26/09/2025 11:25
Rapport financier semestriel AFD 2025
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INFORMATION REGLEMENTEE

Rapport financier semestriel
30 juin 2025
AFD — Rapport financier semestriel 2025 2


Sommaire
A. Rapport d’activité ................................................................................................................................4
1. Les activités du Groupe AFD ..........................................................................................................4
2. Evolutions récentes et perspectives ..............................................................................................6
2.1. Crises dans plusieurs pays ...................................................................................................6
2.2. Refinancement et liquidité ................................................................................................10
2.3. Résultats financiers ...........................................................................................................11
2.4. Ratio de solvabilité et évolutions réglementaires.............................................................11
2.5. Perspectives opérationnelles ............................................................................................12

3. Facteurs de risque ........................................................................................................................13
B. États financiers consolidés établis selon les normes comptables IFRS adoptées par l’Union
européenne .......................................................................................................................................14
C. Notes annexes aux états financiers consolidés .................................................................................19
1. Evènements significatifs au 30 juin 2025 .....................................................................................19
1.1. Financement de l’activité ..................................................................................................19
1.2. Affectation du résultat de l’exercice 2024 ........................................................................19
1.3. Contrôle fiscal....................................................................................................................19

2. Normes comptables applicables à l’Agence Française de Développement ................................20
2.1. Application des normes comptables adoptées par l’Union européenne .........................20
2.2. Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne et appliqués au 1er janvier
2025 ...................................................................................................................................20
2.3. Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne ou en cours d’adoption mais
non encore applicables .....................................................................................................20

3. Principes d’élaboration des comptes consolidés du Groupe AFD au 30 juin 2025 .....................21
3.1. Périmètre et méthodes de consolidation .........................................................................21
3.2. Principes et méthodes comptables ...................................................................................24
3.3. Notes annexes relatives aux états financiers au 30 juin 2025 ..........................................38
3.4. Informations sur les risques ..............................................................................................50
3.5. Informations complémentaires.........................................................................................51

D. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle 2025 ................52
E. Responsable du rapport financier semestriel ...................................................................................53
AFD — Rapport financier semestriel 2025 3


Les totaux des colonnes des tableaux sont susceptibles de différer légèrement de la somme des lignes
les composant, du fait des arrondis.

Les abréviations K€ signifient milliers d’euros, M€ signifient millions d’euros et Md€ milliards d’euros.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 4



A. Rapport d’activité
1. Les activités du Groupe AFD
Autorisations

Le montant total des autorisations (hors refinancement et sous participations de Proparco) au 30 juin
2025 s’élève à 3 705 M€, contre 2 282 M€ au 30 juin 2024, soit une augmentation de +1 423 M€ (+62%).
Cette évolution s’explique principalement par une hausse des activités courantes dans les états
étrangers de l’AFD de +892 M€ (+90%) passant de 997 M€ en juin 2024 à 1 889 M€ cette année ainsi
que des activités en Outre-mer +533 M€ (+264%).


Activité dans les Pays étrangers
Pour compte propre
L’activité courante de l’AFD dans les pays étrangers pour compte propre (hors refinancement et sous
participations de Proparco) s’élève à 1 635 M€, contre 835 M€ l’année dernière, en nette progression
de +800 M€ (+96%). Cette augmentation provient pour sa plus grande partie des autorisations sur les
prêts, principalement sur les prêts souverains +674 M€ (+187%) et non souverains +178 M€ (+141%).
Les octrois de subventions ont diminué par rapport à l’année dernière de -109 M€ (-38%), passant de
289 M€ en juin 2024 à 179 M€ en juin 2025.

Pour compte de tiers
Les autorisations des activités pour compte de tiers ont augmenté de +92 M€ (+57%), passant de 162 M€
en juin 2024 à 254 M€ à fin juin 2025. L’activité pour le compte de l’Etat et plus spécifiquement les
conversions de dettes (dont C2D) sont en nette progression +35 M€ (+105%) passant de 33 M€ au 30 juin
2024 à 67 M€ au 30 juin 2025.


Activité dans l’Outre-mer
Pour compte propre
Les autorisations dans l’Outre-mer pour compte propre s’élèvent à 175 M€ au 30 juin 2025, contre
202 M€ au 30 juin 2024, en baisse de -26 M€ (-13%). Ce repli provient principalement des prêts à
conditions de marché au secteur privé -30 M€ (-52%), et dans une moindre mesure d’une baisse des
subventions -4 M€ (-38%) ainsi que des prêts au secteur public à conditions de marché de -8 M€ (-14%).
De leur côté, les prêts bonifiés au secteur public connaissent une hausse de +15 M€ (+22%).

Encours garantis par l’Etat
L’activité garantie par l’Etat dans l’Outre-mer à fin juin 2025 s’élève à 560 M€. Il s’agit de l’octroi d’un
prêt garanti par l’Etat à la Nouvelle-Calédonie de 560 M€.


Activité de Proparco

Les autorisations de Proparco dans les pays étrangers (y compris Fisea et Trade Finance) s’élèvent à
1 081 M€ à fin juin 2025, en baisse de -3 M€ (-0,2%) par rapport à la même période en 2024 (1 084 M€).
AFD — Rapport financier semestriel 2025 5


Versements

Les versements du Groupe (hors refinancement et sous participations de Proparco) s’élèvent à 4 211 M€
au 30 juin 2025, contre 2 879 M€ au 30 juin 2024, soit une hausse de +1 333 M€ (+46%), essentiellement
en lien avec les versements dans les états étrangers de l’AFD de +401 M€ (+18%) passant de 2 243 M€
en juin 2024 à 2 644 M€ cette année ainsi que ses activités en Outre-mer de +570 M€ (+277%).


Activité dans les Pays étrangers
Pour compte propre
Sur l’activité courante dans les pays étrangers pour compte propre (hors refinancement et sous
participations de Proparco), le total des versements au 30 juin 2025 s’élève à 2 377 M€ contre 1 912 M€
au 30 juin 2024, une augmentation de 465 M€ (+24%). Cette évolution est en lien principalement avec
les versements sur les prêts souverains de +233 M€ (+22%) ainsi que sur les prêts non souverains +56 M€
(+15%). Les versements de subventions sont également en hausse de +162 M€ (+35%), passant de
459 M€ en juin 2024 à 621 M€ en juin 2025.

Pour compte de tiers
Les versements pour compte de tiers sont en baisse de -64 M€ (-19%), passant de 331 M€ en juin 2024
à 267 M€ en juin 2025. Cette baisse provient principalement des versements sur les aides budgétaires
globales (ABG) pour - 98 M€ (-93%), passant de 105 M€ à fin juin 2024 à 8 M€ à fin juin 2025.


Activité dans l’Outre-mer
Pour compte propre
Les versements de l’AFD dans la zone Outre-mer se sont élevés à 216 M€ au 30 juin 2025, contre 206 M€
au 30 juin 2024, en hausse de +10 M€ (+5%). Cette évolution provient principalement des prêts au
secteur public +71 M€ (+70%), compensée par une baisse des prêts à condition de marché au secteur
privé de -57 M€ (-60%).

Encours garantis par l’Etat

A l’instar des autorisations, l’activité garantie par l’Etat dans l’Outre-mer enregistre une hausse de
560 M€ liée au versement du prêt garanti par l’Etat à la Nouvelle-Calédonie de 560 M€.


Activité de Proparco

Les versements de Proparco dans les pays étrangers (dont Fisea) s’élèvent à 791 M€, en hausse de
+361 M€ (+84%) par rapport à la même période en 2024 (430 M€). Cette évolution est principalement
expliquée par la hausse de versements sur prêts de +297 M€ (+89%).
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2. Evolutions récentes et perspectives

2.1. Crises dans plusieurs pays

Crise en Ukraine

Sur le plan opérationnel, l’AFD a mené une prospection active en 2024 qui a permis d’octroyer de
premières opérations dès 2024 et de préparer de futurs projets à compter de 2025, en privilégiant une
approche « Equipe France » et « Equipe Europe ».
A date, trois premières opérations ont été octroyées pour un montant global de 15 M€ en appui aux
municipalités de Lviv, Odessa et Kryvyi Rih, respectivement dans les secteurs de la mobilité, de la santé
et de l’eau-assainissement.
En parallèle, l’AFD a mobilisé d’importantes enveloppes de garanties et de subventions auprès de Facilité
Ukraine de l’Union européenne pour accompagner le déploiement de son activité en prêt dès 2025, que
ce soit via des financements directs aux grandes municipalités ukrainiennes ou à travers des
financements intermédiés par des banques publiques ukrainiennes à destination des municipalités de
plus petite taille. Cette double approche permettra de couvrir un large périmètre géographique ainsi
qu’une variété de secteurs (santé, mobilité, eau et assainissement, logement social, développement
urbain, énergie).
Expertise France a une présence historique en Ukraine, notamment à travers des programmes de
coopération technique bilatérale, des jumelages et une intervention continue dans le secteur de la
justice via le programme européen PRAVO Justice.
Dans le contexte de l’invasion russe et de la candidature ukrainienne à l’adhésion à l’Union européenne,
Expertise France a considérablement renforcé ses activités dans le pays. Le Ministère de l’Europe et des
Affaires étrangères a notamment confié à Expertise France 14,5 M€ pour positionner la coopération
technique française en réponse aux besoins de court, moyen et long terme de l’Ukraine (programme
mAIDan).
L’agence concentre son intervention autour des deux axes stratégiques : soutien à la résilience et à la
reconstruction ; et soutien à l'intégration européenne. En 2025, le portefeuille d’Expertise France
comprend 15 projets nationaux et 3 projets régionaux pour un montant total de plus de 60 M€ répartis
sur 7 secteurs : (i) santé et protection sociale, (ii) état de droit et justice, (ii) gouvernance locale et
décentralisation, (iv) innovation et soutien au secteur privé, (v) gouvernance économique et financière,
(vi) défense et sécurité, (vii) développement durable.
Expertise France compte à présent 60 personnes en Ukraine et l’agence déploiera également une
douzaine d’experts techniques internationaux pour appuyer les institutions ukrainiennes.
Proparco est également pleinement mobilisée en soutien au secteur privé ukrainienne, avec plusieurs
opérations envisagées en appui au secteur financier local, au commerce, aux entreprises notamment
dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’agroalimentaire ou encore à des fonds
d’investissements qui apportent du capital indispensable à la reprise de l’activité des entreprises, ou à
l’émergence des champions de demain, à l’image des deux opérations réalisées avec Horizon Capital.
Afin d’accompagner le déploiement de ses financements en Ukraine et de mettre en place des schémas
de derisking adaptés, Proparco a également sécurisé des enveloppes de garanties auprès de la Facilité
Ukraine de l’Union européenne.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 7


Crise au Moyen-Orient

Palestine
Le Groupe AFD, présent en Palestine depuis 1999, a comme partenaires traditionnels l’Autorité
palestinienne (AP), les municipalités, les ONG et le secteur privé (banques et entreprises). En dépit de la
guerre en cours, le Groupe n’a pas arrêté ses activités. Les projets en instruction et en exécution se
poursuivent, à l’exception d’un projet d’irrigation agricole dans la bande de Gaza, dont le site est rendu
inaccessible.
A court terme, le Groupe AFD participe à la réponse à la crise, dans une approche nexus humanitaire-
développement. Un projet de santé maternelle et infantile à Gaza est mis en œuvre par l’UNICEF1, OMS2
et FNUAP3, en coordination avec le ministère palestinien de la Santé. En juin 2025, ce projet est
cependant confronté à des difficultés pour faire entrer l’aide humanitaire, les médicaments et les
équipes. Toujours dans le domaine de la santé, l’AFD a démarré fin 2024 un appui à l’hôpital St Joseph
de Jérusalem (maternité et soins intensifs), en cofinancement avec le Qatar Fund for Development.
Le groupe AFD poursuit également son appui à la délivrance des services de base et au renforcement de
l’administration publique palestinienne. L’AFD a financé plusieurs projets dans le secteur de l’eau et de
l’assainissement, et elle développe pour 2025 un nouveau programme de soutien institutionnel à
l’Autorité palestinienne de l’eau. Expertise France accompagne l’Institut des Finances publiques, qui est
en charge depuis mai 2024 du pilotage des réformes pour plus de transparence et d’efficacité de la
dépense publique. En juin 2024, l’AFD, aux côtés d’autres bailleurs, a octroyé un nouveau financement
au Programme de développement municipal (10 M€), qui permet aux municipalités de continuer à
délivrer les services essentiels dans un contexte de déficit budgétaire massif. Ce programme inclut une
composante pour Gaza, qui sera mise en œuvre lorsque les conditions politiques et sécuritaires le
permettront. L’AFD soutient aussi les conseils villageois en zone C4, notamment dans la vallée du
Jourdain, pour leurs activités agricoles et communautaires.
Par ailleurs, le groupe AFD poursuit son appui au secteur financier. L’AFD et Proparco soutiennent le
secteur financier depuis plus de 20 ans. En 2025, Proparco a renforcé sa prise de participation au capital
de Bank of Palestine, après lui avoir accordé une ligne de crédit d’urgence en 2024, aux côtés de la SFI5.
Enfin, l’AFD cofinance des projets de la société civile via son dispositif dédié aux initiatives des
organisations de la société civile (dispositif I-OSC). En 2024 et 2025, une organisation française
(Médecins du Monde) et une palestinienne (NGO Development Center) ont obtenu des financements
pour des projets dans les domaines de la santé et de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Outre ces appuis via le dispositif I-OSC, un programme appuie spécifiquement l’offre de services des OSC
de Jérusalem Est (AJIR) en faveur des populations vulnérables et de la préservation de l’identité
palestinienne.
A moyen terme, l’AFD contribuera aux efforts de la France pour appuyer la reconstruction post-conflit,
dans les secteurs où sa valeur ajoutée est la plus forte : eau et assainissement, capital humain,
développement municipal, secteur privé, société civile.




1
Fonds des Nations Unies pour l’enfance.
2
Organisation mondiale de la Santé.
3
Fonds des Nations unies pour la population.
4
Une division administrative de la Cisjordanie, en Palestine, sous occupation israélienne.
5
Société financière internationale.
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Liban
Avec plus de 4 000 victimes, plus de 16 000 blessées, près de 100 000 logements détruits ou
endommagés et 1,2 million de déplacés, le conflit entre le Hezbollah et Israël a particulièrement fragilisé
le pays. Le fragile cessez-le-feu du 27 janvier 2025 et ses multiples violations plongent la région dans
l’incertitude.
Depuis 2019, le Liban traverse une crise économique et financière majeure, aboutissant à une
paupérisation d’une large part de la population, un effondrement des services de base et une forte
baisse de son indice de développement humain. Les blocages politiques persistants laissent peu d’espoir
de conclusion prochaine d’un accord avec le FMI nécessaire à une sortie de crise, bien que l’investiture
du président joseph Aoun le 09 janvier 2025 et la nomination du premier ministre Nawaf Salam le 14
janvier 2025 apporte un nouvel espoir au pays.
En tant qu’agence de développement, l’AFD tente d’accompagner le pays à faire face aux chocs et à
rétablir un contrat de confiance entre l’Etat et les citoyens. Les interventions de l’agence combinent la
réponse aux besoins de court terme, la préparation de l’avenir, tout en gardant de la flexibilité pour
répondre aux possibles crises à venir.
La Stratégie pays Liban 2020-25 avait intégré la chronicité des crises et les risques de basculement dans
des scénarii de crise majeure. Le portefeuille de l’AFD au Liban est donc en très grande majorité composé
de projets de prévention/réponse aux crises et aux conflits (Minka). Les procédures Minka offrent la
flexibilité nécessaire pour adapter les projets à l’évolution du contexte.
L’AFD s’attache à préserver ce qui peut l’être des acquis de l’effort consenti pendant des années (ex :
appui aux hôpitaux, réforme et redressement du secteur de l’eau), pour éviter l’effondrement de ces
services et anticiper la phase de relèvement.
L’action de l’AFD au Liban pour les prochaines années se construira i) en soutien au programme de
réforme gouvernemental (cf. prêt) ; ii) en appui à la reconstruction / au relèvement du pays, notamment
au Sud Liban (programmation 209 en 2025) ; iii) en faisant levier sur des fonds délégués et
cofinancements ; iv) s’inscrit dans son approche régionale sur les crises au Moyen-Orient.

Syrie
La Syrie entre dans une phase de transition majeure après la chute du régime de Bachar al-Assad en
décembre 2024, mettant fin à plus de 50 ans de domination. Le président intérimaire Ahmed al-Sharaa,
a été élu président par le gouvernement de transition le 29 janvier 2025, marquant un tournant dans la
politique syrienne. Ce dernier a rapidement initié un dialogue national à Damas en février, visant à
établir une nouvelle constitution et à promouvoir la réconciliation nationale
La situation demeure critique, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD),
la Syrie pourrait mettre jusqu'à 55 ans pour retrouver son niveau de PIB d'avant-guerre au rythme actuel
de croissance, en raison de la destruction massive des infrastructures et de la pauvreté généralisée. En
effet, plus de 90 % des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté, et environ 13 millions de personnes ont
besoin d'aide humanitaire selon le rapport 2025 de Human Rights Watch.
Malgré ces défis, la communauté internationale, y compris l'Union européenne, a exprimé son soutien
à la transition syrienne, bien que des préoccupations subsistent concernant la protection des minorités
et l'inclusivité du processus politique.
Après une première phase d’intervention française relevant logiquement du champ de l’humanitaire
avec les projets soutenus par le CDCS, l’AFD pourrait ainsi intervenir, avec une approche nexus
humanitaire-développement. En mars 2025, à la demande du MEAE, une mission exploratoire conjointe
est menée par le CDCS, l’AFD et Expertise France. La mission a pu conduire des rencontres de haut niveau
avec 4 ministères, avec la banque centrale syrienne, et avec la société civile syrienne. Les secteurs
suivants ont été identifiés : Agriculture ; possibilité de mobiliser Proparco et Expertise France, Eau et
assainissement, Santé et : Expertise France et la Banque de France identifient un appui auprès de la
Banque centrale syrienne.
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Crise en Nouvelle-Calédonie

Depuis le 13 mai 2024, l'agglomération de Nouméa, puis progressivement l’ensemble du territoire
calédonien, ont été le théâtre de graves émeutes initiées par une branche radicalisée du mouvement
indépendantiste en réaction au projet de dégel du corps électoral. Ces évènements ont provoqué un
choc économique et social majeur : contraction du PIB de 15%, destructions estimées à 2 Mds€, plus de
11 600 emplois perdus et un climat de tensions communautaires. À cette crise s’est ajoutée une
instabilité politique, marquée par la chute du gouvernement Mapou en décembre 2024 et la mise en
place d’un gouvernement transitoire avant les élections provinciales désormais prévues en fin 2025.
Depuis le début de la crise, l'AFD est pleinement mobilisée, aux côtés de l'État et des autres acteurs
impliqués sur le territoire, pour répondre à l'urgence et aux défis qui attendent la Nouvelle-Calédonie
sur les prochaines années.
Une cellule de veille renforcée a immédiatement été mise en place pour s'assurer de la sécurité des
agents de l’AFD et les accompagner tout au long de la crise. L’Agence a contribué activement aux efforts
de stabilisation et de relance, notamment à travers la mise en œuvre d’un moratoire sur les prêts en
portefeuille (41 M€ reportés) et le renforcement de l’activité de la SOGEFOM afin de soutenir le secteur
privé. L'Agence a également mis à la disposition d'une task-force mobilisée par Bercy un agent chargé
de valoriser l'expérience de l'AFD en matière de finances publiques et de réformes structurelles afin
d’identifier des réponses à la fois très opérationnelles et rapides à mettre en œuvre.
L’AFD met en œuvre, pour le compte de l’État, un Prêt garanti par l’État (PGE) d’un montant de 1 Md€,
en soutien à la Nouvelle-Calédonie en attendant les résultats des réformes structurelles nécessaires à la
relance de l’économie et à la restauration de la cohésion sociale. L’Agence a ainsi signé avec l’État et le
gouvernement de Nouvelle-Calédonie fin mars 2025 la convention relative au premier volet du PGE pour
un montant de 560 M€. L’intégralité du prêt a été décaissé en avril afin principalement de rembourser
les avances de l’État faites en 2024, et combler un besoin de trésorerie immédiat. Le second volet
(440 M€) sera instruit d’ici fin 2025 à la suite des négociations en cours entre l’État et la Nouvelle-
Calédonie, l’État souhaitant conditionner son soutien financier au territoire à des engagements en
matière de réformes.
Au-delà du PGE, l’AFD accompagne la relance et la refondation du territoire à travers son plan d’affaires :
soutien à des réformes structurelles par le financement d’appuis techniques (santé, emploi et
logement), demande de financements européens via le pilier action rapide du NDICI9, instruction du
financement de la plus grande batterie de stockage des énergies renouvelables (ENR), ou encore
instruction d’une nouvelle facilité multi-tranche (FMT) de 150 M€ à la Banque Calédonienne
d’Investissement (BCI) pour intégrer les enjeux climat et biodiversité. Les appuis techniques ont été
renforcés grâce au Fonds Outre-mer (FOM), tandis qu’un suivi rapproché a été mis en place auprès de
la SIC afin de soutenir le logement social et le lien social dans les quartiers les plus touchés. L’AFD
poursuit par ailleurs le financement des collectivités qui en font la demande et qui démontrent leur
gestion saine de la crise, en leur proposant des prêts assortis de différés d’amortissement.

Crise à Mayotte

En décembre 2024, le cyclone Chido a dévasté l’archipel de Mayotte, causant des dégâts majeurs
estimés entre 3 et 3,5 Mds€, et venant se superposer à une situation déjà structurellement fragile
(pression démographique élevée, tensions sociales, habitat précaire, etc.). En réponse, l’État a mis en
place une mission interministérielle de reconstruction, promulguer une loi d’urgence pour Mayotte
(février 2025), et préparer un projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. Cette loi
de programmation (adoptée par le Parlement le 10 juillet 2025), décline notamment 4 Mds€
d’investissements publics sur six ans, et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale,
tout en renforçant les volets de développement économique et social comme de lutte contre
l’immigration et contre l’insécurité.

9
Le NDICI est le principal instrument de financement de l’Union européenne pour la coopération extérieure.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 10


L’AFD s’est immédiatement inscrite dans la réponse de l’État à la catastrophe causée par le cyclone
Chido. Grâce à la réorientation de fonds du Fonds Outre-mer (FOM), l’Agence a participé au diagnostic
des dégâts à hauteur de 163 K€ et s’est positionnée comme partenaire des collectivités pour la
reconstruction à travers la réallocation de 510 K€ consacrés à l’appui des communes dans la préparation
des chantiers de reconstruction. En parallèle, l’agence de Mamoudzou maintient un dialogue régulier
avec la Banque des Territoires pour coordonner les interventions respectives.

Ce dispositif a été renforcé en juin 2025, lors d’un COPIL FOM consacré à Mayotte et au cours duquel 5
nouveaux projets en lien avec la reconstruction de Mayotte ont été validés pour un montant total de
1,1 M€. Ces projets portent sur l’adaptation du littoral et la prévention du risque d’inondation, la mise
en place d’une filière locale de formation aux métiers du bâtiment durable, le renouvellement urbain du
quartier de La Vigie, l’aménagement du front de mer de Mamoudzou, et la programmation de la
rénovation des équipements sportifs. L’AFD s’est également engagée à suivre l’exécution de l’accord-
cadre post-Chido lancé par l’agence de Mayotte pour accompagner les acteurs publics dans la
reconstruction de l’archipel (500 K€) et à en envisager un second en fonction des besoins. Par ailleurs,
un poste d’assistance technique a été ouvert pour appuyer la reconstruction scolaire, avec l’appui
d’Expertise France.

Au-delà de ces financements, l’agence adapte progressivement son portefeuille, bien qu’il reste encore
difficile d’établir un bilan global et d’avoir une vision claire sur la situation des collectivités, sur leur
capacité à honorer les prochaines échéances ainsi que sur l’état des projets financés. À ce jour, une
modalité simplifiée a été adoptée pour les reports d’échéances de prêts de long-terme jusqu’à fin 2026,
tandis qu’a été rendu possible l’allongement exceptionnel de la durée des préfinancements de
subvention jusqu’à 7 ans. Fort d’un appui humain et technique opérationnel sur le terrain, un
programme prévisionnel pour 2025 approchant les 100 M€ visera à soutenir la relance économique et
la reconstruction, tout en continuant le financement des investissements des collectivités.


2.2. Refinancement et liquidité

Le premier trimestre a connu un nombre conséquent d’opérations sur les marchés, avec des volumes
importants empruntés dès janvier similaires aux années précédentes. L’activité a été soutenue tout le
semestre, surpassant les années précédentes en termes de volume d’émission pour l’AFD.
Passé le début d’année, la tension sur la qualité de crédit de la France s’est diminuée après le passage
du budget et une focalisation plus importante sur les tensions géopolitiques ainsi que la hausse des
dépenses de l’Allemagne. Les annonces de Trump et la guerre commerciale induite ont achevé de
détourner l’attention du marché de la France, tandis que la volatilité s’est intensifiée, complexifiant
parfois l’accès aux marchés.
Le volume d’émissions obligataires pour l’AFD pour le 1er semestre 2025 s’élève à 6 423 M€.
En outre, l’AFD a mené :


 5 émissions publiques dont 3 en euros, 1 en livres sterling et 1 en dollars américains.
Échéance Devise Nominal en devise Contre-valeur EUR
20/01/2035 EUR 2 000 000 000 2 000 000 000
03/04/2040 EUR 1 000 000 000 1 000 000 000
30/09/2030 EUR 1 500 000 000 1 500 000 000
16/01/2030 USD 1 000 000 000 970 873 786
22/10/2028 GBP 300 000 000 358 980 495
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 5 abondements de souches existantes sans ouverture de carnet d’ordres dont 2 en euros et 3 en
dollars américains.
Échéance Devise Nominal en devise Contre-valeur EUR
25/05/2036 EUR 100 000 000 100 000 000
02/03/2037 EUR 150 000 000 150 000 000
16/01/2030 USD 100 000 000 92 412 901
16/01/2030 USD 100 000 000 91 911 765
16/01/2030 USD 60 000 000 54 073 540

 3 placements privés, dont 2 en livres turques et 1 en dollars australiens.
Échéance Devise Nominal en devise Contre-valeur EUR
27/02/2040 AUD 40 000 000 24 345 709
15/07/2026 TRY 1 500 000 000 40 760 870
06/03/2028 TRY 1 500 000 000 39 215 686


L’indicateur de liquidité stressé, exprimé en nombre de mois, matérialise l’horizon de survie du Groupe.
Il permet de s’assurer que l’AFD peut faire face à une fermeture des marchés pendant au moins 4 mois,
tout en assurant la continuité de ses activités dans un contexte de crise, qu’elle soit brève et aiguë ou
plus longue et intense. Dans cet exercice, le Groupe couvre ses besoins en mobilisant ses supports de
placement de trésorerie, y compris le coussin de liquidité, par leur monétisation et/ou leur liquidation.
Les besoins prévisionnels glissants d’activité sont intégrés, augmentés de facteurs de stress.
Le cadre d’appétence au risque prescrit le maintien de cet indicateur à un niveau supérieur à 4 mois, le
seuil d’alerte préventif étant fixé à 4 mois et le seuil de tolérance à 3 mois. Lors du premier semestre
2025, ce seuil n’a pas été dépassé. Cet indicateur est calculé à fréquence bimensuelle. Au 4 juillet 2025,
sa valeur était de 5,60 mois.


2.3. Résultats financiers

Les états financiers, présentés selon les normes comptables internationales (IFRS), font apparaître un
résultat net part du groupe de 154 M€ au 30 juin 2025 contre 231 M€ au 30 juin 2024. Cette baisse
s’explique principalement par une stabilité du produit net bancaire sur la période (533 M€ contre
538 M€ en juin 2024) combinée à une dégradation du coût du risque de -52 M€ entre les deux exercices
(une dotation nette de -28 M€ au 30 juin 2025 contre une reprise nette de +24 M€ au 30 juin 2024) et
une hausse des charges générales d’exploitation de 22 M€ (347 M€ au 30 juin 2025 contre 325 M€ au
30 juin 2024).


2.4. Ratio de solvabilité et évolutions réglementaires

En matière de solvabilité, l’AFD satisfait aux exigences minimales de fonds propres. Le ratio de solvabilité
s’établit à 15,98% au 30 juin 2025, en hausse par rapport à celui du 31 décembre 2024 (15,26%). Cette
hausse est liée d’une part au renforcement des fonds propres par le résultat consolidé du second
semestre de l’exercice 2024 ainsi que la baisse des expositions suite à la dépréciation du dollar américain
face à l’euro, et d’autre part, à la mise en place des règles CRR3 entrées en vigueur le 9 juillet 2024 et
applicables depuis le 1er janvier 2025.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 12


2.5. Perspectives opérationnelles

L’activité 2025 du groupe AFD s’aligne sur les orientations du CICID10 du 18 juillet 2023 et du CPPI11
d’avril 2025 qui a redéfini les grandes orientations de la politique d’investissement solidaire et durable
et des partenariats internationaux. Le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) n’a pas pu être finalisé
en 2024, du fait de la forte baisse des ressources budgétaires. Les discussions sont en cours. Ce COM se
décline à travers 24 indicateurs dont 10 grands objectifs politiques, et une priorité géographique
PMA/pays vulnérables12. Les cibles de ces objectifs sont en cours de définition, au regard des moyens
alloués.
Dans ce contexte budgétaire contraint, les ressources budgétaires du groupe AFD sont en nette
diminution. Sur le programme 110, le montant notifié en bonifications pour l’année 2025 s’élève à
820 M€, en baisse de 24% par rapport à 2024 (1 080 M€). L’impact sur le volume des prêts bonifiés sera
significatif dans un contexte de taux qui demeure élevé mais sera partiellement compensé par une
activité non bonifiée plus dynamique qu’en 2024. Les ressources en subventions (110 et 209, dont C2D
et ONG) sont, elles, en nette diminution à 745 M€ suites aux coupes budgétaires intervenues dans le
cadre du projet de loi de finances 2025. La baisse des ressources pourrait avoir un impact de l’ordre de
-1 Md€ d’activité sur le plan d’affaires (hors PGE Nouvelle Calédonie).
En 2025, le groupe AFD a opéré une transition d’un pilotage basé sur les versements vers un pilotage
axé sur les signatures, tout en maintenant un suivi rapproché sur les engagements. L’objectif de
signatures du Groupe demeure stable, à hauteur de 11,4 Mds€ avec un taux d’exécution de 45% à la mi-
année. En revanche, l’objectif des versements a été revu à la hausse, atteignant désormais 9 Mds€, dont
1,7 Md€ pour Proparco. Le taux d’exécution des versements est de 40% à fin juin 2025.




10
Comité interministériel de la Coopération internationale et du Développement
11
Conseil présidentiel pour les partenariats internationaux
12
Pays les moins avancés
AFD — Rapport financier semestriel 2025 13



3. Facteurs de risque
L’exposition totale du Groupe AFD (bilan et hors bilan) pour compte propre s’élève à 91,1 Mds€, en
hausse de 1,7 Md€ (+2%) par rapport au 31 décembre 2024. Cette hausse est principalement tirée par
l’activité de trésorerie à hauteur de +1,7 Md€ et par celle des prêts souverains en progression pour
+0,5 Md€.
L’exposition au 30 juin 2025 du Groupe AFD sur le périmètre Dette (prêts, garantie et autres titres)
s’élève à 75,3 Mds€, en légère hausse de 0,1% par rapport au 31 décembre 2024.
L’exposition en prêts du Groupe AFD compte propre s’élève à 73,0 Mds€ (79% du total des expositions)
: 45,7 Mds€ de prêts souverains AFD (+1% depuis fin 2024), 23,0 Mds€ de prêts non souverain AFD
(stable) et 4,3 Mds€ de prêts Proparco (-10%).
Le taux de douteux global Groupe s’améliore : il baisse à 5,4% contre 5,6 % fin 2024. Le taux de douteux
souverain Groupe est en en baisse à 6,5% soit -0,1% par rapport au 31 décembre 2024.
Le taux de douteux non souverain Proparco et sous participations AFD, s’établit à 5,6%, contre 5,9% à
fin décembre 2024 en raison essentiellement de la baisse de l’encours douteux de Proparco.
L’encours douteux du Groupe (sur les prêts, les obligations et les garanties, y compris l’encours garanti
par l’Etat) est de 2 998 M€, en baisse de 108 M€ sur le semestre, avec, pour chaque canton, les
évolutions suivantes :
 -49 M€ sur le souverain AFD à 2 008 M€ ;
 -20 M€ pour le non-souverain AFD (hors sous participations AFD) à 596 M€ ;
 -39 M€ pour le non-souverain Proparco et sous participations AFD à 372 M€ ;
 Et un encours douteux stable à 22 M€ pour Sogefom.

Le coût du risque consolidé du Groupe au 30 juin 2025 correspond à une dotation de -27,5 M€,
comprenant une reprise de 3 M€ sur les expositions saines et sensibles (stages 1 & 2), une dotation de
- 24,6 M€ sur les expositions douteuses (stage 3), -7,1 M€ de passages en pertes sur créances
irrécouvrables et de récupérations sur créances amorties et +1,2 M€ de reprises sur d’autres provisions.
Le solde du compte de réserve couvrant le risque souverain s’établit à 1 561 M€ contre 1 505 M€ au
31 décembre 2024.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 14



B. États financiers consolidés établis selon les normes
comptables IFRS adoptées par l’Union européenne

Présentation générale

L’Agence Française de Développement (AFD) est un établissement public industriel et commercial
chargé du financement de l’aide au développement, inscrit au greffe de Paris, le 17 juillet 1998. Le
capital de l’AFD s’élève à 4 718 M€ au 30 juin 2025.
Adresse du siège social : 5 rue Roland Barthes - 75598 Paris Cedex 12 - France
Immatriculation au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 775 665 599.


Les états financiers sont présentés en milliers d’euros.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 15


Bilan au 30 juin 2025
Actif
en milliers d'euros Notes 30 juin 25 31 déc. 24 Variation
Caisse, Banques centrales 1 529 779 863 504 666 274
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 3 868 930 4 739 783 (870 853)
Instruments dérivés de couverture 2 2 586 028 3 341 422 (755 394)
Actifs financiers à la juste valeur par les autres éléments du résultat global 3 3 434 606 2 273 869 1 160 737
Instruments de dettes au coût amorti 5 4 031 971 3 148 432 883 539
Actifs financiers au coût amorti 53 009 695 53 772 227 (762 531)
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilé, au coût amorti 5 12 637 006 13 303 340 (666 334)
À vue 932 054 1 213 880 (281 826)
À terme 11 704 952 12 089 460 (384 508)
Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti 5 40 372 689 40 468 886 (96 198)
Autres concours à la clientèle 40 372 689 40 468 886 (96 198)
dont calibrage du compte de réserve (1 047 780) (930 187) (117 592)
Ecart de réévaluation de portefeuille couvert en taux 14 045 45 209 (31 164)
Actifs d'impôts courants 8 398 5 966 2 432
Actifs d'impôts différés 27 419 27 513 (93)
Comptes de régularisation et autres actifs divers 7 3 466 979 2 907 962 559 017
Comptes de régularisation 96 148 53 516 42 632
Autres Actifs 3 370 831 2 854 445 516 386
Participations dans les sociétés mises en équivalence 20 158 014 160 320 (2 305)
Immobilisations corporelles 8 902 952 858 161 44 791
Immobilisations incorporelles 8 190 124 182 597 7 527
TOTAL DE L'ACTIF 73 228 942 72 326 964 901 978



Passif
En milliers d'euros Notes 30 juin 25 31 déc. 24 Variation
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 95 270 481 623 (386 353)
Instruments dérivés de couverture 2 4 159 400 3 662 740 496 660
Passifs financiers au coût amorti 54 396 791 53 477 032 919 759
Dettes représentées par un titre au coût amorti 9 54 362 989 53 465 351 897 639
Titres du marché interbancaire 2 012 968 809 211 1 203 757
Emprunts obligataires 52 350 022 52 656 140 (306 118)
Dettes envers les établissements de crédit et assimilé, au coût amorti 9 32 210 9 556 22 654
À vue 21 648 9 016 12 633
À terme 10 561 540 10 021
Dettes envers la clientèle au coût amorti 9 1 592 2 125 (533)
Passifs d'impôts courants 7 470 14 441 (6 971)
Passifs d'impôts différés 10 855 13 872 (3 017)
Comptes de régularisation et passifs divers 7 3 044 424 3 330 294 (285 870)
Fonds publics affectés 94 813 87 110 7 704
Autres passifs 2 949 610 3 243 184 (293 574)
Provisions 10 803 953 882 354 (78 401)
dont calibrage du compte de réserve 333 431 285 324 48 107
Dettes subordonnées 11 987 897 842 617 145 280
TOTAL DES DETTES 63 506 058 62 704 972 801 085
Capitaux propres Part du Groupe (Tab 1) 9 531 780 9 422 346 109 433
Dotation et réserves liées 5 177 999 5 177 999 -
Réserves consolidées et autres 4 068 114 3 786 818 281 296
Gains et pertes comptabilisés en capitaux propres 131 493 113 918 17 575
Résultat de la période 154 174 343 612 (189 438)
Intérêts minoritaires (Tab 1) 191 105 199 646 (8 541)
Total capitaux propres 9 722 885 9 621 992 100 893
TOTAL DU PASSIF 73 228 942 72 326 964 901 978
AFD — Rapport financier semestriel 2025 16


Compte de résultat au 30 juin 2025

en milliers d'euros Notes 30 juin 25 30 juin 24 Variation
Intérêts et produits assimilés 13 2 257 072 2 518 970 (261 899)
Opérations avec les établissements de crédit 885 543 1 141 278 (255 736)
Opérations avec la clientèle 622 154 663 732 (41 578)
Obligations et titres à revenu fixe 99 391 98 890 501
Autres intérêts et produits assimilés 649 984 615 070 34 914
Intérêts et charges assimilées 13 (2 028 870) (2 256 990) 228 119
Opérations avec les établissements de crédit (541 292) (572 225) 30 933
Opérations avec la clientèle (310) (220) (90)
Obligations et titres à revenu fixe (609 197) (548 090) (61 108)
Autres intérêts et charges assimilées (878 072) (1 136 455) 258 383
Commissions (produits) 14 67 171 52 817 14 354
Commissions (charges) 14 (756) (1 388) 632
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
15 47 854 (15 276) 63 130
par le résultat net de l'impact change
Gains ou pertes nets sur actifs financiers comptabilisés à la juste valeur
16 18 983 29 310 (10 327)
par les autres éléments du résultat global
Produits des autres activités 17 418 398 412 332 6 066
Charges des autres activités 17 (247 064) (202 215) (44 849)
PRODUIT NET BANCAIRE 532 787 537 561 (4 773)
Charges générales d'exploitation 18 (314 497) (296 098) (18 400)
Frais de personnel (227 156) (208 134) (19 022)
Autres frais administratifs (87 341) (87 964) 622
Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des
8 (32 842) (28 705) (4 137)
immobilisations incorporelles et corporelles
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 185 448 212 758 (27 310)
Coût du risque de crédit 19 (27 454) 23 599 (51 053)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 157 994 236 357 (78 363)
Quote-part dans le résultat d'entreprises mises en équivalence 20 (842) 445 (1 287)
Gains ou pertes nets sur autres actifs (767) 135 (902)
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 156 385 236 937 (80 552)
Impôts sur les bénéfices 21 (7 874) (653) (7 221)
RÉSULTAT NET 148 511 236 284 (87 773)
Intérêts minoritaires (5 662) 5 289 (10 952)
RÉSULTAT NET - PART DU GROUPE 154 174 230 995 (76 821)
AFD — Rapport financier semestriel 2025 17


Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au
30 juin 2025

en millers d'euros 30 juin 25 30 juin 24 31 déc. 24
Résultat Net 148 511 236 284 362 745
Gains et pertes nets comptabilisés directement en autres éléments du résultat global recyclables : 51 527 (12 733) (25 336)
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés
51 527 (12 733) (25 336)
en autres éléments du résultat global recyclables
Gains et pertes nets comptabilisés directement en autres éléments du résultat global non recyclables : (40 968) (5 448) 29 584
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 10 658 - 8 389
Gains et pertes nets sur instruments financiers de capitaux propres comptabilisés
(51 626) (5 448) 21 194
en autres éléments du résultat global non recyclables
Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 10 559 (18 181) 4 247
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 159 071 218 103 366 992
Dont part du Groupe 171 749 211 409 343 485
Dont part des intérêts minoritaires (12 678) 6 694 23 507



Tableau de passage des capitaux propres du 1er janvier 2024 au 30 juin 2025

Capitaux Capitaux Total
Réserves Gains/ pertes propres - propres - capitaux
liées à la Réserves Résultat de latents ou Part du Part des propres
en milliers d'euros Dotation dotation consolidées l'exercice différés groupe minoritaires consolidés
Capitaux propres au 1 janvier 2024 4 567 999 460 000 3 476 966 371 271 114 044 8 990 281 164 905 9 155 186
Quote part du résultat 2023 affectée
- - 371 271 (371 271) - - - -
dans les réserves
Dividendes versés - - (65 075) - - (65 075) - (65 075)
Autres variations - - 770 - - 770 (2 464) (1 694)
Variations liées aux options de vente - - 2 460 - - 2 460 21 493 23 953
Augmentation capital AFD 150 000 - - - - 150 000 - 150 000
Variation de périmètre - - 425 - - 425 (7 795) (7 370)
Résultat 2024 - - - 343 612 - 343 612 19 133 362 745
Gains et pertes directement comptabilisés
en autres éléments du résultat global - - - - (127) (127) 4 374 4 247
sur l'exercice 2024
Capitaux propres au 31 décembre 2024 4 717 999 460 000 3 786 818 343 612 113 917 9 422 346 199 646 9 621 992
Quote part du résultat 2024 affectée
- - 343 612 (343 612) - - -
dans les réserves
Dividendes versés - - (54 013) - - (54 013) (54 013)
Autres variations - - (2 530) - - (2 530) (1 667) (4 197)
Variations liées aux options de vente - - (5 772) - - (5 772) 5 804 32
Augmentation capital AFD - - - - - - -
Résultat 1er semestre 2025 - - - 154 174 - 154 174 (5 662) 148 511
Gains et pertes directement comptabilisés
en autres éléments du résultat global - - - - 17 575 17 575 (7 016) 10 560
sur le 1er semestre 2025
Capitaux propres au 30 juin 2025 4 717 999 460 000 4 068 114 154 174 131 493 9 531 780 191 105 9 722 885
AFD — Rapport financier semestriel 2025 18


Tableau de flux de trésorerie au 30 juin 2025
en milliers d'euros 30 juin 25 31 déc. 24
Résultat avant impôts (A) 156 385 378 144
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 28 635 56 109
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations liées à l'application d'IFRS 16 8 920 17 919
Dotations nettes aux autres provisions (y compris provisions techniques d'assurance) 59 591 67 872
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 842 1 370
Perte nette/(gain net) des activités d'investissement (42 098) (47 362)
Perte nette/(gain net) des activités de financement 20 535 188 624
Autres mouvements (77 951) 187 457
Total des éléments non monétaires inclus
(1 526) 471 989
dans le résultat net avant impôts et autres éléments (B)
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 581 525 (888 261)
Flux liés aux opérations avec la clientèle (40 717) (2 575 698)
Flux liés aux autres opérations affectant des autres actifs ou passifs financiers (786 422) (878 107)
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers (729 481) 1 346 136
Impôts versés (9 343) (14 298)
= (Diminution) augmentation nette de la trésorerie liée
(984 439) (3 010 229)
aux actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (C)
Flux de trésorerie nets provenant des activités d'exploitation (A+B+C) (829 580) (2 160 097)
Flux liés aux actifs financiers et participations (1) 5 586 (314 375)
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (88 469) (325 311)
Flux de trésorerie nets provenant des activités d'investissement (82 883) (639 687)
Flux de trésorerie liés à l'application IFRS 16 (5 214) (9 805)
Flux de trésorerie provenant des actionnaires (2) 141 440 173 063
Flux de trésorerie à destination des actionnaires (3) (44 412) (50 952)
Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement (4) 1 192 999 1 843 744
Flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 1 284 812 1 956 051
Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 372 350 (843 733)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 2 066 243 2 909 976
Solde net des comptes de caisse, banques centrales (5) 863 504 2 497 287
Solde net des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit et la clientèle (6) 1 202 739 412 689
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 2 438 593 2 066 243
Solde net des comptes de caisse, banques centrales 1 529 779 863 504
Solde net des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit et la clientèle 908 814 1 202 739
Variation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 372 350 (843 733)
(1) Les flux liés aux actifs financiers et participations proviennent essentiellement de l’activité prise de participation de la filiale Proparco et
correspondent aux mouvements de la période entre acquisitions, cessions et remontées de fonds.
(2) Les flux de trésorerie provenant des actionnaires correspondent aux émissions RCS.
(3) Les flux de trésorerie à destination des actionnaires correspondent aux dividendes versés par l’AFD à l’État et versés aux minoritaires par la
filiale Proparco.
(4) Les autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financements correspondent aux emprunts de marché réalisés par l’AFD pour faire
face à la croissance de son activité opérationnelle.
(5) Composé du solde net du poste « Caisses et banques centrales » comme présenté dans le bilan consolidé du Groupe.
(6) Composé du solde net du poste « Créances et dettes sur les établissements de crédit à vue ».
AFD — Rapport financier semestriel 2025 19



C. Notes annexes aux états financiers consolidés

1. Evènements significatifs au 30 juin 2025

1.1. Financement de l’activité

Pour financer la croissance de son activité pour compte propre, l’AFD a émis sur le 1er semestre 2025,
5 emprunts obligataires sous forme d’émissions publiques et 3 placements privés ainsi que 5 opérations
d’abondement de souche, pour un volume global de 6 423 Mds€.


1.2. Affectation du résultat de l’exercice 2024

Conformément à l’article 79 de la loi de Finances rectificative 2001 n°2001-1276 du 28 décembre 2001,
le montant du dividende versé par l’AFD à l’État est déterminé par arrêté ministériel.
Les comptes 2024 ont été approuvés par le Conseil d’administration du 24 avril 2025.
Le ministre de l’Économie et des Finances a déterminé le dividende 2024 à verser par l’AFD à l’État.
Celui-ci s’élève à 54 M€, soit un taux de distribution de 20 % du montant du résultat social de l’AFD
(270 M€ au 31 décembre 2024) et a été versé après publication au journal officiel.
Cette proposition a été rendue exécutoire par l’arrêté du ministre de l'économie, des finances et de la
souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics, publié en date du 30 avril 2025.
Le solde du résultat après distribution de dividende, soit 216 M€, a été affecté en réserves.


1.3. Contrôle fiscal

Dans le cadre d’un contrôle fiscal mené par l’administration entre le 14 février et le 29 novembre 2024,
une dotation aux provisions d’un montant de 5 millions d’euros avait été enregistrée au titre de la taxe
sur les salaires de l’exercice 2021. À l’issue d’une procédure de recours engagée par l’AFD, celle-ci a
obtenu gain de cause. En conséquence, la provision initialement constituée a été intégralement reprise.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 20



2. Normes comptables applicables à l’Agence Française de Développement

2.1. Application des normes comptables adoptées par l’Union européenne

Les états financiers, objet du présent document, comprennent les états financiers de synthèse ainsi que
les notes annexes. Ils sont présentés selon la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022, relative
au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes
comptables internationales.
Les comptes consolidés du Groupe AFD au 30 juin 2025 sont établis selon les normes comptables
internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS) telles qu'adoptées par l’Union
Européenne.
Le contenu des présents états financiers est conforme à la norme IAS 34 relative à l’information
financière intermédiaire qui prévoit la publication de comptes semestriels condensés.
Les principes comptables appliqués, pour la préparation des états financiers au 30 juin 2025 de l’AFD,
sont décrits dans la section 3.2.


2.2. Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne et appliqués au
1er janvier 2025

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 30 juin 2025 ont été complétées par
les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne et dont l’application est
obligatoire pour la première fois sur cette période. Celles-ci portent sur :

Date prévisionnelle
Normes applicables sur l’exercice en cours
d'application

Amendements à IAS 21 - Absence de convertibilité 1er janvier 2025




2.3. Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne ou en cours
d’adoption mais non encore applicables

L’IASB a publié des normes et amendements qui n’ont pas tous été adoptés par l’Union européenne au
30 juin 2025. Ils entreront en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du
1er janvier 2026 au plus tôt ou à compter de leur adoption par l’Union européenne. Ils ne sont donc pas
appliqués par le Groupe au 30 juin 2025.

Date prévisionnelle
Normes applicables sur les exercices futurs
d'application

Amendements à l’IFRS 9 et IFRS 7 - Modifications apportées au classement et à 1er janvier 2026
l’évaluation des instruments financiers
Amendements à l’IFRS 9 – Contrats référençant de l’électricité dépendant de
1er janvier 2026
facteurs naturels


IFRS 18 - Présentation et informations à fournir dans les états financiers 1er janvier 2027


IFRS 19 - Filiales n’ayant pas d’obligation d’information du public : Informations à
1er janvier 2027
fournir
AFD — Rapport financier semestriel 2025 21



3. Principes d’élaboration des comptes consolidés du Groupe AFD au 30 juin
2025

3.1. Périmètre et méthodes de consolidation

3.1.1. Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés de l’Agence française de développement regroupent l’ensemble des
entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable.
Sont exclues du périmètre de consolidation :
 les sociétés ne présentant pas de caractère significatif ;
 les sociétés étrangères dans lesquelles l'AFD détient une faible participation et n'y exerce pas
d'influence notable en raison de leur caractère public ou parapublic.

Hypothèses et jugements significatifs appliqués pour la détermination du périmètre de consolidation
selon les normes relatives à la consolidation IFRS 10-11-12 :
Les éléments retenus afin de conclure sur le contrôle ou l’influence exercée par l’AFD sur ses
participations sont multiples. Le Groupe définit ainsi sa capacité à exercer une influence sur la gestion
d’une entité, compte tenu notamment de la structure de celle-ci, de son actionnariat, des pactes et du
poids de l’Agence et de ses filiales dans les instances de décisions.
Par ailleurs, la significativité au regard des comptes du groupe fait également l’objet d’une analyse.

en pourcentage d'intérêt 30 juin 25 31 déc. 24
Filiales intégrées globalement
Soderag 100,00 100,00
Proparco 85,21 85,21
Sogefom 58,69 58,69
Fisea 100,00 100,00
Expertise France 100,00 100,00

Participations mises en équivalence
Société Immobilière de Nouvelle Calédonie 50,00 50,00
Banque Socredo 35,00 35,00


Les intérêts minoritaires :
Les intérêts non-contrôlants sont non significatifs au regard des états financiers du Groupe, tant
individuellement que cumulativement.

30 juin 25 31 déc. 24
Quote part Quote part
% de contrôle capitaux % de contrôle capitaux
et de vote des Quote part propres et de vote des Quote part propres
En milliers d'euros minoritaires résultat net (dont résultat) minoritaires résultat net (dont résultat)
Proparco 14,79% (6 552) 185 766 14,79% 18 868 195 196
Autres filiales 889 5 339 265 4 450
Total part minoritaires (5 662) 191 105 19 133 199 646
Total part du Groupe 154 174 9 531 780 343 612 9 422 346

Les intérêts détenus dans des partenariats et entreprises associées sont matériellement non significatifs
au regard des états financiers du Groupe AFD.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 22


3.1.2. Principes et méthodes de consolidation
Les méthodes de consolidation utilisées sont les suivantes :
L'intégration globale
Cette méthode s’applique aux filiales contrôlées de manière exclusive. Ce contrôle exclusif s’apprécie
par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles des filiales. Le Groupe contrôle une
entité lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
 Le Groupe détient le pouvoir sur l’entité (capacité de diriger ses activités pertinentes, à savoir celles
qui ont une incidence importante sur les rendements de l’entité), via la détention de droits de vote
ou d’autres droits ; et
 Le Groupe est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité ; et
 Le Groupe a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des
rendements qu’il en obtient.
La méthode de consolidation consiste à incorporer poste par poste tous les comptes, avec constatation
des droits des « actionnaires minoritaires ». La même opération est effectuée pour les comptes de
résultat.
Sont intégrées les quatre sociétés suivantes :
 La Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco) est créée
en 1977.
Le changement de statut de Proparco d’établissement de crédit à société de financement est
effectif depuis le 25 mai 2016 par notification de la BCE.
Au 30 juin 2025, le capital de cette société s'élève à 1 353 M€, la participation de l'AFD s’élève à
85,21 %.
 La Société de développement régional Antilles-Guyane (Soderag), dont l'AFD a pris le contrôle en
1995 à la demande de l'État français et demeure en cours de liquidation en 1998, après que le
retrait de son agrément en tant qu'établissement de crédit a été prononcé.
Au 30 juin 2025, le capital de cette société s'élève à 111,9 M€. L'AFD en détient 100 %.
 La Société de gestion des fonds de garantie d’Outre-mer (Sogefom), dont l’AFD a procédé au rachat
des actions détenues par l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM) le 12 août 2003, à la demande
du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et du ministère de l’Outre-mer.
Au 30 juin 2025, le capital de cette société s'élève à 1,1 M€. L'AFD en détient 58,69 %.
 Le Fonds d’investissement et de soutien aux entreprises en Afrique (Fisea) a été créé en avril 2009.
Cette société par actions simplifiée dotée d’un capital de 380,0 M€ est détenue à 100 % par l’AFD.
La gestion de Fisea est assurée par Proparco.
 La Société Expertise France, dont l’AFD a pris le contrôle le 1er janvier 2022 suite à la publication
du projet stratégique AFD/Expertise France pour un groupe élargi, au service de la politique de
développement pour la France. Cette société par actions simplifiée dotée d’un capital de 829 K€
est détenue à 100 % par l’AFD.

La mise en équivalence
Les sociétés dans lesquelles le Groupe AFD exerce une influence notable sont mises en équivalence.
L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une filiale
sans en détenir le contrôle ou le contrôle conjoint. Elle peut résulter le plus fréquemment (i) d’une
représentation dans les organes de direction ou de surveillance, (ii) de la participation aux décisions
stratégiques, ou encore (iii) de l’existence d’opérations inter-entreprises importantes. Au 30 juin 2025,
cette méthode a été appliquée à deux sociétés dans lesquelles l'AFD détient directement ou
indirectement une participation comprise entre 20 et 50 % et sur lesquelles la notion d’influence notable
s’avère exister : la Société immobilière de Nouvelle Calédonie (SIC) et la Socredo.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 23


La méthode de consolidation consiste alors à retenir, pour la valorisation de la participation, la situation
nette de la société, d'une part, à introduire une quote-part de son résultat retraité des opérations
réciproques, d'autre part, ceci au prorata de la participation détenue dans son capital.

Remarques sur les autres sociétés
L'AFD détient par ailleurs des participations dans un certain nombre de sociétés pour lesquelles elle
n'exerce aucune influence notable en matière de gestion. Dans leur activité de prises de participations,
directes ou au sein de fonds d’investissement, comme dans leur activité de crédit, les filiales du Groupe
AFD ont pour objectif de participer au développement économique et social de géographies
défavorisées. En aucun cas la prise de contrôle des entités n’est poursuivie. Ces sociétés ne sont pas
consolidées, ni globalement, ni par mise en équivalence au regard des analyses normatives menées par
le Groupe sur la notion de contrôle et de significativité. Elles figurent à l'actif au poste « Actifs financiers
à la juste valeur par résultat » ou « Actifs financiers à la juste valeur par les autres éléments du résultat
global ».

3.1.3. Retraitement des opérations
Les soldes du bilan et les transactions, les produits et les charges résultant des transactions intragroupes
sont éliminés lors de la préparation des états financiers consolidés, à partir de la date de prise de
contrôle. Les gains découlant des transactions avec les entreprises mises en équivalence sont éliminés
par la contrepartie des titres mis en équivalence à concurrence des parts d’intérêts du Groupe dans
l’entreprise. Les pertes sont éliminées de la même façon que les gains, mais seulement dans la mesure
où elles ne sont pas représentatives d’une perte de valeur.

3.1.4. Regroupements d’entreprises
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, en application
de la norme IFRS 3 révisée.
La contrepartie transférée est déterminée à la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des
passifs encourus et des instruments de capitaux propres émis en échange du contrôle de l’entreprise
acquise.
Les compléments de prix éventuels sont inclus dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur estimable
à la date d’acquisition et réévalués à chaque date d’arrêté, les ajustements ultérieurs sont enregistrés
en résultat si le complément de prix répond à la définition d’un instrument de dette.
Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont généralement enregistrés à
leur juste valeur à la date d’acquisition.
Les passifs éventuels de l’entité acquise ne sont comptabilisés au bilan consolidé que dès lors qu’ils sont
représentatifs d’une obligation actuelle à la date du regroupement et que leur juste valeur peut être
estimée de manière fiable.
Les coûts directement attribuables à l’opération de regroupement constituent une transaction séparée
et sont enregistrés en résultat.
L’écart d’acquisition correspond à la différence entre (i) le coût d’acquisition de l’entité, des
participations ne donnant pas le contrôle et la juste valeur de la quote-part antérieurement détenue et
(ii) l’actif net réévalué. S’il est positif, il est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique « Écart
d’acquisition » ; en cas d’écart négatif celui-ci est immédiatement rapporté au résultat.
Les écarts d’acquisition, n’étant pas imposables fiscalement, ne sont pas soumis à calcul d’impôts
différés.
Les analyses nécessaires à l’évaluation initiale de ces éléments et leur correction éventuelle peuvent
intervenir dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 24


Les écarts d’acquisition sont maintenus au bilan à leur coût historique dans la devise de référence de la
filiale acquise et convertis sur la base du cours de change officiel à la date de clôture.
Ils font l’objet d’une revue régulière par le Groupe et de tests de dépréciation et ce, au minimum une
fois par an et dès l’apparition d’indices de pertes de valeur.
Lorsque la valeur recouvrable du sous-jacent, définie comme la valeur la plus élevée entre la juste valeur
nette des coûts de sortie et la valeur d’utilité de l’entité concernée, est inférieure à sa valeur comptable,
une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.
La valeur comptable des écarts d’acquisition des entreprises associées est intégrée à la valeur de mise
en équivalence.


3.2. Principes et méthodes comptables

Les états financiers consolidés de l’AFD sont établis en utilisant des méthodes comptables appliquées
de façon constante sur toutes les périodes présentées dans les comptes consolidés et d’application
conforme aux principes du Groupe par les entités consolidées par l’AFD.
Les principales règles d'évaluation et de présentation appliquées pour la préparation des états financiers
de l’Agence française de développement au 30 juin 2025 sont indiquées ci-après.

3.2.1. Conversion des opérations en monnaie étrangère
Les états financiers sont libellés en euro, la monnaie fonctionnelle de l’AFD.
Les actifs et passifs monétaires libellés en devises autres que la devise fonctionnelle de l’entité sont
convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours de clôture. Les écarts de change sont
comptabilisés en résultat.
Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises peuvent être comptabilisés au coût historique ou
à la juste valeur. Les actifs non monétaires libellés en devises sont dans le premier cas convertis sur la
base du taux de change en vigueur à la date de l’opération initiale ; dans le second cas, ils sont évalués
au cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change relatifs aux
actifs non monétaires libellés en devises et comptabilisés à la juste valeur sont constatés en résultat
lorsque l’actif est classé dans la rubrique « actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en autres
éléments du résultat global lorsque l’actif est classé dans la rubrique « actifs financiers à la juste-valeur
par les autres éléments du résultat global ».

3.2.2. Utilisation d’estimations
Certains montants comptabilisés dans les comptes consolidés en application des principes et méthodes
comptables conduisent à l’utilisation d’estimations émises à partir des informations disponibles. Ces
estimations sont notamment utilisées lors de l’évaluation en juste valeur des instruments financiers, des
dépréciations et provisions.
Le recours à des estimations concerne notamment :
 L’évaluation des pertes attendues à 12 mois ou à maturité en application du deuxième volet de la
norme IFRS 9 ;
 Les provisions comptabilisées au passif du bilan (les provisions pour engagements sociaux, litiges
etc.)
 Certains instruments financiers dont la valorisation est déterminée soit à partir de modèles
complexes, soit d’actualisation de flux futurs probabilisés.

3.2.3. Instruments financiers
La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier
d'une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d'une autre entité.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 25


Les actifs et passifs financiers sont comptabilisés dans les états financiers selon les dispositions de la
norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union Européenne.
Par conséquent, les actifs financiers sont classés au coût amorti, en juste valeur par les autres éléments
du résultat global ou en juste valeur par résultat selon les caractéristiques contractuelles des
instruments et selon le modèle de gestion au moment de la comptabilisation initiale. Les passifs
financiers sont classés au coût amorti ou en juste valeur par résultat.
Le Groupe AFD a continué d’appliquer les dispositions d’IAS 39 en matière de couverture en attendant
les futures dispositions relatives à la macro-couverture.

Actifs financiers

Classement et évaluation des actifs financiers
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie
par la norme IFRS 13 et sont classés dans le bilan du Groupe en trois catégories (coût amorti, juste valeur
par les autres éléments du résultat global ou juste valeur par résultat) telles que définies par la norme
IFRS 9. Les achats/ventes des actifs financiers sont comptabilisés à la date de réalisation effective. Les
catégories comptables définissent le mode d’évaluation ultérieur des actifs financiers.
Ce classement est fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité
gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou « business model »).

Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou « SPPI»)
Les flux de trésorerie contractuels qui correspondent uniquement à des remboursements de principal
et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû concordent avec un contrat de prêt de base,
dans lequel l’intérêt consiste principalement en une contrepartie pour la valeur temps de l’argent et
pour le risque de crédit.
Néanmoins, l’intérêt peut aussi comprendre une contrepartie pour d’autres risques (par exemple, le
risque de liquidité) et frais (par exemple, des frais d’administration) associés à la détention de l’actif
financier pour une certaine durée. En outre, l’intérêt peut comprendre une marge qui concorde avec un
contrat de prêt de base.
En revanche, lorsque des modalités contractuelles exposent les flux de trésorerie contractuels à des
risques ou à une volatilité qui sont sans rapport avec un contrat de prêt de base (par exemple l’exposition
aux variations de prix des actions ou des marchandises), les flux de trésorerie contractuels ne
correspondent pas uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur
le principal restant dû et le contrat est par conséquent classé en juste valeur par résultat.

Le modèle de gestion
Le modèle de gestion représente la manière dont sont gérés les instruments pour générer des flux de
trésorerie.
L’identification du modèle de gestion se fait au niveau du portefeuille d’instruments et non pas
instrument par instrument en analysant et observant notamment :
 Les reportings de performance présentés à la direction du Groupe ;
 La politique de rémunération des responsables en charge de gérer le portefeuille ;
 Les cessions d’actifs réalisées et prévues (taille, fréquence…).
En fonction des critères observés, les trois modèles de gestion, selon lesquels le classement et
l’évaluation d’actifs financiers seront effectués, sont :
 Le modèle de pure collecte des flux contractuels des actifs financiers ;
 Le modèle fondé sur la collecte des flux contractuels et de la vente des actifs financiers ;
AFD — Rapport financier semestriel 2025 26


 Et tout autre modèle notamment un modèle de pure cession.

Le mode de comptabilisation des actifs financiers résultant de l’analyse des clauses contractuelles
couplée à la qualification du modèle de gestion est présenté sous la forme du schéma ci-dessous :




a) Les instruments de dettes au coût amorti
Les instruments de dettes sont classés au coût amorti si les deux critères suivants sont satisfaits : les flux
de trésorerie contractuels constituent uniquement des paiements relatifs au principal et aux intérêts sur
le principal et le modèle de gestion est qualifié de pure collecte. Cette catégorie d’actifs financiers inclut :
 Prêts et créances
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur majorée des coûts de transaction
qui, en règle générale, est le montant décaissé à l’origine (y compris les créances rattachées). Les prêts
et créances sont évalués après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d'intérêt
effectif.
Conformément à la norme IFRS 9, les prêts et créances font l'objet d'une dépréciation dès leur
comptabilisation initiale, sur la base d’un provisionnement collectif. Ils peuvent également faire l'objet
d’une dépréciation individuelle, dès lors qu'il existe un évènement de défaut survenu postérieurement
à la mise en place du prêt, ayant un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés des actifs et ainsi,
susceptible de générer une perte mesurable. Ces dépréciations sont déterminées par comparaison entre
la valeur actualisée des flux futurs et la valeur comptable.
 Titres au coût amorti
Cette catégorie comprend les titres de dettes dont les caractéristiques contractuelles sont SPPI et dont
le modèle de gestion est qualifié de « collecte ».
Ils sont comptabilisés initialement à la juste valeur majorée des coûts de transaction, puis au coût amorti
selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes. Les
coupons courus non échus sont inclus dans la valeur bilancielle en IFRS.
Ces actifs financiers font l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe ci-
dessous « Les dépréciations des actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par les autres
éléments du résultat global ».
AFD — Rapport financier semestriel 2025 27


b) Les instruments de dettes à la juste valeur par les autres éléments du résultat global
Les instruments de dettes sont classés à la juste valeur par les autres éléments du résultat global si les
deux critères suivants sont satisfaits : les flux de trésorerie contractuels constituent uniquement des
paiements relatifs au principal et aux intérêts sur le principal et le modèle de gestion est qualifié de
« collecte et vente ».
Cette catégorie correspond essentiellement aux titres à revenu et maturité fixes que l’AFD peut être
amenée à céder à tout moment, notamment les titres détenus dans le cadre de la gestion Actif-Passif.
Ces actifs financiers sont évalués initialement à leur juste valeur majorée des coûts de transaction. Ils
sont évalués ultérieurement à la juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en autres
éléments du résultat global recyclables. Ils font également l’objet d’un calcul de pertes attendues au
titre du risque de crédit selon les mêmes modalités que celles applicables aux instruments de dette au
coût amorti (Note 5 - Instruments financiers au coût amorti).
Les intérêts sont comptabilisés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Lors de la cession, les variations de valeurs comptabilisées précédemment en autres éléments du
résultat global seront transférées en compte de résultat.

c) Les instruments de dette à la juste valeur par résultat
Cette catégorie comprend les instruments de dettes ne respectant pas les critères SPPI :
 Les participations dans les fonds d’investissements et les participations directes avec option de
vente et autres instruments de dettes (exemple : OPCVM)
Les caractéristiques des flux contractuelles sont telles que le test SPPI n’est pas satisfaisant et ne
permettent pas de les classer en coût amorti.
En application de ses procédures, l’AFD classe ses actifs financiers en deux critères principaux : actifs
cotés sur un marché et actifs non cotés.
Les actifs cotés sont répartis en deux sous-groupes, ceux cotés sur un marché « actif », attribut qui
s’apprécie en fonction de critères objectifs, ou ceux cotés sur un marché inactif. Les actifs cotés sur un
marché « actif » sont automatiquement classés en niveau 1 de juste valeur selon IFRS 13. Les actifs cotés
sur un marché « inactif » sont classés en niveau 2 ou 3 de juste valeur selon la méthodologie de
valorisation utilisée. Lorsqu’il existe des données observables directes ou indirectes utilisées pour la
valorisation, l’actif est classé en niveau 2 de juste valeur selon IFRS 13.
Lorsqu’il n’existe pas de telles données ou que ces dernières n’ont pas de caractères « observables »
(observation isolée, sans récurrence), l’actif est classé en niveau 3 de juste valeur, au même titre que les
actifs non cotés. Tous les actifs non cotés sont classés en niveau 3 de juste valeur et sont valorisés
principalement selon deux méthodes, la quote-part d’actif net réévalué sur la base des derniers états
financiers transmis par les entités concernées (< 6 mois) et le coût historique pour les filiales
immobilières de l’AFD.
La revue des valorisations est effectuée selon une fréquence semestrielle. En cas de modification des
paramètres qui pourraient justifier la modification du niveau de classement en juste valeur, le
département des Risques Groupe décide de proposer le changement de classification qui est soumis à
la validation du Comité des Risques.
 Les prêts
Certains contrats de prêts sont assortis de clause de remboursement anticipé dont le montant
contractuel correspond à une compensation égale au coût du débouclage d’un swap de couverture
associé. Les flux de remboursement anticipé de ces prêts sont considérés comme non SPPI s’ils ne
reflètent pas uniquement l’effet des changements de taux d’intérêt de référence.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 28


Par conséquent, le Groupe AFD a identifié un portefeuille de prêts qui est évalué à la juste valeur par
résultat. Les prêts font ainsi l’objet d’un exercice de valorisation selon la méthodologie d’actualisation
des flux futurs, avec un taux d’actualisation propre à chaque prêt.
 Les instruments dérivés de change ou de taux utilisés dans le cadre de couverture économique
Il s’agit des instruments dérivés qui ne répondent pas à la définition de la comptabilité de couverture
selon la norme IAS 39. Ces actifs et passifs sont valorisés à la juste valeur par le biais du compte de
résultat. La variation de juste valeur figure au compte de résultat dans le poste « gains et pertes nets sur
instruments financiers à la juste valeur ». La juste valeur des dérivés de change, contractés par l’AFD,
intègre fréquemment une composante couverture de marge future des prêts libellés en devises. Le
résultat de change des actifs associés comptabilisé en produits ou charges des autres activités compense
partiellement cet impact. Le montant comptabilisé initialement au bilan pour un dérivé évalué à la juste
valeur correspond à la contrepartie donnée ou reçue en échange (prime d’une option ou la soulte
encaissée). Les valorisations ultérieures sont généralement réalisées sur la base de l’actualisation de flux
futurs à partir d’une courbe zéro coupon.
Enfin, les derniers éléments intégrés dans cette rubrique correspondent aux actifs et passifs à la juste
valeur par option et aux impacts résultant de la valorisation du risque de crédit (Credit Valuation
Adjustment / Debit Valuation Adjustment).


d) Les instruments de capitaux propres
Les instruments de capitaux propres sont comptabilisés par principe à la juste valeur par résultat. Il a
été toutefois laissé la possibilité de désigner des instruments de capitaux propres à la Juste valeur par
les autres éléments du résultat global Non Recyclables. Ce choix effectué au cas par cas pour chaque
instrument est irrévocable.
Dès lors que l’option de désigner un instrument de capitaux propres à la juste valeur par les autres
éléments du résultat global est retenue :
 Seuls les dividendes qui ne représentent pas la récupération d’une partie du coût de
l’investissement sont constatés en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs
financiers à la juste valeur par les autres éléments du résultat global ;
 Les variations de juste valeur de l’instrument sont uniquement comptabilisées en autres éléments
du résultat global et ne sont pas ultérieurement transférées en résultat. Par conséquent, en cas de
vente de l’investissement, aucun profit ou perte n’est comptabilisé en résultat, les plus ou moins-
values réalisées sont reclassées dans les réserves consolidées.

Le modèle général de dépréciations d’IFRS 9, ne s’applique pas aux instruments de capitaux propres.

e) Reclassement des actifs financiers
Le reclassement des actifs financiers n’intervient que dans des cas exceptionnels induit par un
changement de modèle de gestion.
Un changement de modèle de gestion des actifs financiers se traduit par des changements dans la façon
dont l’activité est gérée de façon opérationnelle, systèmes etc. (acquisition d’une activité, arrêt d’une
activité etc …) ayant pour conséquence comptable un reclassement de la totalité des actifs financiers du
portefeuille lorsque le nouveau modèle de gestion est effectif.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 29


Passifs financiers

Les catégories de passifs financiers n’ont pas été modifiées par IFRS 9 et sont par conséquent classés
dans deux catégories comptables :
 Les passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option sont évalués à la juste
valeur, les variations de juste valeur sont comptabilisées en contrepartie du résultat ;
 Les passifs financiers au coût amorti sont évalués à l’initiation à la juste valeur et au coût amorti
selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) ultérieurement – pas de modification de la
méthode du coût amorti par rapport à IFRS 9.
Les passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sur option sont évalués à la juste valeur en
contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur, l’effet de la réévaluation du risque de crédit
propre devra être comptabilisé directement dans les autres éléments du résultat global non recyclables.
Par ailleurs, il reste nécessaire, le cas échéant, de séparer les dérivés incorporés dans les passifs
financiers.
Les passifs financiers au sein du Groupe AFD (hors instruments dérivés) sont évalués au coût amorti
et correspondent aux :
 Dettes émises représentées par un titre qui sont enregistrées initialement à leur juste valeur
diminuée des coûts de transaction puis sont évaluées à leur coût amorti en utilisant la méthode du
taux d’intérêt effectif. Les primes de remboursement (différences entre le prix de remboursement
et le nominal du titre) et les primes d'émission positives ou négatives (différence entre le prix
d'émission et le nominal du titre) sont étalées de manière actuarielle sur la durée de vie des
emprunts ;
 Dettes subordonnées : En 1998, une convention a été conclue avec l'État aux termes de laquelle une
partie de la dette de l'AFD vis-à-vis du Trésor, correspondant aux tirages effectués entre le 1er
janvier 1990 et le 31 décembre 1997, a été transformée en dette subordonnée. Cette convention
prévoit également le réaménagement global de l'échéancier de cette dette sur 20 ans dont 10 ans
de différé et l’inscription en dette subordonnée de toute nouvelle tranche d'emprunt à partir du 1er
janvier 1998 (avec un échéancier sur 30 ans dont 10 ans de différé).
 Conformément aux avenants n°1 du 19 mars 2015 et n°2 du 24 mai 2016, à l’initiative de l’État et
selon les modalités de la troisième étape du financement complémentaire d’un montant de
280,0 M€, un tirage de 160,0 M€ a été réalisé sur cette dernière tranche de RCS (Ressource à
condition spéciale) en septembre 2017. Le tirage du solde s’élevant à 120 M€ a été réalisé en
septembre 2018, et permet d’atteindre le montant total de 840 M€ pour la période 2015-2018.
En 2025, une ressource à condition spéciale de 145 M€ a été octroyée à l’AFD.

Décomptabilisation des actifs et passifs financiers
Le Groupe AFD décomptabilise tout ou partie d’un actif financier lorsque :
 Les droits contractuels aux flux de trésorerie liés à l’actif expirent ; ou
 L’AFD transfère les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et transfère
la quasi-totalité des risques et avantages de la propriété de cet actif ; ou
 L’AFD conserve les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier, mais
supporte l’obligation contractuelle de payer ces flux de trésorerie à une ou plusieurs entités.
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, la différence entre la valeur
comptable de cet actif et la somme de la contrepartie reçue doit être comptabilisée dans le compte de
résultat parmi les plus ou moins-values de cession correspondant à l’actif financier transféré.
Le Groupe AFD décomptabilise un passif financier si et seulement s’il est éteint, c’est-à-dire lorsque
l’obligation précisée au contrat est juridiquement éteinte, éteinte de fait, annulée, ou arrive à expiration.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 30


Lors de la décomptabilisation d’un passif financier dans son intégralité, la différence entre la valeur
comptable de ce passif et la somme de la contrepartie payée doit être comptabilisée dans le compte de
résultat en ajustement du compte de charge d’intérêt correspondant au passif financier décomptabilisé.
Instruments financiers dérivés qualifiés de couverture
Le Groupe AFD a décidé de ne pas appliquer la troisième phase d’IFRS 9 « comptabilité de couverture »,
l’AFD appliquant la comptabilité de couverture de juste valeur définie par la norme IAS 39. Il s’agit d’une
couverture des variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif inscrit au bilan. Les variations de juste
valeur au titre du risque couvert sont enregistrées en résultat dans le poste « Gains et pertes nets sur
instruments financiers à la juste valeur par résultat », symétriquement à la variation de juste valeur des
instruments de couverture.
Les swaps de taux et les Cross Currency swap (taux fixe et taux variable) sont mis en place par l’AFD afin
de se prémunir contre le risque de taux et le risque de change.
La comptabilité de couverture est applicable si l’efficacité de la relation de couverture est démontrée et
si le rapport entre les variations effectives de valeur de l’élément de couverture et de l’élément couvert
est compris entre 80 % et 125 %.
La réévaluation de la composante couverte est comptabilisée soit conformément à la classification de
l’instrument couvert dans le cas d’une relation de couverture d’un actif ou d’un passif identifié, soit dans
le poste « écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » dans le cas d’une relation de
couverture de portefeuille.
Si la couverture ne répond plus aux critères d’efficacité définis par la norme IAS 39, les dérivés de
couverture sont transférés en « actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « passifs financiers à
la juste valeur par résultat » et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.
Concernant les swaps à valeur non nulle entrant dans une relation de couverture de juste valeur, la
somme cumulée des variations de juste valeur de la composante couverte non nulle est étalée sur la
durée restant à courir des éléments couverts.
Les dépréciations des actifs financiers au coût amorti et à la juste valeur par les autres éléments du
résultat global
Conformément à la norme IFRS 9, le modèle de dépréciation pour risque de crédit est fondé sur les
pertes de crédits attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL »). Les dépréciations sont constatées
sur les instruments de dettes évalués au coût amorti ou à la juste valeur par les autres éléments du
résultat global recyclables ainsi que sur les engagements sur prêts et les contrats de garanties financières
qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur.

Principe général
Le Groupe AFD classe les actifs financiers en 3 catégories distinctes (appelées aussi « stages ») selon
l’évolution, dès l’origine, du risque de crédit attaché à l’actif. La méthode de calcul de la provision diffère
selon l’appartenance à l’un de ces 3 stages.
L’appartenance à chacune de ces catégories est définie de la façon suivante :
 Stage 1 : regroupe les actifs « sains » et n’ayant pas subi de dégradation du risque de contrepartie
depuis leur mise en place. Le mode de calcul de la provision est basé sur les pertes attendues
(Expected Loss) sur un horizon de 12 mois ;
 Stage 2 : regroupe les actifs sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit a
été observée depuis la comptabilisation initiale. Le mode de calcul de la provision est basé
statistiquement sur les pertes attendues à maturité (Expected Loss) ;
 Stage 3 : regroupe les actifs pour lesquels il existe un indicateur objectif de dépréciation (identique
à la notion de défaut actuellement retenue par le Groupe pour apprécier l’existence d’un indice
objectif de dépréciation). Le mode de calcul de la provision est basé, à dire d’expert, sur les pertes
attendues à maturité (Expected Loss).
AFD — Rapport financier semestriel 2025 31


Notion de défaut
Le passage en stage 3 (qui répond à la définition « incurred loss » sous IAS 39) est lié à la notion de défaut
qui n’est pas explicitement définie par la norme. La norme associe à cette notion, la présomption
réfutable de 90 jours d’impayés et précise que la définition utilisée doit être conforme à la politique de
gestion des risques de crédit de l’entité et doit inclure des indicateurs qualitatifs (i.e. rupture de «
covenant »).
Ainsi, pour le Groupe AFD, le « stage 3 » sous IFRS 9 se caractérise par la combinaison des critères
suivants :
 Définition d’un tiers douteux au sens du Groupe AFD ;
 Utilisation du principe de contagion du défaut.
Les tiers présentant un impayé supérieur à 90 jours (y compris pour les collectivités locales), ou un risque
de crédit avéré (difficultés financières, restructuration financière …) sont déclassés en « douteux » et la
contagion du caractère douteux est appliquée à tous les concours du tiers concerné.
La définition du défaut est alignée avec celle du défaut bâlois, avec une présomption réfutable que
l’entrée en défaut se fait au plus tard au-delà de 90 jours d’impayés. Cette définition tient compte des
orientations de l’EBA du 28 septembre 2016, notamment sur les seuils applicables en cas d’impayés et
les périodes probatoires.

Augmentation significative du risque de crédit
L’augmentation significative du risque de crédit peut être appréciée sur une base individuelle ou sur une
base collective. Le Groupe examine toutes les informations dont il dispose (internes ou externes,
incluant des données historiques, des informations sur les conditions économiques actuelles, des
prévisions fiables sur les événements futurs et conditions économiques).
Le modèle de dépréciation est fondé sur la perte attendue, cette dernière doit refléter la meilleure
information disponible à la date de clôture en ayant une approche prospective (forward looking).
Les notations internes calibrées par l’AFD présentent par construction des caractères forward looking à
travers notamment la prise en compte :
 D’éléments prospectifs sur la qualité de crédit de la contrepartie : anticipation d’une évolution
défavorable à moyen terme de la situation de la contrepartie ;
 Du risque pays et le soutien des actionnaires.
Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit d’un actif financier depuis son entrée
au bilan, qui entraine son transfert du stage 1 au stage 2 puis au stage 3, le Groupe a construit un cadre
méthodologique définissant les règles d’appréciation de la dégradation du risque de crédit. La
méthodologie retenue repose sur une combinaison de plusieurs critères notamment les notations
internes, la mise sous surveillance, la présomption réfutable de dégradation significative en présence
d’impayé de plus de 30 jours.
La norme permet de supposer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de
façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de
clôture (par exemple un instrument financier présentant une notation de très bon niveau). Cette
disposition a été appliquée pour les instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par les autres
éléments du résultat global recyclables ainsi que ceux au coût amorti. Dans le cadre de la classification
en stage 1 et 2, les contreparties bénéficiant d’une notation de très bon niveau sont systématiquement
classées en stage 1.

Mesure des pertes de crédits attendus « ECL »
Les pertes de crédits attendues sont définies comme une estimation probable des pertes de crédit
actualisées pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes sur l’année à venir ou sur la durée
de vie des actifs selon le stage.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 32


Sur la base des spécificités du portefeuille du Groupe AFD, les travaux menés ont permis d’arrêter des
choix méthodologiques pour le calcul des pertes de crédit attendues sur tous les actifs du Groupe
éligibles au classement en coût amorti ou en juste valeur par les autres éléments du résultat global en
lien avec l’application de la phase 1 de la norme IFRS 9. La méthodologie de calcul développée par le
Groupe repose ainsi sur des concepts et données internes mais également sur des matrices de transition
externes retraitées.
Le calcul du montant des pertes de crédit attendues (ECL) s’appuie essentiellement sur trois paramètres
principaux : la probabilité de défaut (PD), la perte en cas de défaut (LGD) et le montant de l’exposition
en cas de défaut (EAD) en tenant compte des profils d’amortissement.
Par ailleurs, les paramètres IFRS 9 tiennent compte désormais de la conjoncture économique anticipée
sur l’horizon de projection (forward-looking). Le Groupe AFD prend en compte des informations
prospectives dans la mesure des pertes de crédit attendues.
L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait sur la base de la modulation à la
hausse des provisions en fonction des projections macroéconomiques pour définir des groupes de pays
(i.e. Liste des contreparties non souveraines en portefeuille dans ces pays). Les principaux critères
retenus sont :
 les perspectives de croissance du PIB établies par le FMI ;
 les perspectives des agences de notation ;
 le degré de soutenabilité de la dette publiée par la Banque mondiale.
Le croisement de ces trois indicateurs (avec des pondérations pour chaque valeur d’indicateur) conduit
à définir une liste de pays qui est soumise pour revue à dire d’expert au niveau du Groupe.
Une fois la liste validée par les différentes parties prenantes, les géographies sont alors classées en
fonction de l’anticipation du contexte économique (contexte très dégradé, dégradé, stable, favorable,
très favorable).
La prise en compte de ces anticipations dans les provisions collectives se fait grâce à des facteurs
multiplicatifs ayant pour but d’ajouter un coussin de provisions supplémentaires dans les géographies
où le contexte économique est jugé dégradé à court terme.

Probabilité de défaut (PD)
La probabilité de défaut permet de modéliser la probabilité qu’un contrat aille en défaut sur un horizon
de temps donné. Cette probabilité est modélisée :
 À partir de critères de segmentation du risque ;
 Sur un horizon de 12 mois (notée PD 12 mois) pour le calcul de la perte attendue des actifs du stage
1 ; et
 Sur l’ensemble des échéances de paiements des actifs associés au stage 2 (appelée Courbe de PD à
maturité ou PD lifetime).
La matrice de PDs pour les prêts non souverains est enrichie afin de privilégier les données internes
lorsque ces dernières sont disponibles (portefeuille avec une notation « non-investment grade »).

Pertes en cas de défaut (LGD)
La perte en cas de défaut (Loss Given Default, LGD) est modélisée pour les actifs des différents stages.
Le Groupe AFD a pris en compte dans la modélisation de la LGD la valorisation des collatéraux.
Afin de tenir compte du modèle économique de l’AFD et de sa capacité de recouvrement, le Groupe AFD
s’appuie sur l’observation du recouvrement sur des dossiers historiques résolus (i.e. avec extinction de
la position après remboursement et/ou passage en pertes).
AFD — Rapport financier semestriel 2025 33


Exposition au défaut (EAD)
L’exposition au défaut correspond au montant résiduel anticipé par le débiteur au moment du défaut et
doit, ainsi, prendre en compte les cash-flows futurs et les éléments forward- looking. A ce titre, l’EAD
tient compte :
 Des amortissements contractuels du principal ;
 Des éléments de tirage des lignes comptabilisées au hors bilan ;
 Des éventuels remboursements anticipés.

Restructuration des actifs financiers
Une restructuration pour cause de difficultés financières de l’emprunteur entraîne une modification des
termes du contrat initial pour permettre à l’emprunteur de faire face aux difficultés financières qu’il
rencontre. Si la restructuration n’entraîne pas une décomptabilisation des actifs et que les modifications
des conditions sont telles que la valeur actualisée des nouveaux flux futurs attendus au taux d’intérêt
effectif d’origine de l’actif est inférieure à sa valeur comptable, alors une décote doit être comptabilisée
dans la rubrique « coût du risque de crédit » pour ramener la valeur comptable à la nouvelle valeur
actualisée.

Dépréciations sur encours souverains
La convention « relative au compte de réserve », signée le 8 juin 2015 entre l’AFD et l’État français pour
une durée indéterminée, détermine le mécanisme de constitution de provisions en couverture du risque
souverain et les principes d’emploi des provisions ainsi constituées.
Ce compte de réserve est destiné à (i) alimenter les provisions que l’AFD aurait à constituer en cas de
défaillance d’un emprunteur souverain, (ii) servir les intérêts normaux impayés et (iii) plus
généralement, contribuer à l’indemnisation de l’AFD en cas d’annulation de créances au titre des prêts
souverains.
Le solde de ce compte ne peut être inférieur au montant requis par la réglementation bancaire. Cette
limite inférieure réglementaire est calculée ligne à ligne conformément à IFRS 9 à partir des estimations
de pertes attendues sur l’ensemble du portefeuille de prêts souverains.
Ainsi, le solde du compte de réserve correspond aux dépréciations sur les encours souverains et les
engagements de financement sur encours souverains.
Comptablement, les encours souverains sont présentés nets des dépréciations à l’actif.
Les provisions au titre des engagements de financement des encours souverains sont présentées au
passif.

Les gains ou pertes sur instruments financiers
Gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Le résultat des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat est comptabilisé sous
cette rubrique et comprend essentiellement :
 Les dividendes, les autres revenus et les plus et moins-values réalisées ;
 Les variations de justes valeurs ;
 Les incidences de la comptabilité de couverture.

Gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par les autres éléments du résultat global
Le résultat des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux est comptabilisé sous
cette rubrique et comprend :
 Les dividendes et autres revenus ;
AFD — Rapport financier semestriel 2025 34


 Les plus et moins-values réalisées sur les actifs financiers à la juste valeur par les autres éléments du
résultat global recyclables.

3.2.4. Engagements de rachat sur intérêts minoritaires
En 2020, puis en 2023, lors de l’augmentation de capital de Proparco, le Groupe a consenti aux
actionnaires minoritaires de Proparco des engagements de rachat de leurs participations.
Le prix d’exercice est défini contractuellement en fonction de l’actif net réévalué en date de la levée de
l’option.
Ces engagements se traduisent dans les comptes semestriels 2025 par une dette de 103 M€ vis à vis des
actionnaires minoritaires de Proparco en contrepartie d’une baisse des « intérêts minoritaires » pour
109 M€ et d’une hausse des « Réserves consolidées – Part du Groupe », à hauteur de 6 M€. La fermeture
de la fenêtre liée au put accordée en 2020 est prévue pour 2030 et enfin celle accordée en 2023 s’étend
jusqu’à 2033.

3.2.5. Immobilisations
Les immobilisations inscrites au bilan de l’AFD comprennent les immobilisations corporelles et
incorporelles. Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais
directement attribuables.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacements
à intervalles réguliers et ayant des durées d’utilisation différentes, chaque élément est comptabilisé
séparément selon un plan d’amortissement qui lui est propre. L’approche par composants a ainsi été
retenue pour l’immeuble du siège. Les durées d’amortissement ont été estimées en fonction de la durée
d’utilité des différents composants.
Intitulé Durée d’amortissement
1. Terrain Non amortissable
2. Gros – œuvre 40 ans
3. Clos, couvert 20 ans
4. Lots techniques, Agencements et Aménagements 15 ans
5. Aménagements divers 10 ans


Concernant les autres catégories d’immobilisations corporelles, elles sont amorties suivant le mode
linéaire :
 Les immeubles de bureau situés outre-mer sont amortis sur 15 ans ;
 Les immeubles de logement sont amortis sur 15 ans ;
 Les agencements, aménagements et mobiliers sont amortis sur 5 ou 10 ans ;
 Les matériels et véhicules sont amortis sur 2 à 5 ans.
Concernant les immobilisations incorporelles, les logiciels sont amortis sur une durée de 8 ans pour les
progiciels de gestion et de 2 ans pour les outils bureautiques.
Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire en fonction de la durée d’utilité attendue du
bien, la valeur résiduelle du bien étant déduite de la base amortissable. À chaque date de clôture, les
immobilisations sont évaluées à leur coût amorti (coût diminué des amortissements et des éventuelles
pertes de valeur) et le cas échéant, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles font l’objet d’un
ajustement comptable.

Contrats de location

Les contrats de location, tels que définis par la norme IFRS 16 « Contrats de location » sont comptabilisés
au bilan, ce qui se traduit par la constatation :
 D’un actif qui correspond au droit d’utilisation de l’actif loué pendant la durée du contrat ;
AFD — Rapport financier semestriel 2025 35


 D’une dette au titre de l’obligation de paiement.

Evaluation du droit d’utilisation des contrats de location
A la date de prise d’effet d’un contrat de location, le droit d’utilisation est évalué à son coût et
comprend :
 Le montant initial de la dette de loyer, auquel sont ajoutés, s’il y a lieu, les paiements d’avance faits
au loueur, nets le cas échéant, des avantages reçus du bailleur ;
 Le cas échéant, les coûts directs initiaux encourus par le preneur pour la conclusion du contrat. Il
s’agit de coûts qui n’auraient pas été engagés si le contrat n’avait pas été conclu ;
 Les coûts estimés de remise en état et de démantèlement du bien loués selon les termes du contrat.
Après la comptabilisation initiale du contrat de location, le droit d’utilisation est évalué selon la méthode
du coût, impliquant la constatation d’amortissements linéaires conformément aux dispositions d’IFRS
16 (la méthode d’amortissement reflétant la manière dont seront consommés les avantages
économiques futurs).

Evaluation du droit d’utilisation des actifs
A la date de prise d’effet d’un contrat de location, la dette de location est comptabilisée pour un montant
égal à la valeur actualisée des loyers sur la durée du contrat. Les montants pris en compte au titre des
loyers dans l’évaluation de la dette sont :
 Les paiements de loyers fixes en substance sous déduction des avantages incitatifs reçus du bailleur ;
 Les paiements de loyers variables basés sur un indice ou sur un taux ;
 Les paiements à effectuer par le preneur au titre d’une garantie de valeur résiduelle ;
 Le prix d’exercice de l’option d’achat que le locataire est raisonnablement certain d’exercer ;
 Les pénalités à verser en cas d’exercice d’une option de résiliation ou de non-renouvellement du
contrat.
Les contrats de location conclus par le Groupe AFD n’incluent pas de clause de valeur garantie des
actifs loués.
L’évolution de la dette liée au contrat de location implique :
 Une augmentation à hauteur des charges d’intérêt déterminées par application du taux
d’actualisation à la dette ;
 Et une diminution à hauteur des paiements de loyers effectués.
Les frais financiers de la période relatifs à la dette de location sont comptabilisés dans le poste « intérêts
et charges assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ».
Au compte de résultat, la charge d’amortissement du droit d’utilisation de l’actif et la charge financière
relative aux intérêts sur la dette de loyers se substituent en partie à la charge opérationnelle constatée
précédemment au titre des loyers, mais sont présentées dans deux rubriques différentes (la charge
d’amortissement dans les dotations aux amortissements, la charge d'intérêts dans autres intérêts et
charges assimilées et le loyer dans les autres frais administratifs).
La dette de location est ré estimée dans les cas suivants :
 Révision de la durée de location ;
 Modification liée à l’évaluation du caractère raisonnablement certain (ou non) de l’exercice d’une
option ;
 Ré estimation relative aux garanties de valeur résiduelle ;
 Révision des taux ou des indices sur lesquels sont basés les loyers.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 36


3.2.6. Les provisions
Provisions sur engagements de financement souverains non décaissés
La convention « relative au compte de réserve », signée le 8 juin 2015 entre l’AFD et l’État français pour
une durée indéterminée, détermine le mécanisme de constitution de provisions en couverture du risque
souverain et les principes d’emploi des provisions ainsi constituées.
Ce compte de réserve est destiné à (i) alimenter les provisions que l’AFD aurait à constituer en cas de
défaillance d’un emprunteur souverain, (ii) servir les intérêts normaux impayés et (iii) plus
généralement, contribuer à l’indemnisation de l’AFD en cas d’annulation de créances au titre des prêts
souverains.
Le solde de ce compte ne peut être inférieur au montant requis pour la constitution des provisions
collectives sur encours sain ou restructuré. Ce calibrage est calculé à partir des estimations de pertes
attendues sur l’ensemble du portefeuille de prêts souverains (pertes à un an, pertes à terminaison,
exigences règlementaires de provisions ou tout autre donnée dont l’AFD dispose permettant d’anticiper
le profil de risque du portefeuille de prêts souverains).
Les engagements souverains douteux non décaissés sont provisionnés. Cette dépréciation est par
ailleurs neutralisée par prélèvement sur le compte de réserve.

Provisions sur les engagements de financement et de garanties
Les engagements de financement et de garanties qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par
résultat et qui ne correspondent pas à des instruments dérivés font l’objet de provisionnement selon les
principes définis par la norme IFRS 9.

Provision pour risques filiales
Dans le cadre de la liquidation de la Soderag, l’AFD en sa qualité de liquidateur, a cédé le portefeuille de
prêts de la Soderag aux trois sociétés départementales de crédit de la région Antilles-Guyane dont elle
était actionnaire de référence (Sodega en Guadeloupe, Sodema en Martinique et Sofideg en Guyane).
L’AFD a octroyé des lignes de trésorerie à chacune des trois filiales pour le rachat de ces portefeuilles et
a, dans le même temps, apporté sa garantie à ses filiales sur les prêts sous-jacents, intervenant ainsi en
sous-participant en risques et trésorerie (protocoles signés avec chacune des filiales en octobre 1998).
Les provisions afférentes à ces opérations sont des provisions de passif dans la mesure où elles couvrent
les risques liés aux garanties données.

Provision pour engagements sociaux – Avantages postérieurs à l’emploi
Régimes à prestations définies

Les engagements de retraite et de retraite anticipée
Les engagements immédiats de retraite et retraite anticipée sont entièrement externalisés chez un
assureur.
Les engagements différés de retraite et retraite anticipée sont conservés par l’AFD et couverts par des
contrats d’assurance spécifiques. Ils ont été évalués conformément aux dispositions des contrats
conclus entre l’AFD et l’assureur.

Au 30 juin 2025, le taux d’actualisation est de 2,70 % contre 2,75 % au 31 décembre 2024.

Les indemnités de fin de carrière et le financement du régime de frais de santé
L’AFD octroie à ses salariés des indemnités de fin de carrière (IFC). Elle participe également au
financement du régime de frais de santé de ses retraités.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 37


Au 30 juin 2025, le taux d’actualisation observé s’élève à 4,0 % (contre 3,6 % en 2024).




3.2.7. Les impôts différés
Pour l'établissement des comptes consolidés, le calcul des impôts différés est effectué société par
société, en respectant la règle de symétrie, suivant la méthode du report variable. Cette méthode a été
appliquée sur les différences temporelles entre la valeur comptable des actifs et passifs et leurs bases
fiscales.
Le Groupe AFD comptabilise des impôts différés essentiellement sur la quote-part de frais et charges sur
les plus ou moins-values latentes des titres de participations détenus par Proparco et Fisea, les
dépréciations comptabilisées par Proparco sur les prêts au coût amorti et sur les plus ou moins-values
latentes constatées sur les prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat en appliquant les taux en
vigueur.

3.2.8. Information sectorielle
En application de la norme IFRS 8 Secteurs opérationnels, l’AFD identifie et présente un seul secteur
opérationnel correspondant à son activité de prêts et subventions, basé sur l’information transmise en
interne au Directeur Général qui est le principal décideur opérationnel de l’AFD.
Cette activité de prêts et subventions correspond au principal métier du Groupe dans le cadre de sa
mission de service public de financement de l’aide au développement.
Au regard de l’activité du Groupe AFD, exercé majoritairement hors métropole, le PNB en France est
non significatif.

3.2.9. Principes du tableau de flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie analyse l’évolution de la trésorerie provenant des opérations
d’exploitation, d’investissement et de financement, entre deux exercices.
Le tableau des flux de trésorerie de l’Agence française de développement est présenté selon la
recommandation n° 2017-02 de l’Autorité des normes comptables, relative au format des documents
de synthèse des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables
internationales.
Il est établi selon la méthode indirecte, le résultat de l’exercice est retraité des éléments non
monétaires : dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles, dotations
nettes aux provisions, autres mouvements sans décaissement de trésorerie, comme les charges à payer
et les produits à recevoir.
Les flux de trésorerie liés aux opérations d’exploitation, d’investissement et de financement sont
déterminés par différence entre les postes des comptes de l’exercice précédent et de l’exercice en cours.
La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue à la Banque de France et chez les
établissements de crédit.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 38


3.3. Notes annexes relatives aux états financiers au 30 juin 2025

3.3.1. Notes relatives au Bilan

Note 1 – Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat
30 juin 25 31 déc. 24
Notionnel/ Notionnel/
En milliers d'euros Notes Actif Passif Encours Actif Passif Encours
Instruments dérivés de taux d'intérêt 3 226 27 890 207 2 261 53 147 610
Instruments dérivés de change 217 075 84 382 4 276 423 5 653 418 280 4 818 727
Instruments dérivés de couverture des prêts/titres non SPPI 60 327 10 602 761 726 25 886 63 044 986 768
Prêts et titres ne remplissant pas les critères SPPI 1.2 3 588 266 - 3 356 313 4 705 926 - 4 616 075
CVA/DVA/FVA 36 258 - 57 246 -
Total 3 868 930 95 270 9 284 669 4 739 783 481 623 10 569 179



Note 1.1 – Instruments dérivés de change et de taux d’intérêt

Les instruments dérivés de taux d’intérêt et de change sont évalués en juste valeur par résultat et sont
par conséquent assimilés à des actifs financiers de transaction.
En IFRS, un dérivé est toujours présumé détenu à des fins de transaction (Held For Trading), sauf à
démontrer et documenter l’intention de couverture et le fait que le dérivé soit éligible à la comptabilité
de couverture. Cette catégorie regroupe, à l’AFD, les instruments de couverture non éligibles à la
comptabilité de couverture ou les couvertures de change dites « naturelles ».

Note 1.2 Prêts et titres ne remplissant pas les critères SPPI

Notionnel/ Notionnel/
en milliers d'euros Notes 30 juin 25 Encours 31 déc. 24 Encours
Prêts aux établissements de crédit 1.2.1 422 021 285 486 544 978 555 944
Encours sains 421 710 283 439 544 647 553 804
Encours douteux 312 2 047 331 2 141
Prêts à la clientèle 1.2.1 624 617 626 907 607 527 680 228
Encours sains 606 148 562 594 586 049 604 611
Encours douteux 18 469 64 314 21 478 75 617
Titres 2 541 628 2 443 920 3 553 421 3 379 902
Obligations et autres titres à revenu fixe 1.2.2 32 132 43 105 36 861 50 442
OPCVM 772 431 698 206 1 638 364 1 555 111
Participations et autres titres détenus à LT 1.2.3 1 737 065 1 702 609 1 878 196 1 774 349
dont Participations détenues dans les fonds
1 522 250 1 320 588 1 675 903 1 639 106
d'investissements
dont participations directes avec option de vente 214 815 382 021 202 294 135 243
Total 3 588 266 3 356 313 4 705 926 4 616 075


Note 1.2.1 Prêts ne remplissant pas les critères SPPI

Les contrats de prêts peuvent être assortis de clause de remboursement anticipé dont le montant
contractuel correspond à une compensation égale au coût du débouclage d’un swap de couverture
associé. Les contrats de prêts peuvent également être assortis d’une clause de rémunération indexée
sur la performance de l’emprunteur. Les flux de ces prêts sont considérés comme non SPPI s’ils ne
reflètent pas uniquement l’effet des changements de taux d’intérêt de référence.
Par conséquent, le Groupe AFD a identifié un portefeuille de prêts qui est évalué à la juste valeur par
résultat. Les prêts font ainsi l’objet d’un exercice de valorisation selon la méthodologie d’actualisation
des flux futurs, avec un taux d’actualisation propre à chaque prêt conformément aux règles comptables
suivies par le Groupe.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 39


Note 1.2.2 Obligations et autres titres détenus à long terme

Les obligations convertibles sont des instruments de dettes dont les flux contractuels ne revêtent pas le
caractère SPPI du fait de la nature des flux échangés et sont par conséquent évalués à la juste valeur par
résultat.

Note 1.2.3 Participations

Le Groupe AFD a pour objectif de favoriser les investissements privés dans les pays en développement,
principalement via ses filiales Proparco et Fisea (Fonds d’investissement de soutien aux entreprises en
Afrique). Il intervient ainsi notamment au travers de participations dans des fonds d’investissement,
cette activité lui permettant de démultiplier l’impact de ses financements en soutenant un nombre
important de sociétés dans des secteurs divers et d’ainsi favoriser la croissance économique et la
création d’entreprises génératrices d’emplois.
Le Groupe AFD détient également dans le cadre de son activité des participations directes avec option
de vente.
Les flux contractuels de ces actifs financiers ne revêtent pas le caractère SPPI et sont par conséquent
évalués à la juste valeur par résultat.

Note 1.3 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat

Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat correspondraient à des
participations détenues par l’AFD pour lesquelles le classement en juste valeur par les autres éléments
du résultat global non recyclable n’aurait pas été retenu.
Le Groupe a opté pour le classement en juste valeur par les autres éléments du résultat global non
recyclables de son portefeuille de participations directes sans option de vente, qui constitue la majorité
des instruments de capitaux propres du Groupe.

Note 2 – Instruments financiers dérivés de couverture


Note 2.1 - Instruments de couverture de juste valeur

30 juin 25 31 déc. 24
Valeur comptable Valeur comptable
en milliers d'euros Actif Passif Notionnel Actif Passif Notionnel
Couverture de juste valeur
Instruments dérivés de taux d'intérêt 1 962 645 3 186 879 68 356 561 2 167 792 3 215 969 64 901 275
Instruments dérivés de taux et de change (swaps de devises) 623 383 972 521 18 428 917 1 173 631 446 771 20 612 415
Total 2 586 028 4 159 400 86 785 478 3 341 422 3 662 740 85 513 690



Note 2.2 - Analyse par durée résiduelle (notionnels)

La ventilation des notionnels des instruments dérivés de couverture est présentée par maturité
contractuelle résiduelle.
Inférieur De 3 mois De 1 an Supérieur
en milliers d'euros à 3 mois à 1 an à 5 ans à 5 ans 30 juin 25
Couverture de juste valeur
Instruments dérivés de taux d'intérêt 222 776 2 439 008 18 732 059 46 962 718 68 356 561
Instruments dérivés de taux et de change (swaps de devises) 88 006 5 697 931 8 496 750 4 146 231 18 428 917
Total 310 782 8 136 939 27 228 808 51 108 948 86 785 478

Inférieur De 3 mois De 1 an Supérieur
en milliers d'euros à 3 mois à 1 an à 5 ans à 5 ans 31 déc. 24
Couverture de juste valeur
Instruments dérivés de taux d'intérêt 1 914 853 1 886 267 16 097 576 45 002 579 64 901 275
Instruments dérivés de taux et de change (swaps de devises) 1 869 223 2 386 251 11 600 215 4 756 726 20 612 415
Total 3 784 077 4 272 518 27 697 791 49 759 304 85 513 690
AFD — Rapport financier semestriel 2025 40


Note 2.3 – Eléments couverts

30 juin 25
Couverture existantes Couverture ayant cessé Réévaluation
de juste valeur
Dont cumul des sur la période liée
Dont cumul des réévaluations de à la couverture
réévaluations de juste valeur liée Dont cumul des (y.c cessations de
juste valeur liée à la couverture réévaluations de couvertures au cours
en milliers d'euros Valeur comptable à la couverture restant à étaler juste valeur de la période)
Instruments dérivés de taux d'intérêt 21 318 373 (1 397 652) - 3 317 (161 795)
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 978 566 (65 041) - (14) 1 442
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 18 083 789 (1 301 108) - 1 941 (150 301)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 256 019 (31 504) - 1 390 (12 936)
Instruments dérivés de taux d'intérêt (swaps de devises) 4 489 704 (372 709) - (2 889) (462 836)
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 535 148 (26 537) - (1 248) (47 984)
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 3 954 556 (300 363) - (2 054) (368 630)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - (45 809) - 413 (46 222)
Autres - (47 513) - - (47 513)
Total de la couverture de juste valeur sur les élèments de l'actif 25 808 077 (1 817 873) - 428 (672 144)
Instruments dérivés de taux d'intérêt (37 863 659) 2 003 126 (17 188) 5 068 96 616
Dettes représentées par un titre au coût amorti (37 863 659) 2 003 126 (17 188) 5 068 96 616
Instruments dérivés de taux d'intérêt (swaps de devises) (12 518 258) 842 547 - (190 329) 1 552 821
Dettes représentées par un titre au coût amorti (12 518 258) 842 547 - (190 329) 1 552 821
Total de la couverture de juste valeur sur les élèments du passif (50 381 917) 2 845 673 (17 188) (185 260) 1 649 437




31 déc. 24
Couverture existantes Couverture ayant cessé Réévaluation
de juste valeur
Dont cumul des sur la période liée
Dont cumul des réévaluations de à la couverture
réévaluations de juste valeur liée Dont cumul des (y.c cessations de
juste valeur liée à la couverture réévaluations de couvertures au cours
en milliers d'euros Valeur comptable à la couverture restant à étaler juste valeur de la période)
Instruments dérivés de taux d'intérêt 20 218 549 (1 225 157) - (14 229) 430 304
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 1 102 494 (66 483) - (158) 27 617
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 17 046 183 (1 149 540) - (500) 380 846
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 069 872 (9 134) - (13 572) 21 840
Instruments dérivés de taux d'intérêt (swaps de devises) 5 560 266 84 153 - 7 888 219 610
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 690 853 21 178 - (3 084) 39 403
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 4 869 413 62 975 - 10 971 179 381
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 826 - - 826
Total de la couverture de juste valeur sur les élèments de l'actif 25 778 815 (1 141 004) - (6 342) 649 914
Instruments dérivés de taux d'intérêt (35 549 375) 1 915 460 (198) (2 669) (839 551)
Dettes représentées par un titre au coût amorti (35 549 375) 1 915 460 (198) (2 669) (839 551)
Instruments dérivés de taux d'intérêt (swaps de devises) (14 526 099) (723 311) - 58 608 (948 333)
Dettes représentées par un titre au coût amorti (14 526 099) (723 311) - 58 608 (948 333)
Total de la couverture de juste valeur sur les élèments du passif (50 075 474) 1 192 149 (198) 55 939 (1 787 884)




Note 2.4 – Résultat de la comptabilité de couverture

30 juin 25 31 déc. 24
Résultat Net Résultat Net
(Résultat de le comptabilié de couverture) (Résultat de le comptabilié de couverture)

Variation de Variation de Variation de Variation de
juste valeur sur juste valeur sur Part juste valeur sur juste valeur sur Part
les instruments les éléments d'inefficacité les instruments les éléments d'inefficacité
en milliers d'euros de couverture couverts de couverture de couverture couverts de couverture
Instruments dérivés de taux d'intérêt 75 531 (65 179) 10 352 434 754 (409 247) 25 507
Instruments dérivés de taux et de change (swaps de devises) (1 015 985) 1 089 985 74 000 731 803 (728 723) 3 080
Autres - (47 513) (47 513) - - -
Total (940 454) 977 293 36 840 1 166 557 (1 137 970) 28 587
AFD — Rapport financier semestriel 2025 41


Note 3 – Actifs financiers à la juste valeur par les autres éléments du résultat global

30 juin 25 31 déc. 24
Variation de Variation de
Valeur la juste valeur Valeur la juste valeur
en milliers d'euros comptable sur la période comptable sur la période
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
2 622 660 51 527 1 422 216 (25 336)
par capitaux propres recyclables
Effets publics et valeurs assimilées 1 989 453 3 392 1 144 909 (18 164)
Obligations et autres titres 633 207 48 135 277 307 (7 172)
Instruments de capitaux propres comptabilisés
811 946 (51 626) 851 653 21 194
à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
Titres de participation non consolidés 811 946 (51 626) 851 653 21 194
Total 3 434 606 (99) 2 273 869 (4 142)


Note 4 – Actifs et passifs financiers à la juste valeur selon le niveau de juste valeur

30 juin 25 31 déc. 24
en milliers d'euros Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total
Actifs/Passifs
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat - - 1 737 065 1 737 065 - - 1 878 196 1 878 196
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 772 431 - 1 078 770 1 851 201 1 638 364 - 1 189 366 2 827 730
Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 2 622 660 - 811 946 3 434 606 1 422 216 - 851 653 2 273 869
Instruments dérivés de couverture (Actif) - 2 586 028 - 2 586 028 - 3 341 422 - 3 341 422
Passifs financiers à la juste valeur par résultat - 90 875 4 395 95 270 - 476 042 5 581 481 623
Instruments dérivés de couverture (Passif) - 4 159 400 - 4 159 400 - 3 662 740 - 3 662 740
Instruments dérivés - 274 020 6 644 280 664 - 27 020 6 837 33 856



Sensibilité de la juste valeur pour les instruments en niveau 3

La catégorie des instruments évalués à la juste valeur de niveau 3 est principalement composée de titres
de participation.
Les valorisations utilisant les paramètres de marché sont très limitées au sein du Groupe. Les calculs de
sensibilité ne sont donc pas applicables en l’absence de sensibilité significative.

Note 5 – Actifs financiers évalués au coût amorti

30 juin 25 31 déc. 24
en milliers d'euros Notes À vue À terme À vue À terme
Titres de dettes 5.1 4 031 971 - 3 148 432
Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.2 932 054 11 704 952 1 213 880 12 089 460
Prêts et créances sur la clientèle 5.2 40 372 689 - 40 468 886
Total 932 054 56 109 612 1 213 880 55 706 778


Note 5.1 – Titres de dettes au coût amorti

30 juin 25 31 déc. 24
en milliers d'euros À vue À terme À vue À terme
Effets publics et valeurs assimilées - 390 412 - 403 641
Obligations et autres titres - 3 657 784 - 2 765 293
Total - 4 048 195 - 3 168 934
Dépréciations - (16 224) - (20 502)
Total - 4 031 971 - 3 148 432
AFD — Rapport financier semestriel 2025 42


Note 5.2 – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle au coût amorti

30 juin 25 31 déc. 24
en milliers d'euros À vue À terme À vue À terme
Prêts aux établissements de crédit au coût amorti - 9 185 950 - 9 375 959
Encours sains - 9 037 994 - 9 213 297
Encours douteux - 147 956 - 162 662
Dépréciations - (122 965) - (146 998)
Créances rattachées - 67 338 - 82 990
Ajustements de la valeur des prêts couverts
- (53 889) - (83 973)
par des instruments financiers à terme
Sous-total - 9 076 434 - 9 227 978
Prêts à la clientèle au coût amorti - 43 414 906 - 43 367 624
Encours sains - 40 609 416 - 40 456 346
Encours douteux - 2 805 490 - 2 911 278
Dépréciations - (1 753 467) - (1 580 876)
Créances rattachées - 162 581 - 164 133
Ajustements de la valeur des prêts couverts
- (1 451 331) - (1 481 994)
par des instruments financiers à terme
Sous-total - 40 372 689 - 40 468 886
Total des prêts - 49 449 123 - 49 696 865
Autres créances - - - -
Dépôts (trésorerie disponible) auprès des établissements
932 054 2 590 864 1 213 880 2 828 875
de crédit
Créances rattachées - 37 653 - 32 606
Total des autres créances 932 054 2 628 517 1 213 880 2 861 482
Total prêts et autres créances 932 054 52 077 641 1 213 880 52 558 346


Note 6 – Dépréciations d’actifs
Change et
autres
En milliers d'euros 31 déc. 24 Dotations Reprises mouvements 30 juin 25
Établissements de crédit (146 998) (3 677) 24 568 3 142 (122 965)
dont s ta ge 1 (36 653) (2 833) 4 074 (35 412)
dont s ta ge 2 (44 810) (780) 10 010 (35 580)
dont s ta ge 3 (65 534) (64) 10 484 3 142 (51 973)
Crédits à la clientèle (1 580 876) (250 594) 62 869 15 134 (1 753 467)
dont calibrage du compte de réserve (930 187) (125 943) 8 352 (1 047 779)
dont stage 1 (82 178) - 8 352 (73 826)
dont stage 2 (214 522) (107 666) - (322 187)
dont stage 3 (633 488) (18 278) - (651 766)
dont s ta ge 1 (112 886) (2 240) 11 236 (103 891)
dont s ta ge 2 (406 212) (124 821) 8 264 (522 769)
dont s ta ge 3 (1 061 778) (123 533) 43 370 15 134 (1 126 807)
Obligations et autres titres (20 502) (548) 4 222 603 (16 224)
dont s ta ge 1 (6 907) (108) 1 782 (5 234)
dont s ta ge 2 - - - -
dont s ta ge 3 (13 594) (439) 2 440 603 (10 991)
Autres créances (13 133) - - 1 072 (12 061)
Total (1 761 508) (254 819) 91 659 19 952 (1 904 717)
AFD — Rapport financier semestriel 2025 43


Note 7 – Comptes de régularisation, actifs et passifs divers
30 juin 25 31 déc. 24
En milliers d'euros Actif Passif Actif Passif
Dépôts de garantie sur collatéral 2 198 579 395 291 1 651 850 468 011
Fonds publics affectés 94 813 - 87 110
Autres actifs et passifs 1 268 401 2 193 374 1 256 112 2 303 476
Compte créditeur État français 360 946 - 471 697
Total des comptes de régularisation et actifs/passifs divers 3 466 979 3 044 424 2 907 962 3 330 294




Note 8 – Immobilisations corporelles et incorporelles

Note 8.1 – Variation des immobilisations

Immobilisations corporelles

Terrains & Constructions & Immobilisations
En milliers d'euros aménagements aménagements Autres incorporelles 30 juin 25 31 déc. 24
Valeur brute
Au 1er janvier 89 601 901 428 93 509 335 400 1 419 939 1 097 945
Acquisitions - 57 578 7 887 51 170 116 634 363 599
Cessions/Sorties - (193) (3 766) (21 331) (25 290) (44 202)
Autres mouvements - (50) 402 (6 271) (5 919) 2 597
En fin de période 89 601 958 763 98 032 358 968 1 505 364 1 419 939
Amortissements
Au 1er janvier (4 259) (185 185) (72 033) (152 803) (414 280) (368 841)
Dotations (66) (4 879) (2 993) (16 069) (24 007) (49 224)
Reprises - - 481 29 510 3 785
Autres mouvements - - - - - -
En fin de période (4 325) (190 064) (74 545) (168 843) (437 777) (414 280)
Valeur nette 85 277 768 699 23 487 190 124 1 067 587 1 005 659


Note 8.2 – Droit d’utilisation

en milliers d'euros Siège Bureaux 30 juin 25 31 déc. 24
Valeur brute
Au 1er janvier 110 489 16 592 127 081 113 468
Nouveau contrat - - - -
Modification de contrat - - - -
Autres mouvements (690) - (690) 13 613
En fin de période 109 799 16 592 126 391 127 081
Amortissements (87 303) (13 599) (100 902) (91 982)
Valeur nette 22 496 2 993 25 489 35 099
AFD — Rapport financier semestriel 2025 44


Note 9 – Passifs financiers évalués au coût amorti

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle et dettes représentées par un titre au coût
amorti

en milliers d'euros 30 juin 25 31 déc. 24
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti
Dettes à vue 21 648 9 016
Dettes à terme 10 561 540
Total des dettes envers les établissements de crédit 32 210 9 556
Dettes envers la clientèle au coût amorti 1 592 2 125
Total des dettes envers la clientèle 1 592 2 125
Dettes représentées par un titre au coût amorti
Titres du marché interbancaire 2 012 968 809 211
Emprunts obligataires 53 806 779 53 970 506
Dettes rattachées 504 451 717 494
Ajustements de la valeur des dettes représentées par un titre couvert
(1 961 209) (2 031 860)
par des instruments dérivés
Total des dettes représentées par un titre 54 362 989 53 465 351



Echéancier des dettes représentées par un titre au coût amorti
Inférieur De 3 mois De 1 an Supérieur
en milliers d'euros à 3 mois à 1 an à 5 ans à 5 ans 30 juin 25
Echéancier des dettes représentées par un titre
Emprunts obligataires 82 725 6 990 428 21 266 695 24 010 173 52 350 022
Titres du marché interbancaire 1 363 492 649 475 - - 2 012 968
Total 1 446 217 7 639 903 21 266 695 24 010 173 54 362 989


Inférieur De 3 mois De 1 an Supérieur
en milliers d'euros à 3 mois à 1 an à 5 ans à 5 ans 31 déc. 24
Echéancier des dettes représentées par un titre
Emprunts obligataires 3 511 179 4 021 111 23 709 486 21 414 363 52 656 140
Titres du marché interbancaire 683 635 125 576 - - 809 211
Total 4 194 814 4 146 687 23 709 486 21 414 363 53 465 351




Dettes représentées par un titre par devise

en milliers d'euros EUR USD GBP JPY CHF AUD CNH DOP TRY 30 juin 25
Dettes représentées par un titre par devise
Emprunts obligataires 39 680 502 10 525 670 1 362 514 85 650 107 861 238 377 180 004 20 799 148 644 52 350 022
Titres du marché interbancaire 2 012 968 - - - - - - - - 2 012 968
Total 41 693 470 10 525 670 1 362 514 85 650 107 861 238 377 180 004 20 799 148 644 54 362 989



en milliers d'euros EUR USD GBP JPY CHF AUD CNH DOP TRY 31 déc. 24
Dettes représentées par un titre par devise
Emprunts obligataires 37 573 131 12 315 515 1 707 644 89 188 322 519 229 306 202 492 27 268 189 077 52 656 140
Titres du marché interbancaire 706 805 72 186 30 219 - - - - - - 809 211
Total 38 279 937 12 387 701 1 737 863 89 188 322 519 229 306 202 492 27 268 189 077 53 465 351
AFD — Rapport financier semestriel 2025 45


Note 10 – Provisions
Autres
En milliers d'euros 31 déc. 24 Dotations Reprises mouvements 30 juin 25
Inclues dans le coût du risque
Ri s ques fil i a l es DOM 17 197 169 (499) - 16 867
Autres provis i ons pour ri s que (*) 124 710 23 253 (27 241) (5 060) 115 662
Dont s ta ge 1 27 939 3 140 (3 748) - 27 331
Dont s ta ge 2 53 115 8 035 (6 579) - 54 571
Dont s ta ge 3 43 656 12 078 (16 915) (5 060) 33 760
Exclues du coût du risque
Provi s i on pour cha rges - Prêts s ouvera i ns 574 800 105 278 (168 300) 1 280 513 059
dont calibrage du compte de réserve 285 324 48 190 (82) - 333 432
Cha rges de pers onnel 136 385 19 (11 339) - 125 066
Provi s i on pour ri s ques et cha rges (*) 29 261 696 (1 717) 5 060 33 299
Total 882 353 129 415 (209 095) 1 280 803 953
(*) Reclassement chez SODERAG des provisions pour risques généraux (4 887 K€) et pour frais de procédure (172 K€) en provisions pour
risque et charges exclues du coût du risque.


Note 11 – Dettes subordonnées

en milliers d'euros 30 juin 25 31 déc. 24
Dettes subordonnées à durée déterminée - -
Dettes subordonnées à durée indéterminée 985 006 840 006
Autres 2 891 2 611
Total 987 897 842 617



Note 12 – Juste valeur des actifs et passifs au coût amorti

30 juin 25 31 déc. 24
Valeur Valeur
en milliers d'euros comptable Juste valeur comptable Juste valeur
Actifs/Passifs au coût amorti
Instuments de dettes au coût amorti 4 031 971 4 004 966 3 148 432 3 111 967
Actifs financiers au coût amorti 53 009 695 50 879 705 53 772 227 52 245 580
Passifs financiers au coût amorti 54 396 791 53 499 568 53 477 032 52 628 410
Dettes subordonnées 987 897 987 897 842 617 842 617
AFD — Rapport financier semestriel 2025 46


3.3.2. Notes relatives au Compte de résultat

Note 13 – Produits et charges d’intérêts par catégorie comptable

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Sur les actifs financiers évalués au coût amorti 882 108 973 332
Trésorerie et compte à vue auprès de banques centrales 48 407 69 948
Prêts et créances 831 181 900 444
Opérations avec les établissements de crédit 220 572 251 941
Opérations avec la clientèle 610 609 648 503
Titres de dettes 2 520 2 939
Sur les actifs financiers évalués à la juste valeur par capitaux propres 96 870 95 951
Titres de dettes 96 870 95 951
Sur les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat 26 991 37 497
Prêts et créances 26 991 37 497
Opérations avec les établissements de crédit 15 445 22 268
Opérations avec la clientèle 11 546 15 229
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 1 251 103 1 412 191
Dont opérations avec les établissements de crédit 601 119 797 120
Dont autres intérêts et produits assimilés 649 984 615 070
Total produits d'intérêts 2 257 073 2 518 970
Sur les passifs financiers évalués au coût amorti (609 864) (548 815)
Passifs financiers évalués au coût amorti (609 864) (548 815)
Intérêts courus et échus des instruments de couverture (1 418 879) (1 702 538)
Autres intérêts et charges assimilés (128) (5 636)
Total charges d'intérêts (2 028 870) (2 256 990)


Note 14 – Commissions nettes
30 juin 25 30 juin 24
en milliers d'euros Produits Charges Nets Produits Charges Nets
Commissions sur engagement - (267) (267) - - -
Commissions de suivi et de dossier 4 963 (103) 4 860 2 308 (1 040) 4 584
Commissions d'instruction 14 312 - 14 312 7 861 - 7 861
Commissions sur dons et subventions 46 846 - 46 846 39 217 - 39 217
Commissions diverses 1 051 (386) 664 3 432 (348) (233)
Total 67 171 (756) 66 415 52 817 (1 388) 51 429



Note 15 – Gains ou pertes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

30 juin 25 30 juin 24
Gains ou pertes Gains ou pertes
sur instruments dont impact sur instruments dont impact
à la juste valeur change sur à la juste valeur change sur
par résultat instruments par résultat instruments
en milliers d'euros net du change dérivés net du change dérivés
Actifs/Passifs financiers à la juste valeur par résultat (49 819) (3 436) 12 010 6 428
Revenus des instruments financiers à la juste valeur par résultat 25 071 - 16 788 -
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur instruments de dettes
(98 679) - 5 177 -
ne remplissant pas les critères SPPI
Couverture des prêts à la juste valeur par résultat 23 789 (3 436) (9 956) 6 428
Résultat de la comptabilité de couverture 36 840 10 186 2 944 22 645
Variation de la juste valeur des instruments dérivés de couverture (987 967) 10 570 49 965 22 754
Variation de la juste valeur de l’élément couvert 1 024 806 (384) (47 021) (109)
Couverture naturelle/Trading 60 865 (480 882) (30 185) 71 388
CVA/DVA/FVA (33) - (46) -
Total 47 854 (474 131) (15 276) 100 461
AFD — Rapport financier semestriel 2025 47


Note 16 – Gains ou pertes nets sur actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par autres éléments
du résultat global

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Dividendes reçus sur instruments de capitaux propres comptabilisés
18 732 2 097
à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
Gains ou pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés
- -
à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
Gains ou pertes sur instruments de dettes comptabilisés
251 27 214
à la juste valeur par capitaux propres recyclables
Gains ou pertes nets sur actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 18 983 29 310



Note 17 – Produits et charges des autres activités

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Bonifications 171 885 151 344
Autres produits (1) 246 513 260 988
Total des autres produits des autres activités 418 398 412 332
Autres charges (1) (247 064) (202 215)
Total des autres charges des autres activités (247 064) (202 215)
(1) Les autres produits et charges portent principalement sur l’activité d’Expertise France.


Les bonifications, sur prêts et emprunts, sont versées par l’État pour diminuer le coût de la ressource ou
pour diminuer le coût du prêt pour l’emprunteur.


Note 18 – Charges générales d’exploitation

Frais de personnel
en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Charges de personnel
Salaires et traitements (147 435) (127 943)
Charges sociales (60 309) (55 818)
Intéressement (7 119) (7 333)
Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (13 851) (17 152)
Dotations/Reprises de provisions 1 559 17
Refacturation personnel Instituts 95
Total (227 156) (208 134)


Autres frais administratifs

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Autres frais administratifs
Impôts et ta xes (12 479) (11 192)
dont application de la norme IFRIC 21 (6 285) (4 736)
Servi ces extéri eurs (73 397) (77 468)
Refa ctura ti on de cha rges (1 466) 697
Total (87 341) (87 964)
AFD — Rapport financier semestriel 2025 48


Note 19 – Coût du risque de crédit

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Dépréciations sur actifs sains (Stage 1) ou dégradés ( Stage 2) 3 049 50 254
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 4 217 (7 819)
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 3 559 (5 590)
Engagements par signature 658 (2 228)
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (1 168) 58 072
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 338 36 817
Engagements par signature (1 506) 21 255
Dépréciations sur actifs dépréciés (Stage 3) (23 405) (25 659)
Stage 3 : Actifs dépréciés (24 640) (28 702)
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti (28 199) (27 250)
Engagements par signature 3 559 (1 452)
Autres provision pour risques 1 235 3 043
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (20 356) 24 594
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables (7 762) (1 171)
Décotes sur crédits restructurés 153 176
Récupérations sur prêts et créances 511 -
Coût du risque (27 454) 23 599



Note 20 – Mises en équivalence

30 juin 25 31 déc. 24 30 juin 24
Impacts (en milliers d'euros) Bilan Résultat Bilan Résultat Bilan Résultat
SIC 30 680 (3 449) 34 643 (6 112) 38 071 (2 685)
Socredo 127 335 2 607 125 677 4 742 124 065 3 129
Total 158 014 (842) 160 320 (1 370) 162 135 445



Note 21 – Impôts sur les sociétés

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Impôts sur les bénéfices (7 874) (653)
Impôts exigibles (9 343) (2 045)
Impôts différés 1 470 1 392


Situation fiscale latente

en milliers d'euros 30 juin 25 30 juin 24
Résultat net 148 511 236 284
Impôts sur les bénéfices (7 874) (653)
Résultat avant impôts 156 385 236 937
Charge d'impôt théorique totale (A) 14 717 (7 647)
Total des éléments en rapprochement (B) (22 590) 6 994
Charge nette d'impôt comptabilisée (A) + (B) (7 874) (653)


Les impôts différés ont été estimés sur la base des hypothèses suivantes :
 Les impôts différés sur la base des Dépréciations ont été estimés sur la base du taux de 25,83% ;
 Les impôts différés sur la base des plus ou moins-values latentes constatées sur les prêts et les
obligations convertibles ont été estimés sur la base du taux 25,83 %. Le même taux est appliqué
sur la quote-part de frais et charges sur les plus ou moins-values latentes des titres participation.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 49


Note 22 – Engagements de financement et de garantie

Les engagements de financement donnés correspondent aux montants restant à verser au titre des
conventions de prêts signées, avec la clientèle ou avec les établissements de crédit.

en milliers d'euros 30 juin 25 31 déc. 24
Engagements reçus
Engagements de garantie reçus de l'État français sur prêts 5 510 425 5 084 284
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 209 459 431 456
dans le cadre de l'activité de crédit du Groupe 209 459 431 456
Engagements donnés
Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit 2 353 248 2 588 677
Engagements de financement en faveur de la clientèle 17 086 962 16 758 075
Engagements de garantie donnés d'ordre d'établissement de crédit 382 523 452 268
Engagements de garantie donnés d'ordre de la clientèle 1 078 867 1 058 367


Le montant des engagements est inférieur à celui communiqué dans les comptes sociaux de l’AFD
puisque les opérations pour compte de tiers (pour compte Etat) ne sont pas prises en compte dans les
comptes consolidés du Groupe.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 50


3.4. Informations sur les risques

Concentration du risque de crédit

Prêts financiers au coût amorti

Non souverains
30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros stage 1 stage 2 stage 3 Total stage 1 stage 2 stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (Inves ti s s ement) 6 820 985 1 031 594 - 7 852 579 8 298 773 534 234 - 8 833 007
de BB+ à CCC (Spécul ati f) 7 511 867 4 642 628 - 12 154 495 7 065 450 4 189 944 - 11 255 394
(1)
Sans objet 145 40 - 184 584 961 - - 584 961
Douteux - - 878 831 878 831 - - 894 001 894 001
Total 14 332 996 5 674 262 878 831 20 886 090 15 949 184 4 724 178 894 001 21 567 362
(1) Les actifs sans objets concernent des enveloppes octroyées en attente d’affectation à un bénéficiaire final.


Souverains
30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros stage 1 stage 2 stage 3 Total stage 1 stage 2 stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (RC1 à RC2) 9 305 728 107 022 19 450 9 432 200 9 178 229 113 255 21 394 9 312 878
de BB+ à CCC (RC3,RC4,RC5) 15 285 773 4 134 847 407 397 19 828 017 16 507 921 3 304 314 457 352 20 269 587
(1)
Sans objet - - - - - - - -
Douteux (RC6) - - 1 590 353 1 590 353 - - 1 587 426 1 587 426
Total 24 591 501 4 241 869 2 017 200 30 850 569 25 686 150 3 417 569 2 066 172 31 169 891
(1) Les actifs sans objets concernent des enveloppes octroyées en attente d’affectation à un bénéficiaire final.


Titres à la juste valeur par les autres éléments du résultat global recyclables ou au coût amorti

30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros Stage 1 Strage 2 Stage 3 Total Stage 1 Strage 2 Stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (Inves ti s s ement) 6 187 054 - - 6 187 054 4 069 852 - - 4 069 852
de BB+ à CCC (Spécul a ti f) 573 384 5 748 - 579 131 557 170 6 785 - 563 955
(1)
Sa ns objet - - - - - - - -
Douteux - - 558 558 - - 950 950
Total 6 760 437 5 748 558 6 766 743 4 627 021 6 785 950 4 634 757
(1) Les actifs sans objets concernent des enveloppes octroyées en attente d’affectation à un bénéficiaire final.



Engagements de financement

Non souverains
30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros stage 1 stage 2 stage 3 Total stage 1 stage 2 stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (Inves ti s s ement) 1 624 348 6 000 - 1 630 348 1 490 465 2 200 - 1 492 665
de BB+ à CCC (Spécul a ti f) 2 799 608 207 718 - 3 007 326 3 000 747 256 824 - 3 257 571
(1)
Sa ns objet 112 408 - - 112 408 112 408 - - 112 408
Douteux - - 117 870 117 870 - - 136 723 136 723
Total 4 536 363 213 718 117 870 4 867 951 4 603 620 259 024 136 723 4 999 367
(1) Les actifs sans objets concernent des enveloppes octroyées en attente d’affectation à un bénéficiaire final.


Souverains
30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros stage 1 stage 2 stage 3 Total stage 1 stage 2 stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (RC1,RC2) 2 852 640 - - 2 852 640 3 043 230 - - 3 043 230
de BB+ à CCC (RC3, RC4, RC5) 9 076 474 1 906 793 95 000 11 078 266 9 083 472 1 211 653 95 000 10 390 125
(1)
Sa ns objet - - - - - - - -
Douteux (RC6) - - 525 527 525 527 - - 561 681 561 681
Total 11 929 113 1 906 793 620 527 14 456 433 12 126 702 1 211 653 656 681 13 995 036
(1) Les actifs sans objets concernent des enveloppes octroyées en attente d’affectation à un bénéficiaire final.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 51


Engagements de garantie

30 juin 25 31 déc. 24
Actifs sains douteux Actifs sains douteux
en milliers d'euros stage 1 stage 2 stage 3 Total stage 1 stage 2 stage 3 Total
Notation
de AAA à BBB- (Inves ti s s ement) 9 092 - - 9 092 10 651 - - 10 651
de BB+ à CCC (Spécul a ti f) 850 645 500 696 - 1 351 341 898 548 497 095 - 1 395 643
Sa ns objet - - - - - - - -
Douteux - - 59 420 59 420 - - 61 290 61 290
Total 859 737 500 696 59 420 1 419 853 909 199 497 095 61 290 1 467 584




Exposition au risque de crédit : Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour
pertes sur la période

Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur
engagement hors-bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit.

En milliers d'euros Stage1 Stage2 Stage3 Total
Total des provisions au 31/12/2024 202 229 567 010 1 332 578 2 101 816
dont Provisions au 31/12/2024 Activité + Paramètres +
100 827 289 606 495 872 886 305
Provisions exceptionnelles
Nouvel l es s i gna tures 9 282 6 408 - 15 690
Expos i ti ons étei ntes (2 551) (2 563) (3 006) (8 120)
Va ri a ti on d'expos i ti on ou nota ti on (10 951) (22 561) 44 809 11 297
Cha ngement de s ta ge (7 019) 15 861 984 9 826
Autres (dont retra i tements IFRS, Sogefom) 299 9 (22 557) (22 249)
Retra i tement IFRS - - 8 447 8 447
Total variation de provisions activité (10 940) (2 846) (13 785)
Total variation des mises à jour des paramètres IFRS9 2 900 729 - 3 630
Total variation de provisions (FWL, Ariz) 5 201 3 296 - 8 497
Provisions au 30/06/2025 Activité + Paramètres +
97 988 290 786 524 549 913 323
Provisions exceptionnelles
Calibrage du compte de réserve 92 968 427 041 861 202 1 381 211
Total des provisions au 30/06/2025 190 956 717 827 1 385 751 2 294 534


3.5. Informations complémentaires

Néant à ce stade.

3.5.1. Événements significatifs postérieurs au 30 juin 2025
Aucun évènement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n'est apparu
après la clôture au 30 juin 2025.
AFD — Rapport financier semestriel 2025 52



D. Rapport des commissaires aux comptes sur l’information
financière semestrielle 2025
AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT
Période du 1er janvier 2025 au 30 juin 2025


Au conseil d’administration de l’Agence Française de Développement,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre conseil d’administration et en application de
l'article L. 451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
- l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de l’Agence Française de
Développement, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2025, tels qu'ils sont joints au présent
rapport ;
- la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du directeur général.
Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.


I- Conclusion sur les comptes
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France.
Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des
aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins
étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en
France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas
d'anomalies significatives, obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins
élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre
en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34, norme du
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne relative à l’information financière intermédiaire.


II- Vérification spécifique
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel
d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels
consolidés résumés.

Les commissaires aux comptes,

Paris La Défense, le 23 septembre 2025 Paris, le 23 septembre 2025
KPMG S.A. BDO Paris
Valéry Foussé Benjamin Izarie
Associé Associé
AFD — Rapport financier semestriel 2025 53



E. Responsable du rapport financier semestriel

Nom et fonction
Monsieur Bertrand WALCKENAER : Directeur Général Adjoint


Attestation du responsable


J’atteste, à ma connaissance, que les comptes condensés pour le semestre écoulé sont établis
conformément au corps des normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête
des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de
l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité
figurant en page 4 présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six
premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes ainsi qu'une description des principaux
risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.


Fait à Paris, le 23 septembre 2025




Le Directeur Général Adjoint
Bertrand WALCKENAER