postérieur d’une politique budgétaire agressive (qui suppose l’approbation du
Congrès). Bien que nos prévisions pour 2025 aient été légèrement revues à la baisse, notre scénario
américain a maintenu son cap, calé sur le calendrier des mesures de politiques économiques : tout en
échappant à la récession, la croissance afficherait un net repli en 2025 couplé à un redressement de
l’inflation, avant de retrouver du tonus en 2026.

Même avec la récente désescalade, les taux de droits de douane restent nettement plus élevés qu’ils
ne l’étaient avant la deuxième élection de Donald Trump. L’impact négatif de la nouvelle politique
commerciale est le principal moteur de la baisse de la croissance prévue en 2025 (1,5% après 2,8% en
2024) alors que les aspects plus favorables (« One Big Beautiful Bill », baisses d’impôts,
déréglementation) contribueraient au rebond attendu en 2026 (2,2%). L’hypothèse d’une récession en
2025 est écartée en raison de fondamentaux solides dont la moindre sensibilité aux taux d’intérêt, la
situation financière très saine des ménages, un marché du travail resté relativement robuste, même si
on y décèle des signes de dégradation. Malgré le ralentissement attendu de la croissance, nos
prévisions d’inflation ont été revues à la hausse. Les droits de douane devraient occasionner une
augmentation de l’inflation en glissement annuel d’environ 80 points de base (pb) au point d’impact
maximal. Bien que cet effet soit temporaire, l’inflation (en moyenne annuelle) atteindrait 2,9% en 2025
et 2,7% en 2026. Elle continuerait donc d’excéder 2%, l’inflation sous-jacente se stabilisant aux
alentours de 2,5% fin 2026.

Dans un environnement extérieur conflictuel et imprévisible, l’Europe trouverait son salut dans sa
demande domestique lui permettant de mieux résister au ralentissement mondial. Deux scénarios
alternatifs, entre lesquels l’équilibre est délicat, sont en effet susceptibles de se déployer : un scénario
de résilience de l’économie de la zone euro fondée sur une augmentation de la dépense privée mais
aussi, voire surtout, de la dépense publique en défense et en infrastructures ; un scénario de stagnation
de l’activité sous l’effet d’un cumul de chocs négatifs : chocs de compétitivité liés aux droits de douane
plus élevés, appréciation de l’euro et impact négatif de l’incertitude sur la confiance des agents privés.
Nous privilégions le scénario de résistance sur fond de bonne tenue du marché du travail, de situation
économique et financière saine des agents privés et d’impulsion favorable du cycle du crédit. La mise
en œuvre effective des dépenses publiques additionnelles, tout particulièrement du « bazooka
allemand »2, mérite certes d’être confirmée. Mais ces dépenses pourraient offrir à la zone une
croissance tirée par une demande domestique plus soutenue au moment où la croissance mondiale
fléchirait. Elles offriraient une sorte d’exceptionnalisme, au regard surtout de la décennie passée, qui
installerait la croissance de la zone euro sur un rythme supérieur au potentiel à moyen terme. La
croissance de la zone euro en moyenne annuelle serait en légère accélération en 2025 au rythme de
2 Le Parlement a adopté en mars la création d’un fonds d’investissement en infrastructures de 500 milliards d’euros sur douze ans. Une première phase de la
réforme du frein à l’endettement a aussi été votée ; elle permettra aux régions d’enregistrer un déficit structurel pouvant aller jusqu’à 0,35% du PIB. Enfin, les
dépenses de défense supérieures à 1% du PIB seront exemptées du calcul du déficit. L’adoption de ces mesures a permis de briser des barrières qui semblaient
jusqu’à présent insurmontables pour financer des investissements en infrastructures et défense.




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0,9% et se renforcerait à 1,3% en 2026. L’inflation moyenne continuerait de s’assagir pour atteindre
2,1% et 1,8% en 2025 et 2026, respectivement.

En Allemagne, l’économie anémiée devrait retrouver le chemin d’une croissance robuste. Bien que
plus exposée que ses partenaires aux politiques protectionnistes, l’économie serait stimulée par le
plan d'investissement public. Ce plan et la levée de barrières qui semblaient jusqu’à présent
insurmontables pour financer des investissements en infrastructures et défense permettent d’espérer
un redémarrage significatif bien que non immédiat. Si les effets risquent d’être minimes en 2025 en
raison de retards de mise en œuvre, un flux de fonds notable est attendu en 2026, avec des effets
d’entraînement positifs pour les voisins européens et l’ensemble de la zone euro. La croissance
allemande pourrait se redresser significativement, passant de -0,2% en 2024 à 0,1% en 2025 et,
surtout, 1,2% en 2026. En France, la croissance devrait se montrer de nouveau poussive au deuxième
trimestre 2025, avant d’accélérer légèrement au second semestre. Le véritable rebond n’interviendrait
qu’en 2026, sous l’effet du redémarrage de l’investissement et des premières retombées favorables
des mesures publiques allemandes. Les risques restent principalement orientés à la baisse sur l’activité
à court terme. Notre scénario retient des taux de croissance de, respectivement, 0,6% et 1,2% en 2025
et 2026 (après 1,1% en 2024). En Italie, rattrapage incomplet et baisse récente du pouvoir d’achat,
malgré la vigueur de l’emploi, limiteraient le potentiel de redressement de la consommation des
ménages. Les surprises positives sur l’investissement se prolongeraient avec l’amélioration des
conditions de financement et les subventions à la transition énergétique et numérique. Si la faiblesse
récente des commandes industrielles peut peser sur l’investissement productif, la construction résiste.
Un doute persiste néanmoins sur le potentiel de croissance avec une allocation sectorielle
postpandémie en faveur des secteurs moins productifs. La croissance atteindrait 0,6% en 2025 puis
0,7% en 2026 (après 0,7% en 2024).

Le scénario central tracé pour la zone euro (élaboré et chiffré en juin) table sur un statu quo dans la
confrontation tarifaire avec les États-Unis au 4 juin, soit une hypothèse de hausse généralisée des
droits de douane à 10% (à l’exception des produits exemptés) de 25% sur l’automobile et de 50% sur
l’acier. Les risques associés à ce scénario central sont baissiers. Le scénario de stagnation pourrait se
matérialiser si la confrontation commerciale avec les États-Unis devait se durcir, si la contrainte de
compétitivité devait mordre davantage, si la confiance des agents privés se dégradait sensiblement et,
enfin, si la relance budgétaire était mise en œuvre plus graduellement qu’anticipé.

Un contexte aussi incertain, porteur de ralentissement mondial et de contraction des débouchés à
l’exportation, aurait certainement par le passé (un passé pas si lointain) impliqué une « sous-
performance » des économies émergentes, en outre handicapées par l’aversion des marchés au
risque, une hausse de leurs taux d’intérêt et des pressions sur leurs devises. Or, malgré les droits de
douane (dont les effets seront évidemment très différents selon les économies), notre scénario reste,
globalement, plutôt optimiste à l’égard des grands pays émergents. Ceux-ci pourraient faire preuve
d’une résistance inédite grâce à des soutiens susceptibles d’amortir partiellement les impacts d’un
environnement peu porteur : vigueur relative des marchés de l’emploi, demande intérieure assez
solide, assouplissement monétaire (à de rares exceptions près), décélération chinoise limitée (après
avoir bien résisté au premier semestre, la croissance approcherait 4,5% en 2025 en raison du
ralentissement anticipé au second semestre et lié la guerre commerciale). Enfin, les devises
émergentes ont correctement résisté et le risque d’éventuelles hausses de taux défensives, pénalisant
la croissance, est plus faible que ce que l’on aurait pu redouter. Ces perspectives relativement positives
s’accompagnent, cependant, de risques plus élevés qu’habituellement, en raison de l’imprévisibilité
des politiques américaines.

En termes de politiques monétaires, la fin des cycles d’assouplissement se rapproche. Aux États-Unis,
le scénario (net fléchissement en 2025, rebond en 2026, hausse de l’inflation qui continuerait
d’excéder significativement la cible), mais aussi les incertitudes qui l’entourent devraient inciter la Fed



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à la patience, en dépit des exhortations de D. Trump en faveur d’une politique plus souple. La Fed
procéderait à un léger assouplissement suivi d’une longue pause. Notre scénario table toujours sur
deux réductions en 2025, mais les décale d’un trimestre (en septembre et décembre, contre juin et
septembre auparavant). Après ces deux baisses, la Fed maintiendrait ses taux inchangés avec une
limite supérieure maximale de 4% tout au long de 2026.

Quant à la BCE, bien qu’elle se refuse à exclure toute future baisse de taux, elle pourrait bien être
arrivée à la fin de son cycle de baisse en raison d’une croissance supposée se redresser et une inflation
à la cible. Bien évidemment, une détérioration de l’environnement économique justifierait davantage
d’assouplissement : la BCE se tient prête à baisser ses taux, si nécessaire. Notre scénario retient le
maintien du taux de dépôt à 2% en 2026.

Du côté des taux d’intérêt, aux États-Unis, risque d’inflation tenace et de trajectoire budgétaire jugée
insoutenable, notation AAA compromise, versatilité des décisions économiques, inquiétudes accrues
des investisseurs exercent des pressions haussières. Notre scénario retient un taux souverain (US
Treasury) à dix ans vers 4,70% fin 2025 et de 4,95% fin 2026. Dans la zone euro, croissance résistante
et prévue en accélération, inflation à la cible et BCE supposée avoir presque achevé son
assouplissement plaident pour une légère remontée des taux d’intérêt et une stabilisation, voire un
resserrement, des spreads souverains. Le taux allemand à dix ans (Bund) pourrait ainsi approcher
2,90% fin 2025 et 2,95% fin 2026. Sur la même maturité, le spread offert par la France par rapport au
Bund oscillerait autour de 60/65 pb et celui de l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb fin 2026.

Enfin, le dollar continue à perdre de sa superbe. Inconstance et imprévisibilité des politiques
économiques menées par D. Trump, perspectives budgétaires américaines dégradées, spéculations sur
les intentions officielles de dépréciation du dollar, résistance des autres économies, autant de facteurs
qui mettent le dollar sous pression sans pour autant annoncer sa disparition comme monnaie de
réserve essentielle à brève échéance. Le cours euro/dollar s’établirait à 1,17 au quatrième trimestre
2025, avant de se déprécier en 2026 (1,10).


1.1.2 Activité de la Caisse régionale au cours du semestre

(en millions d'euros) 30/06/2024 30/06/2025 Variation
Encours de crédits (dont crédits titrisés) 12 538 12 444 -0,7%
Encours de collecte globale 17 450 17 935 +2,8%
(bilan hors TCN, assurance vie et titres)
Encours de collecte bilan (dépôts, épargne, hors TCN) 11 862 11 871 +0,1%

La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou, née de la fusion en 1995 des Caisses de la Vienne et
de l’Indre-et-Loire, a célébré ses trente ans au service de toutes les clientèles et du territoire. Ce
premier semestre de l’année s’inscrit dans la continuité de son action de toujours, avec une forte
mobilisation au quotidien pour accompagner les projets de chacun.

Les crédits décaissés sur les six premiers mois de l’année s’élèvent à 760 millions d’euros, en évolution
de +13% par rapport au premier semestre 2024. L’immobilier représente près de 360 millions d’euros
pour un encours de 7,8 milliards d’euros au bénéfice de tous et notamment des primo-accédants. Par
ailleurs, Square Habitat, l’agence immobilière du Crédit Agricole Touraine Poitou, poursuit sa
dynamique d’accompagnement des clients dans un marché en amélioration, avec une belle
progression de l’activité de transaction et d’administration de biens.




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L’activité des professionnels, agriculteurs, entreprises et collectivités publiques a été fortement
soutenue avec 320 millions d’euros de réalisations, en progression de 8,3%, pour un encours global de
4,1 milliards d’euros. La Caisse régionale renforce également son accompagnement des professionnels
et des agriculteurs, avec près de 120 conseillers accompagnés par un management dédié sur le terrain,
et l’ouverture de sa première agence pour les professionnels de la santé à Tours ainsi qu’un espace
dédié à la viticulture sur Chinon.

Avec plus de 12,4 milliards d’euros d’encours crédits, la Caisse régionale accentue son statut de
premier financeur privé de la Touraine et du Poitou.

Ce financement, en circuit court, s’appuie sur la collecte gérée qui marque une progression de +2,8%
sur un an glissant, témoignant ainsi de la confiance accordée par les clients dans la gestion de leur
épargne.

La Caisse régionale continue aussi à être fortement mobilisée dans la protection de ses clients, avec
un portefeuille d’assurance et prévoyance qui avoisine 355 000 contrats (+2,6% sur un an).

Enfin, près de 11 000 nouveaux clients ont rejoint le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou sur ce
premier semestre. La relation client, au cœur des préoccupations, s’intensifie tant en physique avec
une progression du nombre de rendez-vous en agence, qu’en digital avec plus d’un client sur deux
utilisateur de l’application « Ma Banque ».

La Caisse régionale poursuivra la mise en œuvre de son projet d’entreprise « Ensemble 2025 » visant
à renforcer la satisfaction de toutes les clientèles, amplifier la proximité et l’accompagnement du
territoire ainsi que les transitions sociétales. En lien avec son engagement d’utilité au territoire, elle a
inauguré en février le « Village by CA », lieu dédié à l’innovation, et en mai son premier « Local by CA
», modèle de tiers-lieux visant à contribuer à la revitalisation des territoires. Banque des associations
avec près d’une sur deux cliente, la Caisse régionale continuera son action en faveur de la cohésion
sociale avec notamment le soutien du tissu associatif et des partenaires à hauteur de plus de 1,5
millions d’euros.

Elle s’appuiera sur ses fondamentaux solides, sa forte présence territoriale, et plus de 1500 salariés et
730 administrateurs qui agissent chaque jour dans l’intérêt des clients, des sociétaires, de la Touraine
et du Poitou.

1.1.3 Les faits marquants
FCT Crédit Agricole Habitat 2025

Au 30/06/2025, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2025) a été consolidée au sein du
groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales et LCL, le
17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un
RMBS français placé sur le marché.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts à l’habitat octroyés par 37 Caisses régionales
et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards d’euros dont 26,3
millions d'euros cédés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.




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Les Caisses régionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnés dont 1,3
millions d'euros souscrits par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
et pour 800 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement), dont 12,5 millions
d'euros souscrits par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont
été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et établissements de crédit (48%) pour
un montant de 800 M€.

1.2 Analyse des comptes consolidés
1.2.1 Présentation du Groupe de la Caisse régionale
La Caisse régionale de Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou présente des comptes consolidés en
appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère
conventionnelle régionale constituée de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou a évolué au cours
du 1er semestre 2025 :
• Entrée au périmètre de consolidation : FCT CA Habitat 2025
• Sortie du périmètre de consolidation : FCT CA Habitat 2020

Le Groupe est constitué de :
• La Caisse régionale de Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou
• 64 Caisses locales de Crédit Agricole affiliées à la Caisse régionale
• La SAS Foncière TP
• La SAS CATP Expansion
• La SAS Square Habitat TP
• La SAS CATP Transition Energétique
• Les FCT CA Habitat 2022, 2024 et 2025, issus des opérations de titrisation des créances habitat des
Caisses régionales du Groupe Crédit Agricole réalisées en mars 2022, avril 2024 et avril 2025.
Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l’Intégration Globale.

1.2.2 Contribution des entités du groupe de la Caisse régionale
Les résultats du Groupe Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou sont principalement constitués des
résultats de l’entité mère Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou (88%
du résultat net consolidé).

L’ensemble des entités consolidées, hors Caisse régionale, contribuent à hauteur de +12% au résultat
consolidé du groupe de la Caisse régionale.

Contribution au
Contribution du PNB Contribution au
résultat brut
(en milliers d'euros) consolidé du groupe de résultat net consolidé
d'exploitation consolidé
la CR du groupe de la CR
du groupe de la CR
Caisse régionale 172 482 71 130 56 962
Caisses locales 6 405 6 246 5 582




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CATP Expansion 1 511 1 393 1 330
Foncière TP 159 -183 -121
Square Habitat 6 679 76 62
CATP Transition Energétique 182 70 45
FCT Habitat 791 791 714


1.2.3 Résultat consolidé

(en milliers d'euros) 30/06/2024 30/06/2025 Variation
Produit Net Bancaire 183 742 188 209 2,4%
Charges générales d'exploitation -106 198 -108 686 2,3%
Résultat brut d'exploitation 77 544 79 523 2,6%
Coût du risque -5 280 -11 601 119,7%
Résultat d'exploitation 72 264 67 922 -6,0%
Gains ou pertes nets sur autres actifs -2 204 -NS
Charges Fiscales -6 177 -3 552 -42,5%
Résultat Net 66 085 64 574 -2,3%
Résultat Net part du groupe 66 085 64 574 -2,3%


Comparaison comptes individuels et consolidés

Consolidés Variation
Individuels
(en milliers d’euros) Consolidés/ Consolidés
30/06/2025 30/06/2025 30/06/2024
Individuels 2025/2024
Produit Net Bancaire 172 525 188 209 183 742 9,1% 2,4%
Résultat Brut d'Exploitation 71 995 79 523 77 544 10,5% 2,6%
Coût du risque (dont FRBG en -10 936 -11 601 -5 280 6,1% 119,7%
social)
Gains ou pertes nets sur 599 204 -2 -65,9% NS
autres actifs
Charges Fiscales -4 467 -3 552 -6 177 -20,5% -42,5%
Résultat Net 57 191 64 574 66 085 12,9% -2,3%


Le PNB consolidé progresse de +2,4% et le résultat consolidé est en recul de -2,3%.

Les incidences du passage du résultat social au résultat consolidé proviennent, pour l’essentiel :
• De l’intégration du compte de résultat des Caisses locales : PNB (+6,4 millions d’euros) et Résultat
(+5,6 millions d’euros) ;
• De l’intégration du compte de résultat de filiales consolidées : PNB (+9,1 millions d’euros) et
Résultat (+1,3 millions d’euros)
• De l’intégration du compte de résultat du Fonds Commun de Titrisation ;
• De l’élimination des écritures réciproques ;
• De la mise en œuvre des normes IFRS :




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(en millions d'euros) 30/06/2024 30/06/2025 Variation

Résultat social Caisse régionale 56,4 57,2 0,7 1,3%
Retraitement lié à l’étalement d’indemnités de
remboursement anticipées payées / reçues qui sont -0,7 -0,3 0,4 -61,3%
comptabilisées flat en normes sociales
Retraitement sur actifs financiers classés en Juste
6,0 0,2 -5,8 -96,3%
Valeur par Résultat
Charges de fonctionnement -0,9 -1,0 -0,1 6,9%
Coût du risque 0,1 0,0 -0,1 -81,7%
Fiscalité différée (décalage entre les normes fiscales
2,1 1,6 -0,5 -24,4%
françaises et les normes fiscales internationales)
Contribution des Caisses locales, des filiales consolidés
3,0 6,8 3,8 127,1%
et du fonds commun de titrisation
Résultat consolidé 66,1 64,6 -1,5 -2,3%



1.2.4 Le bilan consolidé et variation des capitaux propres

BILAN ACTIF Variation
31/12/2024 30/06/2025
(en milliers d'euros) Montants %
Caisse, banques centrales 55 606 57 157 1 551 2,8%

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 317 157 458 819 141 662 44,7%
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 58 319 65 345
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 258 838 393 474

Instruments dérivés de couverture 125 643 119 270 -6 373 -5,1%

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 475 657 1 576 145 100 488 6,8%
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
26 391 26 787
propres recyclables
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur
1 449 266 1 549 358
par capitaux propres non recyclables
Actifs financiers au coût amorti 14 491 172 14 174 880 -316 292 -2,2%
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 738 958 1 489 392
Prêts et créances sur la clientèle 12 224 972 12 158 567
Titres de dettes 527 242 526 921

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -70 744 -78 743 -7 999 11,3%

Actifs d'impôts courants et différés 71 805 61 003 -10 802 -15,0%

Comptes de régularisation et actifs divers 153 344 179 958 26 614 17,4%

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées


Participation aux bénéfices différée

Participation dans les entreprises mises en équivalence

Immeubles de placement 77 388 77 151 -237 -0,3%

Immobilisations corporelles 69 632 73 032 3 400 4,9%

Immobilisations incorporelles 3 554 3 596 42 1,2%

Ecarts d'acquisition 3 579 3 579 0 0,0%

TOTAL DE L'ACTIF 16 773 793 16 705 847 -67 946 -0,4%




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BILAN PASSIF Variation
31/12/2024 30/06/2025
(en milliers d'euros) Montants %
Banques centrales

Passifs financiers à la juste valeur par résultat 55 625 63 031 7 406 13,3%
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 55 625 63 031
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Instruments dérivés de couverture 35 142 24 463 -10 679 -30,4%

Passifs financiers au coût amorti 13 386 202 13 194 098 -192 104 -1,4%
Dettes envers les établissements de crédit 7 986 764 7 859 527
Dettes envers la clientèle 5 277 765 5 209 143
Dettes représentées par un titre 121 673 125 428

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 510 -1 230 280 -18,5%

Passifs d'impôts courants et différés 1 506 6 898 5 392 358,0%

Comptes de régularisation et passifs divers 403 545 395 954 -7 591 -1,9%

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
Provisions techniques des contrats d'assurance

Provisions 61 426 56 174 -5 252 -8,6%

Dettes subordonnées

Total dettes 13 941 936 13 739 388 -202 548 -1,5%

Capitaux propres 2 831 857 2 966 459 134 602 4,8%

Capitaux propres part du Groupe 2 831 857 2 966 459 134 602 4,8%

Capital et réserves liées 612 484 619 094 6 610 1,1%
Réserves consolidées 1 680 895 1 741 700 60 805 3,6%

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
457 932 541 091 83 159 18,2%
propres
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur activités abandonnées
Résultat de l'exercice 80 546 64 574 -15 972 -19,8%

Participations ne donnant pas le contrôle

TOTAL DU PASSIF 16 773 793 16 705 847 -67 946 -0,4%


Comparaison comptes individuels et consolidés

Consolidés Variation
Individuels
(en milliers d’euros) Consolidés/ Consolidés
30/06/2025 30/06/2025 31/12/2024
Individuels 2025/2024

Total Bilan 16 159 435 16 705 847 16 773 793 3,4% -0,4%
Capitaux propres 1 898 261 2 966 459 2 831 857 56,3% 4,8%

Les capitaux propres consolidés s’élèvent à 2 966 millions d’euros et progressent de +4,8% par rapport
au 31/12/2024.

Les incidences du passage des comptes individuels aux comptes consolidés proviennent, pour
l’essentiel :
• De l’intégration des capitaux propres des Caisses locales (+ 399,9 millions d’euros) ;



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• De l’élimination des écritures réciproques ;
• De la mise en œuvre des normes IFRS :
- Plus-values latentes sur titres de placement et de participations classés en actifs financiers
à la Juste Valeur par Capitaux Propres : + 546,5 millions d’euros ;
- Elimination des titres intra Groupe détenus par les Caisses locales : - 55,8 millions d’euros ;
- Réserves consolidées.

Les capitaux propres progressent notamment par :

(en millions d'euros) 2024 2025
Capitaux propres consolidés en début de période 2 650,3 2 831,9
Résultat en formation 66,1 64,6
Dividendes versés -20,4 -19,8
Revalorisation du portefeuille de titres de placement et de 44,1 83,2
titres de participation classés en Juste Valeur par résultat
Progression du capital des Caisses locales -0,9 7,4
Autres impacts 0,3 -0,8
Capitaux propres consolidés en fin de période 2 831,9 2 966,5

1.2.5 Activités et résultats des filiales
Les données des FCT (dont le résultat correspond à de l’intra groupe avec la Caisse régionale) ne sont
pas significatives et ne font donc pas l’objet de commentaires spécifiques.

Les chiffres sont issus des données sociales des entités.

Dont dettes
contractualisées avec Taux
Total des Capitaux
Filiales (en milliers d’euros) une entité consolidée d'endettement
dettes (A) propres (B)
(groupe Caisse ((A) / (B))
régionale)
Foncière TP 5 603 5 073 80 933 6,9%
Caisses locales 737 0 382 486 0,2%
CATP Expansion 59 0 14 869 0,4%
Square Habitat 21 468 66 9 061 236,9%
CATP Transition Energétique 4 340 1 315 17 925 24,2%

Les dettes de la SAS Foncière TP sont constituées de prêts souscrit auprès de la Caisse régionale pour
5 603 milliers d’euros.

Les dettes de la SAS Square Habitat, agence immobilière du groupe Caisse régionale, sont issues de
son activité de syndic de copropriété.




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1.3 Analyse des comptes individuels
1.3.1 Résultat financier sur base individuelle

(en milliers d'euros) 30/06/2024 30/06/2025 Variation
Produits nets d'intérêts et revenus assimilés 40 708 42 663 4,8%
Produits nets de commissions 73 553 73 864 0,4%
Produits nets sur opérations financières 49 110 53 300 8,5%
Autres produits d'exploitation 600 2 698 349,7%
Produit net bancaire 163 971 172 525 5,2%
Frais de personnel -57 912 -59 716 3,1%
Autres frais administratifs -35 346 -36 833 4,2%
Dotations aux amortissements -4 116 -3 981 -3,3%
Résultat brut d'exploitation 66 597 71 995 8,1%
Coût du risque -4 849 -10 936 125,5%
Résultat net sur actifs immobilisés 1 918 599 -68,8%
FRBG 0 0 -
Charge fiscale -7 220 -4 467 -38,1%
Résultat net 56 446 57 191 1,3%

Le Produit Net Bancaire

Le Produit Net Bancaire s’établit à 172,5 millions d’euros, en hausse de 5,2%, porté par une belle
inflexion de la marge d’intermédiation avec un contexte de taux plus favorable, la progression des
commissions liées aux offres et services apportés à ses clients, et la dynamique des revenus du
portefeuille titres, en lien avec l’accroissement des dividendes versés par Crédit Agricole SA.

Les produits nets d’intérêts et revenus assimilés s’élèvent à 43 millions d’euros, en progression par
rapport au 30/06/2024 de +5%. Ils comprennent les intérêts perçus sur les financements à la clientèle,
les intérêts des placements monétaires et de fonds propres, déduction faite des charges associées,
telles que les charges sur avances de Crédit Agricole S.A., les coûts de la collecte monétaire, et le
résultat net de la macro-couverture des opérations de protection contre le risque de taux.

Les produits nets de commission enregistrent la rémunération versée par Crédit Agricole S.A. pour le
placement des produits d’épargne ainsi que celle relative à la vente de produits et services à la
clientèle : ils s’élèvent à 73,9 millions d’euros, en progression de +0,4% par rapport au 30/06/2024.

Les produits nets sur opérations financières comprennent notamment les produits financiers issus des
emplois de fonds propres en titres de placement. Au 30/06/2025, ce poste s’élève à 53,3 millions
d’euros, du fait principalement de l’acompte sur dividende versé par la SAS Rue La Boétie qui s’élève
à 47,8 millions d’euros au 30/06/2025 (contre 44,8 millions d’euros au 30/06/2024).

Les charges générales d’exploitation

Les charges générales d’exploitation sont en hausse maitrisée (100,5 millions d’euros, +3,2% par
rapport à 2024), cette évolution traduit sa politique d’investissement pour préparer l’avenir, des
investissements dans l’humain, le digital et le physique avec le programme de rénovation de
l’ensemble du réseau d’agences qui sera achevé d’ici fin 2025.




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Le coût du risque

Le coût du risque à 10,9 millions d’euros, est en hausse de 6 m€, concentrée sur quelques dossiers de
crédits entrés en défaut. Le taux de défaut demeure bas, et le ratio de couverture des crédits par les
provisions reste stable.

Le poids des encours en défaut s’établit à 1,72% au 30/06/2025 (contre 1,52% au 30/06/2024). Leur
niveau de couverture par les dépréciations s’établit à 50,5% (contre 53,0% au 30/06/2024).

Le résultat net

Le résultat net social ressort à 57,2 millions d’euros, en hausse de 1,3%. Le résultat consolidé (en
normes IFRS) est de 64,6 m€, en recul de 2,3% par rapport au premier semestre 2024.


1.3.2 Bilan et variation des capitaux propres sur base individuelle
Au 30/06/2025, le bilan de la Caisse régionale recul sensiblement de -0,8% par rapport à fin 2024 pour
s’élever à 16,2 milliards d’euros.

À L'ACTIF :

(en milliards d'euros) 31/12/2024 30/06/2025 Variation
Crédits clients 12,3 12,3 -0,4%
Trésorerie et banques 2,2 1,9 -11,5%
Immobilisations et titres 1,6 1,8 10,0%
Comptes d'encaissement et de régularisation 0,2 0,2 4,3%
TOTAL 16,3 16,2 -0,8%


Les principales évolutions du bilan actif sur le 1er semestre sont :
• Les opérations avec la clientèle qui s’établissent à 12,3 milliards d’euros au niveau individuel et
représentent 75,9% du total de l’actif. Sur le 1er semestre, les réalisations sur les crédits sont en
hausse de +13% par rapport au 30/06/2024 (+24% sur l’habitat et +8% sur les marchés spécialisés
par rapport au 30/06/2024).
• Le poste « Trésorerie et banques » correspond aux placements des excédents monétaires de la
Caisse régionale, à vue et à terme, ainsi qu’aux encaisses détenues par les agences. Au 30/06/2025,
ce poste s’établit à 1,9 milliards d’euros.
• Le poste « Immobilisations et titres » se compose des immobilisations, des titres de participation
et des placements de la Caisse régionale. Il s’élève à 1,8 milliards d’euros au 30/06/2025.
• Le compartiment « Comptes d’encaissements et de régularisation » comprend les produits à
recevoir, les comptes techniques d’encaissements et les débiteurs divers.




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AU PASSIF :

(en milliards d'euros) 31/12/2024 30/06/2025 Variation
Opérations internes au Crédit Agricole 8,0 7,9 -1,5%
Comptes créditeurs de la clientèle 5,3 5,2 -1,3%
Compte de tiers et divers 0,4 0,4 -0,9%
Provisions, dettes subordonnées et FRBG 0,7 0,7 2,3%
Capitaux propres 1,9 1,9 2,5%
TOTAL 16,3 16,2 -0,8%

Les principales évolutions du bilan passif sur le 1er semestre sont :
• Le poste « opérations internes au Crédit Agricole » qui se compose principalement des avances et
emprunts accordés par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au refinancement de l’encours des prêts :
- Les « avances globales » peuvent être sollicitées auprès de Crédit Agricole S.A. depuis le
1er janvier 2005, à hauteur maximale de 50 % des nouvelles réalisations de crédits
amortissables de 24 mois ou plus. L’encours est de 3,0 milliards d’euros.
- Les « avances miroirs » représentent 50 % des ressources d’épargne collectées par la
Caisse régionale et remontées à Crédit Agricole S.A. Ce poste progresse en même temps
que l’épargne bancaire de la clientèle. Ce poste représente 2,3 milliards d’euros.
- Les emprunts en blanc sollicités auprès de Crédit Agricole S.A. s’élèvent à 2,5 milliards
d’euros.
• Le poste « comptes créditeurs de la clientèle » comprend la collecte faite auprès de la clientèle en
Dépôts à Vue et en Dépôts à Terme et atteint 5,2 milliards d’euros au 30 juin 2025.
• Les « comptes de tiers et divers » sont principalement constitués des charges à payer et des flux
financiers à régler. Ce poste s’élève à 0,4 millions d’euros.
• Le poste « provisions, dettes subordonnées et FRBG » peut se détailler comme suit :
- Les provisions pour risques et charges s’élèvent à 21,5 millions d’euros en progression par
rapport au 31/12/2024 (+2,0%). Elles intègrent notamment les provisions baloises sur
créances saines et sensibles pour 185,8 millions d’euros.
- Le montant des dettes subordonnées s’élève à 340,4 millions d’euros et comprend les
dépôts des Caisses Locales (BMTN et comptes courants bloqués).
- Le FRBG contribue à la solidité de la Caisse régionale, il est stable par rapport au 31
décembre 2024 (63,7 millions d’euros).
• Les capitaux propres s’élèvent à 1 898 millions d’euros (+2,6%), ils sont constitués du capital social
pour 95,6 millions d’euros, des primes d’émission pour 198,5 millions d’euros, des réserves pour
1 547,0 millions d’euros et du résultat net généré au 1er semestre pour 57,2 millions d’euros.


1.3.3 Hors-bilan sur base individuelle

(en milliards d'euros) 31/12/2024 30/06/2025 Variation
Engagements donnés 1,4 1,5 2,7%
Engagement de financement 1,0 1,0 -2,0%
Engagement de garantie 0,4 0,4 15,2%
Engagement sur titres 0,0 0,0 47,1%



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(en milliards d'euros) 31/12/2024 30/06/2025 Variation
Engagements reçus 4,6 4,6 0,9%
Engagement de financement 0,0 0,0 0,0%
Engagement de garantie 4,6 4,6 0,7%
Engagement sur titres 0,0 0,0 645,0%

Les engagements donnés s’élèvent 1 461 millions d’euros, en progression de +2,7% par rapport au
31/12/2024.

Les engagements reçus s’élèvent à 4 634 millions d’euros en progression de +0,9%.


1.4 Capital social et sa rémunération
Le capital social de la Caisse régionale n’a pas évolué entre le 31/12/2024 et le 30/06/2025.

1.4.1 Les parts sociales

Exercices Total net versé Taux d'intérêt net
2022 1 396 181,73 2,50%
2023 1 731 265,34 3,10%
2024 1 675 418,07 3,00%

1.4.2 Les certificats coopératifs d’associé
Exercices Total net versé Dividende net par CCA
2022 5 187 802,16 3,28
2023 5 045 453,93 3,19
2024 5 077 086,87 3,21

1.4.3 Les certificats coopératifs d’investissement
Chaque année, la Caisse régionale propose à l’Assemblée Générale de ses sociétaires de distribuer aux
porteurs de CCI/CCA, un montant annuel d’au moins 30 % du résultat net social appliqué à la quote-
part du capital représentée par ces titres.
Ainsi, au titre de l’exercice 2024, un dividende de 3,21 euros a été proposé et approuvé en Assemblée
Générale. Il a été versé le 24 avril 2025.

Ci-dessous la distribution des 3 derniers exercices :

Exercices Total net versé Dividende net par CCI
2022 3 492 242,24 3,28
2023 3 330 500,36 3,19
2024 3 298 811,07 3,21




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1.5 Evénements postérieurs au 30 juin 2025
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constaté
d’évènements postérieurs au 30 juin 2025 ayant un impact significatif sur les comptes semestriels.

1.6 Informations diverses
1.6.1 Bilan semestriel du contrat de liquidité
Le programme de rachat de CCI est destiné à permettre à la Caisse régionale d’opérer en bourse ou
hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi
ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse régionale pourra utiliser la présente
autorisation en vue :
- d’assurer l’animation du marché des CCI par un prestataire de services d’investissement dans
le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AMAFI ;
- de procéder à l’annulation des CCI acquis.

Objectif
Objectif
Synthèse du programme de rachat des CCI Animation du Cumul
Annulation des CCI
marché
Nbre de CCI détenus au 31/12/2024 7 733 2 825 10 558
Nbre de CCI acquis en 2025 3 571 9 495 13 066
Cours moyen des titres acquis en 2025 85,33 € 86,87 € 86,45 €
Nbre de CCI vendus en 2025 4 166 4 166
Cours moyen des titres vendus en 2025 86,01 € 86,01 €
Nbre de CCI annulés en 2025 0 0
Nbre de CCI détenus au 30/06/2025 7 138 12 320 19 458
Cours moyen des titres détenus au 79,10 € 83,75 € 82,05 €
30/06/2025
Valeur d'acquisition des CCI détenus au 564 631,57 € 1 031 850,74 € 1 596 482,31 €
30/06/2025
Pourcentage de détention au 0,7% 1,2% 1,9%
30/06/2025

1.6.2 Calendrier de publication des résultats




Page 19 sur 113
2 Facteurs de risques et informations prudentielles
2.1 Informations prudentielles
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du
Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par CRR
n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les
établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations prudentielles.
Ces informations sont à disposition sur le site internet suivant dans le document « Rapport annuel
Pilier 3 » :
https://www.credit-agricole.fr/ca-tourainepoitou/particulier/informations/informations-
reglementees.html



Situation au 30 juin 2025
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de
levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en
risque ou en levier.

Fonds propres prudentiels phasés simplifiés (en milliers d'euros)
31/12/2024 30/06/2025
et ratios de solvabilité et de levier (en %)
FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 580 139 1 590 360
dont Instruments de capital et réserves 2 809 206 2 900 049
dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (1 229 068) (1 309 689)
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 - -
FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1) 1 580 139 1 590 360
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 11 815 14 176
FONDS PROPRES TOTAUX 1 591 954 1 604 536

TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA) 5 771 472 5 576 805

RATIO CET1 27,38% 28,52%
RATIO TIER 1 27,38% 28,52%
RATIO TOTAL CAPITAL 27,58% 28,77%

TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER 14 305 915 14 397 137

RATIO DE LEVIER 11,05% 11,05%

Au 30 juin 2025, les ratios de solvabilité et le ratio de levier de la Caisse régionale de la Touraine et
du Poitou sont au-dessus des exigences minimales qui s’imposent.


2.2 Facteurs de risques
Cette partie présente les principaux risques auxquels la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
est exposée, ainsi que les principaux risques liés à la détention des actions et autres titres émis par la



Page 20 sur 113
Caisse régionale compte tenu de sa structure. D’autres parties du présent chapitre exposent l’appétit
pour le risque de la Caisse régionale et les dispositifs de gestion mis en œuvre.
Dans cette partie les termes de “Groupe Crédit Agricole” se définissent comme l’ensemble constitué
de Crédit Agricole S.A. entité sociale (société mère et société cotée), de ses filiales consolidées, directes
et indirectes, au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, des Caisses régionales de Crédit
Agricole Mutuel (les « Caisses régionales »), des Caisses locales et de leurs filiales directes et indirectes
respectives.
Les risques propres à l’activité de la Caisse régionale sont présentés dans la présente section sous les
six catégories suivantes : (2.2.1) risques de crédit et de contrepartie, (2.2.2) risques financiers, (2.2.3)
risques opérationnels et risques connexes, (2.2.4) risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse
régionale évolue, (2.2.5) risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale et (2.2.6)
risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole.
Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse régionale considère actuellement
comme étant les plus importants, sur la base d’une évaluation de leur probabilité de survenance et de
leur impact potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré
comme moins important, pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse régionale s’il se concrétisait
à l’avenir.
Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.

2.2.1 Risques de crédit et de contrepartie
a) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est exposée au risque de crédit de ses
contreparties
Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels le Crédit
Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de
la Caisse régionale lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la
valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette
contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou
commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique.
Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux historiquement bas de la
période post-Covid et le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou pourrait avoir à enregistrer des
charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors
sa rentabilité.
Bien que le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou cherche à réduire son exposition au risque de
crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de collatéral,
l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de compensation,
il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts
des contreparties. En outre, le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé au risque de
défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au
titre d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie
du risque de crédit supporté par la Caisse régionale est couverte par ces techniques. En conséquence,
le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé de manière significative au risque de défaut
de ses contreparties.
Au 30 juin 2025, l’exposition au risque de crédit et de contrepartie (y compris risque de dilution et
risque de règlement livraison) du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou s’élevait à 17,4 milliards
d’euros en EAD (Exposure at Default3) avant prise en compte des méthodes d’atténuation du risque,
dont 13,7 milliards d’euros au titre du risque de crédit et 3,7 milliards d’euros au titre du risque de

3Valeur exposée au risque : exposition de la Caisse régionale en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors
bilan. Les expositions hors bilan sont converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion internes ou réglementaires (hypothèse de tirage).




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marché. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au risque de crédit
et au risque de marché auxquels est exposé le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou étaient
respectivement de 2,6 milliards d’euros et 4,9 milliards d’euros au 30 juin 2025. À cette date d’arrêté,
l’exposition en défaut en EAD s’élève à 223,4 millions d’euros.
b) Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou toute évolution
significative du risque de pertes estimées par la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
liées à son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser sur ses résultats et sa situation
financière
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou comptabilise
périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin d’enregistrer
les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes
comptabilisées dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”. Le niveau global des provisions
du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est établi en fonction de l’historique de pertes, du
volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles, de la conjoncture économique et
d’autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes
statistiques fondées sur des scénarios collectivement applicables à tous les actifs concernés. Bien que
le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou s’efforce de constituer des provisions adaptées, il pourrait
être amené à l’avenir à augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une
augmentation des actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions
macroéconomiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou des facteurs
affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel d’incertitude
macroéconomique géopolitique. Par ailleurs, bien que les tensions constatées ces dernières années
sur les prix et la disponibilité des énergies et matières premières soient désormais moins aiguës, les
niveaux de prix atteints pourraient encore affecter la solvabilité de certains segments de clientèle
(PME, professionnels) ou secteurs d’activités financés particulièrement sensibles au niveau de ces
ressources ou à leur volatilité (secteur agricole français, production et négoce de matières premières)
en dégradant leur rentabilité et leur trésorerie. L’augmentation significative des provisions pour
créances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu’estimé, inhérent à son
portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieures aux montants
provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière du Crédit
Agricole de la Touraine et du Poitou.
Au 30 juin 2025, les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant
s’élevaient au titre du risque de crédit, à 288,6 millions d’euros.
c) Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales
pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse régionale de la
Touraine et du Poitou
La qualité du crédit des emprunteurs corporates pourrait être amenée à se détériorer de façon
significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude économique et, dans
certains secteurs, aux risques liés aux politiques commerciales des grandes puissances économiques.
Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit devait apparaître, le Crédit Agricole de la
Touraine et du Poitou pourrait être contraint d’enregistrer des charges de dépréciation d’actifs ou
déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce qui pourrait se répercuter de manière
significative sur la rentabilité et la situation financière du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou.
Au 30 juin 2025, l’exposition en EAD du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou sur les secteurs hors
activités financières et d’Assurance, administration publique et défense, Sécurité sociale obligatoire et
activités de services administratifs et de soutien s’élève à 4,3 milliards d’euros (dont 132,8 millions
d’euros en défaut) et ayant fait l’objet d’une dépréciation cumulée à hauteur de 223,1 millions d’euros.




Page 22 sur 113
d) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou pourrait être impactée de manière
défavorable par des événements affectant les secteurs auxquels elle est fortement exposée
Les expositions crédit du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou sont très diversifiées du fait de ses
activités complètes de Banque universelle de proximité. Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou
est principalement exposé à la banque de détail. À fin juin 2025, la part de la clientèle de détail dans
le portefeuille total d’engagements commerciaux du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou
représentait 80,1 %, soit 11,0 milliards d’euros. Par ailleurs, le Crédit Agricole de la Touraine est exposé
au risque que certains événements puissent avoir un impact disproportionné sur un secteur en
particulier auquel il est fortement exposé. Au 30 juin 2025, le portefeuille d’engagements
commerciaux en EAD du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou était composé à hauteur de 13,6 %
d’emprunteurs du secteur de l’immobilier représentant un montant d’environ 1,9 milliards d’euros, et
à hauteur de 11,1 % d’emprunteurs du secteur de l’agroalimentaire représentant un montant
d’environ 1,5 milliards d’euros. Si ces secteurs devaient être frappés par une conjoncture défavorable,
la rentabilité et la situation financière du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou pourraient en être
affectées.
e) La solidité et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché
pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
La capacité du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou à effectuer des opérations de financement
ou d’investissement pourrait être affectée défavorablement par une dégradation de la solidité des
autres institutions financières ou acteurs du marché. Les établissements financiers sont interconnectés
en raison de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie, de financement ou autres.
Par conséquent, les défaillances d’un ou de plusieurs établissements financiers, voire de simples
rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers, ou la perte de
confiance dans l’industrie financière de manière générale, pourraient conduire à une contraction
généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir entraîner des pertes ou défaillances
supplémentaires. Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé à de nombreuses
contreparties financières, avec lesquels il conclut de manière habituelle des transactions. Nombre de
ces opérations exposent le Crédit Agricole de la Touraine à un risque de crédit en cas de défaillance ou
de difficultés financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse régionale serait exacerbé si les actifs
qu’elle détient en garantie ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir
l’intégralité de l’exposition du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou au titre des prêts ou produits
dérivés en défaut.
Au 30 juin 2025, le montant total des expositions en EAD du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou
sur des contreparties Établissements de crédit et assimilés était de 2,2 milliards d’euros (y compris vis-
à-vis des Caisses régionales).
f) Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé au risque pays et au risque de
contrepartie concentré dans les territoires où il exerce ses activités.
Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé au risque pays, c’est-à-dire au risque que les
conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel il exerce ses
activités, affectent ses intérêts financiers. Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou surveille le
risque pays et en tient compte dans l’évaluation à la juste valeur et le coût du risque enregistré dans
ses états financiers. Toutefois, un changement significatif de l’environnement politique ou
macroéconomique pourrait le contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des
pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers. Le Crédit Agricole de
la Touraine et du Poitou est particulièrement exposé dans les territoires où elle exerce ses activités, à
savoir les départements de L’Indre-et-Loire et de la Vienne. Une dégradation des conditions
économiques ou politiques de ces pays entraînerait des répercussions sur le Crédit Agricole de la
Touraine et du Poitou.




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Enfin, le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou est exposé à des risques importants dans des pays
non-membres de l’OCDE, qui sont sujets à des incertitudes telles que les conflits armés, l’instabilité
politique, l’imprévisibilité législative et fiscale, l’expropriation ainsi que d’autres risques moins
présents dans des économies plus développées.
A fin juin 2025, les engagements commerciaux (y compris sur contreparties bancaires) sur la clientèle
du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou dans les pays de rating inférieur à "B" sur la base de
l'échelle de notation interne du Groupe, hors pays d’Europe de l’Ouest (Italie, Espagne, Portugal,
Grèce, Chypre, Islande et Andorre) s’élevaient à 6,8 millions d’euros.
g) Le Crédit Agricole est soumis à un risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de
marché.
Le Groupe Crédit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de
marché.
Toutefois la Caisse régionale n’exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient pas
en conséquence de portefeuille de négociation. Son exposition au risque de marché ne concerne que
les valeurs détenues en banking book, traitées au paragraphe « 2.3.2 Risque de marché ».

2.2.2 Risques financiers
a) Les risques liés au manque de visibilité, à des pressions sur les taux courts, à une remontée
des taux longs, pourraient impacter la rentabilité et la situation financière de la Caisse
régionale de la Touraine et du Poitou
Grâce à la désinflation, tout en poursuivant la réduction de son bilan, la BCE a entamé en juin 2024 son
assouplissement monétaire et réduit, sur un an, ses taux de refinancement (à 2,15% en juin 2025) et
de dépôt (à 2%) de, respectivement, 235 points de base (pb) et 200 pb. Grâce à la convergence de
l’inflation vers la cible de 2%, dans un contexte de croissance médiocre de la zone euro mais plus
résistante (prévue à 0,9% en 2025 puis à 1,3% en 2026) grâce à une demande interne progressivement
soutenue par le programme de relance allemand, la BCE pourrait être parvenue à la fin de son cycle
d’assouplissement. Outre le risque de chocs sur les prix en amont, ce statu quo pourrait être contrarié
par l’influence de la politique monétaire et des taux d’intérêt aux Etats-Unis où le risque inflationniste
est désormais plus élevé en raison, notamment, de l’imposition de droits de douane.
Ainsi, aux Etats-Unis, les droits de douane devraient occasionner une augmentation de l’inflation en
glissement annuel d’environ 80pb au point d’impact maximal. L’inflation (prévue à 2,9% en 2025 et
2,7% en 2026 en moyenne annuelle) continuerait d’excéder 2%. Ce scénario, mais aussi les incertitudes
qui l’entourent, vont complexifier les arbitrages de la Fed. Celle-ci pourrait procéder à un léger
assouplissement (prévision de deux réductions de 25 pb en septembre et décembre 2025) suivi d’une
longue pause (Fed funds à 4% tout au long de 2026) mais sous réserve d’une plus grande visibilité. Par
ailleurs, toujours aux États-Unis, risque d’inflation tenace et trajectoire budgétaire jugée insoutenable,
notation AAA compromise, versatilité des décisions économiques, inquiétudes accrues des
investisseurs exercent des pressions haussières sur les taux d’intérêt souverains. Dans la zone euro,
croissance résistante et prévue en accélération, inflation à la cible et BCE supposée avoir presque
achevé son assouplissement plaident pour une légère remontée des taux d’intérêt et une stabilisation,
voire un resserrement des spreads souverains. Le taux allemand à dix ans (Bund) pourrait ainsi
approcher 2,90% fin 2025 et 2,95% fin 2026. Sur la même maturité, le spread offert par la France par
rapport au Bund oscillerait autour de 60/65 pb et celui de l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb
fin 2026.
Mais, de nombreux facteurs sont susceptibles de se traduire par une remontée de l’inflation et/ou des
taux sans risques. Ainsi, si les négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne
se déroulent mal, d’éventuelles mesures de rétorsion (hausse de ses droits de douane à l’encontre des
produits importés des Etats-Unis) de l’UE pourrait se révéler inflationnistes. Par ailleurs,




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l’environnement international est particulièrement incertain et on ne peut totalement exclure les
risques d’événements de rupture (blocage du détroit d’Ormuz, incidents sur les infrastructures du
Golfe, etc.) ; ceux-ci pourraient se traduire par des tensions des chocs sur les prix des matières
premières voire des difficultés ponctuelles d’approvisionnement. Enfin, les facteurs externes
(environnement encore plus incertain, risques d’événements de rupture, versatilité et imprévisibilité
de la politique économique américaine) et internes (trajectoire des dettes publiques et, tout
particulièrement, dégradation de la situation budgétaire française) peuvent se traduire par un
écartement des spreads souverains.
De plus, une modification dans la structure par terme des taux d’intérêt pourrait conduire à une
modification des arbitrages des flux de placements des ménages. Une remontée des taux courts,
éventuellement associée à une hausse de l’inflation, rendrait plus attractifs les livrets réglementés, en
particulier le livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) dont 60% des sommes
sont centralisées auprès de la CDC. L’attractivité de l’épargne réglementée se traduirait par une
décollecte des dépôts à vue. Des fuites vers les placements en Organismes de placements collectifs
monétaires, dont la performance dépend des taux courts, pourraient accentuer les tensions sur la
liquidité bancaire.
Une hausse des taux longs souverains pourrait, d’une part, constituer un frein à la reprise de la
production de crédit à l’habitat et, d’autre part, accentuer l’arbitrage des ménages en faveur de
placements hors bilan, comme l’assurance-vie. Une volatilité accrue sur les marchés financiers pourrait
également renforcer l’attrait pour les produits structurés et conduire à une collecte toujours plus
soutenue en unités de compte.


b) Toute évolution défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser sur les
revenus consolidés ou la rentabilité de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
La marge nette d’intérêt réalisée par la Caisse régionale sur une période donnée impacte de manière
significative ses revenus consolidés et sa rentabilité pour cette période. Les taux d’intérêt sont
sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse régionale n’a pas d’emprise.
L’évolution des taux d’intérêt du marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d’intérêts
et les taux d’intérêt payés sur ses passifs. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait
diminuer la marge nette d’intérêts des activités de prêts de la Caisse régionale de la Touraine et du
Poitou ainsi que sa valeur économique.
Les chiffres de sensibilité du produit net d’intérêts ci-dessous sont calculés suivant les hypothèses du
Supervisory Outlier Test (ou test des valeurs extrêmes) défini par l’ABE (Autorité bancaire Européenne)
avec d’une part un coefficient de transmission4 (ou pass-through rate) de 100%, soit une répercussion
immédiate de la variation des taux d’intérêt aux actifs et passifs (pour l’ensemble des instruments à
taux variable déjà au bilan, et seulement pour les nouvelles opérations s’agissant des instruments à
taux fixe) et d’autre part avec un maintien des dépôts à vue sans rémunération à leur niveau actuel.
Les exceptions à cette reprise des hypothèses du Supervisory Outlier Test sont mentionnées dans la
suite. Dans les faits, la variation de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus progressivement
que le laissent supposer les résultats présentés ci-dessous.
Analyse en valeur économique
Au 30 juin 2025, en cas de baisse des taux d’intérêt de 200 points de base dans les principales zones
où la Caisse régionale est exposée, la Valeur Actuelle Nette (VAN) de la Caisse régionale serait
négativement affectée à hauteur de 54 millions d’euros ; à l’inverse, elle serait positivement affectée
à hauteur de 31 millions d’euros en cas de hausse des taux d’intérêt de 200 points de base dans les
principales zones où la Caisse régionale est exposée. Ces impacts sont calculés sur la base d’un bilan
en extinction sur les trente prochaines années, c’est-à-dire sans tenir compte de la production future,


4 Le coefficient de transmission est la sensibilité des taux à la clientèle à une variation des taux de marché.




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et n’intègrent donc pas l’impact dynamique éventuel d’une variation des positions au bilan.
Pour le Supervisory Outlier Test (ou test des valeurs extrêmes), le bilan retenu exclut les fonds propres
et les participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux. La
durée d’écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets
d’épargne) hors institutions financières est plafonnée à cinq ans.

Analyse en marge nette d’intérêts (MNI)
Avec un coefficient de transmission de 50 % appliqué aux crédits à l’habitat et en considérant un
horizon d’un an, deux ans et trois ans et l’hypothèse d’un bilan constant (soit un renouvellement à
l’identique des opérations arrivant à terme) à fin mars 2025 (derniers éléments disponibles), en cas de
baisse des taux d’intérêt de - 50 points de base dans les principales zones où la Caisse régionale
Touraine Poitou est exposée, la marge nette d’intérêts baisserait de -2 millions d’euros en année 1, -4
millions d’euros en année 2, -6 millions d’euros en année 3. A l’inverse, en cas de hausse des taux
d’intérêt de +50 points de base dans les principales zones où la Caisse régionale Touraine Poitou est
exposée, la marge nette d’intérêts serait en hausse de +3 millions d’euros en année 1, +4 millions
d’euros en année 2, et +7 millions d’euros en année 3.
Avec un coefficient de transmission de 100 % appliqué aux crédits à l’habitat et une variation des taux
d'intérêts de 200 points de base, les sensibilités seraient sur l’année 1, l’année 2 et l’année 3 de
respectivement - 17 millions d’euros, - 29 millions d’euros et -49 millions d’euros pour un scenario de
choc parallèle baissier et de + 20 millions d’euros, + 30 millions d’euros et + 51 millions d’euros pour
un scenario de choc parallèle haussier.
On constate une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse
régionale Touraine Poitou augmente en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt
baisse.
La hausse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d’un volume de passifs à taux
fixe globalement plus important que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir.
Les résultats de la Caisse régionale Touraine Poitou pourraient être également affectés par une
variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable des couvertures.
Enfin, dans le contexte de baisse des taux amorcé depuis plusieurs mois, la Caisse régionale de la
Touraine et du Poitou pourrait être défavorablement affectée par l’augmentation des
remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe si celle-ci entrainait une baisse des taux des
nouveaux crédits habitat. Par ailleurs, les incertitudes politiques en France pourraient affecter la marge
nette d’intérêt du fait d’un renchérissement des ressources marché moyen-long terme.
c) Des ajustements apportés à la valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments
dérivés, ainsi qu’à la dette, pourraient impacter son résultat net et ses capitaux propres
La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dérivés et de certains autres actifs de la
Caisse régionale, ainsi que de sa dette propre inscrite dans son bilan, est ajustée à chaque date
d’établissement de ses états financiers. Les ajustements de valeur effectués reflètent notamment le
risque de crédit inhérent à la dette propre de la Caisse régionale, ainsi que des variations de valeur
liées aux marchés taux et actions. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la
variation de la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse régionale au cours d’un exercice
comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou directement dans les
capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas
compensées par des variations inverses de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le résultat
net consolidé. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par conséquent, le ratio
d’adéquation des fonds propres de la Caisse régionale. Le fait que les ajustements à la juste valeur
soient comptabilisés pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements
complémentaires ne seront pas nécessaires pour des périodes ultérieures.
Au 30 juin 2025, l’encours brut des titres de créances détenus par Caisse régionale de la Touraine et



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du Poitou s’élevait à 755 millions d’euros. Les dépréciations et provisions cumulées et ajustements
négatifs de la juste valeur dus au risque de crédit étaient de 6 millions d’euros.


d) L’évolution des prix, la volatilité ainsi que de nombreux paramètres exposent la Caisse
régionale de la Touraine et du Poitou à des risques de marché
Les activités de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou sont impactées de manière significative
par les conditions des marchés financiers qui sont, à leur tour, affectées par la conjoncture
économique, actuelle et à venir, en France, en Europe et dans les autres régions du monde au sein
desquelles la Caisse régionale opère. Une évolution défavorable des conditions du marché, de la
conjoncture économique ou du contexte géopolitique pourrait à l’avenir mettre les établissements
financiers à l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein duquel ils opèrent. Le Groupe Crédit
Agricole est ainsi fortement exposé aux risques suivants : les fluctuations des taux d’intérêt, des cours
des actions, des taux de change, de la prime applicable aux émissions obligataires (y compris celles du
Groupe Crédit Agricole) ainsi que des prix du pétrole.
Pour mesurer les pertes potentielles associées à ces risques, la Caisse régionale de la Touraine et du
Poitou utilise un modèle de “Value at Risk” (VaR) détaillé dans la "Gestion des risques" 5.3.5 "Risques de
marché" du rapport financier annuel 2024. Au 30 juin 2025, la VaR de la Caisse régionale sur ses EMTN
structurés s’élève à 3,5 millions d’euros.
La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou réalise également des stress tests afin de quantifier son
exposition potentielle dans des scénarios extrêmes, tels que décrits et quantifiés au paragraphe 5.3.2 de
la Gestion des risques du rapport financier annuel 2024. Ces techniques reposent sur des approches
hypothétiques ou historiques desquelles les conditions de marché futures peuvent toutefois diverger
significativement. En conséquence, l’exposition de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou aux
risques de marché dans des scénarios extrêmes pourrait être plus importante que les expositions
anticipées par ces techniques de quantification.
Le montant des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au risque de marché auquel est exposée la
Caisse régionale de la Touraine et du Poitou s’élevait à 5 577 millions d’euros au 30 juin 2025.
Par ailleurs, la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est sensible à la potentielle volatilité des
marchés qui serait engendrée par l’action concertée d’investisseurs, par le biais de plateforme de réseaux
sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains émetteurs ou de certaines matières premières. De telles
activités, que l’action de la Caisse régionale en soit la cible ou non, peuvent créer une incertitude sur les
valorisations et engendrer des conditions de marché imprévisibles, et pourraient avoir des effets
défavorables sur la Caisse régionale et ses contreparties.
e) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou peut subir des pertes liées à la détention de
titres de capital
La Caisse régionale supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de capital qu’elle détient dans
l’exercice de ses activités de tenue de marché et de trading, principalement dans le cadre de la
détention d’actions cotées, dans l’exercice d’activités de private equity et dans le cadre de prises de
participations stratégiques dans le capital de sociétés en vue d’exercer le contrôle et d’influencer sur
la stratégie. Dans l’hypothèse de participations stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse régionale
peut être limité et tout désaccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de l’entité concernée
pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de la Caisse régionale à influencer les politiques
de cette entité. Si la valeur des titres de capital détenus par la Caisse régionale venait à diminuer de
manière significative, la Caisse régionale pourrait être contrainte de réévaluer ces titres à leur juste
valeur ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce qui
pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière.
Au 30 juin 2025, la Caisse régionale détenait selon le bilan comptable 1 837 millions d’euros
d’instruments de capitaux propres dont 288 millions d’euros étaient comptabilisés à la juste valeur par




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résultat et 1 549 millions d’euros étaient comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres.
f) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou doit assurer une gestion actif-passif adéquate
afin de maîtriser le risque de perte. Néanmoins, des replis prolongés du marché pourraient
réduire la liquidité, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant engendrer des pertes
significatives
La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est exposée au risque que la maturité, le taux d’intérêt
ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L’échéancier de paiement d’un
certain nombre d’actifs est incertain, et si la Caisse régionale perçoit des revenus inférieurs aux
prévisions à un moment donné, elle pourrait avoir besoin d’un financement supplémentaire provenant
du marché pour faire face à ses obligations. Bien que la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses
procédures de gestion des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront pleinement efficaces
pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs.
L’objectif de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou en matière de gestion de sa liquidité est
d’être en mesure de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes
de temps prolongées.
Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) est un ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme
du profil de risque de liquidité. Au 30 juin 2025, la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou affiche
un LCR de 117,2% et de 115,2% en moyenne sur 12 mois glissants donc supérieur au plancher
réglementaire de 100 %.
g) Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse régionale pourraient ne pas écarter
tout risque de pertes
Si un instrument ou une stratégie de couverture utilisés par la Caisse régionale de la Touraine et du
Poitou pour couvrir différents types de risques auxquels elle est exposée dans la conduite de ses
activités s’avérait inopérants, la Caisse régionale pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies
sont fondées sur l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des corrélations
historiques. Par exemple, si la Caisse régionale détient une position longue sur un actif, elle pourra
couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet
généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en
place par la Caisse régionale pourrait n’être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre
une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les
types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché, comme par exemple une variation
brutale de la volatilité ou de sa structure, pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de
couverture de la Caisse régionale. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des
couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse
régionale de la Touraine et du Poitou.
Au 30 juin 2025, l’encours de swaps de macro couverture s’élève à 2,6 milliards d’euros de notionnel.

2.2.3 Risques opérationnels et risques connexes

Le risque opérationnel et les risques connexes de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou
incluent le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours
à des prestations externalisées.




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Sur la période allant de 2023 à Juin 2025, les incidents de risque opérationnel pour la Caisse régionale
se répartissent, en date de détection, tel que suit : la catégorie « Fraude externe » représente 37,9%
des pertes opérationnelles, la catégorie « Pratique en matière d’emploi et sécurité » 26,3%, et la
catégorie « Exécution, livraison et gestion processus » 23,4%. Les autres incidents de risque
opérationnel se répartissent avec la catégorie « Clients, produits et pratiques commerciales » (7,9%),
les dommages aux actifs physiques (3,6%), le dysfonctionnement de l’activité et des systèmes (0,8%)
et la fraude interne (0,2%).
Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque opérationnel
auquel est exposée la Caisse régionale s’élevait à 544,3 millions d’euros au 30 juin 2025.
a) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est exposée au risque de fraude
La fraude est une infraction et un acte intentionnel ayant pour objectif d’obtenir un avantage matériel
ou immatériel, au détriment d’une personne ou d’une organisation, perpétré notamment en
contrevenant aux lois, règlements ou règles internes ou en portant atteinte aux droits d’autrui ou
encore en dissimulant tout ou partie d’une opération ou d’un ensemble d’opérations ou de leurs
caractéristiques.
À fin juin 2025, le montant de la fraude avérée pour la Caisse régionale, en date de détection, s’élève
à 0,2 millions d’euros, vs 1,6 M€ pour l’année 2024.
La répartition des risques de fraudes est la suivante :
■ fraudes aux moyens de paiement (monétique, virements et chèques) : 95,9% ;
■ fraude identitaire et documentaire : 3,4% ;
■ détournement/vol : 0,7% ;
■ PSA/NPAI : 0% ;
■ autres fraudes : 0%.
La fraude représente un préjudice et un coût important pour la Caisse régionale. Au-delà des
conséquences en termes de pertes opérationnelles et d’atteinte à la réputation, les fraudes peuvent
aujourd’hui être mêlées à des schémas de blanchiment d’argent et/ou de financement du terrorisme.
Les risques ne sont donc plus seulement opérationnels mais aussi réglementaires. Certaines fraudes
peuvent faire l’objet d’une déclaration de soupçon à Tracfin. Dans ce contexte, le renforcement de la
gouvernance, de la prévention, de la détection et du traitement sont clés.
b) La Caisse régionale est exposée aux risques liés à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes
informatiques et de ceux des tiers
La technologie est au cœur de l’activité des banques en France, et la Caisse régionale continue à
déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une relation durable avec ses clients. Dans ce
contexte, la Caisse régionale est confrontée au cyber risque, c’est-à-dire au risque causé par un acte
malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des
informations (données personnelles, bancaires/assurantielles, techniques ou stratégiques), processus
et utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés,
partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques opérationnels. Le
patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et évolutives
qui pourraient impacter de manière significative, en termes financiers comme de réputation, toutes
les entreprises et plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La professionnalisation
des organisations criminelles à l’origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et
de supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine.
Comme la plupart des banques, la Caisse régionale dépend étroitement de ses systèmes de
communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses métiers. Toute panne,




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interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des
interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers clients, de comptabilité générale, des
dépôts, de service et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information de la
Caisse régionale devenaient défaillants, même sur une courte période, celle-ci se trouverait dans
l’incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi
perdre des opportunités commerciales. De même, une panne temporaire des systèmes d’information
du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans
d’urgence qui pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de
récupération et de vérification d’information. La Caisse régionale ne peut assurer que de telles
défaillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitées
d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en conséquence
impacter sa situation financière et ses résultats.
La Caisse régionale est aussi exposée au risque d’interruption ou de dysfonctionnement opérationnel
d’un agent compensateur, de marchés des changes, de chambres de compensation, de banques
dépositaires ou de tout autre intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels elle
a recours pour exécuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse régionale est
également exposée au risque de défaillance des fournisseurs de service informatique externes, telles
que les entreprises offrant des espaces de stockage de données “cloud”. En raison de son
interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse régionale pourrait également voir augmenter
son exposition au risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses
clients. Les systèmes de communication et d’information de la Caisse régionale, et ceux de ses clients,
de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient également être sujets à des
dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyber-
terrorisme. Le Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou ne peut garantir que de tels
dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans ceux de tiers ne se produiront
pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière adéquate.
Sur la période allant de 2023 à Juin 2025, les pertes opérationnelles au titre du risque de
dysfonctionnement de l’activité et des systèmes ont représenté 0,8% des pertes opérationnelles
totales.

c) Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse
régionale pourraient s’avérer inopérantes ou ne pas suffire à garantir une diminution
effective de son exposition à des risques non identifiés ou non anticipés, susceptibles
d’engendrer des pertes significatives
Les politiques, procédures, techniques et stratégies de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse
régionale pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous
les environnements économiques et configurations de marché susceptibles de se produire. Ces
procédures et méthodes pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en
particulier ceux que la Caisse régionale n’a pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des
indicateurs et outils qualitatifs que la Caisse régionale utilise dans le cadre de la gestion des risques
s’appuient sur des observations du comportement passé du marché et des acteurs ou variables
économiques. Pour évaluer son exposition, la Caisse régionale applique des outils statistiques et autres
à ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prédire efficacement
l’exposition au risque de la Caisse régionale. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs
qu’elle n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de
mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques et pourrait
impacter son résultat. Les pertes subies par la Caisse régionale pourraient alors s’avérer être
nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures historiques.




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Par ailleurs, certains des processus que la Caisse régionale utilise pour évaluer son exposition au risque,
y compris les provisions pour pertes sur prêts dans le cadre des normes IFRS en vigueur, sont le résultat
d’analyses et de facteurs complexes qui pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs
que quantitatifs utilisés par la Caisse régionale pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient
exposer la Caisse régionale à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien qu’aucun fait
significatif n’ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque sont également
soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude.
Au 30 juin 2025, la Caisse régionale a une exigence de fonds propres prudentiels de 43,6 millions
d’euros, au titre de la couverture du risque opérationnel, évaluée en totalité selon l’approche standard
(SMA - Standardised Measurement Approach) depuis le 1er janvier 2025, conformément au cadre
prudentiel CRR3.

d) Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale pourrait avoir un impact
défavorable sur son activité
Les activités de la Caisse régionale dépendent en grande partie du maintien d’une réputation solide en
matière de conformité et d’éthique. Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse
régionale sur des sujets tels que la conformité ou d’autres questions similaires pourrait porter
préjudice à sa réputation, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses activités. Ces questions
englobent notamment, sans limitation, une gestion inadéquate de conflits d’intérêts potentiels, un
suivi erroné des exigences légales et réglementaires ou des problématiques en matière de
concurrence, de déontologie, de responsabilité sociale et environnementale, de blanchiment d’argent,
de sécurité de l’information et de pratiques commerciales. La Caisse régionale pourrait être tributaire
des données produites ou transmises par des tiers, notamment en matière de responsabilité sociale
et environnementale, et pourrait être exposé à des risques spécifiques en la matière dans un contexte
où les garanties de fiabilité de ces données de tiers sont encore, à date, en cours d'élaboration.
Également, la Caisse régionale est exposée à tout manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou
malversation commise par des intermédiaires financiers ou tout autre acte ou manquement de la part
de ses prestataires tiers, mandataires externes et sous-traitants. Ces expositions et dépendances
pourraient également nuire à sa réputation. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale
pourrait entraîner une baisse d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière.
Une gestion inadéquate de ces problématiques pourrait également engendrer un risque juridique
supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et exposer la Caisse régionale à des
amendes ou des sanctions réglementaires.
Le risque de réputation est un élément clé pour la Caisse régionale. Il est géré par le Département
Contrôle Conformité de celle-ci qui assure notamment la prévention et le contrôle des risques de non-
conformité avec, dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le
financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et
des obligations de gel des avoirs et la protection des données clients.
e) La Caisse régionale est exposée au risque de payer des dommages-intérêts ou des amendes
élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives qui pourraient être
engagées à son encontre
La Caisse régionale a fait par le passé, et pourrait encore faire à l’avenir, l’objet de procédures
judiciaires, arbitrales ou administratives de grande ampleur, dont notamment des actions de groupe.
Lorsqu’elles ont une issue défavorable pour la Caisse régionale, ces procédures sont susceptibles de
donner lieu au paiement de dommages et intérêts, d’amendes ou de pénalités élevés. Bien que, dans
de nombreux cas, la Caisse régionale dispose de moyens de défense importants, elle pourrait, même




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lorsque l’issue de la procédure engagée à son encontre lui est finalement favorable, devoir supporter
des coûts importants et mobiliser des ressources importantes pour la défense de ses intérêts.
Fin juin 2025, les provisions pour risques juridiques s’établissent à 1 015 827 euros contre 58 047 euros
à fin juin 2024.


2.2.4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale de la
Touraine et du Poitou évolue
a) Des taux d’intérêt plus élevés et/ou très volatils ainsi qu’un ralentissement économique
marqué pourraient affecter défavorablement l’activité, les opérations et les performances
financières de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou.
L’environnement économique mondial, incertain et conflictuel, mais aussi les évolutions régionales ou
nationales recèlent des risques susceptibles de dégrader l’environnement économique en se
traduisant, notamment, par des pressions haussières sur l’inflation, les taux d’intérêt et baissières sur
la croissance.
- La crise du Covid puis les conflits armés régionaux ont clairement mis en lumière les
préoccupations de sécurité nationale, les enjeux de souveraineté de préservation des secteurs
stratégiques et de protection des approvisionnements-clés, afin de ne pas dépendre d’une
puissance hostile ou d’un seul fournisseur. Combinées à l’accélération des enjeux de la
transition climatique, les évolutions des stratégies industrielles nationales, la montée du
protectionnisme et l’imposition de droits de douane entraînent une reconfiguration
économique des chaînes de valeur mondiales. Ces mouvements sont structurels et
susceptibles d’entraîner des tensions supplémentaires sur les prix et de déstabiliser les filières
économiques et les acteurs concernés.
- Des évènements climatiques (tels que sécheresse, incendies, inondations ou même hiver
difficile) peuvent également provoquer des difficultés d’approvisionnement, perturber le
commerce mondial et entraîner de fortes tensions sur les prix.
- Aux États-Unis, au-delà de son impact négatif sur la croissance à court terme, le programme
économique de D. Trump suggère une croissance légèrement plus soutenue (réductions
d'impôts, déréglementation) mais également une inflation plus élevée (droits de douane, lois
anti-immigration, déficit budgétaire). Ce scénario est porteur de risques importants : tensions
inflationnistes et moindres baisses de taux directeurs aux États-Unis, susceptibles de
contraindre la politique monétaire du Reste du Monde ; protectionnisme renforcé pénalisant
la croissance mondiale ; manque de visibilité propice, d’une part, à la volatilité financière et,
d’autre part, à l’attentisme et à l’épargne et donc préjudiciable pour la consommation,
l’investissement, la croissance.
- Plus globalement, les évolutions géopolitiques (tels la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-
Orient, ou encore les tensions sino-américaines) font peser des risques sur l’économie
mondiale, en particulier sur le commerce et les chaînes d’approvisionnement, donc sur les prix,
notamment de matières premières ou composants clés.
- Dans la zone euro, le scénario central retient une croissance modeste, une inflation proche de
la cible de la BCE, couplée à des pressions modérément haussières sur les taux d’intérêt. Or, la
zone euro reste exposée aux risques de pressions inflationnistes importées en cas, par
exemple, de difficultés d’approvisionnement (comme lors de la crise du Covid) ou de chocs sur
les prix de l’énergie (comme lors du déclenchement de la guerre en Ukraine). Par ailleurs, la
zone euro est exposée au risque de matérialisation d’un scénario de croissance beaucoup plus
faible. Les risques associés au scénario central sont, en effet, baissiers. Un scénario de
stagnation pourrait se matérialiser si la confrontation commerciale avec les États-Unis se




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durcissait, si les débouchés à l’exportation se contractaient, si la contrainte de compétitivité
mordait davantage, si la confiance des agents privés se dégradait sensiblement et si, enfin, la
relance budgétaire allemande était mise en œuvre plus graduellement qu’anticipé.
- Enfin, en France plus spécifiquement, dans un contexte de croissance faible et de finances
publiques dégradées, toute évolution politique, économique et sociale peut se traduire par
une hausse et une volatilité accrue des taux d’intérêt français souverains (Obligation
Assimilable du Trésor, OAT) mais aussi privés. Les incertitudes peuvent également contribuer
à l’attentisme des acteurs économiques, préjudiciable à l’activité.

Ainsi, des risques d’inflation plus élevée (notamment en amont) pourraient contrarier le scénario
d’assouplissement modéré aux Etats-Unis (puis dans le Reste du Monde) et de statu quo de la BCE,
promouvoir des taux d’intérêt plus élevés, amputer le pouvoir d’achat des ménages, et détériorer la
situation des entreprises. Les défaillances d’entreprises pourraient voir ainsi leur nombre augmenter,
occasionnant une hausse du taux de chômage. Le secteur immobilier, en particulier, est très sensible
aux taux d’intérêt et un arrêt de la baisse ou une hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers
serait dommageable au secteur. Des taux d’intérêt plus élevés (notamment au regard d’une croissance
fragile) et une dégradation de la confiance des agents économiques pourraient conduire à une crise
plus profonde et peser plus largement sur l’activité économique. Ces différents facteurs accroissent
les risques de défaut des clients de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou mais également les
risques d’instabilité financière et de dégradation des marchés financiers impactant l’activité et le coût
du risque de la Caisse régionale.
Plus généralement, la faiblesse de la croissance, la hausse rapide des taux d’intérêt ou un niveau de
taux élevé peuvent mettre en difficulté certains acteurs économiques importants, en particulier les
plus endettés. Des difficultés à rembourser leurs dettes et des défaillances de leur part peuvent causer
un choc significatif sur les marchés et avoir des impacts systémiques. Dans un contexte fragilisé par
des chocs majeurs et plus difficilement lisible, de tels événements liés aux difficultés d’acteurs
significatifs sont potentiellement dommageables à la santé financière de la Caisse régionale de la
Touraine et du Poitou selon l’exposition de celui-ci et les répercussions systémiques du choc.

Au 30 juin 2025, les expositions de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou aux secteurs
considérés comme “sensibles” à l’inflation et à la hausse des taux sont les suivantes : (a) l’immobilier
(hors crédit habitat) avec 1 862 millions d’euros en EAD (Exposure at Default5) dont 1,64 % en défaut,
(b) l’automobile avec 141 millions d’euros en EAD dont 2,92 % en défaut, (c) l’industrie lourde avec
45 millions d’euros en EAD dont 34,60 % en défaut, (d) la distribution et les biens de consommation
avec 390 millions d’euros en EAD dont 4,57 % en défaut, et le BTP avec 175 millions d’euros en EAD
dont 6,25 % en défaut.
b) Des conditions économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et pourraient
avoir à l’avenir, un impact sur la Caisse régionale et les marchés sur lesquels elle opère
Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels la Caisse
régionale intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes :
• un contexte économique plus défavorable affecterait les activités et les opérations des clients de la
Caisse régionale, ce qui pourrait réduire les revenus et accroître le taux de défaut sur les emprunts et
autres créances clients ;
• les politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions économiques, réelles ou
anticipées, pourraient avoir des effets imprévus. Elles pourraient entraîner des conséquences sur les


5Valeur exposée au risque : exposition de la Caisse régionale en cas de défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites au
bilan et en hors bilan. Les expositions hors bilan sont converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion internes ou
réglementaires (hypothèse de tirage).




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paramètres de marché tels que les taux d’intérêt et les taux de change, lesquels pourraient à leur tour
impacter les activités de la Caisse régionale les plus exposées au risque de marché ;
• la sous-estimation des risques (notamment politiques et géopolitiques) par les marchés financiers,
la perception trop favorable de la conjoncture économique, globale ou sectorielle, et la quête non
discriminée de rentabilité pourrait favoriser la constitution de bulles spéculatives et, en conséquence,
exacerber l’impact des corrections qui pourraient être opérées si la conjoncture se détériorait et/ou
l’aversion au risque se manifestait ;
• une perturbation économique significative (à l’image de la crise financière de 2008, de la crise de la
dette souveraine en Europe en 2011, de la crise Covid en 2020 ou de la guerre en Ukraine et de la crise
énergétique qu’elle a occasionnée en 2022) pourrait avoir un impact significatif sur toutes les activités
de la Caisse régionale, en particulier si la perturbation était caractérisée par une absence de liquidité
sur les marchés, qui rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à leur valeur de marché
estimée, voire empêcherait toute cession ;
• Plus globalement, des évènements de nature géopolitique peuvent se matérialiser brutalement et
avoir des impacts macro-économiques importants sur les pays, les secteurs, les chaînes de valeur et
les entreprises et, in fine, les activités de la banque, à court ou à long terme. Par exemple, les
incertitudes liées au dénouement de la guerre en Ukraine, l’extension du conflit au Proche-Orient ou
l’intensification des tensions entre les Etats-Unis et la Chine (volonté de découplage économique, en
particulier dans les secteurs technologiques), peuvent donner lieu à de multiples scénarios et activer
de nombreux risques notamment : guerre commerciale et sanctions, tensions militaires autour de
Taiwan et en mer de Chine méridionale, risque nucléaire.
• Plus généralement, des incertitudes plus fortes et des perturbations significatives sur les marchés
peuvent accroître la volatilité. Au cours des dernières années, les marchés financiers ont subi
d’importantes perturbations accompagnées d’une forte volatilité, qui pourraient survenir à nouveau,
exposant la Caisse régionale à des pertes significatives. De telles pertes pourraient s’étendre à de
nombreux instruments de couverture auxquels la Caisse régionale a recours. En outre, la volatilité des
marchés financiers rend difficile toute anticipation de tendances.
Alors que les incertitudes restent fortes, une détérioration supplémentaire des conditions
économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de chômage
pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients. L’accroissement de
l’incertitude, économique, géopolitique et climatique, pourrait avoir un impact négatif fort sur la
valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en difficulté et sur le prix des matières
premières. Ainsi :
• La succession de chocs exogènes inédits et les difficultés à apprécier la situation économique
peuvent conduire les Banques centrales à mener des politiques monétaires inappropriées : un
assouplissement monétaire tardif ou prudent peut ainsi conduire à une politique trop restrictive
susceptible de promouvoir une récession marquée de l’activité.
• Le contexte politique et géopolitique, plus conflictuel et tendu, induit une incertitude plus
forte et augmente le niveau global de risque. Cela peut conduire, en cas de hausse de tensions ou de
matérialisation de risques latents, à des mouvements de marché importants et peser sur les
économies.
• En France, peut également s’opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une
dégradation plus marquée du contexte politique ou social qui conduirait, d’une part, les ménages à
moins consommer et à épargner par précaution et, d’autre part, les entreprises à retarder leurs
investissements. Cela serait dommageable pour la croissance et la qualité d’une dette privée qui a
davantage progressé que dans le reste de l’Europe.




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• En France, l’incertitude politique et économique couplée à de possibles tensions sociales,
dans un contexte de croissance faible et d’endettement public élevé, aurait un impact négatif sur la
confiance des investisseurs et pourrait provoquer une hausse supplémentaire des taux d’intérêt et des
coûts de refinancement de l’État, des entreprises et des banques. Cela entraînerait également des
pertes sur les portefeuilles souverains des banques et des assureurs. À titre d’illustration, l’exposition
nette de dépréciation des actifs financiers au coût amorti de la Caisse régionale de la Touraine et du
Poitou sur le souverain français est de 259 millions d’euros au 30 juin 2025 (présenté dans la note
annexe des comptes consolidés 3.2).


Les équilibres économiques et financiers actuels sont fragiles et les incertitudes fortes. Il est ainsi
difficile d’anticiper les évolutions de la conjoncture économique ou financière et de déterminer quels
marchés seraient les plus touchés en cas de dégradation importante. Si la conjoncture économique ou
les conditions de marché (qu’elles soient françaises, européennes ou globale) venaient à se détériorer
ou devenaient plus volatiles de manière significative, les opérations de la Caisse régionale pourraient
être perturbées et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourrait en conséquence subir
un impact défavorable significatif.

c) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou intervient dans un environnement très
réglementé et les évolutions législatives et réglementaires en cours pourraient impacter de
manière importante sa rentabilité ainsi que sa situation financière
La Caisse régionale est soumise à une réglementation importante et à de nombreux régimes de
surveillance dans les juridictions où elle exerce ses activités.
Cette réglementation couvre notamment, à titre d’illustration :
- les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit, en ce
compris les règles prudentielles en matière d’adéquation et d’exigences minimales de fonds
propres et de liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en termes
de prises de participations et de rémunérations telles que définies notamment par (i) le
Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant
les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises
d’investissement (tel que modifié ou supplémenté à tout moment) et (ii) la Directive
2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accès à
l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de
crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée ou supplémentée à tout
moment) telle que transposée en droit français ; aux termes de ces réglementations, les
établissements de crédit tels que la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou doivent se
conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques
et de liquidité, de politique monétaire, de reporting/déclarations, aux règles d’utilisation des
modèles internes ainsi qu’à des restrictions sur les investissements en participations. Au 30
juin 2025 le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) phasé de la Caisse régionale
était de 28,52% et son ratio global phasé de 28,77% ;
- les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que définies
notamment par (i) la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai
2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit
et des entreprises d’investissement (telle que modifiée ou supplémentée à tout moment) telle
que transposée en droit français et (ii) le Règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen
et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des règles et une procédure uniforme pour la
résolution des établissements de crédit et certaines entreprises d’investissement dans le cadre
d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique (tel que
modifié ou supplémenté à tout moment) ; dans ce cadre le Groupe Crédit Agricole est placé




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sous la surveillance de la BCE à laquelle un plan de rétablissement Groupe Crédit Agricole est
soumis chaque année conformément à la réglementation applicable (pour plus d’informations,
se référer à la section “Gestion des risques” de l’Amendement A01 du Document
d’Enregistrement Universel 2024).
- les réglementations applicables aux instruments financiers (en ce compris ceux émis par Crédit
Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou), ainsi que les règles relatives à l’information
financière, à la divulgation d’informations et aux abus de marché (Règlement (UE) n° 596/2014
du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché) qui accroît
notamment les obligations du Groupe Crédit Agricole en matière de transparence et de
reporting ;
- les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques
centrales et des autorités de régulation ;
- les réglementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels que les
instruments dérivés et opérations de financement sur titres et les fonds monétaires
(Règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les
produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux, tel que
modifié ou supplémenté à tout moment) ;
- les réglementations des infrastructures de marché, telles que les plateformes de négociation,
les contreparties centrales, les dépositaires centraux et les systèmes de règlement-livraison de
titres ;
- les réglementations applicables en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale
(RSE) qui renforcent notamment les exigences en matière de publication d’informations (i) en
matière de durabilité, permettant d’appréhender l’impact de l’activité de l’établissement
concerné sur les enjeux RSE et la manière dont ces enjeux affectent les résultats et la situation
financière de cet établissement, conformément, notamment, sans limitation, à la directive
2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux états financiers
annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes
d'entreprises, (telle que modifiée ou supplémentée à tout moment, y compris, notamment par
la Directive 2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 en ce qui
concerne la publication d'informations non financières et d'informations relatives à la diversité
par certaines grandes entreprises et certains groupes et, plus récemment, par la Directive (UE)
2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (dite « CSRD ») en ce
qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises), (ii) sur
la manière et la mesure selon lesquels les groupes bancaires financent ou développent des
activités économiques pouvant être considérées comme durables sur le plan environnemental
au sens du Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur
l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables, dit Règlement
"Taxonomie" (tel que modifié ou supplémenté à tout moment, y compris, notamment, par le
Règlement Délégué (UE) 2021/2178 de la Commission du 6 juillet 2021 complétant par des
précisions concernant le contenu et la présentation des informations que doivent publier les
entreprises soumises à l’article 19 bis ou à l’article 29 bis de la Directive 2013/34/UE sur leurs
activités économiques durables sur le plan environnemental, ainsi que la méthode à suivre
pour se conformer à cette obligation d’information) et (iii) en matière de durabilité dans le
secteur des services financiers, notamment en ce qui concerne l’intégration des risques en
matière de durabilité et la prise en compte des incidences négatives en matière de durabilité
dans leurs processus ainsi que la fourniture d’informations en matière de durabilité en ce qui
concerne les produits financiers conformément au Règlement (UE) 2019/2088 du Parlement
européen et du Conseil du 27 novembre 2019 (tel que modifié ou supplémenté à tout moment
(dit « SFDR »), étant précisé que ces réglementations applicables en matière de RSE feront
prochainement l’objet d’évolutions susceptibles d’impacter le Groupe Crédit Agricole et dont
l’entrée en vigueur est attendue à l’occasion de l’adoption d’un « paquet Omnibus » qui se



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décline en plusieurs propositions législatives et réglementaires dont les délais d’adoption
peuvent varier d’une proposition à l’autre) ;
- la législation fiscale et comptable où la Caisse régionale exerce ses activités ;
- les règles et procédures relatives au contrôle interne, à la lutte anti-blanchiment et au
financement du terrorisme, à la gestion des risques et à la conformité.

Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour la Caisse
régionale : un niveau élevé d’intervention des autorités réglementaires ainsi que des amendes, des
sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des atteintes portées à la réputation, une
suspension forcée des opérations ou, dans des cas extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation.
Par ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter de manière importante la capacité du
Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses
activités.

De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années
ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de renforcer un certain nombre de
changements, dont certains permanents, dans l’environnement financier global. Même si ces
nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, elles ont
modifié de manière significative, et sont susceptibles de continuer à modifier, l’environnement dans
lequel le Groupe Crédit Agricole et d’autres institutions financières opèrent.

- Les mesures relatives au secteur bancaire et financier au sein duquel la Caisse régionale opère
pourraient à nouveau être modifiées, élargies ou renforcées, et de nouvelles mesures
pourraient être mises en place, affectant encore davantage la prévisibilité des régimes
réglementaires auquel la Caisse régionale est soumise et nécessitant une mise en œuvre
rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources au sein de celle-ci. En outre,
l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroître les contraintes pesant sur la Caisse
régionale.
- Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière défavorable pour les
banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant sur
les organes législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures réglementaires
renforcées, bien que celles-ci puissent également impacter le financement de l’économie et
d’autres activités économiques.

Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires dont
l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, il est impossible de prévoir leur impact réel sur la
Caisse régionale, mais cet impact pourrait être important.


2.2.5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale
a) La Caisse régionale pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les objectifs fixés
La Caisse régionale s’est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été
établis principalement à des fins de planification interne et d’affectation des ressources, et reposent
sur un certain nombre d’hypothèses relatives à la conjoncture économique et à l’activité des métiers
du Groupe Crédit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions
de résultats. Les résultats actuels de la Caisse régionale sont susceptibles de s’écarter (et pourraient
s’écarter sensiblement), à plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation d’un
ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.




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b) Le commissionnement en assurance dommages pourrait être affecté par une dégradation
élevée de la sinistralité
Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence
une réduction des commissions que la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou perçoit sur cette
activité.
c) Des événements défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités de la
Caisse régionale
Bien que les principales activités de la Caisse régionale soient chacune soumise à des risques propres
et à des cycles de marché différents, il est possible que des événements défavorables affectent
simultanément plusieurs activités de la Caisse régionale. Par exemple, une baisse des taux d’intérêts
pourrait impacter simultanément la marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission
réalisée sur les produits de gestion d’actif, et les rendements sur placement des filiales d’assurance.
Une baisse générale et prolongée des marchés financiers et/ou des conditions macroéconomiques
défavorables pourraient impacter la Caisse régionale à plusieurs titres, en augmentant le risque de
défaut dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les
revenus dans ses activités générant des commissions. Par ailleurs, une dégradation du contexte
réglementaire et fiscal des principaux marchés dans lesquels la Caisse régionale opère pourrait affecter
ses activités ou entraîner une surimposition de leurs bénéfices. Dans une telle situation, la Caisse
régionale pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions
escomptées. Lorsqu’un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les
résultats et la situation financière de la Caisse régionale est d’autant plus important.

d) La Caisse régionale est exposée aux risques environnementaux, sociaux et de gouvernance
Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent affecter la Caisse régionale
de deux façons, selon le principe de double matérialité. D’une part, la matérialité sociétale et
environnementale présente l’impact, qui peut être positif ou négatif, des activités du Crédit Agricole
de la Touraine et du Poitou sur son écosystème. D’autre part, la matérialité financière formalise
l’impact de l’écosystème sur les métiers de la Caisse régionale.
Selon le premier axe, la Caisse régionale peut être exposée au risque de réputation lié au respect des
engagements publics pris notamment en matière ESG. Elle peut ainsi faire face à des controverses en
étant interpellé par de tierces parties si elles estiment que ces engagements ne sont pas tenus.
Selon la matérialité financière, les aléas de risques ESG peuvent affecter les contreparties de la Caisse
régionale et donc indirectement celle-ci. Les risques ESG sont ainsi considérés comme des facteurs de
risques influençant les autres grandes catégories de risques existantes, notamment de crédit, mais
également de marché, de liquidité ou opérationnel.
Ces risques pourraient cependant essentiellement se matérialiser via le risque de crédit : à titre
d’exemple, lorsque la Caisse régionale prête à des entreprises dont les activités émettent des gaz à
effet de serre, elle se retrouve exposée au risque qu’une réglementation, ou des limitations plus
strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité
de crédit et la valeur des actifs financés de ce dernier (en ce compris de manière non limitative, une
réduction soudaine du chiffre d’affaires…). De telles conséquences peuvent aussi naître des
changements technologiques accélérant la transition vers une économie plus sobre en carbone, ou de
changements de comportements des clients finaux (hausse des ratios de levier pour financer la
transition). De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à des évènements de
risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles
climatiques (hausse des fréquences et des incidences d’évènements de type sécheresse, inondation,



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élévation du niveau de la mer…) – impactant négativement les contreparties de la Caisse régionale
dans l’exercice de leurs activités. La Caisse régionale pourrait ainsi faire face à du risque de réputation
si une de ses contreparties faisait l’objet d’une controverse liée à des facteurs environnementaux (par
exemple : non-respect d’une réglementation sur des émissions de gaz à effet de serre, atteinte à la
biodiversité en cas d’accident industriel entraînant une pollution d’écosystèmes…) mais également
sociaux ou de gouvernance.
Avec l’accélération des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques,
l’intensification des phénomènes climatiques aigus et l’enjeu de préservation des ressources, la Caisse
régionale devra en effet adapter ses activités et la sélection de ses contreparties de manière
appropriée afin d’atteindre ses objectifs stratégiques, éviter de subir des pertes et limiter son risque
de réputation.

e) La Caisse régionale doit maintenir des notations de crédit élevées, au risque de voir ses
activités et rentabilité défavorablement affectées
Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de la Caisse régionale intervenant sur
les marchés financiers. Une dégradation importante de ses notations pourrait avoir une incidence
défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de la Caisse régionale.
Une augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le cout de
financement du Caisse régionale. Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du
marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont
également influencés par la perception qu’a le marché de la solvabilité de l’émetteur.
Sur les deux agences de notations sollicitées, les notations émetteur long terme de la Caisse régionale
du Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou à fin 2024 selon Moody’s et S&P Global Ratings
sont respectivement de Aa3 et A+ et les perspectives sont stables.
f) La Caisse régionale de la Touraine et du Poitou est confrontée à une forte concurrence
Le Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou est confronté à une concurrence forte, sur tous
les marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu’il offre, y compris dans le
cadre de ses activités de banque de détail.
Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est,
dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la
concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les
modalités de distribution, les services proposés aux clients, la renommée de la marque, la solidité
financière perçue par le marché et la volonté d’utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients.
Le phénomène de concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l’instar de
la Caisse régionale, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance, des
prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion d’actifs.
En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions
technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus souple,
ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur le marché. Les
avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis à des institutions
n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits
bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières
électroniques, reposant sur la technologie de l’Internet, incluant la négociation électronique
d’instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des
produits et services offerts par la Caisse régionale et parviennent à conquérir des parts de marché dans
un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux
usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, et de nouvelles technologies facilitant




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le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu à peu le secteur et les modes
de consommation des clients. Il est difficile de prédire les effets de l’émergence de ces nouvelles
technologies, dont le cadre réglementaire est toujours en cours de définition, mais leur utilisation
accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse
régionale de la Touraine et du Poitou doit donc s’attacher à maintenir sa compétitivité en France,
adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marché
et son niveau de résultats.


2.2.6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole
a) Si l’un des membres du Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit Agricole S.A.
serait tenue de mobiliser les ressources du Réseau (en ce compris ses propres ressources) au
soutien de l’entité concernée
Crédit Agricole S.A. (entité sociale) est l’organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit
Agricole S.A. (entité sociale), des Caisses régionales et des Caisses locales, en application de l’article R.
512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et
BforBank en tant que membres affiliés (le "Réseau").
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code
monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes
mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des établissements membres
du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau bénéficie de cette solidarité
financière interne et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été
déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre
de ce mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds
pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A.
(entité sociale) d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des membres du Réseau
qui viendraient à connaître des difficultés.
Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger à ce jour de
recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien ne garantit qu’il ne sera pas
nécessaire d’y faire appel à l’avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS devaient être
insuffisantes, Crédit Agricole S.A. (entité sociale), en raison de ses missions d’organe central, aura
l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant celles des
autres membres du Réseau.
En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés financières
majeures, l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter la situation
financière de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et celle des autres membres du Réseau ainsi appelés
en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la
directive (UE) 2014/59 (dite “DRRB”), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du
20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen
806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des
établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de
résolution bancaire unique. La directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite “DRRB2” est venue
modifier la DRRB et a été transposée par ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour
objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des
opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de




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protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public.
Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été
dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la
résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de “point d’entrée unique
élargi” (extended SPE) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de
résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et des
entités affiliées. À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole,
c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités
affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu
de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du Réseau, un membre du Réseau
ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle.
Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un
établissement de crédit lorsqu’elles considèrent que : la défaillance de l’établissement est avérée ou
prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche
la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure
de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus
rappelés.
Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits
ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les
instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres
de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers
sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision
des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque
certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les
porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas
supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé
dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce (principe "Non
Creditor Worse Off than in Liquidation" (NCWOL) visé à l’article L. 613-57-I du Code monétaire et
financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils
subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement
avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité.
Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe
Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments
de fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds
propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber
les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de fonds propres
additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2 (6). Ensuite, si les autorités
de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient
mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (7), c’est-à-dire décider
de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les
pertes.
Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de
l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de
conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur

(6) Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code monétaire et financier.
(7) Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code monétaire et financier.




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ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les
entités du Réseau et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes.
La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du
Code monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution.
Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en
liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe Crédit Agricole
dont ils sont créanciers.
L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie
sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé.
L’investisseur doit être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de
parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du Réseau de perdre
tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire
sur le Groupe Crédit Agricole quelle que soit l’entité dont il est créancier.
Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel
la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et
la séparation des actifs de cet établissement.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne
prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau tel que défini par
l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme
devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution.
L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme
légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités
du Réseau, et donc du Réseau dans son ensemble.

b) L’avantage pratique de la Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être limité
par la mise en œuvre du régime de résolution qui s’appliquerait avant la liquidation.
Le régime de résolution prévu par la BRRD/BRRD2 pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des
obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement
entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau (la “Garantie de 1988”).
Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu
à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce mécanisme devant
s’exercer préalablement à toute mesure de résolution.
Cependant, l’application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la
survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé que ladite Garantie
de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A. s’avéraient être insuffisants pour
couvrir ses obligations à l’issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs
de titres obligataires et les créanciers de Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de
la protection qu’offrirait cette Garantie de 1988.

2.3 Gestion des risques
L’organisation, les principes et outils de gestion et de surveillance de ces risques sont décrits de
manière détaillée au sein du rapport financier annuel 2024, dans le chapitre 5-3 Gestion des risques.
Les principales catégories de risques auxquels la Caisse régionale est exposée sont : les risques de
crédit, les risques de marché (risques de taux, de change, de prix), les risques structurels de gestion de




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bilan (risque de taux d’intérêt global, risque de change, risque de liquidité), ainsi que les risques
juridiques.

Les principales évolutions constatées sur le premier semestre 2025 sont présentées ci-après, à
l’exception des risques souverains en zone euro présentés dans la note 3.2 des annexes aux états
financiers.


2.3.1 Risques de crédit

Les principes, méthodologies et dispositif de gestion du risque de crédit sont décrits de manière
détaillée au sein du rapport financier annuel 2024, dans le chapitre 5.3.4 Gestion des risques.

a) Exposition et concentration
Exposition par classe d’actifs et niveau de risque
Suivi des emplois pondérés Bâle II par classe d'actifs et niveau de risque Bâle II au
30/06/25
EAD % EAD EL % EL RWA RWA/EAD
en %
RETAIL (Banque de Détail)
Créances saines 10 809 M€ 98,62 % 30 M€ 26,78 % 1 491 M€ 13,80 %
Créances en défaut 151 M€ 1,38 % 81 M€ 73,22 %
Total Rétail 10 961 M€ 90 M€ 1 491 M€ 13,61 %
CORPORATE (Grande Clientèle)
Créances saines 2 650 M€ 97,35 % 10 M€ 32,85 % 1 115 M€ 42.08 %
Créances en défaut 72 M€ 2,65 % 21 M€ 67,15 %
Total Corporate 2 723 M€ 32 M€ 1 115 M€ 40,97 %
Total Bâle II
Créances saines 13 460 M€ 98,37 % 40 M€ 28,13 % 2 607 M€ 19,37 %
Créances en défaut 223 M€ 1,63 % 102 M€ 71,87 %
Total Bâle2 13 683 M€ 100,00 % 124 M€ 100,00 % 2 607 M€ 19,05 %
Sources : Tableaux de bord MicroStrategy Coût du risque et Vue globale sur le risque de contrepartie
EAD : Exposition au moment du défaut EL : Montant de la perte attendue (Expected Loss)


Conformément au principe mis en œuvre par le Groupe Crédit Agricole dans le cadre de la
réglementation Bâle II, la Caisse régionale prend en compte les sûretés réelles ou personnelles en tant
que technique de réduction du risque. La Caisse régionale valorise ces garanties conformément aux
règles en vigueur dans le Groupe.

Analyse des encours par notation interne
La politique de notation interne couvre l’ensemble du portefeuille clientèle (clientèle de proximité,
entreprises, institutions financières, banques, administrations et collectivités publiques). Le périmètre
ventilé dans le graphique ci-après correspond aux engagements accordés à ses clients sains hors
banque de détail.
La répartition du portefeuille par rating présentée en équivalent notation Standard & Poors est la
suivante :




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Politique de dépréciation et couverture des risques
La constitution de provisions pour risque de contrepartie est déterminée sur la base d’un examen
individuel des créances (provisions pour créances douteuses).
La Caisse régionale se doit de constituer des provisions à hauteur des pertes probables relatives à des
créances non dépréciées sur base individuelle.
Les différents types de provisions sont les suivants :
- Dépréciation sur créances douteuses : dépréciations individuelles portant sur des créances
comptables identifiées comme douteuses,
- Dépréciation sur créances non douteuses : provision portant sur des encours sains et sensibles,
calculés selon la norme comptable IFRS9.
Provisions sur créances non douteuses

Dotations
En M€ 30/06/2024 30/06/2025
2025
Forward Looking Central (encours non
26,1 26,9 0,8
stressé)
Provisions Filières (Forward Looking Local) 155,7 158,9 3,2
Total 181,8 185,8 4,0

L’évaluation des provisions est basée sur un calcul de perte de crédit attendue (ECL = Expected Credit
Loss) qui combine :
- l’exposition en cas de défaut, incluant les perspectives de remboursement anticipé
- la probabilité de défaut
- la perte en cas de défaut
- une prise en compte de la maturité
Dans le Groupe Crédit Agricole, deux niveaux de prise en compte des perspectives économiques sont
retenus :
• Le «forward looking central» établi par CASA/DRG et s’appliquant à toutes les entités.
• Le «forward looking local» qui permet notamment à chaque Caisse régionale de mieux
appréhender son risque local.

La Caisse régionale possède 185,8 millions d’euros de provisions sur des créances non douteuses,
compte tenu des perspectives économiques difficiles. Ces provisions concernent certaines filières
économiques spécifiques dont notamment les financements à effet de levier, l’élevage et les céréaliers
en agriculture, les professionnels de l’immobilier, artisans du BTP, le commerce de détail, l’énergie et
une sélection sur des financements Habitats Générations 2011 à 2013, sur les financements à l’habitat
longue durée (plus de 240 mois), sur les Foncières et sur les entreprises ayant recours aux Prêts
Garantis par l’Etat.
Depuis le 1er janvier 2018, la nouvelle norme comptable IFRS9 entraine un calcul de provisionnement
dès la réalisation du crédit quelle que soit sa notation.



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Ventilation des encours Bâle II en EL (perte attendue) au 30/06/2025 :




b) Coût du risque
Le coût du risque de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou et le détail des mouvements
l’impactant sont présentés en note 4.9 des états financiers consolidés.
c) Application de la norme IFRS9
Evaluation du risque de crédit

Dans le contexte des incertitudes économiques et géopolitiques, le Groupe continue de revoir
régulièrement ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la
détermination de l'estimation du risque de crédit.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus pour juin 2025 :
Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en
production sur juin 2025 avec des projections allant jusqu'à 2028.
Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l'environnement
international, entraînant notamment des variations dans le rythme d’inflation et des réponses de
politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées
à chacun de ces scénarios. Compte tenu de la date à laquelle le scénario central a été élaboré (cf. ci-
dessous), des pondérations prudentes ont été retenues ; le scénario de stress modéré incluant une
hausse plus marquée des tarifs douaniers (qui couvraient et au-delà ce qui a été imposé à l’Union
Européenne lors du « Liberation Day ») a été « surpondéré ».

PREMIER SCENARIO : « scénario central » (pondéré à 25%)

Le scénario central élaboré pour l’exercice IFRS 9 d’avril (hypothèses du scénario et chiffrage arrêtés
le 31 mars 2025) a été réalisé juste avant les annonces de tarifs douaniers lors du « Liberation Day »,
rapidement suivies d’un « rétropédalage » de la part du président Trump. Le scénario central intégrait
déjà des tarifs douaniers substantiels mais pas des tarifs dits « réciproques » à la hauteur de ce qui a
été annoncé. La facture du protectionnisme (effets directs sur le commerce mais aussi indirects sous
la forme, notamment, d’un climat dégradé empreint d’une incertitude forte) était déjà supposée
élevée et susceptible de s’alourdir davantage. Le protectionnisme américain justifiait une révision des
prévisions américaines en 2025 : inflation à la hausse et croissance à la baisse, révision envisagée dès
décembre 2024 et confirmée lors du scénario d’avril 2025.

Un ralentissement prévisible de la croissance
Aux États-Unis, la chronologie des politiques prévues par le président Trump est propice à un scénario
se déroulant en deux temps. Les politiques « pénalisantes » (droits de douane et restrictions à



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l’immigration), mises en œuvre rapidement puisque relevant de décrets présidentiels, se traduisent
par un ralentissement de l’activité. Les dispositions favorables, comme les réductions d’impôt,
nécessitent l’approbation du Congrès et peuvent stimuler la croissance mais ultérieurement. Avant les
annonces du « Liberation Day » du 2 avril, la croissance américaine était prévue à 1,7% en 2025, en
net ralentissement par rapport à 2024 (2,8%) et en légère baisse par rapport à notre prévision de
décembre 2024 (1,9%). L’inflation moyenne serait légèrement inférieure à 3% en 2025 et continuerait
d’excéder la cible de la Réserve fédérale à 2 %.
Avant même les droits de douane punitifs annoncés lors du « Liberation Day », la zone euro était déjà
confrontée à un double choc négatif : hausse des droits de douane (avérée ou redoutée) et montée de
l’incertitude soutirant au total 0,3 point de pourcentage (pp) au taux de croissance de la zone. Notre
scénario intégrait des droits de douane sectoriels et la taxation des véhicules à 25% entraînait une
ponction supplémentaire de 0,1 pp. Grâce au « package » fiscal allemand laissant espérer un surplus
de croissance pour l’ensemble de la zone euro, la croissance de cette dernière était attendue à 1% en
2025 puis à 1,5% en 2026 (contre 1,2% précédemment). Le durcissement de la confrontation
commerciale avec les États-Unis, non inclus dans notre scénario central, faisait évidemment peser un
risque baissier sur les scénarios américain et européen.

Réaction des banques centrales : réduction différée et prudente des taux directeurs
Les banques centrales devaient déjà procéder à des arbitrages délicats suggérant que la fin des
assouplissements était proche. Après le « Liberation Day », l’exercice d’équilibriste risquait de se
révéler encore plus périlleux pour la Fed.
Le scénario central d’avril supposait donc un assouplissement monétaire américain limité, avec deux
nouvelles baisses de taux d’intérêt de 25 points de base (pb) prévues en juin et en septembre suivies
d’une longue pause avec une borne haute des Fed Funds anticipée à 4%. Les risques étaient néanmoins
orientés à la hausse (vers moins de deux baisses d’ici la fin de l’année). Quant à la BCE, elle devait tenir
compte de l’impact dépressif des droits de douane américains mais aussi de perspectives de croissance
plus solide en raison du « package » allemand. Elle devait donc rester prudente. Nous avons alors
supposé une baisse de 50 pb en juin également suivie d’une longue pause (taux de dépôt à 2%). Le
risque était plutôt baissier avec, notamment, la possibilité d’une baisse totale de 75 pb au cours de
l’année 2025.

Taux d'intérêt à long terme : durablement plus élevés
Le pari précoce des promesses de croissance à terme et le creusement des déficits publics entraînés
par les stimuli fiscaux américains mais aussi le plan de relance allemand étaient de nature à générer
des pressions haussières sur les taux d’intérêt. Pour les Etats-Unis s’ajoutait une relative « désaffection
» à l’égard de la dette américaine et du dollar. Les prévisions situaient le taux des obligations du Trésor
américain à 10 ans à 4,55% fin 2025 (+50 pb vs swap 10 ans) et le rendement du Bund à 3% (+25 pb vs
swap 10 ans). Les spreads souverains subiraient de légères pressions (spread OAT et BTP à 10 ans vs
Bund à respectivement 70 et 110 pb), l’euro s’apprécie à 1,13 face au dollar.

DEUXIEME SCÉNARIO : Scénario « adverse modéré » (pondéré à 51%)

Hypothèses en amont - Guerre commerciale et inflation énergétique entament la confiance
Les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% et 60% sur les biens respectivement importés de
l’UE et de Chine. Cette guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine affecte la demande adressée
à la zone euro. La rétention d’offre américaine de GNL, en rétorsion à la fermeté commerciale de l’UE,
tire les prix à la hausse provoquant un nouveau sursaut inflationniste. Un problème
d’approvisionnement en GNL survient donc précocement et pénalise l’Europe. Le rebond de l’inflation
énergétique engendre une baisse de la croissance sans assouplissement monétaire « volontariste » de
la BCE.



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Déclenchement des chocs
La poursuite et l’intensification de la guerre commerciale se traduisent par un affaiblissement de la
croissance et, notamment, par une baisse de la demande adressée à la zone euro. En raison des droits
de douane US (portés à 25%), le taux de croissance annuel moyen des exportations en volume de la
zone euro baisse de 0,5 point de pourcentage (pp) sur la période 2025-2028. Ce seul choc ampute le
taux de croissance annuel du PIB en volume de 0,3 pp en moyenne sur la même période.
Un problème d’approvisionnement européen en GNL entraîne une hausse du prix du gaz et de
l’électricité. Au sortir de l’hiver, les stocks de GNL sont inhabituellement bas (inférieurs à 25% des
capacités) obligeant les pays européens à se réapprovisionner massivement avant le prochain hiver.
Les Etats-Unis décident de « jouer cavalier seul » et de conserver leur production pour satisfaire leurs
propres besoins à bas coût. L’Asie, désormais engagée sur la voie d’une moindre consommation de
charbon, ne substitue pas le charbon au gaz dans sa production d’électricité, contrairement à ce qu’elle
a pu faire en 2022. Les capacités de production augmentent insuffisamment au regard de
l’augmentation de la demande mondiale. Il s’ensuit une concurrence entre l’Asie et l’Europe pour
l’approvisionnement gazier au S2-2025 (hiver rigoureux en perspective). Cela se traduit par une hausse
du prix du gaz de 50% en Europe (prix annuel moyen en 2025 à 59€/MWh versus 48€ dans le central)
et répercussion sur le prix de l’électricité (137€/MWh versus 115€ dans le central). Cette hausse de
l’inflation est certes importante mais ponctuelle en zone euro (+ 0,4 pp en 2026 ; effet plus sensible
en Italie et en Allemagne).

Répercussions économiques et financières
Remontée ponctuelle de l’inflation et des taux d’intérêt en zone euro. Le pouvoir d’achat des ménages
et la consommation privée sont en baisse alors que les coûts de production des entreprises, surtout
dans le secteur industriel, croissent. L’activité se dégrade et la zone euro enregistre un recul de la
croissance : perte annuelle moyenne de 0,4 pp de croissance par rapport au scénario central.

Réponses des banques centrales et taux à long terme
Les banques centrales restent attentistes face à ce choc d’inflation supposé temporaire. Elles
maintiennent donc inchangés les taux directeurs fin 2025 avant d’entamer un assouplissement timide
en 2026 puis se mettent « sur en pause ».
Les spreads souverains de la zone euro s’élargissent modestement : repli de la croissance, impact
mécanique sur les ratios de dette/PIB, risques de dépenses supplémentaires (dont militaires), défiance
des investisseurs. A fin 2025, l’UST 10 ans atteint 4,75% (+ 50 pb vs swap 10 ans), le Bund 3% (+ 40 pb
vs swap 10 ans). Les spreads OAT et BTP (10 ans) vs Bund s’établissent respectivement à 80 et 140 pb.
L’euro s’apprécie davantage face au dollar à 1,15.

TROISIEME SCÉNARIO : Scénario « favorable » (pondéré à 1%)

Hypothèses en amont - Un « boost de croissance » grâce au bazooka allemand
Ce scénario suppose une mise en place rapide et efficace du plan d’investissements allemand : 500
milliards d’euros sur douze ans, soit 42 milliards d’euros par an dédiés à des dépenses d’infrastructures
(énergie, transports, écoles, numérique). L’impulsion budgétaire stimule de nombreux secteurs
industriels en Allemagne mais aussi en Europe : effet d’entraînement significatif sur les membres de
l’Union, en particulier sur la France.
Le plan de relance allemand validé par le Bundestag à la mi-mars réussit à mobiliser rapidement et
efficacement 42 milliards d’euros (1% du PIB) de dépenses publiques par ans auprès des états fédéraux
et des collectivités locales. Ce dernier devrait booster les investissements en infrastructures
conduisant à une relance industrielle d’envergure sans susciter d’inflation en début de période. Il




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s’accompagne d’un assouplissement du frein à la dette : les dépenses liées à l’Ukraine et à la défense
sont exonérées des règles budgétaires allemandes. Les régions allemandes peuvent dorénavant
s’endetter à hauteur de 0,35% de leur PIB pour investir dans la rénovation des infrastructures et la
sécurité. Par ailleurs, la Banque Publique d’Investissement, la KFW, est pleinement mobilisée pour
faciliter le financement des différents intervenants.

Impacts économiques et financiers
L’industrie européenne connaît un redressement marqué grâce à la multiplication des projets
d’investissements notamment en Allemagne, en Italie et en France. Une augmentation significative de
l’investissement provoque une nette amélioration des perspectives de croissance (climat économique
et confiance en hausse) favorable à l’investissement privé et à la consommation : le surplus de
croissance pour l’ensemble de la zone euro est attendu à 0,4 point de pourcentage par an en moyenne
sur la période 2025-2028.
En Allemagne, la réforme du frein à l’endettement permet une impulsion budgétaire beaucoup plus
forte que dans les autres pays européens. Bien qu’exclus des calculs (déficit et dette sur PIB) en raison
de la clause dérogatoire, les déficits publics en Allemagne, en Italie et en France augmentent,
engendrant une détérioration significative des ratios de dette publique sur PIB.
L’inflation remonte marginalement (dépenses d'investissement plutôt que de consommation). En zone
euro, cela se traduit par une hausse de seulement 0,1 point de pourcentage, en moyenne annuelle,
par rapport au scénario central 2025-2028.

Réponses des Banques centrales, taux d’intérêt et autres actifs
Du côté de la BCE, l’absence d’emballement de l’inflation lui permet de patienter avant de procéder à
un premier resserrement très modéré fin 2026. Points clés :
• Hausse modérée des taux de swap avec une pente un peu plus forte que dans le central
(l’ampleur de la relance budgétaire pourrait stimuler la croissance et raviver à terme des tensions
inflationnistes).
• Légère hausse des taux souverains sans écartement des spreads (accroissement des déficits,
suffisamment contenu pour ne pas inquiéter les marchés financiers ; espoirs de croissance et de
stabilisation des ratios dette/PIB).
• Marchés actions européens mieux orientés que dans le central.


QUATRIEME SCÉNARIO : Scénario « adverse sévère » (pondéré à 23%)

Hypothèses en amont - Tensions inflationnistes en amont et évènements climatiques extrêmes
catalyseurs des anticipations de marché.

Plusieurs sources d’inflation se cumulent dans ce scénario « extrême » : contrôle de l’offre de pétrole
de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 $/baril ; des tensions au Moyen-
Orient (perturbations du canal de Suez) ; impact sur l’inflation américaine des droits de douane
imposés par les Etats-Unis (10% sur tous les biens quelle que soit la provenance ; 60% sur tous les biens
importés de Chine).
Nos hypothèses intègrent une hausse du prix de l’énergie et des tensions sur les prix alimentaires,
respectivement, +15% et +5% sur 12 mois en moyenne en 2025. Cela se répercute sur l’inflation non-
core, en forte hausse. L’inflation totale en zone euro avoisine les 4% en 2025 (inflation core quasiment
inchangée en 2025). Aux Etats-Unis, l’inflation totale se rapproche de 5% en 2025. Au choc en amont
s’ajoute celui imposé par la hausse des tarifs douaniers qu’on estime à 1 point de pourcentage sur
l’inflation. L’inflation en zone euro se dissipe progressivement en 2026 (pas d’effet de second tour).
Avec une inflation à 3% en début d’année, la désinflation sur l’énergie et l’alimentation permet peu à
peu d’atteindre 1,5% en fin d’année tandis que l’inflation moyenne s’établit autour de 2,3%.



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A ces chocs s’adjoint un ajustement très brutal des marchés financiers pour lesquels on retient le
scénario développé par l’ACPR. Ces derniers anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations
du type « taxe carbone », susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financières des
entreprises des zones concernées (US et UE) ou les zones qui y exportent (UK, Japon). Cela se traduit
par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (les plus émetteurs de
gaz à effet de serre) dès le 2nd semestre 2025.

Impacts économiques
Ces facteurs combinés se traduisent par une forte révision à la baisse de la croissance en 2025 en raison
des impacts mécaniques liés à l’inflation sur le pouvoir d’achat mais aussi au choc issu de la forte
correction des marchés financiers (choc de confiance et dévalorisation des patrimoines financiers
nets). La croissance recule nettement en zone euro et aux Etats-Unis. Une reprise très graduelle se
dessine à partir de 2026.

Réaction des banques centrales, taux d’intérêt et autres actifs
Ce scénario intègre la fin de l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario
central. L’inflation étant due à des chocs supposés ponctuels, les banques centrales n’entament pas
de resserrement monétaire en 2025 (faiblesse anticipée de la demande, moindre risque de diffusion,
pas de risque de spirale prix-salaires et baisse des marchés financiers ; in fine, on assiste à des chocs
violents sur la croissance et l’emploi). L’assouplissement prévu dans le scénario central est différé à
2026. Les pays ne disposent pas de pares-feux budgétaires pour atténuer les effets dépressifs de
l’inflation sur la croissance.
Les taux directeurs restent figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central (i.e. taux
des Fed Funds et de dépôt de la BCE à respectivement 5,00% et 3,25%). La BCE entame une baisse de
75 pb des taux directeurs en 2026. Les taux de swap 2 ans et 10 ans remontent en zone euro tandis
que les taux souverains se redressent sensiblement, avec un écartement des spreads France et Italie à
140 et 220 pb par rapport au Bund. Les spreads corporate s’écartent selon les hypothèses ACPR. Les
marchés actions sont touchés par des pertes massives : en moyenne annuelle on observe des baisses
par rapport à 2024 de -34% sur l’Eurostoxx 50, de -36% sur le CAC 40, et de -35% sur le SP500).

Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios :




Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL
Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux :

Variation d’ECL d'un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)
Scénario central Adverse modéré Scénario favorable Adverse sévère
- 16 % - 10 % - 20 % + 39 %


Cette sensibilité sur les ECL définis selon les paramètres centraux peut faire l’objet d’ajustements au
titre des forward looking locaux qui, le cas échéant, pourraient la réduire ou l’augmenter.



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À fin juin 2025, en intégrant les forward looking locaux, les provisions Stage 1 / Stage 2 d’une part
(provisionnement des actifs clientèles sains) et les provisions Stage 3 d’autre part (provisionnement
pour risques avérés) ont représenté respectivement 63.2% % et 36.8 % des stocks de couverture.

Concernant l’ensemble des scénarios
Pour tenir compte des particularités locales (liées à la géographie ou à certains métiers), certaines
entités du Groupe complètent les scénarios macroéconomiques définis au niveau central par des
hypothèses spécifiques (forward looking locaux).

Evolution des ECL
L’évolution de la structure des encours et des ECL au cours de la période est détaillée dans la partie
3.1 des comptes consolidés au 30 juin 2025.
Les commentaires ci-dessous portent sur le périmètre des actifs financiers au coût amorti (prêts et
créances sur la clientèle) qui représente environ 89% des corrections de valeurs pour pertes.

Structure des encours : les encours en stage 1 ont baissé de 394,8 millions d’euros sur le semestre,
tandis que les encours en stage 2 ont progressé de 323,3 millions d’euros. Globalement le poids des
encours en stage 1 est désormais de 85,9% (vs 88,7% fin 2024) et celui des encours en stage 2 de 12,4%
(vs 9,7% fin 2024). Les encours défaillants (stage 3) sont en hausse de 18,8 millions d’euros. Le poids
des encours en stage 3 est désormais de 1,73% (vs 1,57% fin 2024).

Structure et évolution des ECL : les corrections de valeur pour perte sur les contreparties les mieux
notées (stage 1) ont baissé de 18% sur le semestre, en lien avec la baisse des encours et la dégradation
du portefeuille. Le taux de couverture moyen baisse à 0,47% vs 0,55% fin 2024.
Les corrections de valeur pour perte sur les contreparties les moins bien notées (stage 2) enregistrent
une progression de 9,9%. Le taux de couverture moyen baisse à 7,11% vs 8,20% fin 2024.
Le taux de couverture des créances dépréciées (stage 3) s’inscrit en baisse (50,5% vs 52,7% fin 2024).
Les ECL en stage 3 progressent de 4,9% au cours du 1er semestre 2025.
Provisionnement des expositions hors défaut (filière et hors filière) : les expositions hors défaut en
filière enregistrent une progression de 157,3 millions d’euros (soit +9,0% sur le premier semestre)
concentrée sur le périmètre de la banque de détail, impactée par la mise en œuvre du nouveau modèle
de notation LUC V60 sur le 1er trimestre 2025. Les expositions des filières liées à l’agriculture, avec les
filières Cultures et Elevages, ont progressé respectivement de 135,5 et 35,9 millions d’euros. Ces fortes
variations s’expliquent par les mesures de soutien à l’agriculture initiées au 2nd semestre 2024 avec la
mise en place de nombreuses pauses contractuelles, occasionnant une dégradation des notations avec
le nouveau modèle de notation. Ainsi, les filières liées au secteur de l’agriculture (filières «
Coopératives », « Cultures », « Elevages » et « Viticulture ») enregistrent une hausse significative des
ECL de 4 M€. Le taux de couverture de ces créances passe de 11,17 % fin 2024 à 8,69 % en juin 2025.
Au cours du 1er semestre, la Caisse régionale a acté la suppression de la filière Restructuration (9,6
millions d’euros d’exposition pour 2,9 millions d’euros d’ECL) dont les critères de sélection
n’apparaissaient plus pertinents et la création d’une filière Commerce/Distribution automobile (36,5
millions d’euros d’expositions pour un ECL de 0,4 millions d’euros).
Les expositions hors défaut, qui n’intègrent pas une filière, enregistrent quant à elles une baisse de
255,8 millions d’euros (soit -2,1% sur le premier semestre). Pour autant, les ECL de ces créances
enregistrent une progression de 1,7 millions d’euros avec un taux de couverture qui progresse sur le
semestre pour s’établir à 0,24% contre 0,22% fin 2024 du fait de la progression des expositions en
stage 2 notamment.




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Les ECL de l’ensemble des filières sectorielles représentent 158,9 millions d’euros (Vs 159,3 millions
d’euros fin 2024) et les ECL hors filière 26,8 millions d’euros (Vs 25,2 millions d’euros sur la même
période).

2.3.2 Risques de marché
Les dispositifs de gestion et la méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché sont
précisés dans le rapport financier annuel 2024 au paragraphe 5.3.5.

La VaR (Value at Risk)
La VaR est définie comme étant la perte théorique maximale que peut subir un portefeuille en cas de
mouvements défavorables des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change, prix d’actifs,
etc.), sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. Le Crédit Agricole de la
Touraine et du Poitou retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps d’un jour, en
s’appuyant sur un an d’historique de données.

Le tableau ci-dessous restitue l’évolution de la VaR sur les EMTN structurés de la Caisse régionale entre
le 31 décembre 2024 et le 30 juin 2025 :

(en millions d’euros) 31/12/2024 30/06/2025
VaR sur EMTN (LSEG Refinitiv) 1,4 3,5

Les stress scenarios
Les stress scénario constituent des indicateurs complémentaires à la mesure de la VaR, qui permettent
d’appréhender plus correctement l’impact des conditions extrêmes de marché.
Les calculs de stress s’appliquent sur les titres comptabilisés en titres de placement et en titres
d’investissement. Le dispositif Groupe repose sur des encadrements en stress construits sur deux
scénarios :
- Stress Groupe : stress élaboré à partir d’une dégradation marquée sur le souverain France qui se
propage sur les autres limites souverains, corporate et bancaires, et en particulier sur les titres
périphériques.
- Stress Adverse 1 an : il reprend, pour chaque facteur de risque (spread de crédit, taux d’intérêt et
inflation), la plus grande variation sur un an, observée sur un historique long (supérieur à 10 ans).

(en millions d’euros) 31/12/2024 30/06/2025
Stress Groupe sur portefeuille JVR et JCR (TP) (hors EMTN) 24,6 23,9
Pertes Stress Adverse 1 an sur portefeuille JVR et JCR (TP) (hors
potentielles EMTN) 41,7 42,0
selon le Stress sur Produits complexes (EMTN) 10,0 11,1
stress Stress Groupe sur portefeuille CAM (TI) 23,6 22,9

Le contrôle des scenarios de stress est effectué mensuellement par le Middle-Office. Comme pour la
VaR, il est réalisé avec un décalage d’un mois sur la base des fichiers reçus de Crédit Agricole S.A.
(RiskMetrics). Aucun dépassement n’a été constaté sur les six premiers mois de 2025.

2.3.3 Gestion du bilan
Le dispositif d’encadrement et de suivi de la gestion du bilan est décrit dans le rapport financier annuel
2024 dans le paragraphe 5.3.6.




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S’agissant des évolutions notables survenues lors du premier semestre 2025 en matière de gestion de
bilan, elles sont relatives aux données liquidité. Elles sont présentées ci-dessous.

Bilan cash au 30 juin 2025 (M€)

Le bilan cash est élaboré à partir des comptes en normes IFRS et repose d’abord sur l’application d’une
table de passage entre les états financiers IFRS et les compartiments du bilan cash, dont la définition
est communément admise sur la Place.
Il correspond au périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre contrainte
prudentielle.
À la suite de cette répartition des comptes IFRS dans les compartiments du bilan cash, des calculs de
compensation (nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de l’actif et du passif dont
l’impact est symétrique en termes de risque de liquidité.
Dans une dernière étape, d’autres retraitements permettent de corriger les encours que les normes
comptables attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement d’un autre
compartiment. Ainsi, les émissions seniors dans les réseaux bancaires ainsi que les refinancements de
la Banque Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations et les autres
refinancements de même type adossés à des prêts clientèle, dont le classement comptable
engendrerait une affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont retraités pour
apparaître comme des « Ressources clientèle ».

BILAN SYNTHETIQUE
Actifs 31/12/24 30/06/25 Variation
Titres constitutifs de réserves 1 030 1 027 -3
Reverse repo 0 0 0
Replacements CT 24 19 -5
Replacements LT 1 716 1 445 -271
Actifs de négoce nécessaires à l'activité 0 0 0
Actifs clientèle 12 359 12 311 -49
Autres Actifs (Emplois permanents) 1 958 1 958 0
Total 17 088 16 760 -328

Passifs 31/12/24 30/06/25 Variation
Repo 0 0 0
Ressources de marché CT 1 236 1 052 -184
Ressources de marché LT 2 156 2 085 -71
Passifs de négoce nécessaires à l'activité 130 136 6
Ressources clientèle 10 490 10 405 -85
Autres Passifs (Ressources permanentes) 3 076 3 081 5
Total 17 088 16 760 -328




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Évolution des réserves de liquidité de la Caisse régionale (M€)

Variations
31/12/2024 30/06/2025
semestrielles
Valeur en Valeur en Valeur en
Valeur de Valeur de Valeur de
stress de stress de stress de
marché marché marché
marché marché marché
Emission d'états de l'OCDE, garanties par des états 319 299 324 303 5 5
de l'OCDE ou des organismes supranationaux
Obligations sécurisées éligibles banque centrale 37 34 37 34 0 0
Emissions corporates, entités du secteur public et 118 102 128 111 10 10
autres contreparties éligibles BC
Actions appartenant à un indice majeur 4 2 4 2 0 0
OPCVM à VL quotidienne 14 10 147 129 133 119
titres bancaires éligibles BC 0 0 0 0 0 0
OPCVM à VL non quotidienne 0 0 0 0
Autres titres non éligibles BC 28 13 27 12 -1 0
Créances mobilisables auprès de la banque centrale 1 541 1 541 1 419 1 419 -122 -122
(y compris autotitrisation)
Autres réserves mobilisables en central 0 0 0 0 0 0
Total 2 059 1 999 2 085 2 010 26 11

La déclinaison des limites du système de gestion et d’encadrement de la liquidité du Groupe Crédit
Agricole au niveau de chaque filiale de Crédit Agricole S.A. et de chaque Caisse régionale assure une
adéquation au niveau local entre le risque de liquidité et sa couverture par les réserves.

Les ratios réglementaires

- LCR
Les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les
reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le LCR a
pour objectif de favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité des banques en
veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides de haute qualité (HQLA, High
Quality Liquid Assets) non grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et immédiatement,
sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les
établissements de crédit sont assujettis à un seuil minimal fixé à 100% c’est-à-dire que les réserves de
liquidité disponibles doivent être au minimum égales aux sorties nettes de trésorerie dans les 30 jours.
Au 30 juin 2025, le ratio LCR de la Caisse régionale Touraine Poitou s’établit à 117,2% et à 115,2% en
moyenne sur 12 mois glissants.

- NSFR
Depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à
leurs superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) définis par l’EBA (European
Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment
de ressources dites « stables » (i.e. de maturité initiale supérieure à 1 an) pour financer ses actifs à
moyen/long-terme.
Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est un ratio de stock (le LCR étant un ratio de flux) qui compare
les actifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an, aux passifs de maturité effective ou




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potentielle supérieure à un an. La définition du NSFR attribue à chaque élément du bilan une
pondération traduisant sa potentialité d’avoir une maturité supérieure à un an.
Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100% depuis le 28 juin 2021.
Le calcul du ratio NSFR est réalisé trimestriellement. Il s’établit à 107.0% au 30 juin 2025 et à 106,2%
en moyenne sur 12 mois glissants.

2.3.4 Risques opérationnels
Les dispositifs de gestion et de surveillance des risques opérationnels sont décrits dans le rapport
financier annuel 2024 dans le paragraphe 5.2.3.

Conformément au règlement (UE) 2024/1623 du 31 mai 2024 (dit “CRR3”) modifiant le règlement (UE)
575/2013 (dit “CRR”), le cadre du risque opérationnel a évolué au 1er janvier 2025 avec l’introduction
d’une nouvelle méthode unique standardisée de calcul du risque opérationnel (Standardised
Measurement Approach - SMA) qui remplace les méthodes standard et avancée appliquées avant cette
date. Le calcul des exigences de fonds propres (EFP) pour le risque opérationnel utilise le Business
Indicator Component (BIC) basé sur le Business Indicator (BI) calculé sur les 3 derniers exercices
financiers en intégrant les données des entités acquises/cédées sur cette période de 3 ans. Cette
méthode peut être réalisée en Approche Comptable ou en Approche Prudentielle. Le Groupe Crédit
Agricole a retenu l’Approche Prudentielle après en avoir notifié la BCE.

La partie « 5.3.7 III Exposition » du rapport financier annuel 2024, relative à la répartition par catégorie
de risque bâloise des pertes opérationnelles a fait l’objet d’une mise à jour présentée ci-dessous.

REPARTITION DES PERTES OPERATIONNELLES PAR CATEGORIE DE RISQUES BALOISE (2023 A JUIN
2025)




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D’une manière générale, le profil d’exposition en termes de risques opérationnels détectés ces trois
dernières années reflète les principales activités ou risques de la Caisse régionale :
- une exposition à la fraude externe qui reste significative, principalement liée à la fraude aux
moyens de paiement (prélèvements, virements, cartes bancaires, chèques)
- une exposition sur les pratiques en matière d’emploi et de sécurité sur le lieu de travail dont
une provision suite contestation d’un accord collectif
- une exposition sur la catégorie Exécution liée à des erreurs de traitement (absence ou non-
exhaustivité des documents légaux, gestion des garanties, forclusion de dossiers en
contentieux…)
Des plans d’action locaux correctifs et préventifs sont mis en place en vue de réduire l’exposition de la
Caisse régionale au Risque Opérationnel.

2.3.5 Risques juridiques
Les principales procédures judiciaires et fiscales en cours au sein de la Caisse régionale du Crédit
Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou sont décrites dans le rapport financier annuel pour
l’exercice 2024. Les dossiers ci-après évoqués sont ceux qui sont nés ou ont connu une évolution après
le 03 avril 2025, date du dépôt auprès de l’AMF du Rapport Financier Annuel. Sont aussi évoqués des
dossiers en cours qui n’ont pas fait l’objet d’évolution depuis cette date.
Les risques juridiques en cours au 30 juin 2025 susceptibles d’avoir une influence négative sur le
patrimoine de la Caisse régionale ont fait l’objet de provisions qui correspondent à la meilleure
estimation par la Direction générale sur la base des informations dont elle dispose. Elles sont
mentionnées sur les états financiers consolidés en paragraphe 6.7
À ce jour, à la connaissance de la Caisse régionale, il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale,
judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens
ou dont elle est menacée), susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets
significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel
de la Touraine et du Poitou.

Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 02 mai 2017, la Caisse régionale de la Touraine
et du Poitou a été assignée par des porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette
action est initiée par l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse
a évalué sa demande à 80,8 millions d’euros. Le Tribunal Judiciaire d’Aix-en-Provence dans sa décision
du 12 avril 2021 a rejeté la demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens
ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou. Cette décision correspond
à l’analyse faite par la Caisse régionale de la Touraine et du Poitou sur l’absence de fondement de cette
action. Elle a toutefois fait l’objet d’appel de la part de la partie adverse.

2.3.6 Risques de non-conformité
La prévention et le contrôle des risques de non-conformité sont traités au sein du rapport financier
annuel de 2024 dans le paragraphe 5.3.9.




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3 Etats financiers consolidés intermédiaires résumés au 30
juin 2025 (ayant fait l’objet d’un examen limité)
Examinés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Touraine et du Poitou en date du 25 Juillet 2025

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes
annexes aux états financiers




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Cadre général
Présentation juridique de l’entité

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA TOURAINE ET DU POITOU

Société Coopérative à capital variable, régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et
Financier, au capital de 95 639 597,25 Euros

Siège Social et Services Administratifs :
18 rue Salvador Allende
CS 50307
86008 POITIERS CEDEX
FRANCE

Direction Générale et Services Administratifs :
45 Boulevard Winston Churchill
BP 4114
37041 TOURS CEDEX 1
FRANCE

RCS POITIERS : D 399 780 097




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Etats financiers consolidés
COMPTE DE RESULTAT
(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Intérêts et produits assimilés (1) 4.1 217 204 241 263
Intérêts et charges assimilées (1) 4.1 - 165 639 - 195 009
Commissions (produits) (1) 4.2 83 229 91 000
Commissions (charges) (1) 4.2 - 9 754 - 18 270
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
4.3 6 021 10 353
résultat
Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction - 408 - 1 280
Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par
6 429 11 633
résultat
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
4.4 49 597 46 562
capitaux propres
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en
‐ ‐
capitaux propres recyclables
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés
49 597 46 562
en capitaux propres non recyclables (dividendes)
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs
4.5 ‐ 64
financiers au coût amorti
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au
‐ ‐
coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la
juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur ‐ ‐
par résultat
Produit net des activités d'assurance ‐ ‐
Produits des activités d’assurance ‐ ‐
Charges afférentes aux activités d’assurance ‐ ‐
Produits et charges afférents aux contrats de réassurance détenus ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance afférents
‐ ‐
aux contrats de réassurance détenus
Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités
‐ ‐
d’assurance
Produits des autres activités 4.6 10 557 10 761
Charges des autres activités 4.6 - 3 010 - 2 982
Produit net bancaire 188 205 183 742
Charges générales d'exploitation 4.7 - 103 632 - 101 200
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
4.8 - 5 054 - 4 998
immobilisations corporelles et incorporelles
Résultat brut d'exploitation 79 519 77 544
Coût du risque 4.9 - 11 597 - 5 280
Résultat d'exploitation 67 922 72 264
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.10 204 -2
Variations de valeur des écarts d'acquisition ‐ ‐
Résultat avant impôt 68 126 72 262
Impôts sur les bénéfices 4.11 - 3 552 - 6 177
Résultat net d'impôts des activités abandonnées ‐ ‐
Résultat net 64 574 66 085
Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐
Résultat net part du Groupe 64 574 66 085

(1) Au 30 juin 2024, les commissions intégraient un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros au titre de la
marge collecte, qui auraient dû être classés respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et en « Intérêts et charges assimilées ». Cette
modification de présentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire présenté au 30 juin 2024.




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RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN
CAPITAUX PROPRES

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Résultat net 64 574 66 085

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.12 ‐ 875
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit
‐ ‐
propre (1)
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux
4.12 85 362 44 189
propres non recyclables (1)
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres
‐ ‐
non recyclables
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non
4.12 85 362 45 064
recyclables hors entreprises mises en équivalence
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non
‐ ‐
recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
4.12 - 2 636 - 1 554
recyclables hors entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non
‐ ‐
recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non
‐ ‐
recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non
4.12 82 726 43 510
recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres
4.12 412 671
recyclables
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres
‐ ‐
recyclables
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés en capitaux
‐ ‐
propres
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres
4.12 412 671
recyclables hors entreprises mises en équivalence
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres
‐ ‐
recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
4.12 21 - 16
recyclables hors entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
‐ ‐
recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
‐ ‐
sur activités abandonnées

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.12 433 655

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.12 83 159 44 165

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 147 733 110 250

Dont part du Groupe 147 733 110 250
Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐

(1) Montant du transfert en réserves d’éléments non recyclables ‐ ‐




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BILAN ACTIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 31/12/2024
Caisse, banques centrales 57 157 55 606
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 458 819 317 157
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 65 345 58 319
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 393 474 258 838
Instruments dérivés de couverture 119 270 125 643
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3-6.2 1 576 146 1 475 657
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
26 788 26 391
capitaux propres recyclables
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste
1 549 358 1 449 266
valeur par capitaux propres non recyclables
Actifs financiers au coût amorti 3-6.3 14 174 880 14 491 172
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 489 392 1 738 958
Prêts et créances sur la clientèle 12 158 567 12 224 972
Titres de dettes 526 921 527 242
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 78 743 - 70 744
Actifs d'impôts courants et différés 61 003 71 805
Comptes de régularisation et actifs divers 179 957 153 344
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
‐ ‐
abandonnées
Contrats d’assurance émis - Actif ‐ ‐
Contrats de réassurance détenus - Actif ‐ ‐
Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Immeubles de placement 6.5 77 151 77 388
Immobilisations corporelles 73 032 69 632
Immobilisations incorporelles 3 596 3 554
Ecarts d'acquisition 6.6 3 579 3 579
Total de l'Actif 16 705 847 16 773 793




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BILAN PASSIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 31/12/2024
Banques centrales ‐ ‐
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 63 031 55 625
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 63 031 55 625
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Instruments dérivés de couverture 24 463 35 142
Passifs financiers au coût amorti 6.4 13 194 098 13 386 202
Dettes envers les établissements de crédit 7 859 527 7 986 764
Dettes envers la clientèle 5 209 143 5 277 765
Dettes représentées par un titre 125 428 121 673
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 1 230 - 1 510
Passifs d'impôts courants et différés 6 898 1 506
Comptes de régularisation et passifs divers 395 954 403 545
Dettes liées aux actifs non courants détenus en vue de la vente
‐ ‐
et activités abandonnées
Contrats d'assurance émis - Passif ‐ ‐
Contrats de réassurance détenus - Passif ‐ ‐
Provisions 6.7 56 174 61 426
Dettes subordonnées ‐ ‐
Total dettes 13 739 388 13 941 936
Capitaux propres 2 966 459 2 831 857
Capitaux propres part du Groupe 2 966 459 2 831 857
Capital et réserves liées 619 094 612 484
Réserves consolidées 1 741 700 1 680 895
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
541 091 457 932
propres
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur actifs non courants détenus en vue de la vente et ‐ ‐
activités abandonnées
Résultat de la période 64 574 80 546
Participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐
Total du passif 16 705 847 16 773 793




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TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle

Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Gains et pertes Gains et pertes Capital Gains et pertes Gains et pertes Capitaux
Autres Total des gains et réserves liées Total des gains et propres
Primes et réserves Total Capital et comptabilisés comptabilisés comptabilisés comptabilisés
Elimination des instruments pertes comptabilisés Résultat Capitaux et résultat pertes comptabilisés Capitaux consolidés
Capital consolidées liées réserves directement en directement en directement en directement en
titres autodétenus de capitaux directement en net propres directement en propres
au capital (1) consolidées capitaux propres capitaux propres non capitaux propres capitaux propres
propres capitaux propres capitaux propres
(en milliers d'euros) recyclables recyclables recyclables non recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2024 420 960 584 272 - 1 297 1 316 109 2 320 043 - 2 813 333 092 330 279 ‐ 2 650 321 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 650 321
Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Capitaux propres au 1er janvier 2024 Retraités 420 960 584 272 - 1 297 1 316 109 2 320 043 - 2 813 333 092 330 279 ‐ 2 650 321 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 650 321
Augmentation / Réduction de capital - 883 ‐ ‐ ‐ - 883 ‐ ‐ ‐ ‐ - 883 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 883
Variation des titres autodétenus ‐ ‐ - 344 ‐ - 344 ‐ ‐ ‐ ‐ - 344 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 344
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dividendes versés au 1er semestre 2024 ‐ - 20 441 ‐ ‐ - 20 441 ‐ ‐ ‐ ‐ - 20 441 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 20 441
Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 883 - 20 441 - 344 ‐ - 21 668 ‐ ‐ ‐ ‐ - 21 668 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 21 668
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 655 43 510 44 165 ‐ 44 165 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 44 165
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
réserves
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Résultat du 1er semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 66 085 66 085 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 66 085
Autres variations ‐ 1 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1
Capitaux propres au 30 juin 2024 420 077 563 832 - 1 641 1 316 109 2 298 376 - 2 158 376 602 374 444 66 085 2 738 904 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 738 904
Augmentation / Réduction de capital - 5 200 - 405 ‐ ‐ - 5 605 ‐ ‐ ‐ ‐ - 5 605 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 5 605
Variation des titres autodétenus ‐ ‐ 820 ‐ 820 ‐ ‐ ‐ ‐ 820 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 820
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dividendes versés au 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 299 ‐ ‐ 299 ‐ ‐ ‐ ‐ 299 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 299
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 5 200 - 106 820 ‐ - 4 486 ‐ ‐ ‐ ‐ - 4 486 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 4 486
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 53 ‐ ‐ 53 781 82 707 83 488 ‐ 83 541 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 83 541
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
‐ 55 ‐ ‐ 55 ‐ - 55 - 55 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
réserves
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Résultat du 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 461 14 461 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 461
Autres variations (2) ‐ - 565 ‐ ‐ - 565 ‐ ‐ ‐ ‐ - 565 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 565
Capitaux propres au 31 décembre 2024 414 877 563 214 - 821 1 316 109 2 293 379 - 1 377 459 309 457 932 80 546 2 831 857 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 831 857
Affectation du résultat 2024 ‐ 80 546 ‐ ‐ 80 546 ‐ ‐ ‐ - 80 546 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Capitaux propres au 1er janvier 2025 414 877 643 760 - 821 1 316 109 2 373 925 - 1 377 459 309 457 932 ‐ 2 831 857 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 831 857

Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Capitaux propres au 1er janvier 2025 Retraités 414 877 643 760 - 821 1 316 109 2 373 925 - 1 377 459 309 457 932 ‐ 2 831 857 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 831 857
Augmentation / Réduction de capital 7 421 ‐ ‐ ‐ 7 421 ‐ ‐ ‐ ‐ 7 421 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 421
Variation des titres autodétenus ‐ ‐ - 811 ‐ - 811 ‐ ‐ ‐ ‐ - 811 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 811
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dividendes versés au 1er semestre 2025 ‐ - 19 742 ‐ ‐ - 19 742 ‐ ‐ ‐ ‐ - 19 742 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 19 742
Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 7 421 - 19 742 - 811 ‐ - 13 132 ‐ ‐ ‐ ‐ - 13 132 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ - 13 132
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 433 82 726 83 159 ‐ 83 159 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 83 159
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
réserves
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Résultat du 1er semestre 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 64 574 64 574 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 64 574
Autres variations ‐ 1 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1
CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025 422 298 624 019 - 1 632 1 316 109 2 360 794 - 944 542 035 541 091 64 574 2 966 459 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 966 459
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle
(2) Impact en réserves de l’annulation de certificats coopératifs d’investissement autodétenus




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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de
participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles
et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par
résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière
concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales,
ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.




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(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Résultat avant impôt 68 126 72 262
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des
5 055 4 998
immobilisations corporelles et incorporelles
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations ‐ ‐
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 14 355 6 616
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Résultat net des activités d'investissement - 204 2
Résultat net des activités de financement 588 940
Autres mouvements 7 611 10 209
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt
27 405 22 765
et des autres ajustements
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit - 72 957 - 216 176
Flux liés aux opérations avec la clientèle - 18 292 338 287

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 120 580 8 409

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 46 271 60 441
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Impôts versés 11 066 3 092

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles - 247 034 194 053

Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - 151 503 289 080

Flux liés aux participations (1) - 6 283 - 660
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 7 674 - 7 270
Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - 13 957 - 7 930

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) - 12 307 - 21 195

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) - 7 298 8 318

Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - 19 605 - 12 877

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de
‐ ‐
trésorerie (D)
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES
- 185 065 268 273
ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D)

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 623 756 544 395
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 55 606 60 469
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de
568 150 483 926
crédit **
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 438 691 812 668
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 57 157 55 907
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de
381 534 756 761
crédit **
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE
- 185 065 268 273
TRESORERIE




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* Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie
des entités reclassées en activités abandonnées)

** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au
jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et
"Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.4 (hors intérêts courus)

(1) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des
cessions de titres de participation. Au cours du premier semestre 2025, l’impact net des flux sur la
trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou s’élève à 660
milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :
• Augmentation de capital SACAM AVENIR pour 1 952 milliers d'euros
• Acquisition de titres SACAM SANTE ET TERRITOIRE pour 2 010 milliers d'euros
• Appel de fonds SACAM TRANSITION ET ENERGIE pour 2 189 milliers d’euros
• Acquisition de titres SERANTIS pour 188 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION
• Cession de titres FINANCIERE GN3 pour 164 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION
• Cession de titres 3BE pour 363 milliers d'euros par la SAS CATP EXPANSION
(2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des
dividendes versés à ses actionnaires, à hauteur de 19 742 milliers d’euros pour le premier semestre 2025.
Ce montant comprend également l’évolution du capital des Caisses Locales pour 7 421 milliers d’euros.
(3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : ils comprennent
essentiellement l’émission des titres seniors du FCT Crédit Agricole Habitat 2025 placés sur le marché pour
un montant de 12 500 milliers d’euros et le remboursement des titres seniors du FCT Crédit Agricole
Habitat 2020 placés sur le marché pour un montant de 18 246 milliers d’euros.




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Notes annexes aux états financiers consolidés intermédiaires
résumés

1 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe,
jugements et estimations utilisées
1.1 Normes applicables et comparabilité
Sauf mention contraire, tous les montants indiqués dans le présent rapport financier sont exprimés en
euros et sont indiqués en milliers, sans décimale. Les arrondis au millier d’euros le plus proche peuvent,
dans certains cas, conduire à des écarts non significatifs au niveau des totaux et des sous-totaux
figurant dans les tableaux.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Touraine et du Poitou au 30 juin 2025 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme
IAS 34 relative à l’information financière intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires
résumés sont identiques à celles utilisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Touraine et du Poitou pour l’élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2024 établis, en
application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations
IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc
certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la
Touraine et du Poitou au 30 juin 2025 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme
IAS 34 relative à l’information financière intermédiaire. Le Groupe Crédit Agricole a fait le choix de
présenter en conformité avec la norme IAS 34.8, les états financiers liés au résultat et au tableau de
flux de trésorerie avec une période comparative limitée au semestre N-1 afin d’en simplifier la lecture.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union
européenne au 30 juin 2025 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice
2025.

Celles-ci portent sur :

Date de 1ère Effet significatif
Normes, Amendements ou Interprétations application : exercices potentiel pour le
ouverts à compter du Groupe
IAS 21 / IFRS 1
01/01/2025 Non
Manque d'échangeabilité d'une devise


Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées
par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf
mention spécifique.

Normes et interprétations adoptées par l’Union Européenne au 30 juin 2025 non encore appliquées
par le Groupe



Page 66 sur 113
• IFRS 9 / IFRS 7 - Classement et évaluation des instruments financiers
Les amendements aux normes IFRS 9 et IFRS 7, adoptés le 27 mai 2025 et applicables aux
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2026 viennent notamment clarifier le classement
des actifs financiers assortis de caractéristiques conditionnelles, telles que des caractéristiques
environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG), dans le cadre du test SPPI.
Ces amendements requerront des informations supplémentaires concernant les placements
dans des instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par le biais
des autres éléments du résultat global et les instruments financiers assortis de caractéristiques
conditionnelles.

Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union Européenne au 30 juin 2025

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 30 juin 2025 mais non encore adoptées par l’Union
européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière
obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le
Groupe au 30 juin 2025.

• IFRS 18 - Présentation et informations à fournir dans les états financiers
La norme IFRS 18 « Présentation et informations à fournir dans les états financiers » publiée
en avril 2024 remplacera la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » et sera applicable
aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2027, sous réserve d’adoption par l’Union
européenne.
La norme IFRS 18 imposera une nouvelle structure du compte de résultat et des sous-totaux
obligatoires avec un classement des produits et charges dans 3 catégories : « exploitation »,
« investissement » et « financement » dans l'état du compte de résultat.
La norme IFRS 18 imposera également de décrire dans les notes annexes les mesures de
performance définies par la Direction et utilisées dans la communication publique hors des
états financiers IFRS.
Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre au sein du Groupe sont en cours.

Décisions IFRS IC pouvant affecter le Groupe

Effet significatif
Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication potentiel pour le
Groupe
IAS 7
Classification des flux de trésorerie liés aux appels
01/01/2025 Non
de variation de marge sur les contrats «
collatéralisés au marché »
IAS 38
Reconnaissance des actifs incorporels résultant 01/01/2025 Non
d'engagements liés au climat
IFRS 9 / IFRS 17 / IFRS 15 / IAS 37
Garanties émises sur les obligations d'autres 01/01/2025 Non
entités
IFRS 15
Reconnaissance des revenus provenant des frais de 01/01/2025 Non
scolarité




Page 67 sur 113
1.2 Principes et méthodes comptables
➢ Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

Etant donné leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la
formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans
le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
- les activités des marchés nationaux et internationaux ;
- les fluctuations des taux d'intérêt et de change ;
- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d'activité ou pays ;
- les modifications de la réglementation ou de la législation ;

Cette liste n'est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement
pour les évaluations suivantes :
- les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non consolidées) ;
- les passifs des contrats d'investissement sans éléments de participation discrétionnaire ;
- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
- les plans de stock-options ;
- les dépréciations d'instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres
recyclables ;
- les provisions ;
- les dépréciations des écarts d'acquisition ;
- les actifs d'impôts différés ;
- la valorisation des entreprises mises en équivalence.


2 Principales opérations de structure et événements
significatifs de la période
2.1 Principales opérations de structure
➢ FCT Crédit Agricole Habitat 2025

Au 30/06/2025, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2025) a été consolidée au sein du
groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales et LCL, le
17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un
RMBS français placé sur le marché.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts à l’habitat octroyés par 37 Caisses régionales
et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards d’euros dont 26,3
millions d'euros cédés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Les Caisses régionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnés dont 1,3
millions d'euros souscrits par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
et pour 800 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement), dont 12,5 millions
d'euros souscrits par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.




Page 68 sur 113
Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont
été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et établissements de crédit (48%) pour
un montant de 800 M€.

2.2 Information portant sur le périmètre de consolidation au 30 juin
2025
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel
de la Touraine et du Poitou et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des
normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du
Poitou dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis
ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le
périmètre de consolidation.

Hormis la sortie du FCT Crédit Agricole Habitat 2020 et l’entrée du FCT Crédit Agricole Habitat 2025, le
périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
n’a pas fait l’objet de variation significative par rapport au périmètre de consolidation du 31 décembre
2024. Il comprend :

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
- Les 64 Caisses locales
- Les 3 sociétés de titrisation (FCT Crédit Habitat)
- La SAS Foncière Touraine Poitou
- La SAS CATP Expansion
- La SAS Square Habitat Touraine Poitou
- La SAS CATP Transition Energétique.




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Périmètre de
consolidation Type % de contrôle % d'intérêt
Méthode de Siège social
du Crédit Modification d'entité et
consolidatio Implantation (si différent de
Agricole de la de périmètre nature du
n l'implantation)
Touraine et contrôle 30/06/2025 31/12/2024 30/06/2025 31/12/2024
du Poitou
Caisse
régionale de
Intégration Caisse
Crédit Agricole France NA NA NA NA
globale régionale
de la Touraine
et du Poitou

64 Caisses Intégration Caisses
France NA NA NA NA
locales globale locales


SAS Foncière
Intégration
Touraine France Filiale 100% 100% 100% 100%
globale
Poitou


SAS CATP Intégration
France Filiale 100% 100% 100% 100%
Expansion globale

SAS Square
Habitat Intégration
France Filiale 100% 100% 100% 100%
Touraine globale
Poitou
SAS CATP
Intégration
Transition France Filiale 100% 100% 100% 100%
globale
Energétique

FCT Crédit
Intégration
Agricole Habitat Sortie France FCT 0% 100% 0% 100%
globale
2020

FCT Crédit
Intégration
Agricole Habitat France FCT 100% 100% 100% 100%
globale
2022

FCT Crédit
Intégration
Agricole Habitat France FCT 100% 100% 100% 100%
globale
2024

FCT Crédit
Intégration
Agricole Habitat Entrée France FCT 100% 0% 100% 0%
globale
2025




2.3 Autres événements significatifs de la période
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constaté d’autres
évènements significatifs au 30 juin 2025 ayant un impact sur les comptes.




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3 Risque de crédit
3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour
pertes sur la période
(Cf. chapitre "Gestion des risques – Risques de crédit")

Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période

Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur
engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit.

Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des
corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées,
par catégorie comptable et type d’instruments.




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Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 Actifs soumis à une ECL à Actifs dépréciés (Stage 3) Total
mois (Stage 1) maturité (Stage 2)
Valeur Correction de Correction de Correction de Correction de Valeur nette
Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable
comptable valeur pour valeur pour valeur pour valeur pour comptable (a) +
brute brute brute (a)
(en milliers d'euros) brute pertes pertes pertes pertes (b) (b)

Au 31 décembre 2024 525 707 - 333 1 909 - 41 ‐ ‐ 527 616 - 374 527 242


Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 525 707 - 333 1 909 - 41 ‐ ‐ 527 616 - 374 527 242


Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 44 - 47 -1 -2 ‐ ‐ 43 - 49

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 32 559 - 153 ‐ ‐ 32 559 - 153


Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 32 515 102 -1 1 ‐ ‐ - 32 516 103


Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐


Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 4 -3 ‐ 1


Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐


Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 525 751 - 380 1 908 - 43 ‐ ‐ 527 659 - 423 527 236

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
- 315 ‐ ‐ - 315
montant de correction de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 525 436 - 380 1 908 - 43 ‐ ‐ 527 344 - 423 526 921

Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
‐ ‐ ‐ ‐
d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif)




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Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
mois (Stage 1) (Stage 2)
Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur nette
comptable valeur pour comptable valeur pour comptable valeur pour comptable valeur pour comptable (a) +
(en milliers d'euros) brute pertes brute pertes brute pertes brute (a) pertes (b) (b)
Au 31 décembre 2024 14 103 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 103 ‐ 14 103

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 14 103 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 103 ‐ 14 103

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 5 178 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 178 ‐

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 8 956 -2 ‐ ‐ 8 956 -2

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 3 778 2 ‐ ‐ ‐ ‐ - 3 778 2

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 19 281 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 281 ‐ 19 281

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction
‐ ‐ ‐ ‐
de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 19 281 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 281 ‐ 19 281


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances
rattachées




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Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
mois (Stage 1) (Stage 2)
Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur Correction de Valeur nette
comptable valeur pour comptable valeur pour comptable valeur pour comptable valeur pour comptable (a) +
(en milliers d'euros) brute pertes brute pertes brute pertes brute (a) pertes (b) (b)
Au 31 décembre 2024 11 068 736 - 50 962 1 214 057 - 99 528 195 964 - 103 295 12 478 757 - 253 785 12 224 972

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 416 169 - 10 052 384 424 19 072 31 745 - 9 211 ‐ - 191

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 855 993 6 059 855 993 - 11 068 ‐ - 5 009

Retour de Stage 2 vers Stage 1 447 127 - 16 686 - 447 127 26 883 ‐ 10 197

Transferts vers Stage 3 (1) - 8 878 589 - 29 233 3 507 38 111 - 10 375 ‐ - 6 279

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 1 575 - 14 4 791 - 250 - 6 366 1 164 ‐ 900


Total après transferts 10 652 567 - 61 014 1 598 481 - 80 456 227 709 - 112 506 12 478 757 - 253 976 12 224 781

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 22 059 11 250 - 60 712 - 28 896 - 14 055 4 170 - 52 708 - 13 476

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 834 182 - 5 751 84 663 - 8 277 918 845 - 14 028

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 804 158 4 199 - 145 261 9 124 - 9 658 9 609 - 959 077 22 932

Passages à perte - 4 397 3 882 - 4 397 3 882

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ - 114 ‐ ‐ 3 - 114 3

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 12 802 - 29 743 - 9 889 - 26 830

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres - 7 965 ‐ ‐ ‐ ‐ 565 - 7 965 565


Total 10 674 626 - 49 764 1 537 769 - 109 352 213 654 - 108 336 12 426 049 - 267 452 12 158 597

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de
- 718 - 392 1 080 - 30
correction de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 10 673 908 - 49 764 1 537 377 - 109 352 214 734 - 108 336 12 426 019 - 267 452 12 158 567


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances
rattachées




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Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
mois (Stage 1) (Stage 2)
Correction de Correction de Correction de Correction de
Valeur Valeur Valeur Valeur
valeur pour valeur pour valeur pour valeur pour
comptable comptable comptable comptable
(en milliers d'euros) pertes pertes pertes pertes
Au 31 décembre 2024 21 857 - 25 4 534 - 328 ‐ ‐ 26 391 - 353

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 21 857 - 25 4 534 - 328 ‐ ‐ 26 391 - 353

Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 239 4 158 77 ‐ ‐ 397 81

Réévaluation de juste valeur sur la période 319 169 ‐ 488

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 330 -1 ‐ ‐ 330 -1

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 410 5 - 11 1 ‐ ‐ - 421 6

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ 76 ‐ 76

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 22 096 - 21 4 692 - 251 ‐ ‐ 26 788 - 272


Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) ‐ ‐ ‐ ‐


Au 30 juin 2025 22 096 - 21 4 692 - 251 ‐ ‐ 26 788 - 272


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)




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Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit

Au 30/06/2025, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’est pas concernée.




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Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle

Au 30/06/2025, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’est pas concernée.




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Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Engagements sains

Engagements soumis à une ECL 12 Engagements soumis à une ECL à Engagements provisionnés Total
mois (Stage 1) maturité (Stage 2) (Stage 3)
Correction de Correction de Correction de Montant de Correction de Montant net de
Montant de Montant de Montant de
valeur pour valeur pour valeur pour l'engagement valeur pour l'engagement
l'engagement l'engagement l'engagement
(en milliers d'euros) pertes pertes pertes (a) pertes (b) (a) + (b)
Au 31 décembre 2024 944 259 - 8 673 83 913 - 6 724 12 376 - 2 700 1 040 548 - 18 097 1 022 451

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 38 518 - 186 38 081 174 437 - 201 ‐ - 213

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 53 002 570 53 002 - 728 ‐ - 158

Retour de Stage 2 vers Stage 1 14 583 - 756 - 14 583 882 ‐ 126

Transferts vers Stage 3 (1) - 282 1 - 426 26 708 - 328 ‐ - 301

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 183 -1 88 -6 - 271 127 ‐ 120


Total après transferts 905 741 - 8 859 121 994 - 6 550 12 813 - 2 901 1 040 548 - 18 310 1 022 238

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 7 366 1 300 - 13 812 - 990 807 752 - 20 371 1 062

Nouveaux engagements donnés (2) 308 992 - 3 428 27 799 - 3 478 336 791 - 6 906

Extinction des engagements - 316 271 2 668 - 41 699 3 828 - 1 015 174 - 358 985 6 670

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 2 061 - 1 340 577 1 298

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres - 87 -1 88 ‐ 1 822 1 1 823 ‐


Au 30 juin 2025 898 375 - 7 559 108 182 - 7 540 13 620 - 2 149 1 020 177 - 17 248 1 002 929


(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.




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Engagements de garantie

Engagements sains

Engagements provisionnés Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage Engagements soumis à une ECL à maturité
(Stage 3)
1) (Stage 2)


Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant net de
l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b) l'engagement (a) + (b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 322 340 - 5 929 22 738 - 12 666 7 084 - 4 870 352 162 - 23 465 328 697

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre 1 049 - 869 - 1 059 1 148 10 -6 ‐ 273

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 1 534 21 1 534 - 89 ‐ - 68

Retour de Stage 2 vers Stage 1 2 583 - 890 - 2 583 1 235 ‐ 345

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ - 10 2 10 -6 ‐ -4

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Total après transferts 323 389 - 6 798 21 679 - 11 518 7 094 - 4 876 352 162 - 23 192 328 970

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 57 672 4 468 1 189 2 303 - 1 198 694 57 663 7 465

Nouveaux engagements donnés (2) 146 757 - 625 5 046 - 801 151 803 - 1 426

Extinction des engagements - 89 084 4 415 - 3 857 771 - 1 199 717 - 94 140 5 903

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 679 2 332 - 23 2 988

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres -1 -1 ‐ 1 1 ‐ ‐ ‐


Au 30 juin 2025 381 061 - 2 330 22 868 - 9 215 5 896 - 4 182 409 825 - 15 727 394 098


(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.




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3.2 Expositions au risque souverain
Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’Etat, hors collectivités
locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation pour les actifs
financiers non évalués à la juste valeur par résultat (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette
de couverture.

Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou au risque
souverain sont les suivantes :

Activité bancaire

30/06/2025 Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste valeur
par résultat
Actifs financiers à la
Total activité Total activité
Actifs financiers Autres actifs juste valeur par Actifs financiers
banque brut de Couvertures banque net de
détenus à des financiers à la capitaux propres au coût amorti
couvertures couvertures
fins de juste valeur recyclables
transaction par résultat
(en milliers d'euros)
Allemagne ‐ ‐ 15 779 27 217 42 996 ‐ 42 996

Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

France ‐ ‐ ‐ 258 875 258 875 12 258 887

Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Israël ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Taïwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Autres pays
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
souverains
Total ‐ ‐ 15 779 286 092 301 871 12 301 883




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31/12/2024 Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste valeur
par résultat
Actifs financiers à la
Total activité Total activité
Actifs financiers Autres actifs juste valeur par Actifs financiers
banque brut de Couvertures banque net de
détenus à des financiers à la capitaux propres au coût amorti
couvertures couvertures
fins de juste valeur recyclables
transaction par résultat
(en milliers d'euros)
Allemagne ‐ ‐ 15 610 27 292 42 902 ‐ 42 902

Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

France ‐ ‐ ‐ 256 957 256 957 - 188 256 769

Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Israël ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Taïwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Autres pays
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
souverains
Total ‐ ‐ 15 610 284 249 299 859 - 188 299 671




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4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres
4.1 Produits et charges d’intérêts
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Sur les actifs financiers au coût amorti 175 224 176 170
Opérations avec les établissements de crédit 1 068 2 114
Opérations internes au Crédit Agricole 29 890 36 999
Opérations avec la clientèle 138 809 132 909
Opérations de location-financement ‐ ‐
Titres de dettes 5 457 4 148
Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 255 138
Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐
Opérations avec la clientèle ‐ ‐
Titres de dettes 255 138
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 41 725 64 955
Autres intérêts et produits assimilés ‐ ‐
Produits d'intérêts (1) (2) (3) 217 204 241 263
Sur les passifs financiers au coût amorti - 138 432 - 158 303
Opérations avec les établissements de crédit - 2 222 - 5 212
Opérations internes au Crédit Agricole - 105 859 - 123 180
Opérations avec la clientèle - 28 519 - 27 735
Opérations de location-financement ‐ ‐
Dettes représentées par un titre - 1 832 - 2 176
Dettes subordonnées ‐ ‐
Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 27 129 - 36 626
Autres intérêts et charges assimilées - 78 - 80
Charges d'intérêts (3) - 165 639 - 195 009

(1) dont 1 575 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 2025 contre 1 153 milliers d'euros au 30 juin 2024.

(2) dont 3 272 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2025 contre 2 993 milliers d'euros
au 30 juin 2024.
(3) Au 30 juin 2024, un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros auraient dû être classés
respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et en « Intérêts et charges assimilées ». Ceux-ci ont été enregistrés en
produits et charges de commissions (Cf. note 4.2 des présents comptes consolidés). Cette modification de présentation est
sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire présenté au 30 juin 2024.




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4.2 Produits et charges de commissions
30/06/2025 30/06/2024

(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net

Sur opérations avec les établissements de crédit 24 - 49 - 25 38 - 53 - 15

Sur opérations internes au Crédit Agricole 2 403 - 1 104 1 299 11 195 - 9 429 1 766

Sur opérations avec la clientèle 2 462 - 353 2 109 2 545 - 346 2 199

Sur opérations sur titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Sur opérations de change 95 ‐ 95 63 ‐ 63
Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations
621 ‐ 621 114 ‐ 114
de hors bilan
Sur moyens de paiement et autres prestations de services
76 655 - 7 880 68 775 75 376 - 8 272 67 104
bancaires et financiers
Gestion d'OPC, fiducie et activités analogues 969 - 368 601 1 669 - 170 1 499

Total Produits et charges de commissions (1) 83 229 - 9 754 73 475 91 000 - 18 270 72 730

(1) Au 30 juin 2024, les commissions intègrent un produit de 8 232 milliers d’euros et une charge de 8 336 milliers d’euros
au titre de la marge collecte,qui auraient dû être classés respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et en «
Intérêts et charges assimilées ». Cette modification de présentation est sans impact sur le montant de Produit Net
Bancaire présenté au 30 juin 2024


Les produits de commissions des opérations sont portés majoritairement par l’activité banque de
proximité.

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par résultat
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dividendes reçus 416 491
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de
- 421 - 1 250
transaction
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la
1 962 9 581
juste valeur par résultat
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dettes ne remplissant
3 618 1 427
pas les critères SPPI
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur autres instruments de dettes à la juste
‐ ‐
valeur par résultat par nature

Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par
‐ ‐
résultat sur option (1)

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des
292 209
couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

Résultat de la comptabilité de couverture 154 - 105

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6 021 10 353

(1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option concernés (sauf exception permise
par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat).




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Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

30/06/2025 30/06/2024

(en milliers d'euros) Profits Pertes Net Profits Pertes Net

Couverture de juste valeur 58 551 - 58 529 22 74 177 - 74 230 - 53
Variations de juste valeur des éléments couverts
26 853 - 27 864 - 1 011 34 275 - 37 302 - 3 027
attribuables aux risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y
31 698 - 30 665 1 033 39 902 - 36 928 2 974
compris cessations de couverture)
Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Variations de juste valeur des dérivés de couverture -
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
partie inefficace
Couverture d'investissements nets dans une activité à
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture -
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
partie inefficace

Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de
223 621 - 223 489 132 325 639 - 325 691 - 52
taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

Variations de juste valeur des éléments couverts 107 716 - 115 905 - 8 189 142 957 - 182 733 - 39 776

Variations de juste valeur des dérivés de couverture 115 905 - 107 584 8 321 182 682 - 142 958 39 724
Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un
portefeuille d'instruments financiers au risque de taux ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture -
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
partie inefficace

Total Résultat de la comptabilité de couverture 282 172 - 282 018 154 399 816 - 399 921 - 105



Pour rappel, les différentes typologies de couverture sont les suivantes :

• Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un
instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment
des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts
et de dettes subordonnées à taux fixe.

Le Groupe applique, conformément à nos Principes et Méthodes Comptables pour la couverture de
juste valeur d'un portefeuille d'éléments de taux d'intérêt, d'un portefeuille d'actifs ou de passifs
financiers, la norme IAS 39 tel qu'adoptée par l'Union européenne (version carve-out). Les dispositions
de la norme permettent notamment d'inclure les dépôts à vue faiblement ou non rémunérés dans
cette relation de couverture.

• Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux
de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts
à taux variable.




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• Couverture d'un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des
taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constaté de
déqualification significative dans le cadre du premier semestre 2025.

4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par capitaux propres
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres
‐ ‐
recyclables (1)
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux
49 597 46 562
propres non recyclables (dividendes) (2)
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux
49 597 46 562
propres
(1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.9 « Coût du risque ».
(2) Dont acompte sur dividendes versés par la SAS Rue La Boétie pour 47 813 milliers d’euros en 2025 contre 44 774 milliers d’euros en
2024.


4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs
financiers au coût amorti
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Titres de dettes ‐ 64
Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐
Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐

Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ 64

Titres de dettes ‐ ‐
Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐
Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐

Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ‐ ‐

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût
‐ 64
amorti (1)
(1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.9 « Coût du
risque ».


4.6 Produits (charges) nets des autres activités
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation ‐ ‐
Produits nets des immeubles de placement 444 94
Autres produits (charges) nets (1) 7 103 7 685
Produits (charges) des autres activités 7 547 7 779
(1) Dont 6 621 milliers d’euros au 30/06/2025 de produits nets liés à la filiale SAS Square Habitat Touraine Poitou (contre 6
714 milliers d’euros au 30/06/2024)




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4.7 Charges générales d’exploitation
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Charges de personnel - 64 942 - 63 374
Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 3 328 - 3 072
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 35 362 - 34 754
Charges générales d'exploitation - 103 632 - 101 200
(1) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas comptabilisé de charge au titre du fonds de
résolution au 30 juin 2025 et au 30 juin 2024




4.8 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dotations aux amortissements - 5 054 - 4 998
Immobilisations corporelles (1) - 5 052 - 4 996
Immobilisations incorporelles -2 -2
Dotations (reprises) aux dépréciations ‐ ‐
Immobilisations corporelles ‐ ‐
Immobilisations incorporelles ‐ ‐
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
- 5 054 - 4 998
corporelles et incorporelles
(1) Dont 888 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2025 contre 739 milliers d'euros au
30 juin 2024




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4.9 Coût du risque
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur
- 1 245 - 1 496
engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A)
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12
5 870 9 423
mois à venir
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
3 - 11
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 152 4 065
Engagements par signature 4 715 5 369
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la
- 7 115 - 10 919
durée de vie
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
77 - 49
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 9 826 - 11 057
Engagements par signature 2 634 187
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur
- 7 904 - 3 593
engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B)
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
‐ ‐
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 9 142 - 2 602
Engagements par signature 1 238 - 991
Autres actifs (C) 23 12
Risques et charges (D) - 2 207 - 157

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) - 11 333 - 5 234

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés
‐ ‐
en capitaux propres recyclables dépréciés
Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti
‐ ‐
dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 474 - 297
Récupérations sur prêts et créances 324 365
comptabilisés au coût amorti 324 365
comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐
Décotes sur crédits restructurés - 114 - 114
Pertes sur engagements par signature ‐ ‐
Autres pertes ‐ ‐
Autres produits ‐ ‐
Coût du risque - 11 597 - 5 280




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4.10 Gains ou pertes nets sur autres actifs
(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 204 -2
Plus-values de cession 203 ‐
Moins-values de cession 1 -2
Résultat de cession sur participations consolidées ‐ ‐
Plus-values de cession ‐ ‐
Moins-values de cession ‐ ‐
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement d'entreprises ‐ ‐
Gains ou pertes nets sur autres actifs 204 -2


4.11 Impôts
Charge d’impôt

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Charge d'impôt courant - 5 174 - 8 323
Charge d'impôt différé 1 622 2 146
Total Charge d'impôt - 3 552 - 6 177


Dans le cadre de la Loi de finances 2025, il a été institué une contribution exceptionnelle sur les
bénéfices des grandes entreprises. Elle s'applique, selon des seuils différents, pour les entreprises dont
le chiffre d'affaires 2024 ou 2025 dépasse 1 Md€ ou 3 Md€.

Pour les redevables dont le chiffre d'affaires est compris entre 1 et 3 Md€, le taux de la contribution
exceptionnelle est fixé à 20,6 % ; pour ceux dont celui-ci est supérieur à 3 Md€, le taux de la
contribution exceptionnelle est fixé à 41,2 %. Les redevables dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1
Md€ ne sont pas assujettis à cette contribution.

Cette contribution exceptionnelle dispose en outre d’une base de calcul spécifique assise sur la
moyenne de l’impôt sur les sociétés dû (hors contribution sociale de 3,3%) au titre de l’exercice au
cours duquel la contribution est due (2025) et au titre de l’exercice précédent (2024). Compte tenu
des normes IAS 12 et IAS 34, la quote-part de contribution exceptionnelle assise sur l’impôt sur les
sociétés dû au titre de l’exercice 2024 doit être immédiatement comptabilisée en résultat en « Impôts
sur les bénéfices ».

Au titre de la Loi de finances 2025, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du
Poitou n’est pas assujettie à cette contribution exceptionnelle.




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4.12 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐

Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐

Transferts en résultat ‐ ‐

Autres variations ‐ ‐

Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 412 671
Ecart de réévaluation de la période 492 612
Transferts en résultat ‐ ‐
Autres variations - 80 59
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture ‐ ‐
Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐
Transferts en résultat ‐ ‐
Autres variations ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres recyclables ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés en capitaux propres ‐ ‐
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises
‐ ‐
mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises
21 - 16
mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises
‐ ‐
mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées ‐ ‐

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 433 655

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi ‐ 875

Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐

Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐
Transferts en réserves ‐ ‐
Autres variations ‐ ‐

Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 85 362 44 189

Ecart de réévaluation de la période 85 362 44 189
Transferts en réserves ‐ ‐
Autres variations ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres non recyclables ‐ ‐
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises
‐ ‐
mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors
- 2 636 - 1 554
entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des
‐ ‐
entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités
‐ ‐
abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 82 726 43 510

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 83 159 44 165

Dont part du Groupe 83 159 44 165

Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐




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5 Informations sectorielles
Information par secteur opérationnel

En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la
Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et
du Poitou, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels
identifiés.

Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou et conformes à la nomenclature en
usage au sein de Crédit Agricole S.A., sont les suivants :

• Banque de proximité
• Gestion pour compte propre et divers

Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.

30/06/2025

DECOMPOSITION DU PNB PAR SECTEUR D'ACTIVITE Produits nets Produits nets Autres produits
Produits nets Produit Net
des sur opérations nets
d'intérêts Bancaire
commissions financières d'exploitation

1 - Banque de Proximité 51 565 73 475 7 547 132 587

2 - Gestion pour compte propre et divers (1) 55 618 55 618

TOTAUX 51 565 73 475 55 618 7 547 188 205
(1) Dont acompte sur dividendes versés par la SAS Rue La Boétie pour 47 813 milliers d’euros.


30/06/2024

DECOMPOSITION DU PNB PAR SECTEUR D'ACTIVITE Produits nets Produits nets Autres produits
Produits nets Produit Net
des sur opérations nets
d'intérêts Bancaire
commissions financières d'exploitation

1 - Banque de Proximité 46 254 72 730 7 779 126 763

2 - Gestion pour compte propre et divers (1) 56 979 56 979

TOTAUX 46 254 72 730 56 979 7 779 183 742
(1) Dont acompte sur dividendes versés par la SAS Rue La Boétie pour 44 774 milliers d’euros.




Page 90 sur 113
6 Notes relatives au bilan
6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat
Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 65 345 58 319
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 393 474 258 838
Instruments de capitaux propres 114 486 112 737
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) 278 988 146 101
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Valeur au bilan 458 819 317 157
Dont Titres prêtés ‐ ‐
(1) Dont 97 579 milliers d’euros d’OPCVM au 30 juin 2025 (contre 88 758 milliers d’euros au 31 décembre 2024)


Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 63 031 55 625
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Valeur au bilan 63 031 55 625




6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
30/06/2025 31/12/2024
Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
(en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes

Instruments de dettes comptabilisés à la juste
26 788 272 - 1 147 26 391 353 - 1 639
valeur par capitaux propres recyclables

Instruments de capitaux propres comptabilisés à
la juste valeur par capitaux propres non 1 549 358 570 047 - 5 707 1 449 266 484 982 - 6 005
recyclables
Total 1 576 146 570 319 - 6 854 1 475 657 485 335 - 7 644




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Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

30/06/2025 31/12/2024

Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
(en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes
Effets publics et valeurs assimilées 15 779 8 - 646 15 610 10 - 787
Obligations et autres titres à revenu fixe 11 009 264 - 501 10 781 343 - 852
Total des titres de dettes 26 788 272 - 1 147 26 391 353 - 1 639
Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
26 788 272 - 1 147 26 391 353 - 1 639
par capitaux propres recyclables
Impôts sur les bénéfices - 70 ‐ - 91 ‐

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste 202 - 1 147 262 - 1 639
valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt)



Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres
non recyclables


30/06/2025 31/12/2024



Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
bilan latents latentes bilan latents latentes
(en milliers d'euros)
Actions et autres titres à revenu variable 7 131 ‐ - 36 7 128 ‐ - 39
Titres de participation non consolidés 1 542 227 570 047 - 5 671 1 442 138 484 982 - 5 966
Total Instruments de capitaux propres
comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 549 358 570 047 - 5 707 1 449 266 484 982 - 6 005
non recyclables
Impôts sur les bénéfices - 16 878 ‐ - 14 241 ‐


Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur instruments de capitaux
553 169 - 5 707 470 741 - 6 005
propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres non recyclables (nets d'impôt)




Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période

30/06/2025 31/12/2024

Gains Pertes Gains Pertes
Juste Valeur à la Juste Valeur à la
cumulés cumulées cumulés cumulées
date de date de
réalisés réalisées réalisés réalisées
décomptabilisation (1) (1) décomptabilisation (1) (1)

(en milliers d'euros)
Actions et autres titres à revenu ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
variable



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Titres de participation non consolidés ‐ ‐ ‐ 293 56 -3
Total Placements dans des
‐ ‐ ‐ 293 56 -3
instruments de capitaux propres
Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐

Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sur
instruments de capitaux propres
‐ ‐ 56 -3
comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres non recyclables
(nets d'impôt)

(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné.

Au cours de l’exercice 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
a procédé à la cession de 3 997 titres C2MS pour un montant total de 96 milliers d’euros dégageant
une plus-value de 56 milliers d’euros. Cette cession résulte de la mise en œuvre de la clause
d’ajustement du pacte actionnaire AVEM signé par la Caisse régionale qui prévoit un ajustement du
capital tous les 3 ans prenant en compte l’activité confiée à AVEM, prestataire de services monétiques
et informatiques dans le domaine des moyens de paiement et de l’informatique de proximité.

6.3 Actifs financiers au coût amorti
(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 489 392 1 738 958
Prêts et créances sur la clientèle 12 158 567 12 224 972
Titres de dettes 526 921 527 242
Valeur au bilan 14 174 880 14 491 172


Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Etablissements de crédit
Comptes et prêts 18 925 13 753
dont comptes ordinaires débiteurs non douteux 6 174 8 436
dont comptes et prêts au jour le jour non douteux ‐ ‐
Valeurs reçues en pension ‐ ‐
Titres reçus en pension livrée ‐ ‐
Prêts subordonnés 356 350
Autres prêts et créances ‐ ‐
Valeur brute 19 281 14 103
Dépréciations ‐ ‐
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 19 281 14 103
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 445 507 589 709
Titres reçus en pension livrée ‐ ‐
Comptes et avances à terme 1 024 604 1 135 146
Prêts subordonnés ‐ ‐
Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 470 111 1 724 855
Valeur au bilan 1 489 392 1 738 958




Page 93 sur 113
Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 2 108 2 317
Autres concours à la clientèle 12 384 002 12 425 895
Valeurs reçues en pension ‐ ‐
Titres reçus en pension livrée ‐ ‐
Prêts subordonnés 396 398
Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐
Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐
Avances en comptes courants d'associés 11 327 11 962
Comptes ordinaires débiteurs 28 186 38 185
Valeur brute 12 426 019 12 478 757
Dépréciations - 267 452 - 253 785
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 12 158 567 12 224 972
Opérations de location-financement
Location-financement immobilier ‐ ‐
Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐
Valeur brute ‐ ‐
Dépréciations ‐ ‐
Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐
Valeur au bilan 12 158 567 12 224 972


Titres de dettes

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Effets publics et valeurs assimilées 286 250 284 398
Obligations et autres titres à revenu fixe 241 094 243 218
Total 527 344 527 616
Dépréciations - 423 - 374
Valeur au bilan 526 921 527 242


6.4 Passifs financiers au coût amorti
(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Dettes envers les établissements de crédit 7 859 527 7 986 764
Dettes envers la clientèle 5 209 143 5 277 765
Dettes représentées par un titre 125 428 121 673
Valeur au bilan 13 194 098 13 386 202


Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 71 363 30 599
dont comptes ordinaires créditeurs 70 164 30 012




Page 94 sur 113
dont comptes et emprunts au jour le jour ‐ ‐
Valeurs données en pension ‐ ‐
Titres donnés en pension livrée ‐ ‐
Total 71 363 30 599
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs 108 37
Titres donnés en pension livrée ‐ ‐
Comptes et avances à terme 7 788 056 7 956 128
Total 7 788 164 7 956 165
Valeur au bilan 7 859 527 7 986 764


Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Comptes ordinaires créditeurs 3 580 366 3 662 038
Comptes d'épargne à régime spécial 50 859 50 652
Autres dettes envers la clientèle 1 577 918 1 565 075
Titres donnés en pension livrée ‐ ‐
Valeur au bilan 5 209 143 5 277 765


Dettes représentées par un titre

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Bons de caisse ‐ ‐
Titres du marché interbancaire ‐ ‐
Titres de créances négociables (1) 86 594 77 013
Emprunts obligataires 38 834 44 660
Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐
Valeur au bilan 125 428 121 673
(1) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a émis des titres négociables à court terme (NEU
CP - Negotiable European Commercial Paper) pour 86 000 milliers d’euros au 30/06/2025.


6.5 Immeubles de placement
Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres
31/12/2024 30/06/2025
périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements
(en milliers d'euros)
Valeur brute 96 792 ‐ 1 614 - 272 ‐ ‐ 98 134

Amortissements et dépréciations - 19 404 ‐ - 1 579 ‐ ‐ ‐ - 20 983

Valeur au bilan (1) 77 388 ‐ 35 - 272 ‐ ‐ 77 151

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple



Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres
31/12/2023 31/12/2024
périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements
(en milliers d'euros)
Valeur brute 95 516 ‐ 5 808 - 4 532 ‐ ‐ 96 792
Amortissements et
- 17 121 ‐ - 3 163 880 ‐ ‐ - 19 404
dépréciations

Valeur au bilan (1) 78 395 ‐ 2 645 - 3 652 ‐ ‐ 77 388




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6.6 Ecarts d’acquisition
31/12/2024 31/12/2024 Augmentations Diminutions Pertes de valeur Ecarts de Autres 30/06/2025
30/06/2025 NET
BRUT NET (acquisitions) (Cessions) de la période conversion mouvements BRUT
(en milliers d'euros)
SAS Square Habitat Touraine
3 579 3 579 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 579 3 579
Poitou
TOTAL 3 579 3 579 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 579 3 579



Un écart d’acquisition a été constaté pour la première fois au 31/12/2021 suite à l’entrée de la SAS
Square Habitat Touraine Poitou dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

Au 30 juin 2025, sur la base des travaux d'analyse des éléments incorporels de la SAS Square Habitat
Touraine Poitou, aucune dépréciation de l'écart d'acquisition ne s'avère nécessaire.




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6.7 Provisions
Variations Reprises Autres
Reprises Ecarts de
31/12/2024 de Dotations non mouvemen 30/06/2025
utilisées conversion
(en milliers d'euros) périmètre utilisées ts
Risques sur les produits épargne-logement 3 225 ‐ 77 ‐ - 360 ‐ 1 2 943

Risques d’exécution des engagements par signature (4) 41 562 ‐ 36 146 ‐ - 44 733 ‐ ‐ 32 975

Risques opérationnels (1) 6 539 ‐ ‐ ‐ - 550 ‐ ‐ 5 989

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2) 2 560 ‐ 1 167 ‐ ‐ ‐ -1 3 726

Litiges divers 3 418 ‐ 1 219 - 59 - 52 ‐ ‐ 4 526

Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres risques (3) 4 122 ‐ 2 443 - 544 -6 ‐ ‐ 6 015


TOTAL 61 426 ‐ 41 052 - 603 - 45 701 ‐ ‐ 56 174

(1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus
généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.
(2) Dont 910 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
(3) Dont 2 241 milliers d’euros de provisions sur les intérêts des DAT à taux progressif
(4) Suite au changement de méthode de provisionnement du risque crédit au 01/01/2018, les schémas comptables du groupe entrainent la comptabilisation de flux techniques de
dotations et de reprises.


Variations Reprises Autres
Reprises Ecarts de
31/12/2023 de Dotations non mouvemen 31/12/2024
utilisées conversion
(en milliers d'euros) périmètre utilisées ts
Risques sur les produits épargne-logement 4 497 ‐ 4 ‐ - 1 275 ‐ -1 3 225

Risques d’exécution des engagements par signature (4) 44 561 ‐ 96 166 ‐ - 99 163 ‐ -2 41 562

Risques opérationnels (1) 6 131 ‐ 891 - 482 ‐ ‐ -1 6 539

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (2) 2 975 ‐ 246 ‐ ‐ ‐ - 661 2 560

Litiges divers 3 826 ‐ 530 - 683 - 556 ‐ 301 3 418

Participations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres risques (3) 4 242 ‐ 1 540 - 1 148 - 211 ‐ - 301 4 122


TOTAL 66 232 ‐ 99 377 - 2 313 - 101 205 ‐ - 665 61 426

(1) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus
généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.
(2) Dont 910 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.
(3) Dont 2 308 milliers d’euros de provisions sur les intérêts des DAT à taux progressif
(4) Suite au changement de méthode de provisionnement du risque crédit au 01/01/2018, les schémas comptables du groupe entrainent la comptabilisation de flux techniques de
dotations et de reprises.


➢ Provisions Epargne Logement

La provision Epargne Logement comprend 3 composantes :
- La composante épargne est liée à l'option vendue au détenteur d'un PEL de pouvoir proroger
son placement à des conditions de taux préfixées.
- La composante engagement est liée aux crédits PEL et CEL qui pourront être réalisés dans le
futur à des conditions de taux préfixées.
- La composante crédit est liée aux crédits PEL et CEL déjà réalisés à des conditions de taux qui,
à l'époque de leur réalisation, ont pu être en décalage avec les taux de marché."

Le coefficient d’utilisation des droits à prêt avait été estimé à dire d’expert à la suite de la hausse des
taux de 2022. Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et
du Poitou avait décidé de figer le niveau de la provision Épargne Logement à son niveau du 30 juin
2024 compte tenu de l'incertitude quant au niveau futur du coefficient d’utilisation des droits à prêt
des PEL au regard de la stabilisation du marché immobilier.




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Le Groupe considère disposer désormais d’un recul suffisant pour calibrer le coefficient d’utilisation
des droits à prêt en tenant comptes d’observations historiques.

Le Groupe a, par ailleurs, poursuivi ses travaux d'affinement méthodologique, notamment des
modalités de prise en compte des scénarios de taux (approche multi-scénario).

➢ Engagements de paiement irrévocables versés au Fonds de Résolution Unique

Le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité financière a été complété par la
directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (Directive relative au redressement des banques et à la
résolution de leurs défaillances) établissant un cadre pour le redressement et la résolution des
établissements de crédit et des entreprises d’investissement. Le dispositif de financement du
mécanisme de résolution est institué par le règlement européen UE n° 806/2014 du 15 juillet 2014
pour les établissements assujettis.

Le dépôt de garantie correspond aux garanties pour les établissements ayant eu recours aux
engagements de paiement irrévocables visés à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE)
n° 806/2014 prévoyant que ces engagements ne dépassent pas 30 % du montant total des
contributions perçues conformément à ce même article).

Conformément au règlement d’Exécution UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, lorsqu'une mesure de
résolution fait intervenir le Fonds de Résolution Unique (FRU) en application de l'article 76 du
règlement (UE) n° 806/2014, le CRU (Conseil de Résolution Unique) appelle tout ou partie des
engagements de paiement irrévocables, effectués conformément au règlement (UE) n° 806/2014, afin
de maintenir les moyens financiers disponibles du Fonds fixés par le CRU dans la limite du plafond fixé
à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 806/2014 susmentionné.

Les garanties dont sont assortis ces engagements seront restituées conformément à l’article 3 du
règlement UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, une fois que le Fonds reçoit dûment la contribution
liée aux engagements de paiement irrévocables qui ont été appelés.

Ce dépôt de garantie classé en débiteur divers, à l’actif de l’établissement, sans changement par
rapport aux exercices précédents, est rémunéré conformément à l’accord concernant l’engagement
de paiement irrévocable et le dispositif de garantie contracté entre le Groupe et le Conseil de
Résolution Unique. Celui-ci s’élève à 3 325 milliers d’euros au 30 juin 2025 contre 3 325 milliers d’euros
au 31 décembre 2024.

Le Groupe ne s’attend pas à ce qu’une mesure de résolution nécessitant un appel à contribution pour
le Groupe, dans le cadre du dispositif susmentionné, intervienne en zone euro ; ni à une perte ou un
retrait de son agrément bancaire.




Page 98 sur 113
6.8 Capitaux propres
Composition du capital au 30 juin 2025

Au 30 juin 2025, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :


Nombre de titres au
% du capital % des droits de vote
30/06/2025
Répartition du capital de la Caisse Régionale
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 1 027 667 16,39% 0,00%
Dont part du Public 948 716 15,13%
Dont part Sacam Mutualisation 59 493 0,95%
Dont part autodétenue 19 458 0,31%
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 581 647 25,22% 0,00%
Dont part du Public ‐ 0,00%
Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00%
Dont part Sacam Mutualisation 1 581 647 25,22%
Parts sociales 3 662 135 58,39% 100,00%
Dont 64 Caisses Locales 3 662 116 58,39%
Dont 18 administrateurs de la Caisse régionale 18 0,00%
Dont Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00%
Dont Sacam Mutualisation 1 0,00%
Dont Autres ‐ 0,00%
Total 6 271 449 100,00% 100,00%


La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est de 95 640 milliers
d’euros.

Intérêts aux parts sociales

Au titre de l’exercice 2024, l’Assemblée générale du 28/03/2025 de la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a approuvé le versement d’un dividende net par part
sociale de 3,00%.

Par CCI Par CCA Par part sociale
Année de rattachement
Montant Net Montant Net Montant Net
2021 2,98 2,98 1,60%
2022 3,28 3,28 2,50%
2023 3,19 3,19 3,10%
2024 3,21 3,21 3,00%


Dividendes payés au cours de la période

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils
s’élèvent à 19 742 milliers d’euros en 2025 contre 20 441 milliers d’euros en 2024.




Page 99 sur 113
7 Engagements de financement et de garantie et autres
garanties
Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Engagements donnés 1 459 548 1 421 931
Engagements de financement 1 020 177 1 040 548
Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐
Engagements en faveur de la clientèle 1 020 177 1 040 548
Engagements de garantie 439 371 381 383
Engagements d'ordre des établissements de crédit 87 400 79 976
Engagements d'ordre de la clientèle 351 971 301 407
Engagements sur titres ‐ ‐
Titres à livrer ‐ ‐


Engagements reçus 4 682 753 4 628 201
Engagements de financement 16 099 16 099
Engagements reçus des établissements de crédit 16 099 16 099
Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐
Engagements de garantie 4 660 514 4 610 956
Engagements reçus des établissements de crédit 328 066 322 258
Engagements reçus de la clientèle 4 332 448 4 288 698
Engagements sur titres 6 140 1 146
Titres à recevoir 6 140 1 146


Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement
4 329 130 4 455 023
(Banque de France, CRH …)
Titres prêtés ‐ ‐
Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ ‐
Autres dépôts de garantie ‐ ‐
Titres et valeurs donnés en pension ‐ ‐

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 4 329 130 4 455 023

Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie ‐
Autres dépôts de garantie ‐ ‐

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐

Titres empruntés ‐ ‐
Titres et valeurs reçus en pension ‐ ‐
Titres vendus à découvert ‐ ‐

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés ‐ ‐




Page 100 sur 113
Au 30 juin 2025 la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas utilisé
les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement.

Créances apportées en garantie

Au cours du premier semestre 2025, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et
du Poitou a apporté 4 329 130 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation
du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 4 455 023 milliers d’euros
au 31 décembre 2024. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a apporté
notamment :

- 916 886 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de
refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 947 612 milliers d’euros au
31 décembre 2024 ;

- 169 709 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du
refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 159 745
milliers d’euros au 31 décembre 2024 ;

- 3 242 535 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du
Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 3 347 666 milliers
d'euros au 31 décembre 2024.


8 Reclassements d’instruments financiers
Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du
Poitou

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas opéré en 2025 de
reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9.




Page 101 sur 113
9 Juste valeur des instruments financiers et
informations diverses
9.1 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste
valeur
Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Prix cotés sur Valorisation Valorisation
des marchés fondée sur des fondée sur des
30/06/2025 actifs pour des données données non
instruments observables : observables :
identiques : Niveau 2 Niveau 3
(en milliers d'euros) Niveau 1
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 65 345 ‐ 65 345 ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐

Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 65 345 ‐ 65 345 ‐

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 393 474 144 450 68 689 180 335

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 114 486 ‐ 15 533 98 953

Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 278 988 144 450 53 156 81 382

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle 2 700 ‐ ‐ 2 700

Titres de dettes 276 288 144 450 53 156 78 682

Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 576 146 24 813 1 540 085 11 248

Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 549 358 ‐ 1 538 110 11 248

Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 26 788 24 813 1 975 ‐

Instruments dérivés de couverture 119 270 ‐ 119 270 ‐

TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 2 154 235 169 263 1 793 389 191 583


Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX ‐ ‐ ‐




Page 102 sur 113
Prix cotés sur Valorisation Valorisation
des marchés fondée sur des fondée sur des
31/12/2024 actifs pour des données données non
instruments observables : observables :
identiques : Niveau 2 Niveau 3
(en milliers d'euros) Niveau 1
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 58 319 ‐ 58 319 ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐

Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 58 319 ‐ 58 319 ‐

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 258 838 13 390 68 744 176 704

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 112 737 ‐ 15 044 97 693

Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 146 101 13 390 53 700 79 011

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle 2 017 ‐ ‐ 2 017

Titres de dettes 144 084 13 390 53 700 76 994

Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 475 657 24 346 1 440 167 11 144

Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 449 266 ‐ 1 438 122 11 144

Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 26 391 24 346 2 045 ‐

Instruments dérivés de couverture 125 643 ‐ 125 643 ‐

TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 1 918 457 37 736 1 692 873 187 848


Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX ‐ ‐ ‐




Page 103 sur 113
Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Prix cotés sur Valorisation Valorisation
des marchés fondée sur des fondée sur des
30/06/2025 actifs pour des données données non
instruments observables : observables :
identiques : Niveau 2 Niveau 3
(en milliers d'euros) Niveau 1
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 63 031 ‐ 63 020 11

Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐

Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes représentées par un titre 11 ‐ ‐ 11

Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 63 020 ‐ 63 020 ‐

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés de couverture 24 463 ‐ 24 463 ‐

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 87 494 ‐ 87 483 11


Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐




Prix cotés sur
Valorisation Valorisation
des marchés
fondée sur des fondée sur des
actifs pour des
31/12/2024 données données non
instruments
observables : observables :
identiques :
Niveau 2 Niveau 3
(en milliers d'euros) Niveau 1
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 55 625 ‐ 55 614 11

Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐

Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes représentées par un titre 11 ‐ ‐ 11

Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 55 614 ‐ 55 614 ‐

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés de couverture 35 142 ‐ 35 142 ‐

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 90 767 ‐ 90 756 11


Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐




Page 104 sur 113
9.2 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3
Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Tableau 1 sur 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Total Actifs financiers
valorisés à la juste
Créances sur les Titres reçus en pension Valeurs reçues en Titres détenus à des fins
Valeur selon le niveau 3 Créances sur la clientèle Instruments dérivés
établissements de crédit livrée pension de transaction
(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) 187 848 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Gains /pertes de la période 3 307 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en résultat 3 889 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en capitaux propres - 582 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Achats de la période 1 444 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Ventes de la période - 1 016 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Solde de clôture (30/06/2025) 191 583 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐




Page 105 sur 113
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

Instruments de capitaux propres à la Instruments de dettes ne remplissant pas les Actifs financiers à la juste valeur par résultat
juste valeur par résultat critères SPPI sur option
Tableau 2 sur 3
Autres instruments Actifs représentatifs
de dettes à la juste de contrats en unités
valeur par résultat de compte Titres à la
Actions et autres titres à revenu Créances sur les Créances sur les
Créances sur Titres de par nature Créances sur juste valeur
variable et titres de participation non établissements établissements
la clientèle dettes la clientèle par résultat
consolidés de crédit de crédit
sur option

(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) 97 693 ‐ 2 017 76 994 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Gains /pertes de la période 1 450 ‐ 1 1 752 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en résultat 2 136 ‐ 1 1 752 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Comptabilisés en capitaux propres - 686 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Achats de la période 378 ‐ 682 384 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Ventes de la période - 568 ‐ ‐ - 448 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Solde de clôture (30/06/2025) 98 953 ‐ 2 700 78 682 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐




Page 106 sur 113
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
Tableau 3 sur 3


Instruments dérivés de
Instruments de capitaux Instruments de dettes
couverture
propres comptabilisés à la comptabilisés en à la juste
juste valeur par capitaux valeur par capitaux propres
propres non recyclables recyclables

(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) 11 144 ‐ ‐
Gains /pertes de la période (1) 104 ‐ ‐
Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en capitaux propres 104 ‐ ‐
Achats de la période ‐ ‐ ‐
Ventes de la période ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐
Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐
Transferts ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐
Solde de clôture (30/06/2025) 11 248 ‐ ‐
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants
suivants :



Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 2 857

Comptabilisés en résultat 2 753
Comptabilisés en capitaux propres 104




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Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Total Passifs Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs
financiers financiers à
Titres Instruments
valorisés à la Titres la juste
vendu Dettes Dettes envers les Dettes dérivés de
Juste Valeur donnés en Instruments valeur par
sà représentées établissements envers la couverture
selon le pension dérivés résultat sur
décou par un titre de crédit clientèle
niveau 3 livrée option
(en milliers d'euros) vert

Solde de clôture (31/12/2024) 11 ‐ ‐ 11 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Gains /pertes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Achats de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Ventes de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations liées au périmètre de la
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
période

Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Solde de clôture (30/06/2025) 11 ‐ ‐ 11 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐




Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à
la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur
instruments financiers à la juste valeur par résultat » ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs
financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers
à la juste valeur par capitaux propres ».

9.3 Juste valeur des titres de dettes comptabilisés au coût amorti
La norme IFRS 7 demande des informations portant sur les instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés à
la Juste Valeur.

Les montants indiqués dans « la valeur au bilan » des instruments financiers concernés incluent les créances et
dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Par ailleurs, la valeur au bilan inclut la Juste Valeur
de la portion couverte des éléments micro-couverts en couverture de Juste Valeur. En revanche, la valeur
comptable des éléments présentés n’inclut pas l’écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux.

Pour être comptabilisés au coût amorti à l’actif du bilan, les instruments de dette doivent répondre cumulativement
à deux critères :




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- Être gérés dans un portefeuille dont la gestion a pour objectif la collecte des flux de trésorerie contractuels
sur la durée de vie des actifs et dont les ventes sont strictement encadrées et limitées ;

- Donner droit seulement au remboursement du principal et aux versements reflétant la valeur temps de
l’argent, le risque de crédit associé à l’instrument, les autres coûts et risques d’un contrat de prêt classique
ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable (test "Solely Payments of Principal
& Interests" ou test "SPPI").

A ce titre, les informations relatives à la valeur de marché de ces instruments doivent être analysées avec une
attention particulière :

- Les valeurs indiquées représentent une estimation de la valeur de marché du 30 juin 2025. Néanmoins ces
valeurs de marché peuvent faire l’objet de variations en fonction des paramètres de marché, notamment
l’évolution des taux d’intérêt et la qualité du risque de crédit des contreparties. Ces fluctuations peuvent
conduire à un écart pouvant être substantiel entre la juste valeur indicative présentée ci-après et la valeur
de décomptabilisation, notamment à l’échéance ou proche de l’échéance compatible avec un modèle de
gestion de collecte dans lequel les instruments financiers sont classés.

Ainsi, l’écart entre l’indication de la juste valeur et sa valeur comptable ne représente pas une valeur de réalisation
dans une perspective de continuité d’activité de l’établissement.

- Compte tenu du modèle de gestion consistant à collecter les flux de trésorerie des instruments financiers
du portefeuille auquel il appartient, il est rappelé que ces instruments financiers ne sont pas gérés en
fonction de l’évolution de leur juste valeur et que la performance de ces actifs est appréciée sur la base des
flux de trésorerie contractuels perçus sur leur durée de vie de l’instrument.

- L’estimation de la juste valeur indicative des instruments comptabilisés au coût amorti est sujette à
l’utilisation de modèles de valorisation notamment les prêts et créances vis-à-vis de la clientèle et plus
particulièrement ceux dont la valorisation est fondée sur des données non observables de niveau 3.

La valeur comptable des titres de dettes au 30 juin 2025 s'élève à 526 921 milliers d'euros. Leur valeur de marché
s'élève à 513 652 milliers d'euros, soit une moins-value latente de 13 269 milliers d'euros.

Au 31 décembre 2024, la valeur comptable et la valeur de marché de ces instruments s'élevaient respectivement à
527 242 et 511 297 milliers d'euros, soit une moins-value latente de 15 945 milliers d'euros.


10 Parties liées
Les parts sociales constituant le capital de la Caisse Régionale sont principalement détenues par les Caisses Locales
de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou.

D’autre part, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou détient 100 % du capital des
sociétés suivantes :
- SAS Square Habitat Touraine Poitou soit 17 M€,




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- SAS Touraine Poitou Expansion soit 5 M€,
- SAS Foncière Touraine Poitou soit 87 M€,
- SAS CATP Transition Energétique soit 13 M€ ;
- SAS Village by CATP soit 1,5 M€

Sont décrites ci-après les transactions conclues avec les parties liées au cours du premier semestre 2025 :

Au cours du premier semestre 2025, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou a
accordé une avance en compte courant à la SAS CATP Transition Energétique 1 300 milliers d'euros.


11 Événements postérieurs au 30 juin 2025
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou n’a pas constaté d’évènements postérieurs
au 30 juin 2025 ayant un impact significatif sur les comptes.




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4 Rapports des Commissaires aux Comptes sur l’information
financière semestrielle

Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou
Période du 1er janvier au 30 juin 2025
Rapport des commissaires aux comptes sur l'information financière semestrielle




Aux Sociétaires
CRCA TOURAINE POITOU
18 Rue Salvador Allende
86000 POITIERS

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, et en application de l'article L. 451-
1-2 III du code monétaire et financier, nous avons procédé à :

• l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole
Mutuel Touraine Poitou, relatifs à la période du 1ᵉʳ janvier 2025 au 30 juin 2025, tels qu'ils sont joints au
présent rapport ;

• la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il
nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

1. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.

Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects
comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que
ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En
conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives
obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le
cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en
cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du référentiel IFRS
tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière intermédiaire.




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2. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité
commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels
consolidés résumés.

Fait à Nantes et Niort, le 12/09/2025



Les Commissaires aux Comptes



PricewaterhouseCoopers Audit MALEVAUT - NAUD




Nicolas JOLIVET Olivier DESTRUEL Sébastien BOERLEN




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5 Attestation du responsable de l’information financière




Mme Nathalie MOURLON, Directrice Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de la Touraine
et du Poitou




J’atteste, à ma connaissance, que les comptes semestriels sont établis conformément au corps de
normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’émetteur, ainsi que de l’ensemble des entreprises comprises dans la
consolidation, et que le rapport semestriel d’activité ci-joint présente un tableau fidèle des
évènements importants survenus pendant les six premiers mois de l’exercice, de leur incidence sur
les comptes, des principales transactions entre parties liées ainsi qu’une description des principaux
risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l’exercice.




Fait à Tours, le 12 septembre 2025


Nathalie MOURLON
Directrice Générale




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