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CRCAM du Languedoc => Rapport semestriel au 30-06-2025 corrigé sur l'attestation du responsable de l'information financière
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INFORMATION REGLEMENTEE

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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel
du Languedoc




RAPPORT FINANCIER
SEMESTRIEL

30 JUIN 2025
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SOMMAIRE


1) Rapport semestriel d’activité............................................................3



2) Rapport des commissaires aux comptes......................................103



3) Comptes consolidés intermédiaires résumés.............................106



4) Attestation du responsable de l’information financière..............168
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Rapport semestriel d’activité 2025

Sommaire



1. Activité et résultats……………………………………………………………………04

2. Informations prudentielles…………………………………………………………24

3. Facteurs de risques…………………………………………………………………….26

4. Gestion des risques……………………………………………………………………..55
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Rapport semestriel d’activité 2025

Activité et résultats




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
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RAPPORT DE GESTION : ACTIVITE ET RESULTATS




1. La situation économique 3
1.1 Environnement économique et financier global 3
1.2 Environnement local et positionnement de la Caisse Régionale du Languedoc sur son
marché 8
1.3 Activité de la Caisse Régionale au cours du semestre 9
 La collecte 9
 Les crédits 9
 Les services 10
1.4 Les faits marquants 10

2. Analyse des comptes sociaux 12
2.1. Le Produit Net Bancaire 12
2.2. Le résultat brut d’exploitation 13
2.3. Le coût du risque 13

3. Analyse des comptes consolidés 14
3.1 Présentation du Groupe de la Caisse Régionale 14
3.2 Contribution des entités du Groupe de la Caisse Régionale 15
3.3 Résultat consolidé 15
3.4 Bilan consolidé et variation des capitaux propres 16
3.5 Activité et résultat des filiales 18

4. Le capital social et sa rémunération 19
4.1. Parts Sociales 19
4.2. Certificats Coopératifs d'Investissement 19
4.3. Certificats Coopératifs d'Associes 19

5. Evènements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe CR 19
5.1 Evènements postérieurs à la clôture 19
5.2 Les perspectives 2025 19

6. Informations diverses 20
6.1 Bilan semestriel de liquidité 20
6.2 Calendrier des publications des résultats 20




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
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1. La situation économique

1.1 Environnement économique et financier global

Rétrospective premier semestre 2025

C’est dans un environnement encore plus conflictuel et imprévisible, marqué par des
guerres ouvertes et des tensions géopolitiques et commerciales puissantes, que s’est
déroulé le premier semestre. La guerre en Ukraine est demeurée une question majeure et
irrésolue : les initiatives du président D. Trump censées conduire à un arrêt du conflit se sont
révélées infructueuses tout en signalant la réorientation stratégique américaine souhaitant,
notamment, se désengager de la protection du territoire européen. Les déclarations du
président Trump relatives à l'OTAN (exigence de dépenses militaires à 5% du PIB) ont
contraint l'Europe à accélérer la refonte de sa stratégie de défense, comme en témoigne
l'annonce d'un Livre blanc détaillant des mesures de soutien à la défense pour 800 milliards
d'euros. Alors que le conflit israélo-palestinien s’est prolongé sans qu’aucune solution
politique pérenne ne semble se dessiner, les tensions internationales ont culminé en juin à
l’occasion de l’attaque d’Israël, rapidement rejoint par son allié américain, contre l'Iran.
Après douze jours d'affrontements, un cessez-le-feu a été annoncé le 24 juin.

Le retour de Donald Trump à la présidence américaine s’est évidemment traduit par une
offensive protectionniste d’une violence non anticipée. Cette offensive a culminé avec le
« Liberation Day » du 2 avril, à l’occasion duquel des droits de douane, dits « réciproques »,
ont été imposés à l’ensemble des partenaires commerciaux des Etats-Unis. Si la Chine a été
particulièrement ciblée, l’Union Européenne a également été sévèrement visée alors
même que les pays participant à l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA, Etats-
Unis, Canada, Mexique) n’étaient pas épargnés puisque sujets aux droits de douane
sectoriels partout applicables (acier, aluminium, automobile, semi-conducteurs). Ces
annonces ont néanmoins été suivies d’un « rétropédalage » présidentiel dès le 9 avril assorti
d’un abaissement des tarifs réciproques à 10% et une trêve de 90 jours a été décidée afin
de permettre la négociation d’accords commerciaux bilatéraux. À l'échéance de cette
pause (9 juillet), le président américain a décidé une prolongation (1er août) offrant un
espoir aux partenaires commerciaux majeurs (Union européenne, Japon, Corée du Sud) de
parvenir à des accords susceptibles d'alléger les droits de douane tout en laissant les
acteurs économiques dans l'incertitude sur les conditions commerciales internationales.
Seuls le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam ont, en effet, signé un accord.

L’imprévisibilité de la politique commerciale américaine, composée d’annonces
fracassantes suivies de revirements partiels, a généré une incertitude permanente se
traduisant, au cours du premier semestre, par des performances économiques et
financières contrastées entre pays et suggérant un ralentissement mondial plus net. Le FMI
a ainsi révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2025 à 2,8% (soit une
baisse de -0,5 point de pourcentage, pp, par rapport à sa prévision de janvier et à la
croissance observée en 2024).

L'économie américaine a envoyé des signes précoces de ralentissement, pénalisée par un
ralentissement de la consommation mais surtout une hausse puissante des importations, les
entreprises cherchant à constituer des stocks avant l'entrée en vigueur des nouveaux droits
de douane. Le PIB s’est contracté de 0,5% au premier trimestre (variation trimestrielle
annualisée). Après s’être modérée tout en restant toutefois supérieure à l'objectif de 2% de
la Réserve fédérale (Fed), l'inflation (en glissement annuel) s’est établie à 2,7% en juin (après
2,4% en mai). L’inflation sous-jacente (hors prix des composantes volatiles, alimentation et
énergie) a atteint 2,9% ; l’augmentation des tarifs douaniers (bien que non aboutie) semble
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déjà visible sur le coût de certains biens (meubles, textile et habillement, électroménager).
Malgré ces turbulences, le marché de l'emploi est resté relativement robuste (taux de
chômage à 4,2% en mai toujours à l’intérieur de la fourchette étroite dans laquelle il évolue
depuis mai 2024), constituant un point d'ancrage pour une économie par ailleurs fragilisée.

En Chine, en dépit d’un contexte extérieur très dégradé et des droits de douane américains
punitifs, la croissance (5,4% et 5,2% au premier puis au deuxième trimestres) s’est stabilisée
au-dessus de la cible officielle fixée à 5% en 2025. Alors que la consommation est
languissante, une faiblesse qui transparait dans l’absence d’inflation (elle n’a plus dépassé
1% en glissement annuel depuis février 2024), les exportations ont continué d’accélérer
apportant une contribution étonnante à la croissance. A 2,1 points de pourcentage au
premier trimestre 2025, la contribution de la demande extérieure nette a atteint un niveau
historique (hors Covid) : elle reflète la domination incontestable de la Chine sur le secteur
manufacturier mondial, même si des effets positifs temporaires (anticipation des droits de
douane américains en début d’année) ne doivent pas être oubliés.

Dans un environnement peu favorable, la zone euro a bien résisté, avec une croissance
tout d’abord estimée à 0,3% (en variation trimestrielle) puis revue à la hausse (0,6% soit 1,5%
sur un an). La croissance de la zone euro a principalement été tirée par l’investissement,
puis la demande extérieure nette et enfin la consommation des ménages (avec des
contributions respectives à la croissance de 0,4 pp, 0,3 pp et 0,1 pp) alors que les stocks ont
soustrait 0,1 pp de croissance et que les dépenses publiques finales ont été « neutres ».
Cette performance globale a continué de masquer des fortunes nationales diverses : au
sein des plus grands pays membres, l’Espagne a continué d’afficher une croissance très
vive (0,6%) et l’Allemagne a rebondi (0,4%) alors que l’Italie et la France ont affiché des
rythmes de croissance, respectivement, assez soutenu (0,3%) et faible (0,1%). La poursuite
de la désinflation (à 1,9% en glissement annuel en mai après 2,2% en avril et 2,6% en mai
2024) et l’ancrage des anticipations ont rendu possible la poursuite de l’assouplissement
monétaire par la BCE, rassurée sur la convergence de l’inflation vers son objectif de 2%.

En France, plus particulièrement, après avoir profité de l’impulsion des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris au troisième trimestre 2024 (+0,4% en variation trimestrielle), l’activité
avait légèrement diminué par effet de contrecoup (-0,1%) au dernier trimestre de l’année
passée. Elle s’est reprise au premier trimestre 2025 mais la progression est restée faible
(+0,1%). La demande intérieure, en contribuant négativement à la croissance, est
largement responsable de cette atonie. La consommation des ménages a en effet diminué
(-0,2%), minée par un taux d’épargne record (18% du revenu disponible des ménages
contre 15,4% dans la zone euro) depuis 45 ans (hors période Covid), tandis que la
consommation publique a ralenti (+0,2% après +0,4%). L’investissement a poursuivi sa
stagnation reflétant des entreprises plus endettées en France que dans le reste de la zone
euro (ce qui les rend plus vulnérables à la hausse passée des taux d’intérêt) et l’effort
budgétaire des administrations publiques pour réduire le déficit public. Ainsi, au premier
trimestre, la demande intérieure a pesé sur la croissance (-0,1 pp). C’est néanmoins surtout
le commerce extérieur qui l’a sapée (-0,8 pp) du fait de l’effondrement des exportations,
notamment aéronautiques. Contrairement à ses pairs européens, la France n’a donc pas
bénéficié de la nette hausse du commerce mondial au premier trimestre (+1,7%), en
anticipation des droits de douane américains.

En termes de politiques monétaires, le premier semestre 2025 a été marqué par une
divergence notable entre le statu quo de la Réserve Fédérale (Fed) et la poursuite de son
assouplissement par la Banque centrale européenne (BCE). La BCE a procédé à quatre
baisses de taux d’intérêt de 25 points de base (pb) chacune, portant la baisse cumulée du
taux de dépôt (2% depuis le 11 juin) à 200 pb depuis le début de l’assouplissement (juin
2024). En revanche, après avoir abaissé son taux directeur de 100 pb en 2024 (à 4,50%), la
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Fed les a maintenus inchangés en raison des progrès trop timides sur l’inflation alors même
que la croissance ne semblait pas définitivement mise en péril. Les risques inflationnistes liés
aux droits de douane l’ont conduite à adopter une posture très prudente et abondamment
critiquée par le président D. Trump.

Les marchés financiers, tout en restant soumis à des accès de nervosité liés aux événements
géopolitiques, ont largement évolué au gré de la lecture des ambitions affichées par D.
Trump mais aussi de leur faisabilité et de ses propres revirements. Ainsi, le thème de
l’exception américaine du début d’année (croissance excédant le potentiel, résistant
malgré des taux d’intérêt voués à augmenter, statut privilégié du dollar, capacité illimitée
à s’endetter et à faire porter les risques par le reste du monde) a ainsi été supplanté par
celui du désamour à l’égard des actifs américains consécutif au « Liberation Day ». À la
suite du « rétropédalage » du président annonçant une pause de 90 jours, de sérieux doutes
ont été émis sur sa capacité à véritablement tenir ses engagements tant domestiques
qu’internationaux. Les périodes marquées par un sentiment exagérément négatif ont donc
alterné avec celles dominées par un sentiment tout aussi exagérément positif.

Les marchés obligataires ont donc connu des mouvements contrastés. Au cours du premier
semestre, aux Etats-Unis, la baisse des rendements1 sur les maturités courtes a finalement
été assez nette (près de 60 pb pour le taux de swap deux ans à près de 3,50%) et a excédé
celle du taux du swap dix ans (en recul de 38 pb à 3,69%) offrant à la courbe une pente
plus marquée. Malgré la baisse du rating de la part de Moody’s, le rendement des
obligations souveraines à dix ans (US Treasuries) s’est replié de concert avec le taux de swap
de même maturité, auquel il est supérieur de plus de 50 pb (à 4,23%). Dans la zone euro, la
pentification, moins sensible, s’est opérée de façon différente : baisse moins marquée du
taux de swap deux ans (de 22 pb à 1,90%) et remontée du taux de swap dix ans (de 23 pb
à 2,57%). Sous l’effet du programme budgétaire expansionniste du gouvernement Merz, le
rendement allemand à dix ans (Bund) s’est redressé (24 pb à 2,61%) et excède le taux swap
de même maturité des quelques points de base. Les spreads contre swap dix ans des
souverains européens de référence se sont resserrés au cours du premier semestre : l’Italie
enregistre la plus belle performance (spread en repli de 27 pb à 90 pb). Cette amélioration
reflète une perception plus favorable des finances publiques italiennes et une certaine
stabilité politique, contrastant avec les turbulences des années précédentes. La croissance
italienne a, en outre, témoigné d’une résilience inattendue face aux tensions
commerciales. Pénalisé, depuis la dissolution de juin 2024, par une absence préjudiciable
de majorité parlementaire mais aussi par des finances publiques très dégradées, le spread
français s’est néanmoins resserré au cours du semestre, passant d’un niveau élevé (85 pb)
à 71 bp. Il excède désormais le spread espagnol (à 67 pb).
Sur les marchés actions, les indices européens ont surperformé leurs homologues
américains, l'Euro Stoxx 50 progressant de 10% depuis le début de l'année (avec une hausse
spectaculaire de près de 25% pour le secteur bancaire) tandis que le S&P 500, beaucoup
plus volatil sur la période, a enregistré une hausse de près de 7%, soutenu par les valeurs de
haute technologie. A la faveur de la versatilité de la politique américaine, économique
mais aussi internationale, le dollar a perdu de sa superbe ; l’euro s’est apprécié de 14%
contre dollar et de 6% en termes effectifs nominaux. Enfin, le cours de l'or a progressé de
26% au cours du premier semestre, pour même atteindre un record historique de 3 426
dollars l'once en avril, confirmant ainsi son statut de valeur refuge privilégiée en cette
période d'intense incertitude.




1
On se réfère à la variation entre la valeur au 30 juin 2025 et la valeur 1er (ou 2) janvier 2025 ; la dernière
valeur est celle de la variable concernée au 30 juin 2025.
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Perspectives 2025-2026

C’est dans un environnement international encore plus incertain dont on ne peut
totalement exclure les risques d’événements de rupture (blocage du détroit d’Ormuz,
incidents sur les infrastructures du Golfe, etc.) que prend place le scénario économique et
financier qui a déjà dû supporter la versatilité et l’imprévisibilité de la politique économique
américaine.
Notre scénario économique pour les Etats-Unis a toujours été calé sur une séquence en
deux temps suivant le tempo de la politique économique envisagée par D. Trump : impact
positif sur l’inflation mais négatif sur la croissance des droits de douane (qui relèvent des
prérogatives présidentielles) puis effet favorable mais postérieur d’une politique budgétaire
agressive (qui suppose l’approbation du Congrès). Bien que nos prévisions pour 2025 aient
été légèrement revues à la baisse, notre scénario américain a maintenu son cap, calé sur
le calendrier des mesures de politiques économiques : tout en échappant à la récession, la
croissance afficherait un net repli en 2025 couplé à un redressement de l’inflation, avant
de retrouver du tonus en 2026.

Même avec la récente désescalade, les taux de droits de douane restent nettement plus
élevés qu’ils ne l’étaient avant la deuxième élection de Donald Trump. L’impact négatif de
la nouvelle politique commerciale est le principal moteur de la baisse de la croissance
prévue en 2025 (1,5% après 2,8% en 2024) alors que les aspects plus favorables (« One Big
Beautiful Bill », baisses d’impôts, déréglementation) contribueraient au rebond attendu en
2026 (2,2%). L’hypothèse d’une récession en 2025 est écartée en raison de fondamentaux
solides dont la moindre sensibilité aux taux d’intérêt, la situation financière très saine des
ménages, un marché du travail resté relativement robuste, même si on y décèle des signes
de dégradation. Malgré le ralentissement attendu de la croissance, nos prévisions
d’inflation ont été revues à la hausse. Les droits de douane devraient occasionner une
augmentation de l’inflation en glissement annuel d’environ 80 points de base (pb) au point
d’impact maximal. Bien que cet effet soit temporaire, l’inflation (en moyenne annuelle)
atteindrait 2,9% en 2025 et 2,7% en 2026. Elle continuerait donc d’excéder 2%, l’inflation
sous-jacente se stabilisant aux alentours de 2,5% fin 2026.

Dans un environnement extérieur conflictuel et imprévisible, l’Europe trouverait son salut
dans sa demande domestique lui permettant de mieux résister au ralentissement mondial.
Deux scénarios alternatifs, entre lesquels l’équilibre est délicat, sont en effet susceptibles de
se déployer : un scénario de résilience de l’économie de la zone euro fondée sur une
augmentation de la dépense privée mais aussi, voire surtout, de la dépense publique en
défense et en infrastructures ; un scénario de stagnation de l’activité sous l’effet d’un cumul
de chocs négatifs : chocs de compétitivité liés aux droits de douane plus élevés,
appréciation de l’euro et impact négatif de l’incertitude sur la confiance des agents privés.

Nous privilégions le scénario de résistance sur fond de bonne tenue du marché du travail,
de situation économique et financière saine des agents privés et d’impulsion favorable du
cycle du crédit. La mise en œuvre effective des dépenses publiques additionnelles, tout
particulièrement du « bazooka allemand » 2 , mérite certes d’être confirmée. Mais ces
dépenses pourraient offrir à la zone une croissance tirée par une demande domestique
plus soutenue au moment où la croissance mondiale fléchirait. Elles offriraient une sorte

2
Le Parlement a adopté en mars la création d’un fonds d’investissement en infrastructures de 500 milliards
d’euros sur douze ans. Une première phase de la réforme du frein à l’endettement a aussi été votée ; elle
permettra aux régions d’enregistrer un déficit structurel pouvant aller jusqu’à 0,35% du PIB. Enfin, les
dépenses de défense supérieures à 1% du PIB seront exemptées du calcul du déficit. L’adoption de ces
mesures a permis de briser des barrières qui semblaient jusqu’à présent insurmontables pour financer des
investissements en infrastructures et défense.
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d’exceptionnalisme, au regard surtout de la décennie passée, qui installerait la croissance
de la zone euro sur un rythme supérieur au potentiel à moyen terme. La croissance de la
zone euro en moyenne annuelle serait en légère accélération en 2025 au rythme de 0,9%
et se renforcerait à 1,3% en 2026. L’inflation moyenne continuerait de s’assagir pour
atteindre 2,1% et 1,8% en 2025 et 2026, respectivement.

En Allemagne, l’économie anémiée devrait retrouver le chemin d’une croissance robuste.
Bien que plus exposée que ses partenaires aux politiques protectionnistes, l’économie serait
stimulée par le plan d'investissement public. Ce plan et la levée de barrières qui semblaient
jusqu’à présent insurmontables pour financer des investissements en infrastructures et
défense permettent d’espérer un redémarrage significatif bien que non immédiat. Si les
effets risquent d’être minimes en 2025 en raison de retards de mise en œuvre, un flux de
fonds notable est attendu en 2026, avec des effets d’entraînement positifs pour les voisins
européens et l’ensemble de la zone euro. La croissance allemande pourrait se redresser
significativement, passant de -0,2% en 2024 à 0,1% en 2025 et, surtout, 1,2% en 2026. En
France, la croissance devrait se montrer de nouveau poussive au deuxième trimestre 2025,
avant d’accélérer légèrement au second semestre. Le véritable rebond n’interviendrait
qu’en 2026, sous l’effet du redémarrage de l’investissement et des premières retombées
favorables des mesures publiques allemandes. Les risques restent principalement orientés à
la baisse sur l’activité à court terme. Notre scénario retient des taux de croissance de,
respectivement, 0,6% et 1,2% en 2025 et 2026 (après 1,1% en 2024). En Italie, rattrapage
incomplet et baisse récente du pouvoir d’achat, malgré la vigueur de l’emploi, limiteraient
le potentiel de redressement de la consommation des ménages. Les surprises positives sur
l’investissement se prolongeraient avec l’amélioration des conditions de financement et les
subventions à la transition énergétique et numérique. Si la faiblesse récente des
commandes industrielles peut peser sur l’investissement productif, la construction résiste. Un
doute persiste néanmoins sur le potentiel de croissance avec une allocation sectorielle
postpandémie en faveur des secteurs moins productifs. La croissance atteindrait 0,6% en
2025 puis 0,7% en 2026 (après 0,7% en 2024).

Le scénario central tracé pour la zone euro (élaboré et chiffré en juin) table sur un statu quo
dans la confrontation tarifaire avec les États-Unis au 4 juin, soit une hypothèse de hausse
généralisée des droits de douane à 10% (à l’exception des produits exemptés) de 25% sur
l’automobile et de 50% sur l’acier. Les risques associés à ce scénario central sont baissiers.
Le scénario de stagnation pourrait se matérialiser si la confrontation commerciale avec les
États-Unis devait se durcir, si la contrainte de compétitivité devait mordre davantage, si la
confiance des agents privés se dégradait sensiblement et, enfin, si la relance budgétaire
était mise en œuvre plus graduellement qu’anticipé.

Un contexte aussi incertain, porteur de ralentissement mondial et de contraction des
débouchés à l’exportation, aurait certainement par le passé (un passé pas si lointain)
impliqué une « sous-performance » des économies émergentes, en outre handicapées par
l’aversion des marchés au risque, une hausse de leurs taux d’intérêt et des pressions sur leurs
devises. Or, malgré les droits de douane (dont les effets seront évidemment très différents
selon les économies), notre scénario reste, globalement, plutôt optimiste à l’égard des
grands pays émergents. Ceux-ci pourraient faire preuve d’une résistance inédite grâce à
des soutiens susceptibles d’amortir partiellement les impacts d’un environnement peu
porteur : vigueur relative des marchés de l’emploi, demande intérieure assez solide,
assouplissement monétaire (à de rares exceptions près), décélération chinoise limitée
(après avoir bien résisté au premier semestre, la croissance approcherait 4,5% en 2025 en
raison du ralentissement anticipé au second semestre et lié la guerre commerciale). Enfin,
les devises émergentes ont correctement résisté et le risque d’éventuelles hausses de taux
défensives, pénalisant la croissance, est plus faible que ce que l’on aurait pu redouter. Ces


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perspectives relativement positives s’accompagnent, cependant, de risques plus élevés
qu’habituellement, en raison de l’imprévisibilité des politiques américaines.

En termes de politiques monétaires, la fin des cycles d’assouplissement se rapproche. Aux
États-Unis, le scénario (net fléchissement en 2025, rebond en 2026, hausse de l’inflation qui
continuerait d’excéder significativement la cible), mais aussi les incertitudes qui l’entourent
devraient inciter la Fed à la patience en dépit des exhortations de D. Trump en faveur d’une
politique plus souple. La Fed procéderait à un léger assouplissement suivi d’une longue
pause. Notre scénario table toujours sur deux réductions en 2025, mais les décale d’un
trimestre (en septembre et décembre, contre juin et septembre auparavant). Après ces
deux baisses, la Fed maintiendrait ses taux inchangés avec une limite supérieure maximale
de 4% tout au long de 2026.

Quant à la BCE, bien qu’elle se refuse à exclure toute future baisse de taux, elle pourrait
bien être arrivée à la fin de son cycle de baisse en raison d’une croissance supposée se
redresser et une inflation à la cible. Bien évidemment, une détérioration de l’environnement
économique justifierait davantage d’assouplissement : la BCE se tient prête à baisser ses
taux, si nécessaire. Notre scénario retient le maintien du taux de dépôt à 2% en 2026.

Du côté des taux d’intérêt, aux États-Unis, risque d’inflation tenace et de trajectoire
budgétaire jugée insoutenable, notation AAA compromise, versatilité des décisions
économiques, inquiétudes accrues des investisseurs exercent des pressions haussières.
Notre scénario retient un taux souverain (US Treasury) à dix ans vers 4,70% fin 2025 et de
4,95% fin 2026. Dans la zone euro, croissance résistante et prévue en accélération, inflation
à la cible et BCE supposée avoir presque achevé son assouplissement plaident pour une
légère remontée des taux d’intérêt et une stabilisation, voire un resserrement, des spreads
souverains. Le taux allemand à dix ans (Bund) pourrait ainsi approcher 2,90% fin 2025 et
2,95% fin 2026. Sur la même maturité, le spread offert par la France par rapport au Bund
oscillerait autour de 60/65 pb et celui de l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb fin
2026.

Enfin, le dollar continue à perdre de sa superbe. Inconstance et imprévisibilité des politiques
économiques menées par D. Trump, perspectives budgétaires américaines dégradées,
spéculations sur les intentions officielles de dépréciation du dollar, résistance des autres
économies autant de facteurs qui mettent le dollar sous pression sans pour autant annoncer
sa disparition comme monnaie de réserve essentielle à brève échéance. Le cours
euro/dollar s’établirait à 1,17 au quatrième trimestre 2025, avant de se déprécier en 2026
(1,10).


1.2 Environnement local et positionnement de la Caisse Régionale du Languedoc
sur son marché

Le territoire de la Caisse Régionale regroupe 4 départements : l’Hérault, le Gard, l’Aude et
la Lozère avec des zones économiques très variées, un littoral et certaines zones urbaines
dynamiques.

Sur le plan démographique, la population se concentre dans un couloir littoral de 20
kilomètres où se situent la plupart des agglomérations. La densité dans l’intérieur des terres
est plutôt inférieure à la moyenne nationale, avec des zones très faiblement peuplées.
L’agglomération de Montpellier est la plus dynamique avec une forte augmentation de sa
population tous les ans.



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Cependant, cette attractivité n’empêche pas une situation sociale particulièrement
fragile. En effet, le territoire de la Caisse Régionale connait des inégalités importantes avec
une situation dégradée en matière d’emploi se traduisant par un taux de chômage
supérieur à la moyenne nationale.

Avec peu d’industries sur son secteur, la Caisse Régionale a su adapter son
accompagnement auprès du secteur tertiaire, du tourisme et notamment des énergies
renouvelables. Dans ce contexte, la Caisse Régionale a largement accompagné le
développement économique de son territoire se traduisant au fil des années par
d’importants déblocages de financements tant au niveau des particuliers que des
professionnels. Les parts de marchés crédits de la Caisse Régionale qui s’élèvent à 33,9% à
fin avril 2025 en témoignent.

Forte de ses valeurs mutualistes et de son réseau d’agences, la Caisse Régionale a su rester
proche de son territoire et s’adapter à ses particularités. En effet elle est le partenaire de
longue date des collectivités publiques et des grandes entreprises du territoire, mais aussi
des viticulteurs ou encore des clients fragiles.

1.3 Activité de la Caisse Régionale au cours du semestre

C’est plus de 22 100 nouveaux clients qui nous ont apporté leur confiance au premier
semestre 2025, confirmant ainsi l’attractivité de la Caisse Régionale.

Le Crédit Agricole du Languedoc a également conforté son modèle mutualiste avec près
de 6 400 nouveaux sociétaires. Le Crédit Agricole du Languedoc compte désormais sur
449 070 sociétaires.

 La collecte

L’encours de collecte bilan et hors bilan, à 34,9 Md€ à fin juin 2025, s’accroit de +2,4% par
rapport à juin 2024. Une évolution tirée par la croissance des Dépôts à Terme et une collecte
assurance vie dynamique. La part de marché en collecte bilan ressort à 31,3% (à fin avril
2025) vs 30,7% à fin avril 2024.

L’encours des ressources monétaires progresse de +1,1% par rapport à juin 2024 et s’établit
à 11,5 Md€ :
 Les liquidités sur les dépôts à vue, en position au 30 juin 2025, sont en diminution de
-0,4%, les encours de Dépôts à Terme sont quant à eux en augmentation de +3,8%.

L’encours d’épargne bancaire (Crédit Agricole) est en progression de 1,1% par rapport à
fin juin 2024 et s’élève à 13,0 Md€ :
 Les encours de livrets sont en évolution de +4,1%,
 L’encours épargne logement portée par les PEL est en recul de -8,9%,
 Les produits financiers à moyen terme sont globalement stables sur la période.

L’encours de collecte hors bilan, à 10,5 Md€, est en hausse de +5,6% par rapport à juin 2024:
 L’assurance-vie enregistre une augmentation de +5,0%
 La hausse des encours sur les valeurs mobilières est de +13,0%

 Les crédits

La Caisse Régionale a accompagné l’économie de son territoire avec 1,6 Md€ de
nouveaux crédits débloqués sur le premier semestre 2025, en augmentation de 17,5% en


Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
9
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lien avec une reprise modérée du marché habitat et une bonne dynamique sur les crédits
aux professionnels.
Au global, les encours de crédits reculent de -0,5% pour atteindre 27,0 Md€ à fin juin 2025.
La part de marché relative aux crédits s’établit à 33,9% (à fin avril 2025) elle est en léger
recul par rapport à fin avril 2024 (34,2%).

Les crédits à l’habitat
 La Caisse Régionale a financé 0,7 Md€ de projets immobiliers sur le premier semestre
2025, soit une hausse de +70% par rapport à juin 2024 en lien avec la reprise du marché.
 Avec 15,0 Md€ à fin juin 2025, les encours de crédits habitat sont stables par rapport à
fin juin 2024.

Les crédits à la consommation
 Les nouveaux crédits à la consommation s’élèvent à 147 M€ à fin juin 2025, soit une
hausse de +1,0% par rapport à juin 2024.
 L’encours total des crédits à la consommation s’élève à 830 M€ à fin juin 2025 en hausse
de +5,9% par rapport à juin 2024.

Les crédits à l’équipement
 Hors Prêts Garantis par l’Etat (PGE) les réalisations sur les crédits à l’équipement s’élèvent
à 0,7 Md€ à fin juin 2025 soit une hausse de +5,5% par rapport à juin 2024.
 En baisse de -1,9%, l’encours des crédits à l’équipement représente 10,7 Md€ à fin juin
2025.
 Les encours de PGE au 30 juin 2025 sont de 287M€ vs 459M€ au 30 juin 2024.

 Les services

La volonté de la Caisse Régionale de développer son fonds de commerce se traduit dans
l’équipement de ses clients en services bancaires et produits d’assurances, qui couvrent
toujours plus efficacement leurs besoins.
 Le parc de cartes bancaires s’accroit pour atteindre près de 731 000 contrats à fin juin
2025 soit une évolution de 2% par rapport à juin 2024 (718 000 contrats au 30 juin 2024).
 Le stock cumulé de « Dépôts A Vue » est en progression avec près de 837 000 contrats
à fin juin 2025 soit une évolution de 1,7% (823 000 contrats au 30 juin 2024).
 Le portefeuille d’assurances des biens et des personnes poursuit sa progression avec un
total de plus de 739 482 contrats à fin juin 2025 soit une évolution de 2,8% par rapport à
juin 2024 (719 225 contrats au 30 juin 2024).

1.4 Les faits marquants

FCT Crédit Agricole Habitat 2025

Au 30/06/2025, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2024) a été consolidée au
sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses
régionales et LCL, le 17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-
souscrit et pour le reste un RMBS français placé sur le marché.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originée par 37 Caisses
régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards
d’euros.

Les Caisses régionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnés et
pour 800 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement).


Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
10
Page 14

Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances
habitat ont été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et établissements
de crédit (48%)) pour un montant de 800 M€.

Relations internes au Groupe

Dividende des titres de SAS Rue La Boétie
La Caisse Régionale a perçu un acompte sur dividende de 1,31€ par titre, soit un montant
global de 84,0 millions d’euros au 30 juin 2025 contre un montant de 78,6 millions d’euros
au 30 juin 2024.

Titres de la SAS Rue La Boétie : augmentation de capital et valorisation des titres
La Caisse Régionale a souscrit à l’augmentation de capital de SAS Rue La Boétie au 2ème
trimestre 2025 par capitalisation de 14M€ de l’avance accordée fin 2024.

La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 23,57€ au 31 décembre 2024
à 24,70€ au 30 juin 2025.

Par voie de conséquence, la plus-value nette dans les capitaux propres s’établit à 706
millions d’euros contre 634 millions d’euros en début d’année.

Valorisation des titres de la SACAM Mutualisation
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1 272,68€ au 31 décembre
2024 à 1 378,88€ au 30 juin 2025. La plus-value nette dans les capitaux propres s’établit en
conséquence à 280 millions d’euros contre 202 millions d’euros en début d’année.

Contribution exceptionnelle sur les bénéfices

La Caisse Régionale du Languedoc a un chiffre d‘affaires compris entre 1 milliard d’euros
et 3 milliards d’euros. A ce titre, elle est soumise à la contribution exceptionnelle sur les
bénéfices (voir partie 4.12 Impôts).




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
11
Page 15



2. Analyse des comptes sociaux

2.1. Le Produit Net Bancaire

Au 30 juin 2025, le PNB s’établit à 368,7 M€ en hausse de +1,8% par rapport à juin 2024 et
+3,9%/ juin 2023.
Une évolution portée principalement par une bonne activité assurances biens/personnes
et les dividendes Rue de la Boétie.


Evolution du PNB (en M€)




 La Marge d’intermédiation à 100,6 M€ représente 27,3% du PNB et est en baisse -10,3%
par rapport à juin 2024.
La marge d’intermédiation est pénalisée par des marges et des volumes réduits sur les
crédits. Les marges sur les livrets sont également en baisse sur la période. La marge sur
trésorerie est soutenue par les effets favorables des restructurations des années
précédentes.
 La marge sur toutes commissions à 151,6 M€ représente 41,1% du PNB et augmente de
+2,8% par rapport à juin 2024.
- Les commissions liées aux assurances : 32,5 M€ (+11,9% par rapport à juin 2024)
- Les commissions liées à la collecte tiers : 21,5 M€ (-10,4% par rapport à juin 2024)
- Les commissions liées aux crédits et à l’assurance emprunteur : 25,3 M€
(+4,6% par rapport à juin 2024).
- Les commissions sur autres produits et services : 72,2 M€ (+2,8% par rapport à juin
2024).

 La marge sur portefeuille et activité propre (y compris les marges diverses et produits
accessoires) s’établit à 116,6 M€ en hausse de 14,1 M€ par rapport à juin 2024
notamment grâce aux dividendes RLB et représente 31,6% du PNB.


 Les charges de fonctionnement

A 191,0 M€ à fin juin 2025, les charges de fonctionnement sont en hausse par rapport à
juin 2024 de +3,6%.




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
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Evolution des charges de fonctionnement (en M€)




 Les charges de personnel, à 122,1 M€, sont en hausse de +1,9% par rapport à juin 2024
en lien avec une hausse de la masse salariale (+20 Effectif Moyen Payé) et des salaires.

 Les taxes et autres charges de fonctionnement s’élèvent à 68,9 M€, en hausse de +6,8%
par rapport à juin 2024. Cette hausse s’explique par une augmentation des charges
informatiques et des charges en lien avec l’activité.


2.2. Le résultat brut d’exploitation

Le Résultat Brut d’Exploitation s’établit à 177,7 M€ à fin juin 2025, stable par à juin 2024 avec
un coefficient d’exploitation en légère hausse à 51,8%.


2.3. Le coût du risque

Le coût du risque global au 30 juin 2025 est en dotation de 31,9 M€ en lien avec des entrées
en défaut de dossiers, avec une dégradation du portefeuille de certains dossiers
pondéreux.
Le risque affecté et engagements au 30 juin 2025 est en dotation de 10,0 M€. En effet, on
constate une hausse du taux de créances douteuses et litigieuses à 1,67% contre 1,55% en
juin 2024.
Les provisions IFRS9 sont dotées de 21,8 M€ au S1 2025, intégrant les nouveaux modèles
risque du Groupe, des dotations complémentaires sur le secteur de l’Innovation et la
réactualisation des provisions sur les dossiers à Effet de levier, Forborne et Dossiers
spécifiques.
A fin juin 2025, le montant de provisions IFRS9 sur la partie dépréciation crédits s’élève à
400,9M€.




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
13
Page 17


Encours (en M€) et taux de CDL




La Caisse Régionale conserve un niveau global de provisionnement prudent avec un taux
de couverture des créances douteuses et litigieuses à 54,9%.

 Le résultat net

Après prise en compte de la charge fiscale (avec intégration de la surtaxe d’IS), le Résultat
Net des comptes individuels s’établit à 119,3 M€ à fin juin 2025, en baisse de -1,7% par
rapport à juin 2024.


3. Analyse des comptes consolidés

3.1 Présentation du Groupe de la Caisse Régionale

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc présente des comptes
consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel
international.
En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-
mère conventionnelle régionale constituée de la Caisse Régionale et des Caisses locales
qui lui sont affiliées.
Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole du Languedoc a très peu évolué
par rapport au 31/12/2024.
Au 30/06/2025, le Groupe est constitué de :
- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc ;
- 92 Caisses Locales de Crédit Agricole affiliées à la Caisse ;
- Les FCT CA Habitat 2022, 2024 et 2025, issus des opérations de titrisation des
créances habitat des Caisses Régionales du groupe Crédit Agricole réalisées en
Mars 2022, Avril 2024 et Avril 2025 ;
- La filiale SOFILARO (activité de capital développement) détenue à 86,24 % par
la Caisse régionale ;
- La filiale SOFILARO Dette Privée (fonds de dette) détenue à 100 % par la Caisse
régionale ;
- La filiale SOFILARO Innovation détenue à 97% par la Caisse Régionale ;
- La filiale Crédit Agricole Languedoc Immobilier (holding immobilière) détenue à
100 % par la Caisse régionale ;
- La filiale CALEN (participations et financement de la production des énergies
nouvelles) détenue à 100 % par la Caisse Régionale ;

Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
14
Page 18

- La filiale CAL Patrimoine (foncière immobilière) détenue à 100% par la Caisse
Régionale.
- Le fonds dédié CAL Impulsion, détenu à 99,99% par la Caisse régionale.

Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l’Intégration Globale.


3.2 Contribution des entités du Groupe de la Caisse Régionale

Les résultats du Groupe Crédit Agricole du Languedoc sont principalement constitués des
résultats de l’entité mère Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Languedoc.




Contribution au
Contribution au Contribution
résultat Brut
PNB consolidé au résultat net
En milliers d'€ d'exploitation
du groupe de la consolidé du
consolidé du
CR groupe de la CR
groupe de la CR

Caisse régionale 363 633 170 924 119 549
Caisses locales 3 654 2 784 2 784
FCT CA Habitat 820 820 827
SOFILARO 1 020 407 351
CALI 992 958 924
CALEN 968 617 457
CAL PATRIMOINE -113 -602 -450
SOFILARO DETTE PRIVEE 568 109 118
CAL IMPULSION 1 853 1 853 1 374
SOFILARO INNOVATION -2 -107 -104


3.3 Résultat consolidé


Variations
Montant en K€ S1 2025 S1 2024
Montants %
PNB 373 393 353 338 20 055 5,7%
Charges générales d'exploitation -195 630 -189 397 -6 233 3,3%
Résultat brut d'exploitation 177 763 163 941 13 822 8,4%
Coût du risque -32 964 -38 641 5 677 -14,7%
Résultat d'Exploitation 144 799 125 300 19 499 15,6%
Résultat avant impôt 144 820 125 402 19 418 15,5%
Impôt sur les bénéfices -18 937 -10 477 -8 460 80,7%
Résultat net 125 883 114 925 10 958 9,5%
Résulat net part du groupe 125 830 114 906 10 924 9,5%


Le PNB consolidé à 373,4 M€ est principalement impacté par le PNB individuel en normes
IFRS de la Caisse régionale (363,6 M€).

Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
15
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Les charges de fonctionnement, à 195,6 M€, sont essentiellement impactées par les charges
de fonctionnement de la Caisse régionale (192,7 M€).

Le résultat Brut d’Exploitation s’établit à 177,8M€.

Le coût du risque consolidé, en dotation à 33,0 M€ contre 38,6 M€ au S1 2024, est également
essentiellement impacté par celui de la Caisse régionale (-33,3 M€).

L’impôt sur les sociétés, à 18,9 M€, intègre notamment l’impôt sur les sociétés de la Caisse
régionale (18,1 M€) intégrant la contribution exceptionnelle à l’IS, et retraité des impôts
courant et différés traduisant les décalages temporels d’imposition entre le référentiel social
et les normes IFRS.


3.4 Bilan consolidé et variation des capitaux propres

Le total du bilan consolidé s’élève à 35,9Mds€, en repli de 0,2 Mds€, soit -0,64%, par rapport
au 31 décembre 2024.

Variation
Bilan ACTIF 30/06/2025 31/12/2024
Montants %
(en milliers d'euros)
Caisse, banques centrales 151 329 158 515 -7 186 -4,53%
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 892 072 1 147 624 -255 552 -22,27%
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 117 597 119 779 -2 182 -1,82%
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 774 475 1 027 845 -253 370 -24,65%
Instruments dérivés de couverture 611 824 621 725 -9 901 -1,59%
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 885 572 2 687 649 197 923 7,36%
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par 33 786 30 446 3 340 10,97%
capitaux propres recyclables
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste 2 851 786 2 657 203 194 583 7,32%
valeur par capitaux propres non recyclables
Actifs financiers au coût amorti 31 109 549 31 256 981 -147 432 -0,47%
Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 382 225 2 508 753 -126 528 -5,04%
Prêts et créances sur la clientèle 26 400 481 26 424 818 -24 337 -0,09%
Titres de dettes 2 326 843 2 323 410 3 433 0,15%
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -449 654 -415 630 -34 024 8,19%
Actifs d'impôts courants et différés (1) 138 493 126 404 12 089 9,56%
Comptes de régularisation et actifs divers 327 851 312 530 15 321 4,90%
Actifs non courants destinés à être cédés et activités 0
abandonnées
Participation dans les entreprises mises en équivalence 0
Immeubles de placement 89 980 86 768 3 212 3,70%
Immobilisations corporelles 97 372 101 751 -4 379 -4,30%
Immobilisations incorporelles 0
Ecarts d'acquisition 0
TOTAL DE L'ACTIF 35 854 388 36 084 317 -229 929 -0,64%



Le montant des Actifs financiers à la Juste Valeur par Résultat est en baisse de 255,6M€, sous
l’effet des moindres investissements réalisés par la Caisse Régionale au 1er semestre 2025 sur
les OPCVM (impact global de -270,6M€).

Les Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres augmentent de 197,9M€
principalement sous l’effet de l’augmentation de capital dans SAS Rue La Boétie (+16,2M€),
Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
16
Page 20

de la hausse de valeur du titre SAS Rue La Boétie (+71,7M€) et de celle de SACAM
Mutualisation (+81,0M€).

Les Actifs financiers au coût amorti, constitués principalement des Prêts et créances
diminuent de 147,4 M€, sous l’effet de la baisse des prêts et créances sur les établissements
de crédit (-126,5M€), et des prêts et créances à la clientèle (-24,3M€) atténuée par la
progression des titres de dettes (+3,4M€).

Les comptes de régularisation et actifs divers augmentent de 15,3M€.

Les Immeubles de placement progressent de +3,2M€ en raison des investissements réalisés
par la foncière CAL Patrimoine.


Variation
Bilan PASSIF 30/06/2025 31/12/2024
Montants %
(en milliers d'euros)
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 115 227 118 153 -2 926 -2,48%
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 115 227 118 153 -2 926 -2,48%
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0
Instruments dérivés de couverture 186 570 226 835 -40 265 -17,75%
Passifs financiers au coût amorti 28 728 635 29 248 247 -519 612 -1,78%
Dettes envers les établissements de crédit 16 558 335 17 263 602 -705 267 -4,09%
Dettes envers la clientèle 12 094 203 11 894 174 200 029 1,68%
Dettes représentées par un titre 76 097 90 471 -14 374 -15,89%
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -49 467 -52 309 2 842 -5,43%
Passifs d'impôts courants et différés 30 370 2 897 27 473 948,33%
Comptes de régularisation et passifs divers 1 016 441 979 424 37 017 3,78%
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées
Provisions 98 904 109 600 -10 696 -9,76%
Dettes subordonnées 0 0 0
Total dettes 30 126 680 30 632 847 -506 167 -1,65%
Capitaux propres 5 727 708 5 451 470 276 238 5,07%
Capitaux propres part du Groupe 5 712 877 5 438 982 273 895 5,04%
Capital et réserves liées 1 549 830 1 528 916 20 914 1,37%
Réserves consolidées 3 020 018 2 874 754 145 264 5,05%
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 017 199 861 992
155 207 18,01%
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur
activités abandonnées 0
Résultat de l'exercice 125 830 173 320 -47 490 -27,40%
Participations ne donnant pas le contrôle 14 831 12 488 2 343 18,76%
TOTAL DU PASSIF 35 854 388 36 084 317 -229 929 -0,64%



Les Passifs financiers au coût amorti sont en repli de -519,6M€ sous l'effet conjoint de la baisse
des emprunts en blanc auprès de Crédit Agricole SA (-555,9M€) et des comptes ordinaires
créditeurs auprès des Etablissements de crédit (-63,5M€), de la baisse des avances miroir
(-45,7M€) compensées notamment par de la hausse des comptes ordinaires clients
(+91,6M€) et des comptes à terme des clients (+76,7M€).

Les Capitaux Propres consolidés sont en hausse de 276,2M€. Outre le résultat de la période
(125,8M€), cette évolution s’explique également par la distribution partielle du résultat 2024
(-27,2M€), par l’augmentation de capital des Caisses Locales (+22,0M€) et par la

Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
17
Page 21

contrepartie des variations de juste valeur par capitaux propres des titres SACAM
Mutualisation (+78,5M€) et SAS Rue La Boétie (+72,3M€).


3.5 Activité et résultat des filiales

Les données des FCT et des Caisses Locales ne seront pas commentées dans cette partie.

Le résultat consolidé de SOFILARO se compose essentiellement des variations de Juste
Valeur par Résultat de l’année sur les titres de participations et obligations détenues (592
k€) et des charges de fonctionnement (-613k€).

Le résultat consolidé de CALI se compose essentiellement des dividendes perçus par ses
filiales (865 k€).

Le résultat consolidé de CALEN se compose essentiellement des gains ou pertes sur
instruments financiers à la Juste Valeur par Résultat (965 k€), des charges d’emprunts (-107
k€) et des charges de fonctionnement (-351k€).

Le résultat consolidé de CAL Patrimoine se compose essentiellement des loyers encaissés
(2499k€) diminué des amortissements des immeubles de placement (-1998k€) et des
charges de fonctionnement (-489k€).

Le résultat consolidé de SOFILARO DETTE PRIVEE se compose essentiellement des revenus
des titres (818k€), des charges d’emprunts (-360 k€) et des charges de fonctionnement (-
459k€).

Le résultat consolidé de SOFILARO INNOVATION est constitué principalement des charges
de fonctionnement (-105 k€).

Le résultat consolidé de CAL IMPULSION provient essentiellement des variations de Juste
Valeur par Résultat de l’année sur les titres détenus (+1866 k€)



Dont dettes contractualisées Comptes Taux
Total des dettes Capitaux Propres
Filiales avec une entité consolidée Courants d'endettement
(A) (B)
(groupe Caisse régionale) d'Associés (A) / (B)

SOFILARO - - 92 809 - 0%
CALI - - 13 293 - 0%
CALEN - - 51 157 1 659 0%
CAL PATRIMOINE 44 606 44 606 83 442 1 440 53%
SOFILARO DETTE PRIVEE 23 497 23 497 6 520 - 360%
SOFILARO INNOVATION - - 21 905 - 0%




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
18
Page 22

4. Le capital social et sa rémunération

Le capital social de la CR au 30/06/2025 est de 197 705 720€, stable par rapport au
31/12/2024.

Ces informations sont présentes dans la note 6.13 des annexes consolidées.

Le cours du CCI Languedoc (code ISIN FR0010461053) s’élève à 61,5€ au 30/06/2025. Il
enregistre une hausse de 11,2% sur 6 mois.

4.1. Parts Sociales

Lors de la séance du 28 mars 2025, l’Assemblée Générale a approuvé le versement d’une
rémunération au titre de l’exercice 2024 de 0,48€ par titre représentant un taux d’intérêt de
4,80%.

4.2. Certificats Coopératifs d'Investissement

Lors de la séance du 28 mars 2025, l’Assemblée Générale a approuvé le versement d’un
dividende au titre de l’exercice 2024 de 2,66€ par titre, représentant un rendement de 4,81%
par rapport au cours du 31/12/2024.

4.3. Certificats Coopératifs d'Associes

Lors de la séance du 28 mars 2025, l’Assemblée Générale a approuvé le versement d’un
dividende au titre de l’exercice 2024 de 2,66€ par titre.

Ces rémunérations ont été mises en paiement le 17 avril 2025.


5. Evènements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe CR

5.1 Evènements postérieurs à la clôture

Néant

5.2 Les perspectives 2025

Dans un contexte économique toujours marqué par des incertitudes — situation nationale
incertaine en matière budgétaire et économique, tensions géopolitiques sur la scène
internationale, — la Caisse Régionale du Languedoc aborde les prochains mois avec
détermination et agilité. Malgré un redémarrage modéré sur le marché du crédit et les
arbitrages budgétaires des ménages, les fondamentaux de l’économie régionale restent
solides, portés par le dynamisme des secteurs agricoles, touristiques et des services.

La qualité de la relation client demeure au cœur de la stratégie de la Caisse Régionale du
Languedoc. L’indice de recommandation client (IRC) progresse sur l’ensemble des
marchés — particuliers, professionnels, entreprises et collectivités — illustrant la pertinence
de l’accompagnement proposé et la confiance renouvelée des sociétaires et clients.

Ce début de second semestre est également marqué par une évolution dans la
gouvernance avec la nomination de Richard LABORIE en tant que nouveau Directeur
Général. Cette transition s’inscrit dans une volonté de continuité et d’innovation, avec pour


Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
19
Page 23

objectif de consolider la performance économique de la Caisse Régionale du Languedoc
qui affirme son rôle d’acteur engagé au service du territoire.

Forte de ses valeurs mutualistes et de son ancrage local, la Caisse Régionale du Languedoc
entend poursuivre son développement en soutenant les projets de ses clients et en
contribuant activement à la vitalité économique et sociale de l’Aude, du Gard, de l’Hérault
et de la Lozère.


6. Informations diverses

6.1 Bilan semestriel de liquidité

Au titre du contrat de liquidité confié par la société CR CA LANGUEDOC à Kepler
Cheuvreux, à la date du 30 juin 2025, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :

 11 411 titres
 316 079.50 € en espèces

 Nombre de transactions exécutées sur le semestre à l'achat : 339
 Nombre de transactions exécutées sur le semestre à la vente : 359
 Volume échangé sur le semestre à l'achat : 4 127 titres pour 241 813.92 €
 Volume échangé sur le semestre à la vente : 3 991 titres pour 235 612.53 €

6.2 Calendrier des publications des résultats

Le calendrier de publication des résultats est disponible sur le site de la Caisse Régionale. Il
est établi en application de l’article 451-1-1 du Code Monétaire & Financier et de l’article
221-1 du règlement général de l’AMF.




Rapport semestriel d’activité : Activité et Résultats
20
Page 24




Rapport semestriel d’activité 2025

Informations prudentielles
Page 25
COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du
Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par CRR
n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les
établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations
prudentielles. Ces informations sont à disposition sur le site internet suivant dans le document
« Informations au titre du Pilier 3» : https://www.credit-agricole.fr/ca-
languedoc/particulier/informations/communiques.html.

Situation au 30 juin 2025
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de
levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition
en risque ou en levier.

Fonds propres prudentiels phasés simplifiés (en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
et ratios de solvabilité et de levier (en %) phasé phasé
FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 3 267 484 3 265 491
dont Instruments de capital et réserves 5 583 309 5 406 525
dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (2 315 825) (2 141 034)
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 - -
FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1 ) 3 267 484 3 265 491
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 48 575 52 002
FONDS PROPRES TOTAUX 3 316 059 3 317 493

TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA) 13 118 803 13 964 944

RATIO CET1 24,91% 23,38%
RATIO TIER 1 24,91% 23,38%
RATIO TOTAL CAPITAL 25,28% 23,76%

TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER 31 550 629 31 811 528

RATIO DE LEVIER 10,36% 10,27%




Au 30 juin 2025, les ratios de solvabilité et le ratio de levier de la Caisse Régionale du Languedoc
sont au-dessus des exigences minimales qui s’imposent.
Page 26




Rapport semestriel d’activité 2025


Facteurs de risques
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Rapport de gestion : Facteurs de risques



1 Risques de crédit et de contrepartie ................................................................... 3
2 Risques financiers .................................................................................................. 7
3 Risques opérationnels et risques connexes ...................................................... 13
4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse Régionale du Languedoc
évolue ........................................................................................................................... 16
5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale du
Languedoc.................................................................................................................... 23
6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole...................................... 26
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Cette partie présente les principaux risques auxquels la Caisse Régionale du Languedoc
est exposée, ainsi que les principaux risques liés à la détention des actions et autres titres
émis par la Caisse Régionale du Languedoc compte tenu de sa structure. La partie suivante
du présent document ("Gestion des risques") expose l’appétit pour le risque de la Caisse
Régionale du Languedoc et les dispositifs de gestion mis en œuvre.
Le terme “Groupe Crédit Agricole” utilisé dans cette partie se définit comme l’ensemble
constitué de Crédit Agricole S.A. entité sociale (société mère et société cotée), de ses
filiales consolidées, directes et indirectes, au sens de l’article L. 233-3 du Code de
commerce, des Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel (les "Caisses régionales"), des
Caisses locales et de leurs filiales directes et indirectes respectives.

FACTEURS DE RISQUES LIÉS A LA CAISSE REGIONALE DU LANGUEDOC ET À SON
ACTIVITÉ

Les risques propres à l’activité de la Caisse Régionale du Languedoc sont présentés dans
la présente partie sous les six catégories suivantes : (1.1) risques de crédit et de contrepartie,
(1.2) risques financiers, (1.3) risques opérationnels et risques connexes, (1.4) risques liés à
l’environnement dans lequel la Caisse Régionale du Languedoc évolue, (1.5) risques liés à
la stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale du Languedoc et (1.6) risques liés à la
structure du Groupe Crédit Agricole.
Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse Régionale du
Languedoc considère actuellement comme étant les plus importants, sur la base d’une
évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel, sont présentés en
premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré comme moins important
pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse Régionale du Languedoc s’il se concrétisait
à l’avenir. Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.


1 Risques de crédit et de contrepartie

a) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque de crédit de ses
contreparties

Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques
auxquels la Caisse Régionale du Languedoc est exposée. Le risque de crédit affecte les
comptes consolidés de la Caisse Régionale du Languedoc lorsqu’une contrepartie n’est
pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations
figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque,
un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des
entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de défaut
des contreparties pourrait augmenter dans un contexte économique incertain notamment
en Europe et le Groupe Crédit Agricole pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions
significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa
rentabilité.
Bien que la Caisse Régionale du Languedoc cherche à réduire son exposition au risque de
crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de
collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et
d’accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de
compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse Régionale
du Languedoc est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture
Page 29

du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au risque
de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté
par la Caisse Régionale du Languedoc est couverte par ces techniques. En conséquence,
la Caisse Régionale du Languedoc est exposée de manière significative au risque de
défaut de ses contreparties.

Au 30 juin 2025, l’exposition au risque de crédit et de contrepartie (y compris risque de
dilution et risque de règlement livraison) de la Caisse Régionale du Languedoc s’élevait à
29,5 milliards d’euros avant prise en compte des méthodes d’atténuation du risque. Celle-
ci est répartie à hauteur de 63% sur la clientèle de détail, 25 % sur les entreprises, 9% sur les
administrations générales et 3% sur les établissements de crédit et les entreprises
d’investissement. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs
au risque de crédit et au risque de contrepartie auxquels est exposé la Caisse Régionale du
Languedoc étaient respectivement de 11,8 milliards d’euros et 291 millions d’euros au 30
juin 2025. À cette date d’arrêté, le montant brut des prêts et titres de créances en défaut
s’élevait à 451 millions d’euros.

b) Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou toute évolution
significative du risque de pertes estimées par la Caisse Régionale du Languedoc liées à
son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser sur ses résultats et sa situation
financière

Dans le cadre de ses activités de prêt, la Caisse Régionale du Languedoc comptabilise
périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin
d’enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances,
elles-mêmes comptabilisées dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”. Le
niveau global des provisions de la Caisse Régionale du Languedoc est établi en fonction
de l’historique de pertes, du volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles,
de la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers
types de prêts, ou à des méthodes statistiques fondées sur des scénarios collectivement
applicables à tous les actifs concernés. Bien que la Caisse Régionale du Languedoc
s’efforce de constituer des provisions adaptées, elle pourrait être amenée à l’avenir à
augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une augmentation des
actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions
macroéconomiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou
des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel
d'incertitudes macroéconomiques et géopolitiques. Par ailleurs, bien que les tensions
constatées ces dernières années sur les prix et la disponibilité des énergies et matières
premières soient désormais moins aigues, les niveaux de prix atteints pourraient encore
affecter la solvabilité de certains segments de clientèle (PME, professionnels) ou secteurs
d’activités financés particulièrement sensibles aux prix de ces ressources ou à leur volatilité
(secteur agricole français, industries agro-alimentaires, production et négoce de matières
premières, industries intensives en énergie, automobile) en dégradant leur rentabilité et leur
trésorerie. Enfin, le fort ralentissement des activités de construction en France, notamment
résidentielle, et le maintien prolongé de l’activité à un niveau relativement faible pourraient
affecter défavorablement la rentabilité et la trésorerie de la clientèle opérant dans le
secteur du bâtiment et des travaux publics. L’augmentation significative des provisions pour
créances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu’estimé, inhérent
à son portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieures aux
Page 30

montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation
financière de la Caisse Régionale du Languedoc.

Au 30 juin 2025, le montant brut des prêts, avances et titres de créance de la Caisse
Régionale du Languedoc s’élevait à 32,1 milliards d’euros. Au titre du risque de crédit, les
montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant
s’élevaient à 613 millions d’euros.

c) Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales
pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse Régionale du
Languedoc

La qualité du crédit des emprunteurs corporates pourrait être amenée à se détériorer de
façon significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude
économique et, dans certains secteurs, des risques liés aux politiques commerciales des
grandes puissances économiques. Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit
devait apparaître, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait être contrainte d’enregistrer
des charges de dépréciation d’actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de
créances, ce qui pourrait se répercuter de manière significative sur la rentabilité et la
situation financière de la Caisse Régionale du Languedoc.

Au 30 juin 2025, l’exposition brute de la Caisse Régionale du Languedoc sur les corporates
industriels et commerciaux, c’est-à-dire les secteurs hors activités financières et
d’Assurance, administration publique et défense, Sécurité sociale obligatoire et activités de
services administratifs et de soutien, s’élève à 7 947 millions d’euros (dont 234 millions d’euros
en défaut) ayant fait l’objet d’une dépréciation cumulée à hauteur de 355
millions d’euros.

d) La Caisse Régionale du Languedoc pourrait être impactée de manière défavorable par
des évènements affectant les secteurs auxquels elle est fortement exposée

Dans le contexte économique défavorable actuel, peu de secteurs sont à l’abri d’une
dégradation. Les secteurs du bâtiment et de la promotion immobilière sont particulièrement
concernés et la Caisse Régionale du Languedoc y porte une attention particulière.
Malgré une part dominante de la clientèle de détail et une faible concentration sectorielle,
la Caisse régionale pourrait enregistrer des impacts au niveau de sa rentabilité et de sa
situation financière.

e) La solidité et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché
pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse Régionale du Languedoc

La capacité de la Caisse Régionale du Languedoc à effectuer des opérations de
financement ou d’investissement et à conclure des transactions portant sur des produits
dérivés pourrait être affectée défavorablement par une dégradation de la solidité des
autres institutions financières ou acteurs du marché. Les établissements financiers sont
interconnectés en raison de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie,
de financement ou autres. Par conséquent, les défaillances d’un ou de plusieurs
établissements financiers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou
plusieurs établissements financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financière de
manière générale, pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le
marché et pourraient à l’avenir entraîner des pertes ou défaillances supplémentaires. La
Caisse Régionale du Languedoc est exposée à de nombreuses contreparties financières, y
Page 31

compris des courtiers, des banques commerciales, des banques d’investissement, des fonds
communs de placement et de couverture ainsi que d’autres clients institutionnels, avec
lesquels elle conclut de manière habituelle des transactions. Nombre de ces opérations
exposent la Caisse Régionale du Languedoc à un risque de crédit en cas de défaillance
ou de difficultés financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse Régionale du
Languedoc serait exacerbé si les actifs qu'elle détient en garantie ne pouvaient pas être
cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition de la Caisse
Régionale du Languedoc au titre des prêts ou produits dérivés en défaut.

Au 30 juin 2025, le montant total des expositions brutes de la Caisse Régionale du
Languedoc sur des contreparties Établissements de crédit et assimilés était de 702 millions
d’euros (très majoritairement calculé en méthode notations internes).

f) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque pays et au risque de
contrepartie concentré dans les pays où il exerce ses activités

La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque-pays, c’est-à-dire au risque que
les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel elle
exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Toutefois, un changement significatif
de l’environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer
des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà
inscrits dans ses états financiers. La Caisse Régionale du Languedoc est particulièrement
exposée, en valeur absolue, au risque pays sur la France, plus particulièrement sur son
territoire constitué des départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et de la Lozère.

g) La Caisse Régionale du Languedoc est soumise à un risque de contrepartie dans la
conduite de ses activités de marché

La Caisse Régionale du Languedoc pourrait subir des pertes en cas de défaillance d’une
contrepartie dans le cadre de ses activités sur titres, devises, matières premières et autres
activités de marché. Lorsque la Caisse Régionale du Languedoc détient des portefeuilles
de titres de créance, y compris dans le cadre de ses activités de tenue de marché, elle est
soumise au risque de détérioration de la qualité du crédit des émetteurs ou de défaut de
paiement. Dans le cadre de ses activités de trading, la Caisse Régionale du Languedoc est
exposée au risque de défaillance d’une contrepartie dans l’exécution de ses obligations
de dénouement des transactions. Les activités de dérivés de la Caisse Régionale du
Languedoc sont également soumises au risque de défaillance d’une contrepartie, ainsi
qu’à des incertitudes significatives concernant les montants dus en cas d’une telle
défaillance. À cet égard, les actifs pondérés par les risques (RWA) correspondant au risque
de contrepartie sur les dérivés et opérations à règlement différé et indiqués dans le Pilier 3
s’élevaient à 58 millions d’euros au 30 juin 2025. Bien que la Caisse Régionale du Languedoc
obtienne souvent du collatéral ou fasse usage de droits de compensation pour faire face
à ces risques, ces techniques pourraient ne pas être suffisantes pour lui assurer une
protection complète, et la Caisse Régionale du Languedoc pourrait supporter des pertes
importantes en raison de la défaillance d'une ou plusieurs contreparties importantes.
Page 32

2 Risques financiers


a) Les risques liés au manque de visibilité, à des pressions sur les taux courts, à une
remontée des taux longs pourraient impacter la rentabilité et la situation financière de la
Caisse Régionale du Languedoc

Grâce à la désinflation, tout en poursuivant la réduction de son bilan, la BCE a entamé en
juin 2024 son assouplissement monétaire et réduit, sur un an, ses taux de refinancement (à
2,15% en juin 2025) et de dépôt (à 2%) de, respectivement, 235 points de base (pb) et 200
pb. Grâce à la convergence de l’inflation vers la cible de 2%, dans un contexte de
croissance médiocre de la zone euro mais plus résistante (prévue à 0,9% en 2025 puis à 1,3%
en 2026) grâce à une demande interne progressivement soutenue par le programme de
relance allemand, la BCE pourrait être parvenue à la fin de son cycle d’assouplissement.
Outre le risque de chocs sur les prix en amont, ce statu quo pourrait être contrarié par
l’influence de la politique monétaire et des taux d’intérêt aux États-Unis où le risque
inflationniste est désormais plus élevé en raison, notamment, de l’imposition de droits de
douane.
Ainsi, aux Etats-Unis, les droits de douane devraient occasionner une augmentation de
l’inflation en glissement annuel d’environ 80 pb au point d’impact maximal. L’inflation
(prévue à 2,9% en 2025 et 2,7% en 2026 en moyenne annuelle) continuerait d’excéder 2%.
Ce scénario, mais aussi les incertitudes qui l’entourent, vont complexifier les arbitrages de
la Fed. Celle-ci pourrait procéder à un léger assouplissement (prévision de deux réductions
de 25 pb en septembre et décembre 2025) suivi d’une longue pause (Fed funds à 4% tout
au long de 2026) mais sous réserve d’une plus grande visibilité. Par ailleurs, toujours aux États-
Unis, risque d’inflation tenace et trajectoire budgétaire jugée insoutenable, notation AAA
compromise, versatilité des décisions économiques, inquiétudes accrues des investisseurs
exercent des pressions haussières sur les taux d’intérêt souverains. Dans la zone euro,
croissance résistante et prévue en accélération, inflation à la cible et BCE supposée avoir
presque achevé son assouplissement plaident pour une légère remontée des taux d’intérêt
et une stabilisation, voire un resserrement des spreads souverains. Le taux allemand à dix
ans (Bund) pourrait ainsi approcher 2,90% fin 2025 et 2,95% fin 2026. Sur la même maturité,
le spread offert par la France par rapport au Bund oscillerait autour de 60/65 pb et celui de
l’Italie se contracterait pour atteindre 90 pb fin 2026.
Mais, de nombreux facteurs sont susceptibles de se traduire par une remontée de l’inflation
et/ou des taux sans risques. Ainsi, si les négociations commerciales entre les Etats-Unis et
l’Union européenne se déroulent mal, d’éventuelles mesures de rétorsion (hausse de ses
droits de douane à l’encontre des produits importés des Etats-Unis) de l’UE pourrait se
révéler inflationnistes. Par ailleurs, l’environnement international est particulièrement
incertain et on ne peut totalement exclure les risques d’événements de rupture (blocage
du détroit d’Ormuz, incidents sur les infrastructures du Golfe, etc.) ; ceux-ci pourraient se
traduire par des tensions des chocs sur les prix des matières premières voire des difficultés
ponctuelles d’approvisionnement. Enfin, les facteurs externes (environnement encore plus
incertain, risques d’événements de rupture, versatilité et imprévisibilité de la politique
économique américaine) et internes (trajectoire des dettes publiques et, tout
particulièrement, dégradation de la situation budgétaire française) peuvent se traduire par
un écartement des spreads souverains.
De plus, une modification dans la structure par terme des taux d’intérêt pourrait conduire
à une modification des arbitrages des flux de placements des ménages. Une remontée des
Page 33

taux courts, éventuellement associée à une hausse de l’inflation, rendrait plus attractifs les
livrets réglementés, en particulier le livret A et le Livret de développement durable et
solidaire (LDDS) dont 60% des sommes sont centralisées auprès de la CDC. L’attractivité de
l’épargne réglementée se traduirait par une décollecte des dépôts à vue. Des fuites vers
les placements en Organismes de placements collectifs monétaires, dont la performance
dépend des taux courts, pourraient accentuer les tensions sur la liquidité bancaire.
Une hausse des taux longs souverains pourrait, d’une part, constituer un frein à la reprise de
la production de crédit à l’habitat et, d’autre part, accentuer l’arbitrage des ménages en
faveur de placements hors bilan, comme l’assurance-vie. Une volatilité accrue sur les
marchés financiers pourrait également renforcer l’attrait pour les produits structurés et
conduire à une collecte toujours plus soutenue en unités de compte.


b) Toute évolution défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser sur
les revenus consolidés ou la rentabilité de la Caisse Régionale du Languedoc.


Les résultats de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient être également affectés par
une variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable
des couvertures.
Enfin, dans un contexte où le cycle des hausses de taux semble a priori terminé, que
l’inflation régresse et que les marchés anticipent désormais l’amorce d’un cycle de baisses
des taux par les Banques centrales, la marge nette d’intérêts de la Caisse Régionale du
Languedoc pourrait être défavorablement affectée par (i) l’augmentation des
remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe (en cas de baisse des taux sur les crédits
habitat) et (ii) par la fixation du taux du Livret A à 3 % sur tout 2024 dans le cadre d’une forte
baisse des taux court terme de la BCE.

La marge nette d’intérêt réalisée par la Caisse Régionale du Languedoc sur une période
donnée impacte de manière significative ses revenus consolidés et sa rentabilité pour cette
période. Les taux d’intérêt sont sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels
la Caisse Régionale du Languedoc n’a pas d’emprise. L’évolution des taux d’intérêt du
marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d’intérêts et les intérêts payés sur
ses passifs. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer la marge
nette d’intérêt des activités de prêts de la Caisse Régionale du Languedoc ainsi que sa
valeur économique.
Les chiffres de sensibilité de la marge nette d’intérêt ci-dessous sont calculés en reprenant
globalement les hypothèses du Supervisory Outlier Test (ou test des valeurs extrêmes) défini
par l’ABE (Autorité bancaire européenne) avec d’une part un coefficient de transmission (1)
(ou pass-through rate) de 100 %, soit une répercussion immédiate de la variation des taux
d’intérêt aux actifs et passifs (pour l’ensemble des instruments à taux variable déjà au bilan,
et uniquement pour les nouvelles opérations s’agissant des instruments à taux fixe) et
d’autre part avec un maintien des dépôts à vue à leur niveau actuel. Les exceptions à
cette reprise des hypothèses du Supervisory Outlier Test sont mentionnées dans la suite. Dans
les faits, la variation de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus progressivement que
ne le laissent supposer les résultats présentés ci-dessous.




(1) Le coefficient de transmission est la sensibilité des taux à la clientèle à une variation des taux de marché.
Page 34

Analyse en valeur économique des fonds propres
Au 31 décembre 2024, en cas de baisse des taux d’intérêt de 200 points de base dans les
principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée (2), la valeur
économique (3) de la Caisse Régionale du Languedoc serait positivement affectée à
hauteur de 202 millions d’euros ; à l’inverse, elle serait négativement affectée à hauteur de
– 437 millions d’euros en cas de hausse des taux d’intérêt de 200 points de base dans les
principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée. Ces impacts sont
calculés sur la base d’un bilan en extinction sur les trente prochaines années, c’est-à-dire
sans tenir compte de la production future, et n’intègrent donc pas l’impact dynamique
éventuel d’une variation des positions au bilan. La durée d’écoulement moyenne des
dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d’épargne) hors institutions
financières est plafonnée à cinq ans ; le bilan retenu exclut les fonds propres et les
participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux
(Supervisory Outlier Test ou test des valeurs extrêmes).
Analyse en marge nette d’intérêt
Avec un coefficient de transmission de 50 % appliqué aux crédits à l’habitat, en prenant en
compte une sensibilité des encours de DAV (dépôt à vue) aux variations de taux et en
considérant un horizon d’un an, deux ans et trois ans et l’hypothèse d’un bilan constant
pour tous les autres éléments du bilan (soit un renouvellement à l’identique des opérations
arrivant à terme) au 31 décembre 2024, en cas de baisse des taux d’intérêt de - 200 points
de base dans les principales zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée (3),
la marge nette d’intérêt de la Caisse Régionale du Languedoc baisserait de – 1 million
d’euros en année 1, - 4 millions d’euros en année 2, - 6 millions d’euros en année 3 ; à
l’inverse, en cas de hausse des taux d’intérêt de + 200 points de base dans les principales
zones où la Caisse Régionale du Languedoc est exposée, la marge nette d’intérêt de la
Caisse Régionale du Languedoc serait en hausse de + 2 millions d’euros en année 1, + 4
millions d’euros en année 2, et + 8 millions d’euros en année 3.
Avec un coefficient de transmission de 100 % appliqué aux crédits à l’habitat et sans
sensibilité des encours DAV aux variations de taux les sensibilités seraient sur l’année 1,
l’année 2 et l’année 3 de respectivement – 2 millions d’euros, - 7 millions d’euros et – 13
millions d’euros pour un scenario de choc parallèle baissier et de + 3 millions d’euros, + 7
millions d’euros et + 15 millions d’euros pour un scenario de choc parallèle haussier.
On constate une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique
de la Caisse Régionale du Languedoc baisse en cas de hausse des taux alors que la marge
nette d’intérêt augmente. La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux
provient d’un volume d’actifs à taux fixe globalement plus important que les passifs à taux
fixe sur les échéances à venir. On a donc, en cas de hausse des taux, une sensibilité
négative des actifs taux fixe qui n’est pas totalement compensée par la sensibilité positive
des passifs taux fixe.
À l’inverse, la marge nette d’intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité
des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs
renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources
de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne réglementée) peu ou pas sensibles à la
hausse des taux. Pour les sensibilités actif/passif, les renouvellements pris en compte dans
les simulations de marge nette d’intérêt surcompensent le stock.



(2) Les chocs de taux d’intérêt retenus correspondent pour l’analyse en valeur économique aux scénarios réglementaires, à savoir +/- 200 pb en zone euro et aux États-Unis et+/- 100 pb en Suisse, et
pour l’analyse en marge nette d’intérêt à un choc uniforme de +/- 50 pb.
(3) Valeur actuelle nette du bilan actuel duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue.
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Les résultats de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient être également affectés par
une variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable
des couvertures.
Enfin, dans le contexte de baisse des taux amorcé depuis plusieurs mois, la Caisse Régionale
du Languedoc pourrait être défavorablement affectée par l’augmentation des
remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe si celle-ci entrainait une baisse des taux
des nouveaux crédits habitat. Par ailleurs, les incertitudes politiques en France pourraient
affecter la marge nette d’intérêt du fait d’un renchérissement des ressources marché
moyen-long terme.

c) Des ajustements apportés à la valeur comptable des portefeuilles de titres et
d’instruments dérivés, ainsi qu’à la dette de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient
impacter son résultat net et ses capitaux propres.

La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dérivés et de certains autres
actifs de la Caisse Régionale du Languedoc ainsi que de sa dette propre inscrite dans son
bilan, est ajustée à chaque date d’établissement de ses états financiers. Les ajustements
de valeur effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la dette propre de
la Caisse Régionale du Languedoc, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés
taux et actions. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la variation de
la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse Régionale du Languedoc au cours d’un
exercice comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou
directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de
résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la juste valeur
d’autres actifs, ont un impact sur le résultat net consolidé de la Caisse Régionale du
Languedoc. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par
conséquent, le ratio d’adéquation des fonds propres de la Caisse Régionale du
Languedoc. Le fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés pour un
exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements complémentaires ne seront
pas nécessaires pour des périodes ultérieures.

Au 30 juin 2025, l’encours brut des titres de créances détenus par la Caisse Régionale du
Languedoc s’élevait à 3 310 millions d’euros. Les dépréciations, provisions cumulées et
ajustements négatifs de la juste valeur dus au risque de crédit étaient de 2 millions d’euros.

d) L’évolution des prix, la volatilité ainsi que de nombreux paramètres exposent la Caisse
Régionale du Languedoc à des risques de marché

Pour mesurer les pertes potentielles associées à ces risques, la Caisse Régionale du
Languedoc utilise un modèle de Value at Risk (VaR) détaillé dans la section "Risques de
marché" de la partie "Gestion des risques" du Document d’Enregistrement Universel 2024.
La Caisse Régionale du Languedoc réalise également des stress tests afin de quantifier son
exposition potentielle dans des scénarios extrêmes, tels que décrits et quantifiés aux
paragraphes 2.5.III “Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché”
et 2.5.IV “Expositions” de la section "Risques de marché" de la partie "Gestion des risques"
du Document d’Enregistrement Universel 2024. Ces techniques reposent sur des approches
hypothétiques ou historiques desquelles les conditions de marché futures peuvent toutefois
diverger significativement. En conséquence, l’exposition de la Caisse Régionale du
Languedoc aux risques de marché dans des scénarios extrêmes pourrait être plus
importante que les expositions anticipées par ces techniques de quantification.
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Le montant des actifs pondérés par les risques (RWA ou Risk-Weighted Assets) relatifs au
risque de marché auquel est exposée la Caisse Régionale du Languedoc s’élevait à 0
milliers d’euros au 30 juin 2025.

Par ailleurs, la Caisse Régionale du Languedoc est sensible à la potentielle volatilité des
marchés qui serait engendrée par l’action concertée d’investisseurs, par le biais de
plateforme de réseaux sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains émetteurs ou de
certaines matières premières. De telles activités, que la Caisse Régionale du Languedoc en
soit la cible ou non, peuvent créer une incertitude sur les valorisations et engendrer des
conditions de marché imprévisibles, et pourraient avoir des effets défavorables sur la Caisse
Régionale du Languedoc et ses contreparties.

e) La Caisse Régionale du Languedoc peut subir des pertes liées à la détention de titres
de capital


La Caisse Régionale du Languedoc supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de
capital qu’elle détient dans l’exercice de ses activités de tenue de marché et de trading,
principalement des actions cotées, ainsi que dans l’exercice d’activités de private equity
et dans le cadre de prises de participations stratégiques dans le capital de sociétés en vue
d’y exercer le contrôle et d’influer sur la stratégie. Dans l’hypothèse de participations
stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse Régionale du Languedoc peut être limité et
tout désaccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de l’entité concernée
pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de la Caisse Régionale du Languedoc
à influencer sur les politiques de cette entité. Si la valeur des titres de capital détenus par la
Caisse Régionale du Languedoc venait à diminuer de manière significative, la Caisse
Régionale du Languedoc pourrait être contrainte de réévaluer ces titres à leur juste valeur
ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce
qui pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière.

Au 30 juin 2025, la Caisse Régionale du Languedoc détenait 2 932 millions d’euros
d’instruments de capitaux propres dont 80 millions d’euros étaient comptabilisés à la juste
valeur par résultat, et 2 852 millions d’euros comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres.

f) La Caisse Régionale du Languedoc doit assurer une gestion actif-passif adéquate afin
de maîtriser le risque de perte liées à la variation des taux d’intérêts et des taux de
change ainsi qu’au risque de baisse des ressources de liquidité en cas de replis prolongés
des marchés de refinancement

La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque que les maturités, les taux
d’intérêt ou les devises de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs.
L’échéancier de paiement ou de flux d’un certain nombre d’actifs et de passifs de la Caisse
Régionale du Languedoc peut être fluctuant et incertain. La Caisse Régionale du
Languedoc a déployé des processus de suivi, de modélisation et de couvertures des risques
de ses actifs et passifs et s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs
et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques de liquidité, de taux
et de change. Pour autant, il ne peut être garanti que ces dispositifs seront pleinement
efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces
actifs et passifs.
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Le risque de liquidité fait également l’objet d’un encadrement resserré et d’une gestion
diversifiée des ressources. Toutefois, en cas de fermeture des marchés de refinancement la
Caisse Régionale du Languedoc peut s’appuyer sur des réserves de liquidité importantes
et des ratios réglementaires de liquidité largement excédentaires permettant à la Caisse
Régionale du Languedoc d’être en mesure de pouvoir faire face à tout type de situation
de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.
Au 30 juin 2025, la Caisse Régionale du Languedoc affichait :
• des réserves globales de liquidité très importantes de 6 078 millions d’euros, dont 2 243
millions d’euros de titres de très haute qualité pouvant être apportés immédiatement en
Banque centrale ou faire l’objet d’opérations de pension livrée en Banque centrale, sans
avoir besoin de céder ses actifs ;
• un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à
court terme du profil de risque de liquidité) de 111 % (4),, supérieur au plancher
réglementaire ;
• un ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la solidité à long-
terme du profil de risque de liquidité) de 104,2 % au 31/03/2025 (calcul trimestriel),
supérieur au plancher réglementaire.


g) Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse Régionale du Languedoc
pourraient ne pas écarter tout risque de pertes


Si un instrument ou une stratégie de couverture utilisés par la Caisse Régionale du
Languedoc pour couvrir différents types de risques auxquels elle est exposée dans la
conduite de ses activités s’avérait inopérant, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait
subir des pertes. Nombre de ces stratégies sont fondées sur l’observation du comportement
passé du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse
Régionale du Languedoc détient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le
risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet
généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture
mise en place par la Caisse Régionale du Languedoc pourrait n’être que partielle ou les
stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les
configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution
inattendue du marché, comme par exemple une variation brutale de la volatilité ou de sa
structure, pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de couverture de la Caisse
Régionale du Languedoc. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des
couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés
par la Caisse Régionale du Languedoc.




(4) LCR moyen à fin juin 2025.
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3 Risques opérationnels et risques connexes

Le risque opérationnel et les risques connexes de la Caisse Régionale du Languedoc
incluent le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés
par le recours à des prestations externalisées.
Sur la période allant de 2023 au 1er semestre 2025, les incidents de risque opérationnel pour
la Caisse Régionale du Languedoc se répartissent tel que suit : la catégorie “Exécution,
livraison et gestion processus” représente 31,37 % des pertes opérationnelles, la catégorie
“Clients, produits et pratiques commerciales” représente 19,27 % des pertes opérationnelles
et la catégorie “Fraude externe” représente 44,73 % des pertes opérationnelles. Les autres
incidents de risque opérationnel se répartissent entre la pratique en matière d’emploi et
sécurité (1,91 %), la fraude interne (1,23 %), le dysfonctionnement de l’activité et des
systèmes (0,26 %) et les dommages aux actifs corporels (1,22 %).
Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au risque
opérationnel auquel est exposée la Caisse Régionale du Languedoc s’élevait à
1065 millions d’euros au 30 juin 2025.


a) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque de fraude

La fraude se définit comme un acte intentionnel effectué dans pour objectif d’obtenir un
avantage matériel ou immatériel au détriment d’une personne ou d’une organisation
perpétrée notamment en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes.

Au 30 juin 2025, le coût de la fraude pour la Caisse régionale du Languedoc en date de
comptabilisation s’élève à 1 955 milliers d’euros pour l’année 2024 en baisse de 34% par
rapport à l’année 2023 (2 971 milliers d’euros).
La répartition des risques de fraudes est la suivante :
• fraude identitaire et documentaire : 21,47 % ;
• fraude aux moyens de paiement (monétique, virements et chèques) : 77,58 % ;
• détournement/vol : 0,77 % ;
• autres fraudes : 0,18 %.
La fraude représente un préjudice et un coût important pour la Caisse régionale du
Languedoc. Au-delà des conséquences en termes de pertes opérationnelles et d’atteinte
à la réputation, les fraudes peuvent aujourd’hui être mêlées à des schémas de blanchiment
d’argent et/ou de financement du terrorisme. Les risques ne sont donc plus seulement
opérationnels mais aussi réglementaires. Certaines fraudes peuvent faire l’objet d’une
déclaration de soupçon à Tracfin. Dans ce contexte, le renforcement de la gouvernance,
de la prévention, de la détection et du traitement sont clés.

b) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée aux risques liés à la sécurité et à la
fiabilité de ses systèmes informatiques et de ceux des tiers

La technologie est au cœur de l’activité des banques en France, et la Caisse régionale du
Languedoc continue de déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une relation
durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse régionale du Languedoc est
confrontée au cyber risque, c’est-à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou
frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations
(données personnelles, bancaires/assurantielles, techniques ou stratégiques), processus et
utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés,
partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques
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opérationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles
menaces complexes et évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en
termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et plus spécifiquement les
établissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles à
l’origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de supervision à
investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine.
Comme la plupart des banques, la Caisse régionale du Languedoc dépend étroitement
de ses systèmes de communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses
métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes
pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion des
fichiers clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de traitement des
prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information de la Caisse régionale du Languedoc
devenaient défaillants, même sur une courte période, la Caisse régionale du Languedoc
se trouverait dans l’incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les
délais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunités commerciales. De même, une
panne temporaire des systèmes d’information de la Caisse régionale du Languedoc, en
dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui pourraient être déployés,
pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de récupération et de vérification
d’information. La Caisse régionale du Languedoc ne peut assurer que de telles défaillances
ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitées
d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en
conséquence impacter sa situation financière et ses résultats.
La Caisse régionale du Languedoc est aussi exposée au risque d’interruption ou de
dysfonctionnement opérationnel d’un agent compensateur, de marchés des changes, de
chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre intermédiaire
financier ou prestataire externe de services auxquels la Caisse régionale du Languedoc a
recours pour exécuter ou faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse
régionale du Languedoc est également exposée au risque de défaillance des fournisseurs
de service informatique externes, tels que les entreprises offrant des espaces de stockage
de données “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la
Caisse régionale du Languedoc pourrait également voir augmenter son exposition au
risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses clients. Les
systèmes de communication et d’informations de la Caisse régionale du Languedoc, et
ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient
également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d’un
cybercrime ou d’un acte de cyberterrorisme. La Caisse régionale du Languedoc ne peut
garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans
ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisaient, qu’ils seraient résolus de manière
adéquate.

Sur la période allant de 2023 au 1er semestre 2025, les pertes opérationnelles au titre du
risque de dysfonctionnement de l’activité et des systèmes ont représenté entre 0,04 % (1ER
semestre 2025) et 0,46 % (maxi 2023) des pertes opérationnelles totales.
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c) Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la
Caisse Régionale du Languedoc pourraient s’avérer inopérantes ou ne pas suffire à
garantir une diminution effective de son exposition à des risques non identifiés ou non
anticipés, susceptibles d’engendrer des pertes significatives

Les politiques, procédures, techniques et stratégies de gestion des risques mises en œuvre
par la Caisse Régionale du Languedoc pourraient ne pas garantir une diminution effective
de son exposition au risque dans tous les environnements économiques et configurations
de marché susceptibles de se produire. Ces procédures et méthodes pourraient également
s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que la Caisse Régionale du
Languedoc n’a pas préalablement identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et outils
qualitatifs que la Caisse Régionale du Languedoc utilise dans le cadre de la gestion des
risques s’appuient sur des observations du comportement passé du marché et des acteurs
ou variables économiques. Pour évaluer son exposition, la Caisse Régionale du Languedoc
applique des outils statistiques et autres à ces observations. Ces outils et indicateurs
pourraient toutefois ne pas prédire efficacement l’exposition au risque de la Caisse
Régionale du Languedoc. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs qu’il
n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de
mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques
et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par la Caisse Régionale du Languedoc
pourraient alors s’avérer être nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des
mesures historiques.
Par ailleurs, certains des processus que la Caisse Régionale du Languedoc utilise pour
évaluer son exposition au risque, y compris les provisions pour pertes sur prêts dans le cadre
des normes IFRS en vigueur, sont le résultat d’analyses et de facteurs complexes qui
pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que quantitatifs utilisés par la
Caisse Régionale du Languedoc pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient exposer
la Caisse Régionale du Languedoc à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien
qu’aucun fait significatif n’ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du
risque sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude.

Au 30 juin 2025, la Caisse Régionale du Languedoc a une exigence de fonds propres
prudentiels de 85,23 millions d’euros, au titre de la couverture du risque opérationnel,
évaluée en totalité selon l’approche standard (SMA - Standardised Measurement
Approach) depuis le 1er janvier 2025, conformément au cadre prudentiel CRR3.

d) Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse Régionale du Languedoc pourrait
avoir un impact défavorable sur son activité


Les activités de la Caisse Régionale du Languedoc dépendent en grande partie du
maintien d’une réputation solide en matière de conformité et d’éthique. Toute procédure
judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse Régionale du Languedoc pour défaut de
conformité ou pour tout autre sujet similaire ou ayant la même portée pourrait porter
préjudice à sa réputation et, de ce fait, avoir un impact négatif sur ses activités. Ces sujets
englobent notamment, sans limitation, une éventuelle gestion inadéquate de conflits
d’intérêts potentiels, un suivi potentiellement erroné des exigences légales et
réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de déontologie, de
responsabilité sociale et environnementale, de blanchiment d’argent, de sécurité de
l’information ou de pratiques commerciales.
La Caisse Régionale du Languedoc pourrait être tributaire des données produites ou
transmises par des tiers, notamment en matière de responsabilité sociale et
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environnementale, et pourrait être exposée à des risques spécifiques en la matière dans un
contexte où les garanties de fiabilité de ces données de tiers sont encore, à date, en cours
d’élaboration. Également, la Caisse Régionale du Languedoc est exposée à tout
manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou malversation commise par des
intermédiaires financiers ou tout autre acte ou manquement de la part de ses prestataires
tiers, mandataires externes et sous-traitants. Tout préjudice porté à la réputation de la
Caisse Régionale du Languedoc pourrait entraîner une baisse d’activité, susceptible de
peser sur ses résultats et sa situation financière. Une gestion inadéquate de ces
problématiques pourrait également engendrer un risque juridique supplémentaire qui
pourrait accroître le nombre de litiges et différends et exposer la Caisse Régionale du
Languedoc à des amendes ou des sanctions réglementaires.
Le risque de réputation est un élément clé pour la Caisse Régionale du Languedoc. Il est
géré par la ligne métier conformité de la Caisse Régionale du Languedoc qui assure
notamment, sans limitation, la prévention et le contrôle des risques de non-conformité avec
dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement
du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et
des obligations de gel des avoirs et la protection des données clients.


e) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque de payer des dommages-
intérêts ou des amendes élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales
ou administratives qui pourraient être engagées à son encontre

La Caisse Régionale du Languedoc a fait par le passé, et pourrait encore faire à l’avenir,
l’objet de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives de grande ampleur, dont
notamment des actions de groupe. Lorsqu’elles ont une issue défavorable pour la Caisse
régionale du Languedoc, ces procédures sont susceptibles de donner lieu au paiement de
dommages et intérêts, d’amendes ou de pénalités élevés. Bien que, dans de nombreux
cas, la Caisse régionale du Languedoc dispose de moyens de défense importants, la Caisse
régionale du Languedoc pourrait, même lorsque l’issue de la procédure engagée à son
encontre lui est finalement favorable, devoir supporter des coûts importants et mobiliser des
ressources importantes pour la défense de ses intérêts.
Au 30 juin 2025, les provisions pour risque juridiques s’établissent à 15,04 millions d’euros,
contre 16,11 millions d’euros au 30 juin 2024.

4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse Régionale du Languedoc évolue


a) Des taux d’intérêts plus élevés et/ou très volatils ainsi qu’un ralentissement
économique marqué pourraient affecter défavorablement l’activité, les opérations et
les performances financières de la Caisse Régionale du Languedoc

L’environnement économique mondial, incertain et conflictuel, mais aussi les évolutions
régionales ou nationales recèlent des risques susceptibles de dégrader l’environnement
économique en se traduisant, notamment, par des pressions haussières sur l’inflation, les
taux d’intérêt et baissières sur la croissance.
• La crise du Covid puis les conflits armés régionaux ont clairement mis en lumière les
préoccupations de sécurité nationale, les enjeux de souveraineté, de préservation des
secteurs stratégiques et de protection des approvisionnements-clés, afin de ne pas
dépendre d’une puissance hostile ou d’un seul fournisseur. Combinées à l’accélération des
enjeux de la transition climatique, les évolutions des stratégies industrielles nationales, la
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montée du protectionnisme et l’imposition de droits de douane entraînent une
reconfiguration économique des chaînes de valeur mondiales. Ces mouvements sont
structurels et susceptibles d’entraîner des tensions supplémentaires sur les prix et de
déstabiliser les filières économiques et les acteurs concernés.
• Des événements climatiques (tels que sécheresses, incendies, inondations ou même hiver
difficile) peuvent également provoquer des difficultés d’approvisionnement, perturber le
commerce mondial et entraîner de fortes tensions sur les prix.
• Aux États-Unis, au-delà de son impact négatif sur la croissance à court terme, le
programme économique de D. Trump suggère une croissance légèrement plus soutenue
(réductions d'impôts, déréglementation) mais également une inflation plus élevée (droits
de douane, lois anti-immigration, déficit budgétaire). Ce scénario est porteur de risques
importants : tensions inflationnistes et moindres baisses de taux directeurs aux États-Unis,
susceptibles de contraindre la politique monétaire du Reste du Monde ; protectionnisme
renforcé pénalisant la croissance mondiale ; manque de visibilité propice, d’une part, à la
volatilité financière et, d’autre part, à l’attentisme et à l’épargne et donc préjudiciable
pour la consommation, l’investissement, la croissance.
• Plus globalement, les évolutions géopolitiques (tels la guerre en Ukraine, le conflit au
Proche-Orient, ou encore les tensions sino-américaines) font peser des risques sur
l’économie mondiale, en particulier sur le commerce et les chaînes d’approvisionnement,
donc sur les prix, notamment de matières premières ou composants clés.
• Dans la zone euro, le scénario central retient une croissance modeste, une inflation
proche de la cible de la BCE, couplée à des pressions modérément haussières sur les taux
d’intérêt. Or, la zone euro reste exposée aux risques de pressions inflationnistes importées
en cas, par exemple, de difficultés d’approvisionnement (comme lors de la crise du Covid)
ou de chocs sur les prix de l’énergie (comme lors du déclenchement de la guerre en
Ukraine). Par ailleurs, la zone euro est exposée au risque de matérialisation d’un scénario
de croissance beaucoup plus faible. Les risques associés au scénario central sont, en effet,
baissiers. Un scénario de stagnation pourrait se matérialiser si la confrontation commerciale
avec les États-Unis se durcissait, si les débouchés à l’exportation se contractaient, si la
contrainte de compétitivité mordait davantage, si la confiance des agents privés se
dégradait sensiblement et si, enfin, la relance budgétaire allemande était mise en œuvre
plus graduellement qu’anticipé.
• Enfin, en France plus spécifiquement, dans un contexte de croissance faible et de
finances publiques dégradées, toute évolution politique, économique et sociale peut se
traduire par une hausse et une volatilité accrue des taux d’intérêt français souverains
(Obligation Assimilable du Trésor, OAT) mais aussi privés. Les incertitudes peuvent
également contribuer à l’attentisme des acteurs économiques, préjudiciable à l’activité.
Ainsi, des risques d’inflation plus élevée (notamment en amont) pourraient contrarier le
scénario d’assouplissement modéré aux Etats-Unis (puis dans le Reste du Monde) et de statu
quo de la BCE, promouvoir des taux d’intérêt plus élevés, amputer le pouvoir d’achat des
ménages, et détériorer la situation des entreprises. Les défaillances d’entreprises pourraient
voir ainsi leur nombre augmenter, occasionnant une hausse du taux de chômage. Le
secteur immobilier, en particulier, est très sensible aux taux d’intérêt et un arrêt de la baisse
ou une hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers serait dommageable au secteur.
Des taux d’intérêt plus élevés (notamment au regard d’une croissance fragile) et une
dégradation de la confiance des agents économiques pourraient conduire à une crise plus
profonde et peser plus largement sur l’activité économique. Ces différents facteurs
accroissent les risques de défaut des clients de la Caisse régionale du Languedoc mais
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également les risques d’instabilité financière et de dégradation des marchés financiers
impactant l’activité et le coût du risque de la Caisse régionale du Languedoc.
Plus généralement, la faiblesse de la croissance, la hausse rapide des taux d’intérêt ou un
niveau de taux élevé peuvent mettre en difficulté certains acteurs économiques
importants, en particulier les plus endettés. Des difficultés à rembourser leurs dettes et des
défaillances de leur part peuvent causer un choc significatif sur les marchés et avoir des
impacts systémiques. Dans un contexte fragilisé par des chocs majeurs et plus difficilement
lisible, des tels événements liés aux difficultés d’acteurs significatifs sont potentiellement
dommageables à la santé financière de la Caisse régionale du Languedoc selon
l’exposition de celle-ci et les répercussions systémiques du choc.


b) Des conditions économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et
pourraient avoir à l’avenir, un impact sur la Caisse Régionale du Languedoc et les
marches sur lesquels elle opère

Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels la
Caisse régionale du Languedoc intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des
conséquences suivantes :
• Un contexte économique plus défavorable affecterait les activités et les opérations des
clients de la Caisse régionale du Languedoc ce qui pourrait réduire les revenus et accroître
le taux de défaut sur les emprunts et autres créances clients.
• Les politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions économiques,
réelles ou anticipées, pourraient avoir des effets imprévus. Elles pourraient entraîner des
conséquences sur les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt et les taux de
change, lesquels pourraient à leur tour impacter les activités de la Caisse régionale du
Languedoc les plus exposées au risque de marché.
• La sous-estimation des risques (notamment politiques et géopolitiques) par les marchés
financiers, la perception trop favorable de la conjoncture économique, globale ou
sectorielle, et la quête non discriminée de rentabilité pourraient favoriser la constitution de
bulles spéculatives et, en conséquence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient
être opérées si la conjoncture se détériorait et/ou l’aversion au risque se manifestait.
• Une perturbation économique d’ampleur (à l’image de la crise financière de 2008, de la
crise de la dette souveraine en Europe en 2011, de la crise Covid en 2020 ou de la guerre
en Ukraine et de la crise énergétique qu’elle a occasionnée en 2022) pourrait avoir un
impact significatif sur toutes les activités de la Caisse régionale du Languedoc, en particulier
si la perturbation était caractérisée par une absence de liquidité sur les marchés, qui
rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à leur valeur de marché estimée,
voire empêcherait toute cession.
• Plus globalement, les risques internationaux économiques ou géopolitiques peuvent se
matérialiser brutalement et avoir des impacts macro-économiques importants sur les pays,
les secteurs, les chaînes de valeur, les entreprises et, in fine, les activités de la banque, à
court ou à long terme. Par exemple, les incertitudes liées au dénouement de la guerre en
Ukraine, l’extension du conflit au Proche-Orient ou l’intensification des tensions entre les
États-Unis et la Chine (volonté de découplage économique, en particulier dans les secteurs
technologiques) peuvent donner lieu à de multiples scénarios et activer de nombreux
risques notamment : guerre commerciale et sanctions, tensions militaires autour de Taiwan
et en mer de Chine méridionale voire risque nucléaire.
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• Une baisse des cours des titres obligataires, actions et matières premières pourrait
impacter une part importante des activités de la Caisse régionale du Languedoc, y compris
notamment la rentabilité de ses activités de trading, de banque d’investissement et de
gestion d’actifs.
• Plus généralement, des incertitudes plus fortes et des perturbations significatives sur les
marchés peuvent accroître la volatilité. Cela pourrait avoir des conséquences
défavorables significatives sur les activités de trading et d’investissement que la Caisse
régionale du Languedoc exerce sur les marchés de la dette, des changes, des matières
premières et des actions ainsi que sur ses positions sur d’autres investissements. Au cours des
dernières années, les marchés financiers ont subi d’importantes perturbations
accompagnées d’une forte volatilité, qui pourraient survenir à nouveau, exposant la Caisse
régionale du Languedoc à des pertes significatives. De telles pertes pourraient s’étendre à
de nombreux instruments de trading et de couverture auxquels la Caisse régionale du
Languedoc a recours, notamment aux swaps, forward, futures, options et produits
structurés. En outre, la volatilité des marchés financiers rend difficile toute anticipation de
tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading efficaces.
Alors que les incertitudes restent fortes, une détérioration supplémentaire des conditions
économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de
chômage pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients.
L’accroissement de l’incertitude, économique, géopolitique et climatique, pourrait avoir
un impact négatif fort sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en
difficulté et sur le prix des matières premières. Ainsi :
• La succession de chocs exogènes inédits et les difficultés à apprécier la situation
économique peuvent conduire les Banques centrales à mener des politiques monétaires
inappropriées : un assouplissement monétaire tardif ou prudent peut ainsi conduire à une
politique trop restrictive susceptible de promouvoir une récession marquée de l’activité.
• Le contexte politique et géopolitique, plus conflictuel et tendu, induit une incertitude plus
forte et augmente le niveau global de risque. Cela peut conduire, en cas de hausse de
tensions ou de matérialisation de risques latents, à des mouvements de marché importants
et peser sur les économies.
• En France, peut également s’opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une
dégradation plus marquée du contexte politique, économique ou social qui conduirait,
d’une part, les ménages à moins consommer et à épargner par précaution et, d’autre part,
les entreprises à retarder leurs investissements. Cela serait dommageable pour la croissance
et la qualité d’une dette privée qui a davantage progressé que dans le reste de l’Europe.
• En France, l’incertitude politique et économique couplée à de possibles tensions sociales,
dans un contexte de croissance faible et d’endettement public élevé, aurait un impact
négatif sur la confiance des investisseurs et pourrait provoquer une hausse supplémentaire
des taux d’intérêt et des coûts de refinancement de l’État, des entreprises et des banques.
Cela entraînerait également des pertes sur les portefeuilles souverains des banques et des
assureurs.
Les équilibres économiques et financiers actuels sont fragiles et les incertitudes fortes. Il est
ainsi difficile d’anticiper les évolutions économiques ou financières et de déterminer quels
marchés seraient les plus touchés en cas de dégradation importante. Si la conjoncture
économique ou les conditions de marché (qu’elles soient françaises, européennes ou
globales) venaient à se détériorer ou devenaient plus volatiles de manière significative, les
opérations de la Caisse Régionale du Languedoc pourraient être perturbées et ses activités,
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ses résultats et sa situation financière pourraient en conséquence subir un impact
défavorable significatif.

c) La Caisse Régionale du Languedoc intervient dans un environnement très réglementé
et les évolutions législatives et réglementaires encours pourraient impacter de manière
importante sa rentabilité ainsi que sa situation financière

La Caisse Régionale du Languedoc est soumise à une réglementation importante et à de
nombreux régimes de surveillance dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce
ses activités.
Cette réglementation couvre notamment, à titre d’illustration :
• les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit,
en ce compris les règles prudentielles en matière d’adéquation et d’exigences minimales
de fonds propres et de liquidité, de diversification et de pondération des risques, de
gouvernance, de restriction en termes de prises de participations et de rémunérations
telles que définies notamment, sans limitation par (i) le Règlement (UE) n° 575/2013 du
Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles
applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (tel que
modifié ou supplémenté à tout moment) et (ii) la directive 2013/36/UE du Parlement
européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accès à l’activité des établissements
de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement (telle que modifiée ou supplémentée à tout moment) telle que
transposée en droit français ; aux termes de ces réglementations, les établissements de
crédit, tels que la Caisse Régionale du Languedoc et les groupes bancaires, doivent se
conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification et de
pondération des risques et de liquidité, de politique monétaire, de reporting /
déclarations, aux règles d’utilisation des modèles internes ainsi qu’à des restrictions sur les
investissements en participations. Au 30 juin 2025, le ratio de fonds propres de base de
catégorie 1 (CET1) phasé de la Caisse Régionale du Languedoc était de 24,91 % et le
ratio global phasé du Groupe Crédit Agricole était de 25,28 % ;
• les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que définies
notamment, sans limitation, par (i) la directive 2014/59/UE du Parlement européen et du
Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des
établissements de crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée ou
supplémentée à tout moment) telle que transposée en droit français et (ii) le Règlement
(UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des
règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit et
certaines entreprises d’investissement dans le cadre d’un mécanisme de résolution
unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique (tel que modifié ou supplémenté à
tout moment) ; dans ce cadre le Groupe Crédit Agricole est placé sous la surveillance de
la BCE à laquelle un plan de rétablissement Groupe Crédit Agricole est soumis chaque
année conformément à la réglementation applicable (pour plus d’informations, se référer
à la partie “Gestion des risques” du Document d’Enregistrement Universel 2024) ;
• les réglementations applicables aux instruments financiers (en ce compris ceux émis par
Crédit Agricole S.A.), ainsi que les règles relatives à l’information financière, à la
divulgation d’informations et aux abus de marché (Règlement (UE) n° 596/2014 du
Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché, tel que modifié
ou supplémenté à tout moment) qui accroît notamment les obligations du Groupe Crédit
Agricole en matière de transparence et de reporting ;
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• les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des Banques
centrales et des autorités de régulation ;
• les réglementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels
que les instruments dérivés et opérations de financement sur titres et les fonds monétaires
(Règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les
produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux, tel
que modifié ou supplémenté à tout moment) ;
• les réglementations des infrastructures de marché, telles que les plateformes de
négociation, les contreparties centrales, les dépositaires centraux et les systèmes de
règlement-livraison de titres ;
• les réglementations applicables en matière de responsabilité sociale et
environnementale (RSE) qui renforcent notamment les exigences en matière de
publication d’informations (i) en matière de durabilité, permettant d’appréhender
l’impact de l’activité de l’établissement concerné sur les enjeux RSE et la manière dont
ces enjeux affectent les résultats et la situation financière de cet établissement,
conformément, notamment, sans limitation, à la directive 2013/34/UE du Parlement
européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états
financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes d'entreprises, (telle
que modifiée ou supplémentée à tout moment, y compris, notamment, par la directive
2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 en ce qui concerne
la publication d'informations non financières et d'informations relatives à la diversité par
certaines grandes entreprises et certains groupes et, plus récemment, par la directive (UE)
2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (dite "CSRD") en
ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises),
(ii) sur la manière et la mesure selon lesquelles les groupes bancaires financent ou
développent des activités économiques pouvant être considérées comme durables sur
le plan environnemental au sens du Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et
du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les
investissements durables, dit Règlement "Taxonomie" (tel que modifié ou supplémenté à
tout moment, y compris, notamment, par le Règlement délégué (UE) 2021/2178 de la
Commission du 6 juillet 2021 complétant par des précisions concernant le contenu et la
présentation des informations que doivent publier les entreprises soumises à l’article 19 bis
ou à l’article 29 bis de la directive 2013/34/UE sur leurs activités économiques durables sur
le plan environnemental, ainsi que la méthode à suivre pour se conformer à cette
obligation d’information) et (iii) en matière de durabilité dans le secteur des services
financiers, notamment en ce qui concerne l’intégration des risques en matière de
durabilité et la prise en compte des incidences négatives en matière de durabilité dans
leurs processus ainsi que la fourniture d’informations en matière de durabilité en ce qui
concerne les produits financiers conformément au Règlement (UE) 2019/2088 du
Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019, tel que modifié ou supplémenté
à tout moment (dit "SFDR"), étant précisé que ces réglementations applicables en matière
de RSE feront prochainement l’objet d’évolutions susceptibles d’impacter le Groupe
Crédit Agricole et dont l’entrée en vigueur est attendue à l’occasion de l’adoption d’un
"paquet Omnibus" qui se décline en plusieurs propositions législatives et réglementaires
dont les délais d’adoption peuvent varier d'une proposition à l'autre) ;
• la législation fiscale et comptable dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole exerce
ses activités ;
• les règles et procédures relatives au contrôle interne, à la lutte anti-blanchiment et au
financement du terrorisme, à la gestion des risques et à la conformité.
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En conséquence de certaines de ces mesures, le Groupe Crédit Agricole a notamment été
contraint de réduire la taille de certaines de ses activités afin de se conformer aux nouvelles
exigences créées par ces dernières. Ces mesures ont également accru les coûts de mise
en conformité et il est probable qu’elles continueront de le faire. En outre, certaines de ces
mesures pourraient accroître de manière importante les coûts de financement du Groupe
Crédit Agricole, notamment en obligeant le Groupe Crédit Agricole à augmenter la part
de son financement constituée de capital et de dettes subordonnées, dont les coûts sont
plus élevés que ceux des titres de créance senior.
Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour
le Groupe Crédit Agricole : un niveau élevé d’intervention des autorités réglementaires ainsi
que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des
atteintes portées à la réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans des cas
extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par ailleurs, des contraintes
réglementaires pourraient limiter de manière importante la capacité du Groupe Crédit
Agricole à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses activités.
De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières
années ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de renforcer un
certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement
financier global. Même si ces nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une
nouvelle crise financière mondiale, elles ont modifié de manière significative, et sont
susceptibles de continuer à modifier, l’environnement dans lequel le Groupe Crédit
Agricole et d’autres institutions financières opèrent.
À ce titre, ces mesures qui ont été ou qui pourraient être adoptées à l’avenir incluent un
renforcement des exigences de fonds propres et de liquidité (notamment pour les grandes
institutions internationales et les groupes tels que le Groupe Crédit Agricole), des taxes sur
les transactions financières, des plafonds ou taxes sur les rémunérations des salariés
dépassant certains niveaux déterminés, des limites imposées aux banques commerciales
concernant les types d’activités qu’elles sont autorisées à exercer (interdiction ou limitation
des activités de trading pour compte propre, des investissements et participations dans des
fonds de capital-investissement et des hedge funds), l’obligation de circonscrire certaines
activités, des restrictions sur les types d’entités autorisées à réaliser des opérations de swap,
certains types d’activités ou de produits financiers tels que les produits dérivés, la mise en
place d’une procédure de dépréciation ou de conversion obligatoire de certains
instruments de dette en titres de capital en cas de procédure de résolution, et plus
généralement des dispositifs renforcés de redressement et de résolution, de nouvelles
méthodologies de pondération des risques (notamment dans les activités d’assurance) et
de nouvelles règles relatives à l’utilisation des modèles internes, des tests de résistance
périodiques et le renforcement des pouvoirs des autorités de supervision, de nouvelles
règles de gestion des risques environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) et de
nouvelles règles en matière de divulgation d’informations en lien notamment avec les
exigences de durabilité.
• Les mesures relatives au secteur bancaire et financier au sein duquel le Groupe Crédit
Agricole opère pourraient à nouveau être modifiées, élargies ou renforcées, et de
nouvelles mesures pourraient être mises en place, affectant encore davantage la
prévisibilité des régimes réglementaires auxquels le Groupe Crédit Agricole est soumis et
nécessitant une mise en œuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources
au sein de la Caisse Régionale du Languedoc. En outre, l’adoption de ces nouvelles
mesures pourrait accroître les contraintes pesant sur le Groupe Crédit Agricole et
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nécessiter un renforcement des actions menées par la Caisse Régionale du Languedoc
présentées ci-dessus en réponse au contexte réglementaire existant.
• Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière défavorable pour les
banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant
sur les organes législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures
réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent également impacter le
financement de l’économie et d’autres activités économiques.
Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et
réglementaires dont l’ampleur et la portée sont largement imprévisibles, il est impossible de
prévoir leur impact réel sur le Groupe Crédit Agricole, mais son impact pourrait être très
important.

5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale du
Languedoc

a) La Caisse Régionale du Languedoc pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les
objectifs fixés.

La Caisse Régionale du Languedoc s’est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces
objectifs financiers ont été établis principalement à des fins de planification interne et
d’affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothèses relatives à la
conjoncture économique et à l’activité des métiers de la Caisse Régionale du Languedoc.
Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions de résultats. Les
résultats actuels de la Caisse Régionale du Languedoc sont susceptibles de s’écarter (et
pourraient s’écarter sensiblement), à plusieurs titres, de ces objectifs, notamment en raison
de la réalisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.


b) Le commissionnement en assurance-dommages pourrait être affecté par une
dégradation élevée de la sinistralité

Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour
conséquence une réduction des commissions que la Caisse Régionale du Languedoc
perçoit sur cette activité.


c) Des événements défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités de
la Caisse Régionale du Languedoc

Bien que les principales activités de la Caisse Régionale du Languedoc soient chacune
soumise à des risques propres et à des cycles de marché différents, il est possible que des
événements défavorables affectent simultanément plusieurs activités de la Caisse
Régionale du Languedoc Par exemple, une baisse des taux d’intérêt pourrait impacter
simultanément la marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission réalisée
sur les produits de gestion d’actif, et les rendements sur placement des filiales d’assurance.
Une baisse générale et prolongée des marchés financiers et/ou des conditions
macroéconomiques défavorables pourraient impacter la Caisse Régionale du Languedoc
à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut dans le cadre de ses activités de prêt,
en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités générant
des commissions. Par ailleurs, une dégradation du contexte réglementaire et fiscal des
principaux marchés dans lesquels la Caisse Régionale du Languedoc opère pourrait
affecter les activités de la Caisse Régionale du Languedoc ou entraîner une surimposition
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de leurs bénéfices. Dans une telle situation, la Caisse Régionale du Languedoc pourrait ne
pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions escomptées.
Lorsqu’un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les
résultats et la situation financière de la Caisse Régionale du Languedoc est d’autant plus
important.


d) La Caisse Régionale du Languedoc est exposée aux risques environnementaux,
sociaux et de gouvernance

Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent affecter la Caisse
Régionale du Languedoc de deux façons, selon le principe de double matérialité. D’une
part, la matérialité sociétale et environnementale présente l’impact, qui peut être positif ou
négatif, des activités du Groupe Crédit Agricole sur son écosystème. D’autre part, la
matérialité financière traduit les impacts de l’écosystème sur les métiers de la Caisse
Régionale du Languedoc.
Selon le premier axe, la Caisse Régionale du Languedoc peut être exposée au risque de
réputation lié au respect des engagements publics pris notamment en matière ESG. La
Caisse Régionale du Languedoc peut ainsi faire face à des controverses en étant interpellé
par de tierces parties si elles estiment que ces engagements ne sont pas tenus.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. pourrait ne pas complètement réaliser les objectifs de son
Plan stratégique. Cela pourrait avoir pour conséquence de ne pas atteindre la qualité du
cadre et des conditions de travail qu’il a prévus et porter préjudice à la réputation du
Groupe Crédit Agricole, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses activités.
Selon la matérialité financière, les aléas de risques ESG peuvent affecter les contreparties
des entités membres de la Caisse Régionale du Languedoc, et donc indirectement la
Caisse Régionale du Languedoc. Les risques ESG sont ainsi considérés comme des facteurs
de risques influençant les autres grandes catégories de risques existantes, notamment de
crédit, mais également de marché, de liquidité ou opérationnel.
Ces risques pourraient cependant essentiellement se matérialiser via le risque de crédit : à
titre d’exemple, lorsque la Caisse Régionale du Languedoc prête à des entreprises dont les
activités émettent des gaz à effet de serre, elle se retrouve exposée au risque qu’une
réglementation, ou des limitations plus strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui
pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité de crédit et la valeur des actifs financés
de ce dernier (réduction soudaine du chiffre d’affaires…). De telles conséquences peuvent
aussi naître des changements technologiques accélérant la transition vers une économie
plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux (hausse
des ratios de levier pour financer la transition). De la même manière, ces impacts
défavorables peuvent être liés à des événements de risque physique – de type catastrophe
naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques (hausse des
fréquences et des incidences d’événements de type sécheresse, inondation, élévation du
niveau de la mer…) – impactant négativement les contreparties de la Caisse Régionale du
Languedoc dans l’exercice de leurs activités. La Caisse Régionale du Languedoc pourrait
ainsi faire face à du risque de réputation si une des contreparties de ses entités membres
faisait l’objet d’une controverse liée à des facteurs environnementaux (par exemple : non-
respect d’une réglementation sur des émissions de gaz à effet de serre, atteinte à la
biodiversité en cas d’accident industriel entraînant une pollution d’écosystèmes…) mais
également sociaux ou de gouvernance. Avec l’accélération des contraintes de transition
pour lutter contre les changements climatiques, l’intensification des phénomènes
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climatiques aigus et l’enjeu de préservation des ressources, la Caisse Régionale du
Languedoc devra en effet adapter ses activités et la sélection de ses contreparties de
manière appropriée afin d’atteindre ses objectifs stratégiques, éviter de subir des pertes et
limiter son risque de réputation.


e) La Caisse Régionale du Languedoc doit maintenir des notations de crédit élevées, au
risque de voir ses activités et rentabilité défavorablement affectées

Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité de la Caisse Régionale du
Languedoc intervenant sur les marchés financiers. Une dégradation importante des
notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la
compétitivité de la Caisse Régionale du Languedoc, augmenter son coût de financement,
limiter son accès aux marchés de capitaux, déclencher des obligations au titre du
programme d’émission de covered bonds de la Caisse Régionale du Languedoc ou de
stipulations contractuelles de certains contrats de trading, de dérivés et de couverture ou
encore affecter la valeur des obligations qu’elle émet sur le marché.
Le coût de financement à long terme non garanti de la Caisse Régionale du Languedoc
auprès des investisseurs correspondant au montant excédant le taux d’intérêt des titres
souverains de même maturité payé aux investisseurs dans des instruments de dette qui
dépendent à leur tour dans une certaine mesure de leur notation de crédit. Une
augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le coût de
financement du la Caisse Régionale du Languedoc. Les spreads de crédit changent en
permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et
hautement volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception
qu’a le marché de la solvabilité de l’émetteur. En outre, les spreads de crédit peuvent être
influencés par les fluctuations des coûts d’acquisition des swaps de crédit indexés sur les
titres de créance de la Caisse Régionale du Languedoc, qui sont influencés à la fois par la
notation de ces titres et par un certain nombre de facteurs de marché échappant au
contrôle de la Caisse Régionale du Languedoc.

f) La Caisse Régionale du Languedoc est confrontée à une forte concurrence

La Caisse régionale du Languedoc est confrontée à une concurrence forte, sur tous les
marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu’elle offre, y compris
dans le cadre de ses activités de banque de détail.
A fin avril 2025, les parts de marchés crédits de la Caisse Régionale du Languedoc s’élèvent
à 33,9% et les parts de marchés collecte à 31,3%.

Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services
financiers est, dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global.
Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les
produits et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les services proposés aux
clients, la renommée de la marque, la solidité financière perçue par le marché et la volonté
d’utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients. Le phénomène de concentration
a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l’instar de la Caisse Régionale
du Languedoc, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance,
des prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion
d’actifs.
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En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions
technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus
souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur
le marché. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont
permis à des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui étaient
traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres
sociétés de fournir des solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de
l’Internet, incluant la négociation électronique d’instruments financiers. Ces nouveaux
entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des produits et services offerts par la
Caisse Régionale du Languedoc et parviennent à conquérir des parts de marché dans un
secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de
nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, et de nouvelles
technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment
peu à peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prédire les
effets de l’émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est
toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage
concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse Régionale du Languedoc doit
donc s’attacher à maintenir sa compétitivité en France ou sur les autres grands marchés
sur lesquels elle intervient, adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique
pour conserver ses parts de marché et son niveau de résultats.


6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole


a) Si l’un des membres du Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit
Agricole S.A. serait tenue de mobiliser les ressources du Réseau (en ce compris ses
propres ressources) au soutien de l’entité concernée

Crédit Agricole S.A. (entité sociale) est l’organe central du Réseau Crédit Agricole
composé de Crédit Agricole S.A. (entité sociale), des Caisses régionales et des Caisses
locales, en application de l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de
Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et BforBank en tant que membres affiliés
(le "Réseau").
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-
31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central,
doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun
des établissements membres du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du
Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne et y contribue. Les dispositions
générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui
prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de
solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds pour risques
bancaires de liquidité et de solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A.
(entité sociale) d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des membres
du Réseau qui viendraient à connaître des difficultés.
Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger
à ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien ne
garantit qu’il ne sera pas nécessaire d’y faire appel à l’avenir. Dans une telle hypothèse, si
les ressources du FRBLS devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A. (entité sociale), en
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raison de ses missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant
ses propres ressources et le cas échéant celles des autres membres du Réseau.
En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés
financières majeures, l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors
impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et celle des autres
membres du Réseau ainsi appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année
2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite “DRRB”), transposée en droit français par
l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux
dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et
une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un
mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive
(UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite “DRRB2” est venue modifier la DRRB et a été transposée
par ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires,
a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des
services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves
conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au
maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions
européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus
en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou
partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de “point d’entrée
unique élargi” (extended SPE) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle
l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. (entité
sociale) et des entités affiliées. À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du
Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité
d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le
point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de
solidarité existant au sein du Réseau, un membre du Réseau ne peut pas être mis en
résolution de manière individuelle.
Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un
établissement de crédit lorsqu’elles considèrent que : la défaillance de l’établissement est
avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de
nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de
résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre
les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés.
Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que
décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de
l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière
à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en
premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du
renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La
loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou
mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de
capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des
pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans
le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce
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(principe "Non Creditor Worse Off than in Liquidation" (NCWOL) visé à l’article L. 613-57-I du
Code monétaire et financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités
si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils
auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité.
Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le
Groupe Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur
nominale des instruments de fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales,
CCI et CCA), instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de
fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion
en titres de capital des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et
instruments de fonds propres de catégorie 2 (5). Ensuite, si les autorités de résolution
décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient
mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (6), c’est-à-
dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin
également d’absorber les pertes.
Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée,
à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de
réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce
cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures
de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du Réseau et ce, quelle que
soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes.
La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L. 613-
55-5 du Code monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution.
Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits
identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du
Groupe Crédit Agricole dont ils sont créanciers.
L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit
Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé.
L’investisseur doit être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs
d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre
du Réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une
procédure de résolution bancaire sur le Groupe Crédit Agricole quelle que soit l’entité dont
il est créancier.
Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour
l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un
établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité
financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au
Réseau tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A.
considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure
de résolution.
L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que
le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance
d’une ou plusieurs entités du Réseau, et donc du Réseau dans son ensemble.




(5) Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code monétaire et financier.
(6) Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code monétaire et financier.
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b) L’avantage pratique de la Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être
limité par la mise en œuvre du régime de résolution qui s’appliquerait avant la liquidation.

Le régime de résolution prévu par la BRRD/BRRD2 pourrait limiter l’effet pratique de la
garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses
régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau
(la "Garantie de 1988").
Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière
interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce
mécanisme devant s’exercer préalablement à toute mesure de résolution.
Cependant, l’application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait
limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé
que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A.
s’avéraient être insuffisants pour couvrir ses obligations à l’issue de sa liquidation ou
dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les créanciers de
Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la protection qu’offrirait cette
Garantie de 1988.
Page 55




Rapport semestriel d’activité 2025

Gestion des Risques
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RAPPORT DE GESTION : GESTION DES RISQUES




1. Risques de crédit 3
1.1 Objectifs et politique 3
1.2 Gestion du risque de crédit 4
1.3 Exposition 16
1.4 Application de la norme IFRS9 22

2. Risques de marché 29
2.1 Objectifs et politique 29
2.2 Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché 30
2.3 Exposition : activités de marché 32
2.4 Risque Action 32
2.5 La gestion du bilan – Les risques financiers structurels 33
2.6 Le risque de taux d’intérêt global 33
2.7 Le risque de change 37
2.8 Les risques de liquidité et financement 37
2.9 Politique de couverture 40

3. Risques opérationnels 41
Il inclut le risque lié aux TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) et le risque lié
à l’externalisation. le risque de fraude interne et externe et le risque de modèle. 41
3.1 Gestion du risque : dispositif de surveillance et organisation 41
3.2 Méthodologie 42
3.3 Exposition 43

4. Risques juridiques 44

5. Risques de non-conformité 45
5.1 La prévention 46
5.2 L’adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi des risques de
non-conformité 46
5.3 Les contrôles et les actions correctrices 47
5.4 Le reporting 48
Page 57

1. Risques de crédit

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses
engagements financiers vis-à-vis de la Caisse Régionale du Languedoc dans le délai
imparti. Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques
auxquels le Crédit Agricole peut être exposé.
La maîtrise des risques de crédit est un enjeu majeur pour les établissements bancaires et
financiers et, à ce titre, l’une des missions fondamentales des organes exécutifs.
Au niveau du groupe Crédit Agricole, c’est la ligne Métier Risque et Contrôle permanent
qui définit les normes, met en place et diffuse les outils de pilotage permettant d’identifier,
d’une part, et de maîtriser, d’autre part, le risque inhérent à l’activité.
Au niveau de la Caisse Régionale du Languedoc, la mise en œuvre de ces outils de
pilotage du risque relève du Comité de Direction avec l’appui du Département Contrôle
Permanent et Risques et grâce à une mobilisation effective des différents acteurs
concernés.

1.1 Objectifs et politique

L’activité de crédit et, de facto, de maîtrise du risque de crédit est encadrée par la politique
crédit mise à jour chaque année et validée en Conseil d’Administration. Elle est établie par
la Direction des Crédits en concertation avec les Directions concernées et le Contrôle
Central des Risques, sous le contrôle du Responsable de la Fonction de Gestion des Risques
(RFGR).

Pour rester la banque régionale de référence au service de l’économie régionale, la Caisse
Régionale du Languedoc adapte son organisation pour développer ses positions sur
l’ensemble de ses marchés en veillant à la maîtrise de ses risques.
Depuis 2022, tout en réaffirmant ses principes de base (proximité du service, expertise et
larges délégations aux acteurs de proximité), la CR ajuste ses dispositifs au regard des
évolutions réglementaires et du contexte économique :
• Elle maintient une veille des critères du HCSF sur les règles d’intervention en matière
de crédits habitat
• Elle ajuste l’organisation afin de spécialiser et accroître les compétences de son
réseau commercial
• Elle poursuit, dans un contexte économique et financier perturbé son
accompagnement auprès des clients Professionnels, Agriculteurs et Entreprises.

Sa politique crédit est tournée vers un développement maîtrisé, en ligne avec le plan
moyen terme Impulsion 2024 axé notamment sur la protection des clients, le
développement de l’immobilier, les actions en faveur de la transition sociétale et
environnementale et l’excellence relationnelle.

Cette politique intègre des règles générales relatives notamment à la territorialité, à la
politique de traitement du risque, au schéma délégataire et à la politique de garantie. Elle
est complétée de politiques sectorielles spécifiques aux marchés. Y sont également
présentés le dispositif de contrôle et les limites d’intervention règlementaires et
opérationnelles.

• Dans une première partie, la politique crédit se décline autour de principes généraux
et rappelle la nécessité de s’appuyer sur les usages Bâle II et les outils de scoring du
groupe dans la distribution du crédit ainsi que celle d’avoir une approche de
développement équilibré du crédit. Plus précisément, cette politique permet de
Page 58

clarifier les règles en matière d’intervention géographique, d’exclusions générales,
de processus délégataire, de garanties, de tarification, de limites globales et de
seuils d’alerte, de traitement du risque, de règles d’intervention sur les financements
complexes (financements à effet de levier et syndications), de capital
investissement, de prescription, de conflit d’intérêt et de suivi de la mise en œuvre
de la politique. Elle précise enfin le dispositif de contrôle en place.

• Dans une deuxième partie, la politique crédit précise les règles spécifiques aux
différents marchés de la Caisse Régionale du Languedoc : Particuliers, Professionnels
et Associations, Agriculteurs, Banque Privée, Entreprises, Coopératives, Promotion
immobilière, Collectivités locales, Energies renouvelables.


En décembre 2024, le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale du Languedoc a
validé la politique crédit 2025 qui réaffirme l’ambition de la Caisse Régionale du Languedoc
de poursuivre son développement et de maintenir sa place de leader sur son territoire, tout
en amorçant la prise en compte des risques environnementaux.

1.2 Gestion du risque de crédit

1.2.1 Principes généraux de prise de Risque

Au-delà d’une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son
endettement, les principes généraux de prise de risque figurent dans la politique crédit qui
décline notamment les critères d’intervention ainsi que les règles de délégations crédits par
métier, par marché, par type de financement.

Depuis la réforme BALE II, les notes bâloises sont intégrées dans les outils et usages de la
Caisse Régionale du Languedoc et utilisées par l’ensemble des réseaux commerciaux
comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi
comme indicateur alertant sur une dégradation et donc sur un risque potentiel.
A noter qu’au premier trimestre 2025, le modèle de notation RETAIL a été modifié en
profondeur pour les Caisses régionales (modèle LUC V60). Ce nouveau modèle, validé
(avec add-on) par la BCE fin 2024, apporte notamment des évolutions sur les grilles de
scores, les taux de Probabilité de défaut et une notation désormais définie au niveau du
partenaire.
Pour les usages seulement, une notation de niveau groupe de risque a été maintenue et
est définie comme la note la plus dégradée parmi les partenaires du groupe de risques
avec encours supérieurs à 1%.

Ainsi, les principaux critères de délégations crédit sont :
— Le niveau des encours portés par la contrepartie (notion « d’encours liés »
associée à la notion de Groupe de Risque)
— Le montant du dossier étudié
— La qualité du client et de son projet (notation BALE II du Groupe de Risque, note
du score Habitat, score conso CACF, score SOPRANO pour les financements
professionnels et à l’agriculture, existence d’incidents bancaires, les garanties
retenues…)
— Le taux (et donc la marge) du crédit proposé.

La prise en compte de ces critères dans le schéma délégataire permet aux unités
d’Engagement (Crédits Développement et Accompagnement Réseaux pour les réseaux
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de proximité et Coordination Engagements Corporate pour les réseaux Entreprises)
d’assurer un « double regard » distinct de celui des unités en charge de l’instruction, sur les
dossiers présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque.
Selon ces principes, les dossiers les plus risqués ou les plus pondéreux relèvent d’une décision
de niveau Direction (« Direction Finance, crédits et recouvrement » ou « Direction Entreprises
et Partenariats »), voire d’un Comité d’Escompte (Départemental ou Régional).

En complément, un avis risque indépendant est émis par le Contrôle Central des Risques sur
les attributions de limites individuelles avant passage en Conseil d’Administration. Les
demandes de financement de niveau comité d’escompte réalisées dans le cadre de ces
limites individuelles, ainsi que celles en faveur de contreparties moins pondéreuses mais
présentant des notations peu favorables font également l’objet d’avis risque indépendants,
dès lors que la variation d’encours entrainée est significative.

L’utilisation des notes Bâle II et des scores (Simul CA, CARMIN, SOPRANO)
permet également :
• D’accélérer les délais de réponse auprès des bons clients
• De simplifier les critères de délégation
• D’accroître le taux de dossiers en délégation agence sur l’habitat

Dans ce contexte, les processus et parcours clients sont constamment revisités afin de
gagner en fluidité tout en optimisant le niveau de sécurisation et en s’alignant sur les
exigences règlementaires.

En conclusion, le dispositif d’analyse et de prise de risque est encadré par :
— Des règles d’octroi de crédit assurant que tout dossier significatif soit présenté en
Comité d’Escompte Régional voire en Conseil d’Administration de la Caisse
Régionale du Languedoc et ait fait l’objet d’un double regard, voire d’un avis
risque indépendant,
— Des contrôles permanents (en agence : 1er degré / dans les services
opérationnels du siège : 2ème degré niveau 1 / dans les unités siège dédiées au
contrôle : 2ème degré niveau 2) qui sont consolidés et font l’objet d’une
présentation en Comité de Contrôle Interne.

1.2.2 Méthodologies et systèmes de mesure des risques

 Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit

 Description du dispositif de notation

Depuis fin 2007, l’ACPR a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales,
à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds
propres réglementaires au titre du risque de crédit.
La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et
Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a
pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle
des risques.

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale du Languedoc utilise les
modèles Groupe définis par Crédit Agricole S.A. pour évaluer les risques. Comme
mentionné plus haut dans le document ce modèle de notation a été modifié en
profondeur au T1 2025.
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Le nouveau modèle LUC V60 apporte des évolutions sur :
- Les grilles de scores
- Les taux de PD-CCF-LGD
- Une notation au niveau du partenaire
- Une identification de tiers actifs/inactifs
- La définition des incidents
- Une propagation de la note au sein du groupe de risque sur le modèle du défaut
Pour les usages seulement, une notation de niveau groupe de risque a été maintenue et
est définie comme la note la plus dégradée parmi les partenaires du groupe de risque avec
encours supérieurs à 1%.

Depuis 2013, le recours à l’alimentation automatique des liasses fiscales dans ANADEFI via
des intervenants extérieurs (INOVATIC, Jedeclare.com, BATICA) a été mis en place afin
d’améliorer la notation des professionnels de la banque de détail. Ces accès ont été
étendus au périmètre des Entreprises gérées dans le réseau spécialisé fin 2014.

Sur le périmètre de la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale du Languedoc dispose de
méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs,
appréciés au cas par cas par le gestionnaire puis, depuis 2016, validés de manière
indépendante, par le Contrôle Central des Risques.

Plus globalement, les dispositifs de notation font régulièrement l’objet d’aménagements et
d’adaptations tant sur les modèles que sur les usages faits en Caisse Régionale afin de
répondre aux exigences du régulateur.

Des contrôles permanents encadrent la notation CORPORATE selon les normes Groupe et
prévoient notamment la réalisation de contrôles sur pièces renforcés réalisés depuis 2016
par le Contrôle Permanent. Par ailleurs elle fait également l’objet d’un bilan annuel auprès
de la gouvernance.

 Consolidation des risques de crédit

Les règles de délégation crédits s’appuient sur l’approche en risques liés qui permet de
consolider la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse Régionale du Languedoc
sur un bénéficiaire à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d’automatiser en
partie ce regroupement des engagements qui est complété, le cas échéant et à dire
d’expert, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
— Des entités contrôlées de manière exclusive et plus généralement ayant des liens
en capital,
— Des entités ayant des dirigeants communs,
— Des entités ayant un lien de dépendance économique ou bénéficiant d’un
soutien formalisé.

Sur la clientèle CORPORATE, la Caisse Régionale du Languedoc s’appuie sur le dispositif
national « Tiers et groupes » qui permet d’uniformiser la constitution des groupes et la
notation pour toutes les entités du groupe Crédit Agricole. Le suivi de la mise à jour de l’outil
national (workflow) fait l’objet d’une attention particulière de la part du Contrôle Central
des Risques et des Chargés d’Affaires. Le périmètre des groupes de risque est également
soumis à la validation du Contrôle Central des Risques.
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 Mesure du risque de crédit

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les
engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de défaut ainsi qu’au travers de
différents niveaux de risque bâlois (regroupement de notes bâloises dont les sensibles).
Depuis 2014, la gestion du « douteux » comptable est asservie au défaut Bâlois.
Depuis :
• La vision métier du risque s’appuie sur la notion de défaut Bâle II
• Les créances en situation de défaut sont enregistrées du point de vue comptable
en douteux (le CDL procède du défaut)
• Le traitement lié aux provisions reste inchangé

En 2020 les nouvelles règles du défaut ont été mises en application. Conformément aux
orientations de l’Autorité Bancaire Européenne, les principes de la nouvelle définition du
défaut sont les suivants :
• Le principe du débiteur unique
• La notion d’arriéré significatif matérialisée par deux seuils : le seuil absolu (100€ sur
le retail et 500€ sur le corporate) et le seuil relatif (1% des encours)
• Les périodes d’observation avec maintien du défaut 3 mois au minimum après la
régularisation des arriérés et 12 mois minimum en cas de restructuration en
urgence
Ainsi, plusieurs types d’événements peuvent être à l’origine du passage en défaut :
— Défaut pour arriérés : une durée d’arriérés « significatifs », pendant plus de 90 jours,
— Défaut pour signe d’une probable incapacité de paiement (UTP : Unlikeliness To
Pay) :
o Perspectives négatives (à dire d’expert)
o Contagion
o Procédure collective ou surendettement BDF
o Restructuration pour risque (Forbearance)

Pour la Banque de Détail, l’évènement de défaut est traduit mensuellement dans la note
LUC (grade V). Pour la Banque des Entreprises (CORPORATE), la renotation (F ou Z) dans
ANADEFI valide le passage en défaut suite à la survenance d’un des évènements ci-
dessus. Préalablement à la sortie définitive du défaut, une période d’observation
s’applique, différente selon le motif d’entrée en défaut.

En complément, le pilotage des risques crédit et leur prévention continuent de
s’effectuer sur la notion de nombre de jours de retard et/ou sur le suivi de la notation.

Ainsi, les outils de gestion des risques ont été paramétrés selon des indicateurs en
cohérence avec les objectifs risque de la Caisse Régionale du Languedoc.
Les gestionnaires disposent ainsi de la liste des clients de leur portefeuille (actualisée
hebdomadairement) répondant aux critères suivants :
- Clients en « 1er retard » (anomalie de moins de 15 jours)
- Clients « fragiles et risqués » (au-delà de 15 jours d’anomalie et non encore en
risque avéré).
- Clients en risque avéré.
De même, les clients en risque fort au sens bâlois (c’est-à-dire notés J ou K pour le RETAIL
ou E et E- pour le corporate) sont recensés et détectés. A noter la mise à disposition avec
la réforme du défaut d’un nouvel outil « Mes Risques » qui apporte une vision agrégée
au niveau des groupes de risque.
Page 62


Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d’être alertés au plus vite afin de
prendre en charge les différentes situations.

De plus, en terme préventif, des revues de portefeuille d’anticipation des risques sont en
place sur les différents marchés. Elles s’appuient sur des critères variés attachés
notamment aux dégradations de notes bâloises, à des alertes sur le fonctionnement des
comptes, ou encore des situations financières fragilisées (ratios).

L’utilisation des concepts Bâle II pour la mesure et le pilotage du risque de crédit
s’accentue chaque année :
• Les présentations mensuelles en Comité dédié sous la présidence du Dirigeant
Effectif du risque crédits de la Caisse Régionale du Languedoc s’appuient
principalement sur des indicateurs bâlois – A noter que du fait du nouveau
modèle de notation RETAIL et de la mise en œuvre concomitante de Bale IV, ces
présentations ont été remaniées afin de lisser les effets de changements de
modèle et avoir une vision risque brut CR. La nouvelle définition Groupe du
sensible RETAIL a également été intégrée dans l’ensemble des présentations
risques.
• Une approche des flux d’entrées et de sorties par niveaux de risque, et par
segment de notation est intégrée à cette présentation mensuelle « risque crédit ».


1.2.3 Dispositif de surveillance

Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques
d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute
concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de toute dégradation
éventuelle. Le Conseil d’Administration du 13 décembre 2024 a validé l’actualisation du
dispositif de surveillance qui permet de suivre et de contrôler l’évolution des encours de
crédits.

 Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de
contreparties liées

Des limites réglementaires
La Caisse Régionale du Languedoc répond strictement aux règles prudentielles fixées par le
Comité de la Règlementation Bancaire et Financière (cf. règlement CBF 93-05 du 21
décembre 1993 relatif au contrôle des Grands Risques) et rappelées dans la CRD4.
Elle respecte ainsi le seuil de 25% de fonds propres que ne doivent pas dépasser les
engagements sur un seul bénéficiaire.

La Caisse Régionale du Languedoc procède également à la déclaration trimestrielle à
Crédit Agricole S.A. à destination de l’ACPR des « Grands Risques ».

Des limites et seuils opérationnels
En complément des règles prudentielles règlementaires, la Caisse Régionale du Languedoc
s’est fixée des règles internes plus contraignantes qui ont vocation à sécuriser les équilibres
fondamentaux en cas de défaillance des emprunteurs et à assurer un suivi strict des encours
importants de la Caisse Régionale du Languedoc. Ces règles sont présentées et validées
chaque année par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale du Languedoc.
Page 63

Dans le cadre de sa politique crédit 2025, la Caisse Régionale du Languedoc a maintenu
les règles internes qui avaient fait l’objet d’une évolution dans la politique 2020 dans
l’objectif d’une fluidification du processus de présentation des dossiers.

1) Limites absolues

Afin de maîtriser la concentration individuelle de ses engagements, le Conseil
d’Administration de mai 2022 a validé la mise en place d’un dispositif de limites maximums
par contrepartie (hors collectivités publiques) autrement appelées limites absolues.
Ce dispositif, maintenu dans le cadre de la politique 2025, intègre une modulation en
fonction de la nature du financement : CORPORATE ou PROJET. Le périmètre retenu pour
les financements de type « projet » est le suivant :
• Projets ENR : pour la part des financements de projets ENR, en direct auprès de la
structure projet ou via une holding détentrice de structures projets (portefeuille),
réalisés sur le territoire national et sécurisés par les garanties usuelles (Tarif garanti,
covenant, cession Dailly notifiée des contrats d’achat…).
• Promotion immobilière
• Logements sociaux

Les limites absolues sont les suivantes :
* 250M€ couvrant l’ensemble des financements,
* dont limite absolue « Corporate », fixée à 117 M€ qui intègre tous les encours nets de
garantie FONCARIS, hors financements classés dans la catégorie « Projet » définie
précédemment.

2) Seuils d’encours par contrepartie

Fonction des fonds propres ou du résultat net et différenciés par marché, ces seuils sont
également définis au regard des niveaux de risque (regroupements de notes bâloises) afin
d’apporter une plus forte différentiation et rehausser les seuils sur les meilleures notations.
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Concernant les contreparties dont les encours liés sont supérieurs aux seuils ci-dessus,
l’attribution d’une limite individuelle relève d’une décision en Conseil d’Administration après
avis risque indépendant. Les demandes de financement réalisées dans le cadre de cette
limite individuelle et entrainant une variation d’encours significative font également l’objet
d’un avis risque indépendant. Ce dispositif de limites est complété par la recherche d’un
partage des encours par contrepartie au-delà d’un seuil d’encours risques liés défini par
marché. Dans un souci de fluidité, le Conseil d’Administration autorise un dépassement
ponctuel jusqu’à 1% des limites opérationnelles ou jusqu’à 100 k€ sans avoir recours à son
accord.


3) Suivi des risques significatifs, qualifiés à partir de la notation BALE II.

Le dispositif de suivi des risques significatifs a été adapté depuis 2020 :
 Suivi trimestriel de l’évolution des risques significatifs et détection des groupes de
contreparties se dégradant de 2 crans ou plus et des entrées en sensibles ou défaut :
 Présentation trimestrielle en CRI incluant un reporting des analyses risque réalisées au
cas par cas sur les contreparties identifiées en dégradation.
 Sélection à dire d’expert par le Contrôle Central des Risques d’un échantillon de
dossiers à revoir dans le cadre des revues de portefeuille marchés (CORETAIL/CORENT)




(1) hors Coop en gestion Centre d’Affaires

Par ailleurs, le risque de concentration est également suivi dans le cadre du volet
quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31 décembre 2024, la concentration individuelle de la
Page 65

Caisse Régionale du Languedoc est inférieure à la moyenne des Caisses régionales du
Groupe.


4) Seuils de production annuelle et d’encours global

Afin de suivre le niveau de distribution des crédits sur des activités ou des contreparties
jugées sensibles par la Caisse Régionale du Languedoc, des seuils d’alerte sont en place
sur 4 secteurs d’activité ou typologies de financements pour la production annuelle, ainsi
que pour les encours. A noter que, conformément à la demande du Comité Risque
Groupe en mars 2024, la Caisse Régionale du Languedoc a mis en place une limite sur les
Professionnels de l’Immobilier selon une nouvelle définition imposée par la Direction des
Risques Groupe (DRG).
Cette nouvelle définition agrège 2 typologies de risques et couvre plusieurs marchés dans
la Caisse Régionale du Languedoc :
- Le financement des promoteurs immobiliers soumis aux difficultés du marché du neuf
- Le financement de projets fonciers ou d’investissements patrimoniaux profitant d’un
certain dynamisme du locatif sur notre territoire


En synthèse la Caisse Régionale du Languedoc a fixé ces seuils et limites :




Un suivi de ces seuils est présenté au moins semestriellement en Comité des Risques et
Conseil d’Administration. Dans ce cadre, un point a été fait auprès de ces instances en
mars et juin 2025.
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5) Une couverture FONCARIS

En complément de sa politique interne de partage de risques, le Conseil d’Administration
de la Caisse Régionale du Languedoc a fixé, depuis décembre 2022, le seuil d’éligibilité à
50M€ en matière de couverture de ses grands risques auprès de FONCARIS.
A noter que cette couverture s’applique à toutes les contreparties de droit privé hors :
Collectivités Publiques, SEM, SA HLM ; organismes de 1% logement ; établissements de
crédit, promoteurs immobiliers.

 Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel

Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par la
Direction Finances Crédits et Recouvrement sur les Secteurs et Agences de proximité. Ces
revues de portefeuille s’appuient sur l’outil ATOURISK.

En complément, le Comité RETAIL, mis en place dès 2012, analyse la situation financière et
bancaire des clients sélectionnés. Les critères d’éligibilité reposent sur les dégradations
mensuelles de notes bâloises. Ce comité mensuel est composé de représentants de la
Direction Finances Crédits et Recouvrement et de représentants du RCPR (Contrôle Central
des Risques).

Des revues sont également organisées pour les Directions des Réseaux spécialisés au travers
de Comités Risques mensuels dédiés à ces marchés (CORENT et CORPIM).

En juin 2022, la Caisse Régionale du Languedoc a décidé de compléter son dispositif par
des indicateurs d’alerte précoce élaborés sur la base de données liées au fonctionnement
des comptes bancaires. En 2023, le dispositif a été complété par des indicateurs financiers
pour les tiers CORPORATES.

D’autre part, l’analyse annuelle des filières à risque (arrêté à 09/2024) a été présentée en
Comité des Risques et en Conseil d’Administration de décembre 2024. Celle-ci permet
d’identifier les filières les plus fragiles, faisant l’objet de délégations spécifiques.

A la demande du groupe un suivi des taux de sensible et de défaut a été mis en place
courant 2024 sur plusieurs secteurs d’activité : Distribution (commerce habillement,
commerce alimentaire, textile cuir et vêtement) ; AGRI-AGRO (Viticulture pour la Caisse
Régionale du Languedoc ) : le suivi des taux de sensible et de défaut de ces secteurs ont
été intégré à la démarche d’Appétit au risque 2025 et sont suivis au moyen de requêtes
communautaires. Le dispositif a été complété début 2025 par le suivi du secteur BTP et
Tourisme Hôtellerie Restauration (non éligible à la fixation de seuil pour la Caisse Régionale
du Languedoc, mais sous surveillance interne). Ces indicateurs seront intégrés à la
démarche d’Appétit au risque 2026.

Enfin, le risque de concentration géo-sectorielle est également suivi dans le cadre du volet
quantitatif du Pilier 2 Bâle II. Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale du Languedoc a un
portefeuille diversifié.
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 Les prêts restructurés

Les restructurations au sens de l’EBA (forbearance) correspondent à l’ensemble des
modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements,
accordés en présence de difficultés financières rencontrées par le client.
Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’EBA a été réalisée, l’exposition
conserve ce statut de « restructuré » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition
était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au
moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de
certains événements prévus par les normes du Groupe Crédit Agricole (nouveaux incidents
par exemple).
Dans ce contexte, les entités du Groupe ont mis en œuvre des solutions d’identification et
de gestion de ces expositions, adaptées à leurs spécificités et à leurs métiers, selon les cas
: à dire d’expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Par ailleurs,
un plan de contrôle de la Forbearance est déployé et des reportings et informations à la
gouvernance sont réalisés et reprennent les principaux indicateurs suivants : nombre et
exposition Forborne en flux, stock et à dire d’expert. Enfin, ces dispositifs permettent
également de répondre à l’exigence de production trimestrielle des états réglementaires
sur cette thématique.
A la suite d’une mission BCE Groupe sur la Forbearance, deux nouvelles lettres jaunes ont
été publiées sur la Forbearance et le défaut. Ces LJ sont en cours de mise en œuvre
notamment sur la partie développement informatique et seront mise en application fin
2025.
 Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance

La Caisse Régionale du Languedoc utilise divers outils de détection du risque adaptés à
chaque niveau de traitement du risque. Ces outils permettent selon des fréquences
quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles, le signalement aux agences du risque né, son
traitement et la traçabilité des actions entreprises.
Depuis 2020, la Caisse Régionale du Languedoc a revu et renforcé son dispositif de
surveillance des risques, par la mise en place d’indicateurs de pilotage avancés
(indicateurs de risque, par marché, par filière d’activité), suivis de manière rapprochée et
visant à anticiper les premiers signaux d’une dégradation des risques.
Parallèlement, la Caisse Régionale du Languedoc a confirmé l’usage des notions bâloises
avec la mesure de l’accroissement sur l’année du risque avéré. Une attention particulière
est portée au traitement du risque précoce avec un suivi de l’encours porté par des
partenaires ayant une anomalie de plus de 15 j.
Les contreparties défaillantes sont prises en charge dans un premier temps par les réseaux
commerciaux, puis captées par le Recouvrement Amiable (RCA) selon les modalités
suivantes :
- montant d’anomalie> 500 euros et au-delà de 50 jours d’anomalie.
- Captation anticipée pour les marchés >Pro et Agri selon les critères suivants :
encours > à 50K€ retard 35j (prêt ou DAV) Note Bale II > I
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n’ont pu être résolus de
manière amiable ou pour l’exécution des garanties.
Page 68

Les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients gérés
afin de s’assurer du respect des procédures internes, de l’efficacité des actions menées et
de la couverture des risques avérés et latents.

Deux comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous
surveillance :
— Le Comité des Risques (CRI) traite des dossiers pondéreux et risqués identifiés dans
les Comités « marchés » ou sélectionnés à dire d’expert et justifiant une
dégradation de note voire un passage en défaut et /ou un provisionnement
— Le COREC procède à l’analyse des dossiers risqués et CDL gérés dans les services
contentieux et recouvrement amiable.

 Processus de suivi des risques sur base consolidée

Le risque crédit, mesuré au regard des paramètres Bâle II, fait l’objet de différents suivis

o Au niveau du Groupe, un tableau de bord mensuel présente les indicateurs
usuels : taux de défaut, taux de sensible, emplois pondérés rapportés à
l’exposition au défaut et perte attendue.
La Caisse Régionale du Languedoc peut ainsi se positionner par rapport à la
Caisse Cumul.

o Au niveau de la Caisse Régionale du Languedoc, un point risque est présenté
mensuellement en Comité de Direction ou Comité Risque (CRI). Comme indiqué
plus haut dans le document ce reporting a été remanié suite à la mise en œuvre
de Bale IV et du changement de modèle de notation RETAIL. L’évolution de
l’engagement total, l’engagement sensible, l’engagement en défaut, la part en
risque fort est déclinée de niveau la Caisse Régionale du Languedoc et par
marché. Un focus sur la qualité de la production (Habitat, Consommation,
Professionnels, Agricoles) est intégré selon la ventilation par niveau de score et/ou
niveaux de risque (regroupement de notes bâloises). Ce document intègre
également, la vision flux d’entrées et sorties du défaut (en EAD Bilan), un suivi des
niveaux de délégation sur les crédits habitat et consommation. En fonction des
constats et de l’analyse, des points particuliers peuvent faire l’objet de zooms plus
détaillé.

o Depuis 2020, un point régulier sur l’évolution d’indicateurs de risque est effectué
en Comité Risque (CRI). Il s’appuie sur des notions telles que les volumes et
répartitions par filières économiques, de PGE et pauses crédits, les anomalies, les
dépassements passagers, l’évolution des flux, DAV débiteurs et créditeurs. Il est
présenté mensuellement en Comité Risques (CRI).

o Depuis 2021, un suivi de la production habitat a été mis en place sur l’évolution
des montants ne répondant pas aux recommandations HCSF au niveau de la CR
et Secteurs et comparativement à la moyenne CR. Il est présenté en Comité
Risque (CRI) mensuellement.

o Un suivi trimestriel de la Forbearance, des créances non performantes et des
motifs de défaut (en stock et flux d’entrée et sortie) est présenté en Comité de
Direction.
Page 69

 Impacts des stress scenarii

Le dispositif de stress test pour le risque de crédit s’appuie principalement sur des modèles
qui relient l’évolution des paramètres de risques de crédit aux variables macro-
économiques et financières.

L’impact du stress macro-économique a été décliné et analysé sur le portefeuille de la
Caisse Régionale du Languedoc au 30/06/2024 selon les scenarii de Crédit Agricole SA. Il a
été complété du stress sectoriel et du stress de concentrations individuelles. L’ensemble des
stress tests a été présenté en Comité Risque (CRI) en décembre 2024 et au Comité Risque
(Administrateur) de janvier 2025.

L’application des 3 types de stress tests retenus par CA.SA (macro-économique, sectoriel,
concentration individuelle) a conduit aux résultats suivants pour la Caisse Régionale :
- Le coût du risque atteindrait 296M€ en 2025 / 265M€ en 2026 et 28M€ en 2027.
- Les Emplois Pondérés progresseraient de +17,3% en 2025 / +5,2% en 2026 et – 2,7% en
2027.
- Le ratio CET1 se dégraderait à 18,7% en 2025; 16,3% en 2026 et 16,5% en 2027.

Ces projections demeurent néanmoins des simulations qui ne peuvent préjuger de la
situation future.


1.2.4 Mécanismes de réduction du risque de crédit

 Politique de garantie

La politique crédit intègre les préconisations de la Caisse Régionale du Languedoc en
matière de garanties : choix des garanties selon la qualité du client et du projet, en
s’appuyant sur la note Bâle II et les différents scores nationaux, et valorisation de ces
garanties à l’octroi et au cours de la vie du crédit.

Conformément à la LJ 2022-072 et LJ 2024-033, la gestion et la valorisation des sûretés prises
en garantie des expositions bancaires fait partie intégrante d’une efficace gestion des
risques et s’inscrit à tous ses stades :
- dès la définition de la politique d’engagement, en affectant et hiérarchisant les garanties
pertinentes pour chaque type de concours, cf annexe 3 ;
- à l’octroi, en définissant précisément les garanties retenues pour le concours étudié, en
relation avec la politique risque de la Caisse Régionale du Languedoc ;
- à la mise en gestion du crédit, en s’assurant de la conformité de la prise des garanties
avec la décision d’octroi et, au‐delà, de l’application des règles nécessaires pour la
reconnaissance de la validité et de l’éligibilité des sûretés en tant que facteur de réduction
des risques ;
- pendant la gestion des contrats, en effectuant de façon appropriée la revalorisation des
sûretés immobilières, et de manière générale, en suivant la valeur des sûretés réelles, en
renouvelant si nécessaire l’inscription des garanties, et en informant régulièrement et a
minima annuellement, les cautions personnelles de la portée de leur engagement ;
- lors des phases de recouvrement, en actualisant la valeur des sûretés dans le cadre d’une
politique prudente de provisionnement et en procédant dans les délais impartis à la mise
en jeu des garanties ;
- en cas de mise en jeu de garantie, la Caisse Régionale du Languedoc s’assure de la mise
à jour de ses systèmes de gestion, ou du moins s’assure que la garantie ne serait pas
Page 70

abusivement prise en compte dans les calculs de risque (provisions, emplois pondérés…)
alors même qu’elle a déjà été mise en jeu.

La Caisse Régionale du Languedoc réalise un diagnostic précis des dispositifs en vigueur sur
les différentes garanties afin de mettre en place, le cas échéant, des plans d’actions
spécifiques permettant de répondre aux attendus décrits dans la LJ.

 Garanties reçues et sûretés

Le dispositif Bâle II prend en compte les informations disponibles en matière de valorisation
des garanties et donne ainsi une évaluation plus juste des pertes potentielles sur le crédit.
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse Régionale du
Languedoc a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS
à partir de 50 M€ d’encours en risques liés.
Sur les crédits habitat, la garantie caution CAMCA est privilégiée lorsque les conditions
d’éligibilité et de qualité clients (prise en compte du score habitat) sont réunies afin
d’améliorer le taux de couverture risque.

 Utilisation de contrats de compensation

La Caisse Régionale du Languedoc n’utilise pas ce type de contrat.

 Utilisation de dérivés de crédit

La Caisse Régionale du Languedoc n’a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre
de la gestion de son risque de crédit.

1.3 Exposition

1.3.1 Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable,
nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en
garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de
compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32).
Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs
détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de
réduire cette exposition.
Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3).
Page 71

Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur
par résultat)
30/06/2025
Réduction du risque de crédit
Exposition Autres techniques de
Actifs détenus en garantie
En milliers d'euros maximale au rehaussement de crédit
risque de Instruments
crédit Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat (hors titres à revenu variable et
467 628
actifs représentatifs de contrats en unités
de compte)
Actifs financiers détenus à des fins de
117 597
transaction
I nstruments de dettes ne remplissant pas
350 031
les critères SPPI
Actifs financiers à la juste v aleur par
résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 611 824
Total 1 079 452


31/12/2024
Réduction du risque de crédit
Exposition Autres techniques de
Actifs détenus en garantie
En milliers d'euros maximale au rehaussement de crédit
risque de Instruments
crédit Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat (hors titres à revenu variable et
391 594
actifs représentatifs de contrats en unités
de compte)
Actifs financiers détenus à des fins de
119 779
transaction
I nstruments de dettes ne remplissant pas
271 815
les critères SPPI
Actifs financiers à la juste v aleur par
résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 621 725
Total 1 013 319
Page 72

Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation

30/06/2025
Réduction du risque de crédit
Autres techniques de
Exposition Actifs détenus en garantie
En milliers d'euros rehaussement de crédit
maximale au
risque de crédit Instruments
Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Actifs financiers à la juste valeur par
33 786
capitaux propres recyclables
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur les établissements
de crédit
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur la clientèle
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Titres de dettes 33 786
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Actifs financiers au coût amorti 28 875 436 8 593 767 1 276 607 9 305 213
dont : actifs dépréciés en date de
203 058 64 689 7 084 97 301
clôture
Prêts et créances sur les établissements
148 112
de crédit
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur la clientèle 26 400 481 8 593 767 1 276 607 9 305 213
dont : actifs dépréciés en date de
203 058 64 689 7 084 97 301
clôture
Titres de dettes 2 326 843
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Total 28 909 222 8 593 767 1 276 607 9 305 213
dont : actifs dépréciés en date de
203 058 64 689 7 084 97 301
clôture
Page 73
31/12/2024
Réduction du risque de crédit

Exposition Autres techniques de
En milliers d'euros Actifs détenus en garantie
maximale au rehaussement de crédit
risque de crédit Instruments
Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Actifs financiers à la juste valeur par
30 446
capitaux propres recyclables
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur les établissements
de crédit
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur la clientèle
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Titres de dettes 30 446
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Actifs financiers au coût amorti 28 884 383 8 656 202 1 311 784 9 191 538
dont : actifs dépréciés en date de
176 134 54 159 5 913 87 181
clôture
Prêts et créances sur les établissements
136 155
de crédit
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Prêts et créances sur la clientèle 26 424 818 8 656 202 1 311 784 9 191 538
dont : actifs dépréciés en date de
176 134 54 159 5 913 87 181
clôture
Titres de dettes 2 323 410
dont : actifs dépréciés en date de
clôture
Total 28 914 829 8 656 202 1 311 784 9 191 538
dont : actifs dépréciés en date de
176 134 54 159 5 913 87 181
clôture


Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation

30/06/2025
Réduction du risque de crédit
Autres techniques de
Exposition Actifs détenus en garantie
En milliers d'euros rehaussement de crédit
maximale au
risque de crédit Instruments
Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Engagements de garantie 1 856 578
dont : engagements dépréciés en
-235
date de clôture
Engagements de financement 1 982 662 116 457 87 917 184 961
dont : engagements dépréciés en
7 166 619 272 719
date de clôture
Total 3 839 240 116 457 87 917 184 961
dont : engagements dépréciés en
6 931 619 272 719
date de clôture


31/12/2024
Réduction du risque de crédit
Autres techniques de
Exposition Actifs détenus en garantie
En milliers d'euros rehaussement de crédit
maximale au
risque de crédit Instruments
Dérivés de
financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements
crédit
en garantie
Engagements de garantie 1 913 747
dont : engagements dépréciés en
1 678
date de clôture
Engagements de financement 2 007 456 117 628 90 371 189 599
dont : engagements dépréciés en
6 290 36 128 567
date de clôture
Total 3 921 203 117 628 90 371 189 599
dont : engagements dépréciés en
7 968 36 128 567
date de clôture
Page 74

Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 7. Engagements
de financement et de garantie et autres garanties.

1.3.2 Concentration

♦ Diversification du portefeuille par zone géographique
La Caisse Régionale du Languedoc exerce son activité en France sur son territoire.

♦ Diversification du portefeuille par filière d’activité économique
La Caisse Régionale du Languedoc exerce son activité dans le seul métier de banque
de proximité.

♦ Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique
Les encours de prêts et créances par agents économiques figurent dans la note 3
« Risque de crédit » du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale du
Languedoc.

1.3.3 Qualité des encours

La politique de notation interne vise à couvrir l’ensemble du portefeuille « CORPORATE »
(entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques).
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la
Caisse Régionale du Languedoc à ses clients sains hors banque de détail, soit 9.2 Milliards
d’euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.

L’exposition au risque de crédit au 30/06/2025 (avant transfert de risque)
Répartition des crédits encours clientèle CORPORATE par plage de notation en équivalence
STANDARD & POORS

Notation SP Engagement en M€ %
AAA 0,00 0,00%
AA+ 0,00 0,00%
AA 1 168,06 12,71%
A 1 136,57 12,37%
BBB+ 656,00 7,14%
BBB 983,12 10,70%
BBB- 1 440,75 15,68%
BB 1 156,20 12,58%
BB- 1 131,02 12,31%
B 889,94 9,69%
B- 315,21 3,43%
CCC+ 214,17 2,33%
CCC 96,26 1,05%
TOTAL 9 187,29 100,00%
(mapping DRG mai 2023)
Page 75

Dépréciation et couverture du risque

 Politique de dépréciation et couverture des risques

La politique de couverture des risques de pertes repose sur deux natures de corrections de
valeur pour pertes de crédit :
• des dépréciations sur base individuelle destinées à couvrir la perte probable sur les
créances dépréciées ;

Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l’objet d’une politique de provisions
individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en
fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties
détenues. A fin juin 2025, le taux de couverture des créances douteuses et litigieuses est de
54.9%.

• Depuis le 1er janvier 2018, la Norme IFRS9 a instauré de nouveaux principes de
provisionnement sur les encours non douteux :

• Une comptabilisation des pertes attendues dès le moment où les encours sont
comptabilisés et sur toute leur durée de vie
• Une prise en compte des informations prospectives et des indicateurs
macroéconomiques dans le calcul des pertes attendues
• Une classification des encours en stage permettant de déterminer la méthode de
calcul du montant de provisions :

Stage 3 = créances douteuses => aucun changement (provisions affectées)

Stage 2 = créances ayant connu une dégradation significative de leur note depuis leur
origine ou ayant une note avec une probabilité de défaut élevée => Le montant de
provisions correspond à la perte attendue à maturité
Stage 1 = autres créances => le montant de provisions correspond à la perte attendue à
12 mois

En complément des provisions calculées comme indiquées ci-dessus, les encours portés sur
les secteurs de la viticulture, des professionnels de l’immobilier, des financements à effet de
levier et de dossiers spécifiques, des financements des clients gérés par les Grands Comptes
ou par la Banque de l’innovation, des acquéreurs immobiliers, le secteur construction/BTP,
les cafés-hôtels-restaurants-tourisme, l’automobile, le commerce et les énergies nouvelles-
renouvelables, des créances Habitat dont le lieu d’investissement est hors territoires, font
l’objet de provisions calculées selon une méthode tenant compte des niveaux de risques
propres à ces types de financements. Les créances Forbornes** font également l’objet d’un
calcul de provisions spécifiques local. Suite à la convergence NPE/défaut, à fin décembre
2022, la filière NPE* ne fait plus l’objet d’un calcul de provisions spécifiques.
* NPE (Non Performing Exposure) : créances douteuses au sens de l’Agence Bancaire Européenne. Regroupe les créances
ayant plus de 90 jours de retard ou restructurées pour risque depuis moins de 1 an.

** FORBORNES : restructuration au sens de l’ABE. Notion qui recouvre toutes les pratiques permettant de retarder la
qualification de douteux d’une exposition et d’opacifier la dégradation de la qualité des actifs.
) et des pertes en cas de défaut (Loss Given Default – LGD).
Page 76

 Encours d’actifs financiers dépréciés

Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de
couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du
rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale du Languedoc.

1.3.4 Coût du risque

Le coût du risque au 30 juin 2025 figure dans la note 4.10 du rapport sur les comptes
consolidés de la Caisse Régionale du Languedoc.


1.4 Application de la norme IFRS9

1.4.1 Evaluation du risque de crédit

Dans le contexte des incertitudes économiques et géopolitiques, le Groupe continue de
revoir régulièrement ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour
la détermination de l'estimation du risque de crédit.

Informations sur les scénarios macroéconomiques retenus pour juin 2025 :

Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS
9 en production sur juin 2025 avec des projections allant jusqu'à 2028.
Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l'environnement
international, entraînant notamment des variations dans le rythme d’inflation et des
réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations
distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios. Compte tenu de la date à laquelle le
scénario central a été élaboré (cf. ci-dessous), des pondérations prudentes ont été
retenues ; le scénario de stress modéré incluant une hausse plus marquée des tarifs
douaniers (qui couvraient et au-delà ce qui a été imposé à l’Union Européenne lors du «
Liberation Day ») a été « surpondéré ».


Premier scénario : scénario “central” (pondéré à 25 %)
Le scénario central élaboré pour l’exercice IFRS 9 d’avril (hypothèses du scénario et
chiffrage arrêtés le 31 mars 2025) a été réalisé juste avant les annonces de tarifs douaniers
lors du « Liberation Day », rapidement suivies d’un « rétropédalage » de la part du président
Trump. Le scénario central intégrait déjà des tarifs douaniers substantiels mais pas des tarifs
dits « réciproques » à la hauteur de ce qui a été annoncé. La facture du protectionnisme
(effets directs sur le commerce mais aussi indirects sous la forme, notamment, d’un climat
dégradé empreint d’une incertitude forte) était déjà supposée élevée et susceptible de
s’alourdir davantage. Le protectionnisme américain justifiait une révision des prévisions
américaines en 2025 : inflation à la hausse et croissance à la baisse, révision envisagée dès
décembre 2024 et confirmée lors du scénario d’avril 2025.
Page 77

Un ralentissement prévisible de la croissance

Aux États-Unis, la chronologie des politiques prévues par le président Trump est propice à
un scénario se déroulant en deux temps. Les politiques « pénalisantes » (droits de douane
et restrictions à l’immigration), mises en œuvre rapidement puisque relevant de décrets
présidentiels, se traduisent par un ralentissement de l’activité. Les dispositions favorables,
comme les réductions d’impôt, nécessitent l’approbation du Congrès et peuvent stimuler
la croissance mais ultérieurement. Avant les annonces du « Liberation Day » du 2 avril, la
croissance américaine était prévue à 1,7% en 2025, en net ralentissement par rapport à
2024 (2,8%) et en légère baisse par rapport à notre prévision de décembre 2024 (1,9%).
L’inflation moyenne serait légèrement inférieure à 3% en 2025 et continuerait d’excéder la
cible de la Réserve fédérale à 2 %.
Avant même les droits de douane punitifs annoncés lors du « Liberation Day », la zone euro
était déjà confrontée à un double choc négatif : hausse des droits de douane (avérée ou
redoutée) et montée de l’incertitude soutirant au total 0,3 point de pourcentage (pp) au
taux de croissance de la zone. Notre scénario intégrait des droits de douane sectoriels et
la taxation des véhicules à 25% entraînait une ponction supplémentaire de 0,1 pp. Grâce
au « package » fiscal allemand laissant espérer un surplus de croissance pour l’ensemble
de la zone euro, la croissance de cette dernière était attendue à 1% en 2025 puis à 1,5% en
2026 (contre 1,2% précédemment). Le durcissement de la confrontation commerciale avec
les États-Unis, non inclus dans notre scénario central, faisait évidemment peser un risque
baissier sur les scénarios américain et européen.
Réaction des banques centrales : réduction différée et prudente des taux directeurs

Les banques centrales devaient déjà procéder à des arbitrages délicats suggérant que la
fin des assouplissements était proche. Après le « Liberation Day », l’exercice d’équilibriste
risquait de se révéler encore plus périlleux pour la Fed.
Le scénario central d’avril supposait donc un assouplissement monétaire américain limité,
avec deux nouvelles baisses de taux d’intérêt de 25 points de base (pb) prévues en juin et
en septembre suivies d’une longue pause avec une borne haute des Fed Funds anticipée
à 4%. Les risques étaient néanmoins orientés à la hausse (vers moins de deux baisses d’ici la
fin de l’année). Quant à la BCE, elle devait tenir compte de l’impact dépressif des droits de
douane américains mais aussi de perspectives de croissance plus solide en raison du «
package » allemand. Elle devait donc rester prudente. Nous avons alors supposé une baisse
de 50 pb en juin également suivie d’une longue pause (taux de dépôt à 2%). Le risque était
plutôt baissier avec, notamment, la possibilité d’une baisse totale de 75 pb au cours de
l’année 2025.
Taux d'intérêt à long terme : durablement plus élevés

Le pari précoce des promesses de croissance à terme et le creusement des déficits publics
entraînés par les stimuli fiscaux américains mais aussi le plan de relance allemand étaient
de nature à générer des pressions haussières sur les taux d’intérêt. Pour les Etats-Unis
s’ajoutait une relative « désaffection » à l’égard de la dette américaine et du dollar. Les
prévisions situaient le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans à 4,55% fin 2025 (+50
pb vs swap 10 ans) et le rendement du Bund à 3% (+25 pb vs swap 10 ans). Les spreads
souverains subiraient de légères pressions (spread OAT et BTP à 10 ans vs Bund à
respectivement 70 et 110 pb), l’euro s’apprécie à 1,13 face au dollar.
Page 78

Deuxième scénario : scénario “adverse modéré” (pondéré à 51 %)
Hypothèses en amont - Guerre commerciale et inflation énergétique entament la
confiance

Les Etats-Unis imposent des droits de douane de 25% et 60% sur les biens respectivement
importés de l’UE et de Chine. Cette guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine
affecte la demande adressée à la zone euro. La rétention d’offre américaine de GNL, en
rétorsion à la fermeté commerciale de l’UE, tire les prix à la hausse provoquant un nouveau
sursaut inflationniste. Un problème d’approvisionnement en GNL survient donc
précocement et pénalise l’Europe. Le rebond de l’inflation énergétique engendre une
baisse de la croissance sans assouplissement monétaire « volontariste » de la BCE.

Déclenchement des chocs

La poursuite et l’intensification de la guerre commerciale se traduisent par un
affaiblissement de la croissance et, notamment, par une baisse de la demande adressée
à la zone euro. En raison des droits de douane US (portés à 25%), le taux de croissance
annuel moyen des exportations en volume de la zone euro baisse de 0,5 point de
pourcentage (pp) sur la période 2025-2028. Ce seul choc ampute le taux de croissance
annuel du PIB en volume de 0,3 pp en moyenne sur la même période.

Un problème d’approvisionnement européen en GNL entraîne une hausse du prix du gaz
et de l’électricité. Au sortir de l’hiver, les stocks de GNL sont inhabituellement bas (inférieurs
à 25% des capacités) obligeant les pays européens à se réapprovisionner massivement
avant le prochain hiver. Les Etats-Unis décident de « jouer cavalier seul » et de conserver
leur production pour satisfaire leurs propres besoins à bas coût. L’Asie, désormais engagée
sur la voie d’une moindre consommation de charbon, ne substitue pas le charbon au gaz
dans sa production d’électricité, contrairement à ce qu’elle a pu faire en 2022. Les
capacités de production augmentent insuffisamment au regard de l’augmentation de la
demande mondiale. Il s’ensuit une concurrence entre l’Asie et l’Europe pour
l’approvisionnement gazier au S2-2025 (hiver rigoureux en perspective). Cela se traduit par
une hausse du prix du gaz de 50% en Europe (prix annuel moyen en 2025 à 59€/MWh versus
48€ dans le central) et répercussion sur le prix de l’électricité (137€/MWh versus 115€ dans
le central). Cette hausse de l’inflation est certes importante mais ponctuelle en zone euro
(+ 0,4 pp en 2026 ; effet plus sensible en Italie et en Allemagne).

Répercussions économiques et financières

Remontée ponctuelle de l’inflation et des taux d’intérêt en zone euro. Le pouvoir d’achat
des ménages et la consommation privée sont en baisse alors que les coûts de production
des entreprises, surtout dans le secteur industriel, croissent. L’activité se dégrade et la zone
euro enregistre un recul de la croissance : perte annuelle moyenne de 0,4 pp de croissance
par rapport au scénario central.
Page 79

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Les banques centrales restent attentistes face à ce choc d’inflation supposé temporaire.
Elles maintiennent donc inchangés les taux directeurs fin 2025 avant d’entamer un
assouplissement timide en 2026 puis se mettent « sur en pause ».

Les spreads souverains de la zone euro s’élargissent modestement : repli de la croissance,
impact mécanique sur les ratios de dette/PIB, risques de dépenses supplémentaires (dont
militaires), défiance des investisseurs. A fin 2025, l’UST 10 ans atteint 4,75% (+ 50 pb vs swap
10 ans), le Bund 3% (+ 40 pb vs swap 10 ans). Les spreads OAT et BTP (10 ans) vs Bund
s’établissent respectivement à 80 et 140 pb. L’euro s’apprécie davantage face au dollar à
1,15.

Troisième scénario : scénario “favorable” (pondéré à 1 %)
Hypothèses en amont - Un « boost de croissance » grâce au bazooka allemand

Ce scénario suppose une mise en place rapide et efficace du plan d’investissements
allemand : 500 Mds € sur douze ans, soit 42 Mds € par an dédiés à des dépenses
d’infrastructures (énergie, transports, écoles, numérique). L’impulsion budgétaire stimule de
nombreux secteurs industriels en Allemagne mais aussi en Europe : effet d’entraînement
significatif sur les membres de l’Union, en particulier sur la France.

Le plan de relance allemand validé par le Bundestag à la mi-mars réussit à mobiliser
rapidement et efficacement 42 Mds € (1% du PIB) de dépenses publiques par ans auprès
des états fédéraux et des collectivités locales. Ce dernier devrait booster les investissements
en infrastructures conduisant à une relance industrielle d’envergure sans susciter d’inflation
en début de période. Il s’accompagne d’un assouplissement du frein à la dette : les
dépenses liées à l’Ukraine et à la défense sont exonérées des règles budgétaires
allemandes. Les régions allemandes peuvent dorénavant s’endetter à hauteur de 0,35% de
leur PIB pour investir dans la rénovation des infrastructures et la sécurité. Par ailleurs, la
Banque Publique d’Investissement, la KFW, est pleinement mobilisée pour faciliter le
financement des différents intervenants.

Impacts économiques et financiers

L’industrie européenne connaît un redressement marqué grâce à la multiplication des
projets d’investissements notamment en Allemagne, en Italie et en France. Une
augmentation significative de l’investissement provoque une nette amélioration des
perspectives de croissance (climat économique et confiance en hausse) favorable à
l’investissement privé et à la consommation : le surplus de croissance pour l’ensemble de la
zone euro est attendu à 0,4 point de pourcentage par an en moyenne sur la période 2025-
2028.

En Allemagne, la réforme du frein à l’endettement permet une impulsion budgétaire
beaucoup plus forte que dans les autres pays européens. Bien qu’exclus des calculs (déficit
et dette sur PIB) en raison de la clause dérogatoire, les déficits publics en Allemagne, en
Italie et en France augmentent, engendrant une détérioration significative des ratios de
dette publique sur PIB.
Page 80

L’inflation remonte marginalement (dépenses d'investissement plutôt que de
consommation). En zone euro, cela se traduit par une hausse de seulement 0,1 point de
pourcentage, en moyenne annuelle, par rapport au scénario central 2025-2028.

Réponses des Banques centrales, taux d’intérêt et autres actifs


Du côté de la BCE, l’absence d’emballement de l’inflation lui permet de patienter avant
de procéder à un premier resserrement très modéré fin 2026. Points clés :
• Hausse modérée des taux de swap avec une pente un peu plus forte que dans le
central (l’ampleur de la relance budgétaire pourrait stimuler la croissance et raviver à
terme des tensions inflationnistes).
• Légère hausse des taux souverains sans écartement des spreads (accroissement des
déficits, suffisamment contenu pour ne pas inquiéter les marchés financiers ; espoirs de
croissance et de stabilisation des ratios dette/PIB).
• Marchés actions européens mieux orientés que dans le central.


Quatrième scénario : Scénario “adverse sévère” (pondéré à 23 %)
Hypothèses en amont - Tensions inflationnistes en amont et évènements climatiques
extrêmes catalyseurs des anticipations de marché.

Plusieurs sources d’inflation se cumulent dans ce scénario « extrême » : contrôle de l’offre
de pétrole de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 $/baril ;
des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; impact sur l’inflation
américaine des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10% sur tous les biens quelle
que soit la provenance ; 60% sur tous les biens importés de Chine).

Nos hypothèses intègrent une hausse du prix de l’énergie et des tensions sur les prix
alimentaires, respectivement, +15% et +5% sur 12 mois en moyenne en 2025. Cela se
répercute sur l’inflation non-core, en forte hausse. L’inflation totale en zone euro avoisine
les 4% en 2025 (inflation core quasiment inchangée en 2025). Aux Etats-Unis, l’inflation totale
se rapproche de 5% en 2025. Au choc en amont s’ajoute celui imposé par la hausse des
tarifs douaniers qu’on estime à 1 point de pourcentage sur l’inflation. L’inflation en zone
euro se dissipe progressivement en 2026 (pas d’effet de second tour). Avec une inflation à
3% en début d’année, la désinflation sur l’énergie et l’alimentation permet peu à peu
d’atteindre 1,5% en fin d’année tandis que l’inflation moyenne s’établit autour de 2,3%.

A ces chocs s’adjoint un ajustement très brutal des marchés financiers pour lesquels on
retient le scénario développé par l’ACPR. Ces derniers anticipent la mise en œuvre rapide
de réglementations du type « taxe carbone », susceptibles d’affecter substantiellement les
conditions financières des entreprises des zones concernées (US et UE) ou les zones qui y
exportent (UK, Japon). Cela se traduit par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés
au risque de transition (les plus émetteurs de gaz à effet de serre) dès le 2nd semestre 2025.
Page 81


Impacts économiques
Ces facteurs combinés se traduisent par une forte révision à la baisse de la croissance en
2025 en raison des impacts mécaniques liés à l’inflation sur le pouvoir d’achat mais aussi au
choc issu de la forte correction des marchés financiers (choc de confiance et
dévalorisation des patrimoines financiers nets). La croissance recule nettement en zone
euro et aux Etats-Unis. Une reprise très graduelle se dessine à partir de 2026.

Réaction des banques centrales, taux d’intérêt et autres actifs

Ce scénario intègre la fin de l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans
le scénario central. L’inflation étant due à des chocs supposés ponctuels, les banques
centrales n’entament pas de resserrement monétaire en 2025 (faiblesse anticipée de la
demande, moindre risque de diffusion, pas de risque de spirale prix-salaires et baisse des
marchés financiers ; in fine, on assiste à des chocs violents sur la croissance et l’emploi).
L’assouplissement prévu dans le scénario central est différé à 2026. Les pays ne disposent
pas de pares-feux budgétaires pour atténuer les effets dépressifs de l’inflation sur la
croissance.

Les taux directeurs restent figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central
(i.e. taux des Fed Funds et de dépôt de la BCE à respectivement 5,00% et 3,25%). La BCE
entame une baisse de 75 pb des taux directeurs en 2026. Les taux de swap 2 ans et 10 ans
remontent en zone euro tandis que les taux souverains se redressent sensiblement, avec
un écartement des spreads France et Italie à 140 et 220 pb par rapport au Bund. Les
spreads corporate s’écartent selon les hypothèses ACPR. Les marchés actions sont
touchés par des pertes massives : en moyenne annuelle on observe des baisses par
rapport à 2024 de -34% sur l’Eurostoxx 50, de -36% sur le CAC 40, et de -35% sur le SP500).


Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les 4 scénarios :




Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL
Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux :

Variation d’ECL d'un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole)
Scénario central Adverse modéré Scénario favorable Adverse sévère
- 16 % - 10 % - 20 % + 39 %
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Concernant l’ensemble des scénarios

Afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines
activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking
local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scénarios
macroéconomiques définis en central.


Encours et montants de provisions IFRS9



juin-25

Exposition dont FLC
En M€ OMP
Prov IFRS9
Ajusté

FORBORNE 119 27,3 3,7
Acquereurs 9 4,6 0,1
Banque Innov 64 6,0 0,6
Effet Levier & Grands Cptes 1 293 71,3 19,8
Pharmacies 219 7,2 2,0
Commerce 1 389 44,9 9,5
Viti/Vini 1 015 30,5 6,6
THR 859 34,5 6,5
Construction 517 26,7 3,9
Automobile 182 11,5 1,5
Prof Immo 1 383 39,7 7,6
ENR 1 348 26,5 5,7
Habitat (hors territoire) 1 010 4,9 1,7
Tiers spécifique (ORPEA) 39 7,3 2,5
Sous Total Filières 9 446 342,9 71,8
Hors Filières 20 057 58,0 57,9
Total 29 503 400,9 129,7


Au premier semestre 2025, une dotation de +21,9 M€ avec prise en compte de l’évolution
du portefeuille, des perspectives défavorables sur le secteur des start-ups gérées par la
Banque de l’innovation, une couverture supplémentaire sur les effets de levier ainsi qu’une
augmentation sur les Forbornes. Le montant de provisions IFRS9 s’élève à 400,9 M€ au
30/06/2025.

À fin juin 2025, le taux de couverture des provisions IFRS9 sur créances saines et dégradées
est de 1,36% (vs 1,29% à fin Décembre 2024).

1.4.2 Evolution des ECL

L’évolution de la structure des encours et des ECL au cours de la période est détaillée dans
la partie 3.1 des états financiers au 30 juin 2025.
Les commentaires ci-dessous portent sur le périmètre des actifs financiers au coût amorti
(prêts et créance sur la clientèle) qui représente 87% du bilan total consolidé.
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Structure des encours

L’encours en Stage 1 a baissé de 0,4Md€ au premier semestre 2024 en lien avec la baisse
de l’encours global crédits et un transfert vers le Stage 2, néanmoins avec un poids relatif
de 89,1% des expositions totales vs 90,4% fin 2024.
Une hausse du poids des Stages 2 (10,9% des expositions vs 9,6% en 12/2024) est observée.

L’encours des créances dépréciées (stage 3) augmente (1,67% des expositions totales vs
1,56% fin 2024) avec un rythme régulier d’augmentation des CDL.

Evolution des ECL

Les ECL sur le Stage 1 sont stables ainsi que le taux de couverture (0,56% vs 0,55% fin 2024).

Les ECL du Stage 2 sont en augmentation liée à des dégradations des notations du
portefeuille.
Le taux de couverture est quant à lui en baisse (7,9% vs 8,2%) et est d’un bon niveau.

Le taux de couverture des créances dépréciées (stage 3) s’inscrit en baisse (54,9% vs 58,4%
fin 2023). Cette baisse est principalement liée à des taux de couverture plus faibles en lien
avec des passages en période d’observation ainsi qu’à des reprises sur des dossiers en
stock. (Hors période d’observation et hors prêts PGE, le taux de couverture est de 64,6%).

2. Risques de marché

Le risque de marché représente le risque d’incidence négative sur le compte de résultat ou
sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de
la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de
change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité
implicite.

2.1 Objectifs et politique

La Caisse Régionale du Languedoc est exposée au risque de marché sur les éléments de
son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste
valeur (JV ; comptabilisés au prix de marché), par opposition aux titres comptabilisés au
coût amorti (CAM).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book
se traduit par un impact sur le résultat (JVR). La variation de juste valeur du Banking book se
traduit par un impact sur les fonds propres.
Les titres détenus par la Caisse régionale du Languedoc sont pour l’essentiel des titres HQLA
permettant de respecter le ratio de liquidité LCR. La stratégie de la Caisse régionale du
Languedoc est d’acquérir en direct des titres HQLA comptabilisés au coût amorti. En
complément, les investissements non HQLA (OPCVM, SCPI, etc.) sont comptabilisés en juste
valeur.
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Gestion du risque

♦ Dispositif local et central

Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux
niveaux distincts mais complémentaires
- Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure
la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à
caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer
l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
- Au niveau de la Caisse régionale du Languedoc, le Responsable des Risques et
Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce
Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse Régionale et lui est
directement rattaché.

L’organisation mise en place permet un contrôle indépendant des valorisations.

♦ Les comités de décision et de suivi des risques

→ Organes de suivi des risques de niveau Groupe :
— Le Comité des Risques Groupe (CRG)
— Le Comité de suivi des Risques des Caisses régionales (CRCR)
— Le Comité Normes et Méthodologies


→ Organes de suivi des risques de niveau local :
— Le Comité Financier (CFI)
o Comité mensuel présidé par la Direction Générale
o Il soumet la politique financière à la validation du Conseil d’Administration
o Il prend les décisions sur la gestion des fonds propres, le risque de taux et la
politique financière conformément à la politique financière

2.2 Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché

L’encadrement des risques de marché de la Caisse régionale du Languedoc repose sur
des stress scénarios nationaux et locaux donnant lieu à encadrement par des limites et/ou
seuils d’alerte.

Ces indicateurs font l’objet d’un suivi par le Contrôle Permanent au travers de contrôles
SCOPE.

Par ailleurs :
- La notation des titres à la Juste Valeur fait l’objet de seuils d’information de niveau
Directeur financier et de niveau Directeur général / DGA.

- Le portefeuille cantonné est arrivé à échéance.

2.2.1 Les indicateurs

 Les stress scenarii

La mesure du risque en stress test s’applique à travers 2 scénarios :
Page 85



→ Stress groupe sur le portefeuille JVR et CAM : stress correspondant à une
dégradation de la signature de la France due à une absence de réformes
structurelles et une propagation aux spreads souverains
→ Stress adverse 1 an uniquement sur le portefeuille JVR : reprend pour chaque facteur
de risque (spread crédit, taux intérêt et inflation) la plus grande variation sur 1 an
observée sur un historique long (supérieur à 10 ans). Cette approche a l’avantage
de la simplicité et considère que l’ensemble des facteurs de risque du portefeuille
est stressé de manière corrélée (soit la reconduction simultanée des crises de crédit
sur les pays périphériques, de la crise de 2008, …).

Des seuils d’information et des limites sur les pertes du placement des excédents de fonds
propres en cas de scénario catastrophe sont activés en cas de dépassement.

— Pour le stress groupe sur le portefeuille à la Juste Valeur par Résultat (JVR) :
• Limite CA : 90 M€
• Seuil DG / DGA : 85 M€
• Seuil Directeur Financier : 75 M€

— Pour le stress groupe et le stress adverse un an sur le portefeuille au Coût Amorti
(CAM) :
• Limite CA : Pas de limite
• Seuil DG / DGA : 220 M€ (stress groupe)
• Seuil Directeur Financier : 200 M€ (stress groupe)

— Pour le stress adverse un an sur le portefeuille JVR :
• Limite CA : 140 M€
• Seuil DG / DGA : 130 M€
• Seuil Directeur Financier : 120 M€

Au 31/05/2025, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres
est de :
• Stress groupe JVR : 44 M€
• Stress adverse un an JVR : 76,2 M€
• Stress groupe CAM : 135,5 M€

 Les indicateurs complémentaires

La Caisse régionale du Languedoc a ajouté d’autres indicateurs de risques qui font
également l’objet de seuils d’information : il s’agit de la perte de valeur mensuelle et
annuelle du portefeuille de placement.

Les seuils d’information Directeur financier et Directeur général / DGA ont été fixés
respectivement à :
— 7 M€ et 10 M€ sur la perte de valeur du portefeuille de placement sur le mois.

— 10 M€ et 15 M€ sur la perte de valeur du portefeuille depuis le début de l’année.


Au 30 juin 2025, le portefeuille de placement de la Caisse régionale du Languedoc affiche
une plus-value latente de 24 M€.
Page 86



Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc a mis en place des seuils d’information sur le
portefeuille de trading (au sens comptable et non prudentiel). Ce portefeuille contient les
opérations de swaps client et leur adossement.

Les seuils d’information sont les suivants :
— Information Directeur financier :
o Si la variation de valeur mensuelle est supérieure à 2 M€
o Si la variation annuelle est supérieure à 3 M€


— Information Directeur général / DGA :
o Si la variation de valeur mensuelle est supérieure à 4 M€
o Si la variation annuelle est supérieure à 6 M€

 L’utilisation des dérivés de crédit

Au 30/06/2025, la Caisse régionale du Languedoc ne détient pas de dérivés de crédit. Par
ailleurs, la politique financière de la Caisse régionale du Languedoc exclut ce type de
produit.

2.3 Exposition : activités de marché

La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans la note 3.2 des Comptes
consolidés de la Caisse régionale du Languedoc.

2.4 Risque Action

♦ Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage
Pas de portefeuille de transaction sur les actions.

♦ Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement
Le portefeuille en actions s’élève à 89 M€ au 30/06/2025. Il est composé de

→ 69 M€ de fonds Private Equity (Opérations pour Compte Propre) et Infrastructure
→ 20 M€ sur le fonds CAL Impulsion


♦ Actions d’autocontrôle

la Caisse régionale du Languedoc a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat
partiel de ses Certificats Coopératifs d’Investissement limité à 10% sur une période de 2 ans
de l’encours de CCI figurant au capital de la Caisse régionale du Languedoc,
conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale de la Caisse régionale du
Languedoc en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 à
2025.

Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc délègue auprès de Kepler Cheuvreux la
gestion de la liquidité de ses CCI.
Page 87

Les encours concernés figurent dans la note 6.13 du rapport sur les comptes consolidés de
la Caisse régionale du Languedoc.

2.5 La gestion du bilan – Les risques financiers structurels

Les principaux risques financiers issus du bilan de la Caisse régionale du Languedoc sont le
risque de taux d’intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l’objet
d’un reporting régulier en Comité Financier et en Conseil d’Administration.

Le Conseil d’Administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur
proposition du Comité Financier.

2.6 Le risque de taux d’intérêt global

2.6.1 Objectifs et politique

Le Risque de Taux est « le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de
l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des
opérations soumises aux risques de marché (« trading book ») ».

La Caisse régionale du Languedoc a pour objectif la couverture du risque en cas de
variation des taux d’intérêt sur l’ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.

La politique de la Caisse régionale du Languedoc consiste à utiliser des instruments de
couvertures « vanille » pour couvrir son risque de taux. Les actifs à taux fixe sont couverts par
des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces couvertures sont classées en macro-
couverture de juste valeur.

A chaque arrêté, les indicateurs du risque de taux sont calculés pour évaluer les expositions
générées par l’activité bancaire du mois écoulé. Cela se concrétise en général par une
augmentation de l’actif taux fixe (crédits) qui n’est pas compensée au passif (collecte). Ce
risque fait l’objet d’une couverture au moyen de swaps.

Des opérations clientèle particulières présentant un risque de taux pour la Caisse régionale
du Languedoc peuvent également faire l’objet d’une couverture spécifique. Le classement
de ce type d’instruments est de la micro-couverture de juste valeur.

2.6.2 Méthodologie

Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :

• Outils utilisés : outil national PALMA.
• Périmètre de la mesure : l’ensemble du bilan y compris les fonds propres
• Sources des données de calculs : données issues du système d’information (GREEN,
KTP…), et des états financiers de Crédit Agricole S.A (BAFI…)
• Hypothèses/modèles d'écoulement : les écoulements des produits non échéancés
sont issus des conventions groupe exceptées certaines hypothèses de
remboursements anticipés de taux (exemple : DAT) qui sont déterminées de façon
locale à partir des remboursements constatés au cours des exercices précédents
(comme le préconise Crédit Agricole S.A.).
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• Indicateurs de mesures utilisés dans la gestion du risque de taux d'intérêt global : nous
mesurons un gap de taux fixe, un gap de taux inflation, un gap synthétique (taux fixe
+ inflation + équivalent delta des prêts capés et de l’Epargne Logement), et des
gaps d’indices. Le portefeuille de crédits capés fait également l’objet d’un suivi.

• Crédit Agricole S.A. détermine les limites maximales que peuvent appliquer les
Caisses régionales sur les gaps synthétiques.
• Le calibrage des limites en gap de taux d’intérêt des Caisses Régionales s’appuie sur
les ratios suivants pour un choc uniforme de taux de +/-200 points de base (+/- 2%) :
• La perte potentielle actualisée sur toutes les maturités doit être
inférieure à 10% des fonds propres prudentiels,
• La perte potentielle sur la première année glissante et l’année 2 en civil
doit rester inférieure à 5% du PNB d’activité budgété,
• La perte potentielle sur l’année 3 à l’année 10 (en civil) doit rester
inférieure à 4% du PNB d’activité budgété.

— La Caisse régionale du Languedoc applique des limites plus restrictives que les
recommandations nationales sur l’impasse synthétique :

• Limite en impact VAN (choc TF +/-2%) : 7,3% des FP soit 240 M€
• Limite en impact VAN (choc TF +/-2% et infla. +1%) : 8,6% des FP soit 280
M€
• Limite en impact A1 et A2 (choc TF +2%) : 5% du PNB soit 1 630 M€
• Limite en impact A3 à A10 (choc TF +2%) : 4% du PNB soit 1 300 M€
(FP prudentiels 3 265 M€ au 31/12/2024 ; PNB d’activité budgété 2025 :
654 M€)

— La Caisse régionale du Languedoc dispose d’une limite gap Inflation :
• Limite de A1 à A10 à l’Actif et au Passif : 2,8% du PNB soit 920 M€

— La Caisse régionale du Languedoc dispose d’une limite gap sur son indice
significatif : OIS (Overnight Indexed Swap – Index Court Terme).
• Limite à l’Actif de A1 à A15 et au Passif de 2024 à A15 : +/-650 M€
• Limite au Passif d’ici 2024 (inclus) : -2000 M€

Sur l’impact VAN OIS :
• Seuil Directeur Financier : -15 M€
• Seuil Directeur Général : -17 M€
• Limite CA : -20 M€

— La Caisse régionale du Languedoc ayant fait le choix de l’option « écoulement
à un jour des titres de placement obligataires », les limites sur l’impasse
s’appliquent avec cette convention. En revanche la limite sur la VAN (issue des
normes baloises) s’applique sur le périmètre incluant l’écoulement du portefeuille
obligataire de placement sur sa duration.

— La Caisse régionale du Languedoc a ajouté des seuils d’information de niveau
Directeur Général / DGA sur l’impasse stock taux fixe (y.c. équivalent delta) et sur
l’impasse stock inflation. Ces seuils s’appliquent sur le périmètre incluant un
écoulement à un jour du portefeuille de placement obligataire.
Page 89

Sur l’impact VAN :

• Seuil d’information DG/DGA en impact VAN (choc TF +2%) : 6,2% des FP
soit 200 M€
• Seuil d’information DG/DGA en impact VAN (choc TF +2% et infla. +1%) :
7,3% des FP soit 240 M€

Sur l’impasse taux fixe :

• Seuil d’information DG/DGA en impact A1 et A2 (choc TF +2%) : 4,7% du
PNB soit 1550 M€
• Seuil d’information DG/DGA en impact A3-A10 (choc TF +2%) : 3,8% du PNB
soit 1 250 M€
Sur l’impasse inflation :

• Seuil d’information DG/DGA en impact A1 à A10 (choc TF +2%) : 1,6% du
PNB soit 525 M€

— En cas de dépassement de ces seuils, les positions doivent être coupées. Une
alerte est adressée au Directeur Général ou au DGA.

— La Caisse régionale du Languedoc a ajouté des seuils d’information de niveau
Directeur Financier sur l’impact VAN, l’impasse stock taux fixe (y.c. équivalent
delta) et sur l’impasse stock inflation.

Sur l’impact VAN :

• Seuil d’information Directeur Financier en impact VAN (choc TF +/-2%) :
5,2% des FP soit 170 M€
• Seuil d’information Directeur Financier en impact VAN (choc TF +/-2% et
infla. +1%) : 6,2% des FP soit 200 M€

Sur l’impasse taux fixe :

• Seuil d’information Directeur Financier en impact sur A1-A2 (choc TF +/-
2%) : 3,8% du PNB soit 1250 M€
• Seuil d’information Directeur Financier en impact sur A3-A15 (choc TF +/-
2%) : 2,8% du PNB soit 920 M€

Sur l’impasse inflation :

• Seuil d’information Directeur Financier en impact sur A1-A10 (choc TF +/-
2%) : 0,9% du PNB soit 300 M€

— Le Directeur Financier est informé de tout dépassement de seuil d’alerte
d’information, sans obligation de revenir sous ce seuil.

Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanille
(taux fixe ou inflation).
Page 90

2.6.3 Gestion du risque

Le suivi du risque est effectué mensuellement par le Comité Financier ou le Comité de
Trésorerie présidés par le Directeur général.

Les limites Groupe sont bien respectées (cf. Exposition). En cas de dépassement de celles-
ci, la Caisse régionale du Languedoc a recours à la souscription de swaps de couverture.

2.6.4 Exposition

Impact en valeur absolue d’un mouvement de taux de +200 bp sur les gaps (sur chiffres au
31/05/2025) :

Gap synthétique (M€) Gap taux fixe
Les limites sont respectées

Seuil d’information DG/DGA
Limite
Seuil d’information DF




Seuil d’information DF


Limite Seuil d’information DG/DGA


Les seuils d’information ne sont pas atteints.




• Impact sur la VAN d’un choc de taux de +200 bp : -30 M€.
• Impact sur la VAN d’un choc de taux de +200 bp et + 100 bp sur inflation :
-59 M€.

L’information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les
comptes consolidés de la Caisse régionale du Languedoc.
Page 91

2.6.5 Risque de contrepartie sur instruments dérivés

Afin de diminuer le risque de contrepartie sur les instruments dérivés, la Caisse régionale du
Languedoc a mis en place des accords de collatérisation avec les banques suivantes :
CACIB, Natixis, Barclays, BNP et Société Générale.

Ces accords permettent d'échanger la valeur de marché des instruments dérivés avec
chacune des contreparties au-delà d’un seuil fixé à 1M€. La valorisation des portefeuilles est
effectuée quotidiennement par CACEIS pour le compte de la Caisse régionale du
Languedoc.


Montant de collatéral au 30/06/2025 :

Contrepartie Débit Crédit
BNP 2,14 M€
CACIB 486,57 M€
Total 488,71 M€

2.7 Le risque de change

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument
financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La Caisse régionale du Languedoc dispose d’une limite sur l’exposition au risque de change
au travers de la détention d’un portefeuille d’OPCVM.
L’analyse de l’exposition au risque de change est effectuée par transparence du
portefeuille. La Caisse régionale du Languedoc a fixé une limite sur l’exposition du
portefeuille en devises à 2% des fonds propres CRD de A-1 soit 65 M€ pour 2025.

Au 31 mai 2025, l’exposition en devise sur le portefeuille était de 6,2 M€ soit 0,2% des fonds
propres CRD. La limite est respectée.

2.8 Les risques de liquidité et financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si
l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps
opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements
comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que
les engagements au titre d’emprunt et de placement.

2.8.1 Objectifs et politiques

La Caisse Régionale du Languedoc met en place un dispositif d’identification, de mesure,
d’analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l’article 4 du
règlement 97-02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités
suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.

Crédit Agricole S.A. assure la liquidité des Caisses régionales en leur donnant accès à
différents instruments financiers : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1
semaine à 10 ans), Avances globales (50% des prêts MLT débloqués), Avances miroirs. Par
Page 92

ailleurs, la Caisse Régionale du Languedoc peut émettre des Titres de Créances
Négociables (NEU CP, NEU MTN soumis à l’autorisation préalable de Crédit Agricole S.A.).

La politique de gestion de la liquidité de la Caisse Régionale du Languedoc repose sur
l’adossement global des ressources aux actifs à financer en capitaux et en durées. Elle se
concrétise, d’une part, par une politique de collecte clientèle et, d’autre part, par une
politique de refinancement auprès de Crédit Agricole S.A. et des marchés financiers.


2.8.2 Gestion du risque

Le pilotage de la liquidité s’appuie sur :
→ Une mesure quotidienne du déficit de liquidité
→ Une projection mensuelle du déficit à long terme

Un reporting mensuel est effectué en Comité Financier. Celui-ci met en place la politique
de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d’Administration.

2.8.3 Conditions de refinancement au premier semestre 2025

Le premier semestre 2025 a été marqué par la poursuite de la baisse des taux de la BCE.
Cette décision s’inscrit dans un contexte de baisse de l’inflation, qui est repassée en dessous
de 3% dans la zone Euro.
Malgré une hausse ponctuelle en avril-mai liée au contexte international (menace hausse
des tarifs douaniers), le coût de liquidité emprunteur 5 ans facturé par CASA aux Caisses
régionales est passé de 100 bp au 31/12/2024 à 90 bp au 30/06/2025.

Dans un contexte de baisse du Besoin Total en Financement de Marché de la CR (fort
ralentissement de l’activité crédits), le refinancement à Moyen Long Terme s’est effectué
uniquement via 493 M€ d’avances spécifiques à prix bonifié (CA HL SFH, BEI, CRH, CDC, UC
Prédica).

2.8.4 Méthodologie

La Caisse Régionale du Languedoc est soumise dans la gestion de sa liquidité :
- Au ratio de liquidité LCR (Liquidity Coverage Ratio) : la limite réglementaire est de 100%.
- Au ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) : la limite réglementaire est de 100%.
- Aux limites fixées par Crédit Agricole S.A. sur les volumes et les échéances du
refinancement

Crédit Agricole S.A. a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe
d’un risque d’illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter ce risque :
- Mise en place pour chaque Caisse régionale, d’un volume limite de refinancement à
court terme ; il s’agit de la limite qui assure la résistance à une crise systémique.
- Limite assurant la résistance à une crise globale : la Caisse régionale du Languedoc doit
maintenir durant au moins un mois une situation de trésorerie excédentaire.
- Limite assurant la résistance à une crise idiosyncratique (c'est-à-dire sur le nom Crédit
Agricole) : la Caisse régionale du Languedoc doit maintenir durant au moins trois mois
une situation de trésorerie excédentaire.
- Limite sur le Position en Ressources Stables (PRS) qui doit rester positive (nouvelle
contrainte appliquée depuis le 01/07/2017).
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L’encours de dette à long terme arrivant à échéance sur un semestre doit être au maximum
de 1,8% de l’encours des crédits de la Caisse régionale du Languedoc.

La stratégie de la Caisse régionale du Languedoc consiste à optimiser l’ensemble des
contraintes afin de sécuriser le refinancement et de minimiser sur longue période le coût de
liquidité.

La politique de gestion de la liquidité de la Caisse régionale du Languedoc se concrétise
ainsi par :

- Un développement de la collecte clientèle, et un objectif de maîtrise du déficit crédit
collecte (DCC) :

Au 30 juin 2025, le déficit crédit collecte (DCC) de la Caisse régionale du Languedoc est
de -5,5 Md€, en amélioration de 0,3 Md€ sur un an glissant, dans un contexte de fort
ralentissement de l’activité crédits.

- Une optimisation du refinancement du DCC. Cette optimisation passe par :

o Une utilisation du refinancement à court terme (sans dépassement de la limite court
terme) sous contrainte d’un lissage de la souscription de dette à moyen long terme et
d’une sécurisation du refinancement.

La Caisse régionale du Languedoc cherche à éviter les « murs » de liquidité, c'est-à-dire
à se retrouver à devoir souscrire un volume de cash long terme important sur une durée
courte. En effet, le risque est de se refinancer de façon significative sur des spreads
élevés en raison d’un environnement de marché dégradé.

o Un refinancement sous forme d’avances bonifiées de marché

Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues de véhicules de covered bonds
bénéficiant d’une garantie constituée par des créances du groupe des Caisses
régionales. Il s’agit notamment de la CRH ou de CA HL SFH. La Caisse régionale du
Languedoc a pour objectif de poursuivre sur 2025 l’amélioration de la qualité du
gisement des créances servant de sous- jacents aux titrisations de CA HL SFH.

o Un refinancement sous forme d’avances bonifiées liées à l’activité clientèle

Ces avances spécifiques versées par CASA sont issues d’organismes de refinancement
à vocation économique et sociale : Banque Européenne d’Investissement, Banque de
Développement du Conseil de l’Europe, et Caisse des Dépôts et Consignations.

La Caisse régionale du Languedoc veille à la bonne utilisation des enveloppes BEI,
BDCE et CDC proposées dès lors qu’elles répondent à l’activité de la clientèle et en
fonction de leur coût.
Page 94

2.8.5 Exposition

Le ratio de liquidité LCR

Il évalue la couverture des sorties de trésorerie nettes à un mois par des titres liquides de
bonne qualité (essentiellement des titres d’état, des covered bonds, et des titres corporates
de qualité). Les Caisses régionales doivent présenter un ratio LCR >= 100%. Cette obligation
est respectée.

Emissions

Au 30/06/2025, le refinancement à court terme net (durée initiale <= à 1 an) est de 1,71 M€.

Au 30/06/2025, le refinancement à moyen terme net (durée initiale > à 1 an) est de 3,39
Md€.

Sur le premier semestre 2025, la Caisse Régionale du Langudoc a souscrit les dettes MLT
suivantes :
→ 0 M€ de refinancement MLT
→ 493 M€ d’avances spécifiques à prix bonifié (CA HL SFH, BEI, CRH, CDC, UC Prédica)

Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale du
Languedoc présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes
représentées par un titre par durée résiduelle

2.9 Politique de couverture

La Caisse régionale du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses
de taux au travers de swaps de macro-couverture de juste valeur. La justification de la
macro-couverture est effectuée chaque trimestre par l’utilisation de tests prospectifs.

Par ailleurs, certains crédits clientèle à taux fixe peuvent avoir fait l’objet d’une couverture
spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro-
couverture de juste valeur.

Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la Caisse Régionale du
Languedoc d’être en risque sur la structure. Dans ce cas, le swap est classé en trading.

Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse Régionale du Languedoc
figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type
d’instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et
couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et
montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse Régionale du
Languedoc.

Couverture de l’investissement net en devise (Net Investment Hedge)

Au 30 juin 2025, la Caisse Régionale du Languedoc n’a pas documenté de relations de
couverture d’investissement net en devises.
Page 95

3. Risques opérationnels

Le risque opérationnel est défini comme le risque de pertes découlant d’une inadéquation
ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou
d’événements extérieurs, y compris le risque non-conformité et le risque juridique.
Il inclut le risque lié aux TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) et le
risque lié à l’externalisation. le risque de fraude interne et externe et le risque de modèle.

3.1 Gestion du risque : dispositif de surveillance et organisation

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe,
comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe.

Organisation et gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels

• supervision du dispositif par la Direction générale (via le Comité des risques opérationnels
ou le volet risques opérationnels du Comité des risques et du Comité de contrôle interne) ;
• mission des responsables Risques (Crédit Agricole S.A. et ses filiales) et des managers
Risques opérationnels en matière de pilotage en local du dispositif de maîtrise des risques
opérationnels ;
• responsabilité des entités dans la maîtrise de leurs risques ;
• corpus de normes et procédures ;
• déclinaison de la démarche Groupe Crédit Agricole d’appétit pour le risque mise en place
en 2015 intégrant le risque opérationnel.

Identification et évaluation qualitative des risques à travers des cartographies

Les cartographies sont réalisées par les entités annuellement et exploitées par chaque
entité avec une validation des résultats et plans d’action associés en Comité des risques
opérationnels (volet risques opérationnels du Comité de contrôle interne) et une
présentation en Comité des risques du Conseil d’administration.

Elles sont complétées par la mise en place d’indicateurs de risque permettant la
surveillance des processus les plus sensibles.

Collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents sensibles et
significatifs (y compris de nature informatique), avec une consolidation dans une base de
données permettant la mesure et le suivi du cout du risque

La fiabilité et la qualité des données collectées font l’objet de contrôles systématiques en
local et en central.

Calcul et reporting réglementaire des fonds propres au titre du risque opérationnel au
niveau consolidé et au niveau entité

Production trimestrielle d’un tableau de bord des risques opérationnels au niveau entité,
complété par une synthèse Groupe Crédit Agricole reprenant les principales sources de
risques impactant les métiers et les plans d’action associés sur les incidents les plus
importants.
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Outils

La plateforme outil RCP (Risque et contrôle permanent) réunit les quatre briques
fondamentales du dispositif (collecte des pertes, cartographie des risques opérationnels,
contrôles permanents et plans d’action) partageant les mêmes référentiels et permettant
un lien entre dispositif de cartographie et dispositif de maîtrise de risque (contrôles
permanents, plans d’actions, etc.).

S’agissant de la composante du système d’information relative au calcul et à l’allocation
des fonds propres réglementaires, le plan d’évolution s’est poursuivi avec une
rationalisation des référentiels, une meilleure granularité des informations, une
automatisation des contrôles des données reprises dans les états réglementaires Corep,
visant ainsi à répondre aux principes de saine gestion du SI risque du Comité de Bâle.

Ces composantes font l’objet de contrôles consolidés communiqués en central.

Les risques liés aux prestations externalisées sont intégrés dans chacune des composantes
du dispositif Risque opérationnel et font l’objet de contrôles consolidés communiqués en
central. Le dispositif du Groupe Crédit Agricole a été adapté conformément aux lignes
directrices de l’ABE relatives à l’externalisation diffusées en février 2019, afin notamment
d’assurer la mise en conformité du stock des externalisations et consigner les externalisations
dans un registre dédié.

3.2 Méthodologie

Les textes CRR3 modifient le cadre du risque opérationnel par l’introduction d’une nouvelle
méthode unique standardisée de calcul du risque opérationnel (SMA Standardised
Measurement Approach) qui viendra remplacer les trois méthodes élémentaires, standard
et avancée existantes.

Le Comité de Bâle a révisé la norme internationale relative au risque opérationnel afin de
remédier aux lacunes qui ont été mises au jour à la suite de la crise financière de 2008-2009
► manque de sensibilité au risque des approches standard
► manque de comparabilité dû à la grande diversité des pratiques de modélisation interne
mises en œuvre dans le cadre des approches par mesure avancée (AMA) Afin de simplifier
davantage le cadre, toutes les approches existantes pour le calcul des exigences de fonds
propres pour risque opérationnel ont été remplacées par une approche unique, non
fondée sur des modèles, à utiliser par tous les établissements pour déterminer les exigences
de fonds propres pour risque opérationnel (mais possibilité de continuer à les utiliser de leur
processus d’évaluation interne de l’adéquation des fonds propres).

L’approche SMA est basée sur deux composantes :
► Un indicateur d’activité (BIC : business indicator component)
► Des historiques de pertes en risque opérationnel (les banques qui ont connu des
historiques de lourdes pertes seraient plus susceptibles d’en connaître de nouvelles)
Le calcul des exigences de fonds propres (EFP) pour le risque opérationnel utilise le Business
Indicator Component (BIC) basé sur le Business Indicator (BI), intégrant les données des
entités acquises/cédées sur les 3 derniers exercices financiers
Les exigences de fonds propres pour le risque opérationnel sont déterminées à partir de
trois étapes :
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3.3 Exposition

Répartition des pertes opérationnelles par catégorie de risques bâloise (2022 A JUIN 2025)




D’une manière générale, le profil d’exposition en termes de risques opérationnels détectés
ces trois dernières années reflète les principales activités du groupe Crédit Agricole S.A. :
• une exposition à la fraude externe qui reste significative, principalement liée aux moyens
de paiement (fraude monétique, virements frauduleux notamment) puis au risque
opérationnel crédit (falsification, contrefaçon de documents hors moyens de paiement).
• des risques d’exécution, livraison, gestion des processus liés à des erreurs de traitement
(défaut de suivi dans la gestion, défaut de traitement ou défaut de livraison, erreur de saisie,
non-respect des délais, défaillance dans le suivi ou la gestion des garanties…).
• une exposition à la catégorie Clients, produits et pratiques commerciales liés à
l’inadaptation du produit, au service aux besoins du client, au défaut de conseil et aux
litiges sur la performance des activités de conseil.

Pour rappel, des plans d’action locaux ou Groupe correctifs et préventifs sont mis en place
en vue de réduire l’exposition du Crédit Agricole S.A. au Risque Opérationnel. Un suivi
périodique des plans d’action sur les incidents supérieurs à 5 millions d’euros a été mis en
place depuis 2014 au sein du Comité Groupe risques opérationnels et depuis 2016 en
Comité des Risques Groupe.
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4. Risques juridiques

Le service des Affaires Juridiques de la Caisse Régionale du Languedoc poursuit un double
objectif à titre principal :

 Optimiser la maîtrise du risque juridique potentiellement générateur de litiges et de
responsabilités, tant civiles et pénales que disciplinaires pour l’entité, ses dirigeants et ses
employés :
— Le risque légal : non-respect des dispositions légales ou réglementaires qui
encadrent l’exercice des activités de l’entité partout où elle les exerce et en
conditionnent la légalité, la validité, et l’opposabilité aux tiers,
— Le risque contractuel : risque d’inadéquation, par imprécision, lacune ou
insuffisance, de la documentation contractuelle aux opérations traitées,
l’amenant à ne pas traduire de façon complète et claire la volonté des parties
ou de ne pas assurer suffisamment la protection des intérêts de l’entité.

 Apporter l’appui juridique nécessaire aux Services du Siège et aux Réseaux afin de leur
permettre d’exercer et de développer leurs activités, produits et services, tout en
minimisant les risques et les coûts juridiques.

Ce double objectif conditionne et implique l’exercice des missions suivantes :
— Contribuer à la prévention et à la maîtrise des risques juridiques,
— Participer à la défense des intérêts de la Caisse Régionale du Languedoc et de
ses salariés, notamment dans des dossiers spécifiques, montages complexes ou
à forts enjeux financiers,
— Apporter assistance et conseil juridiques aux services du Siège et aux Réseaux,
— Elaborer les textes juridiques (contrats et procédures),
— Assurer la veille juridique sur les domaines d’activités de la Caisse Régionale du
Languedoc,
— Participer à des groupes de travail communautaires et nationaux,
— Contribuer à des chantiers transverses requérant une expertise juridique,
— Valider la documentation publicitaire de la Caisse Régionale,
— Participer sur demande ou de façon permanente à divers Comités Internes de la
Caisse Régionale du Languedoc (CRI, CCI, CORENT) ou nationaux (Comité
Juridique Groupe, Comité Juridique et Conformité Groupe).

Nota : Les problématiques liées à la Direction des Ressources Humaines (droit social), au
périmètre relevant du Recouvrement amiable et/ou Contentieux (sauf exception cf. supra)
sont traitées directement par les Unités concernées.

Le risque juridique étant intégré aux risques opérationnels, une cartographie des risques
juridiques a été réalisée et est mise à jour annuellement.

Afin de maitriser les risques juridiques, le service des Affaires Juridiques est doté de 5
personnes et d’un budget ad hoc, ainsi que d’une base documentaire et sollicite
périodiquement des formations dans le cadre du plan de formation annuel.

En matière de reporting, le service des Affaires Juridiques :
— contribue aux remontées de dysfonctionnements significatifs de non-conformité
et des conflits d'intérêt, ainsi qu’aux déclarations des risques opérationnels,
Page 99

— informe de façon hebdomadaire la Direction Générale des faits marquants de
son activité

Au cours du 1er semestre 2025, la Caisse Régionale du Languedoc n’a enregistré aucune
procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage ayant eu, ou susceptible d’avoir des
effets significatifs sur son activité, son patrimoine, sa situation financière et ses résultats (tout
comme ceux de ses filiales).

Par ailleurs, la Caisse Régionale du Languedoc a été assignée par des porteurs de CCI en
vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l’Association de défense
des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 70,4 M€.
Le Tribunal Judiciaire d’Amiens, dans sa décision du 21 avril 2021, a rejeté la demande de
ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens ainsi qu’à l’indemnisation de la
Caisse Régionale du Languedoc. Cette décision correspond à l’analyse faite par la Caisse
Régionale du Languedoc sur l’absence de fondement de cette action. Elle a fait l’objet
d’un appel de la part de la partie adverse. La Caisse régionale du Languedoc prend acte
avec satisfaction de l’arrêt rendu le 27 juin 2024 par la Cour d’appel d’Amiens dans ce
litige. Cette décision confirme ainsi le jugement du Tribunal judiciaire d’Amiens du 21 avril
2021. Elle peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation.


5. Risques de non-conformité

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité vise à prémunir la Caisse Régionale
du Languedoc du risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte
financière significative ou d’atteinte à sa réputation, qui naît du non-respect des dispositions
relatives aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législatives,
réglementaires, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou
d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de
l'organe délibérant.

Le périmètre des contrôles porte notamment sur les réglementations liées aux activités
d’investissement, sur les règles de commercialisation, la distribution des produits et services
bancaires, la prévention du blanchiment des capitaux, la lutte contre le financement du
terrorisme, la lutte contre la corruption, la fraude interne et externe, les sanctions
internationales, les règles en matière de protection de la clientèle et de protection des
données à caractère personnel (RGPD).

Des moyens spécifiques d’encadrement et de surveillance des opérations sont mis en
œuvre.

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s’articule autour de 4 volets :
• La prévention, l’information et la formation,
• L’adaptation des procédures et des processus pour prendre en compte les
nouveautés réglementaires et tenir compte des nouvelles formes de risques
rencontrés,
• Les contrôles de 1er, 2ème et 3ème degré,
• Le reporting dans les comités de contrôle et les instances de gouvernance de la
Caisse régionale et de ses filiales.
Page 100

5.1 La prévention

La formation et la sensibilisation des collaborateurs sont un élément clef du dispositif de
prévention des risques de non-conformité. Des modules de formation font partie intégrante
du plan de formation obligatoire et régulier des collaborateurs. Ces formations concernent
notamment :

• La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme,
• Le respect de la règlementation sur les sanctions internationales,
• Le respect des règles de conformité-déontologie, de la Loi Intermédiation Assurance et
MIF, du Crédit à la Consommation,
• La prévention du surendettement et des pratiques anticoncurrentielles,
• La formation des vendeurs aux services d’investissement,
• La clientèle en situation de fragilité financière,
• Le droit au compte,
• La commercialisation des parts sociales,
• La prévention de la fraude (interne et externe),
• La lutte contre la corruption,
• La protection de la clientèle,
• Les abus de marché,
• Les conflits d’intérêts,
• Les règlementations BHCA, FATCA, QI et Volcker.

5.2 L’adaptation des procédures aux nouveautés réglementaires et au suivi des
risques de non-conformité

La veille réglementaire est conjointement assurée par les services Affaires Juridiques et
Conformité, Sécurité Financière et Fraudes et l’organe central du Groupe Crédit Agricole
ainsi que les filiales spécialisées du groupe. Les nouveautés ou modifications réglementaires
font l’objet de consignes Groupe, d’une transposition dans les processus et les procédures
internes de la Caisse Régionale du Languedoc et de remontées hebdomadaires auprès de
la Direction Générale de la Caisse Régionale du Languedoc.

Le risque de conduite (défini comme étant le risque d’un comportement inadapté au
regard de la réglementation et de l’éthique, d’un ou plusieurs collaborateurs dans leurs
relations avec les clients, les marchés financiers, les tiers -les fournisseurs, les partenaires etc.-
ou d’autres collaborateurs, dont les conséquences financières ou non financières seraient
préjudiciables pour l’image ou la pérennité de l’entité) a fait l’objet d’une présentation en
Comité de Contrôle Interne et en Comité des Risques de la Caisse Régionale du Languedoc
respectivement les 19 mai 2025 et 19 juin 2025. Ce risque est coté vert et fait ressortir
l’existence d’un dispositif de maîtrise satisfaisant du risque de conduite au sein de la Caisse
Régionale du Languedoc.

La Loi ECKERT sur les avoirs en déshérence continue de faire l’objet d’un suivi détaillé, assuré
par la Conformité, en Comité de Contrôle Interne (CCI) de la Caisse Régionale du
Languedoc.

Pour la cinquième année, la Caisse régionale du Languedoc poursuit son plan d’action sur
la révision du KYC de l’ensemble de sa clientèle dans la mouvance du Groupe. Ce projet
s’inscrit dans la durée avec des cibles définies chaque année et un processus de décisions
pour les clients résiduels non remédiés à l’échéance de la période.
Page 101

Concernant les sanctions internationales la Caisse Régionale du Languedoc a renforcé son
dispositif relatif au gel des avoirs et s’assure de la bonne adaptation de sa politique relative
aux sanctions internationales aux évolutions de l’actualité et de la politique Groupe.

Par ailleurs, concernant le dispositif de détection des alertes de LCB/FT, la Caisse Régionale
du Languedoc, s’appuie sur un outil de détection agile et évolutif qui offre une forte
adaptabilité à l’actualité. En complément, la Caisse Régionale du Languedoc déploie des
requêtes spécifiques en fonction des situations de risques locales qui sont identifiées.

Le dispositif de remontée des dysfonctionnements significatifs auprès de la Direction
Générale de la Caisse Régionale du Languedoc ainsi qu’auprès de la Direction de la
Conformité de CA.SA et des réclamations contribue également à la détection et à
l’amélioration de la couverture des risques.

5.3 Les contrôles et les actions correctrices

Le plan de contrôle des risques de non-conformité est intégré dans le plan de contrôle
interne de la Caisse Régionale du Languedoc (le dispositif comprend des contrôles de 1er,
2nd et 3ème niveau).

Le plan de contrôle permanent de conformité continue d’être enrichi. Il s’articule toujours
autour de 6 thèmes de risques de non-conformité, eux-mêmes déclinés désormais en 38
processus et plus de 330 points de contrôles de niveau 1, 2.1, 2.2 et 2.2C.
En déclinaison de l’arrêté du 6 janvier 2021, dédié au contrôle interne en matière de LCB-
FT et de gel des avoirs, la Caisse Régionale du Languedoc a réorganisé la répartition de ses
contrôles relatifs à la Sécurité Financière. Le point clé de cet article est la réaffirmation du
principe d’indépendance assurée par une organisation stricte entre, d'une part, les
personnes exerçant des activités opérationnelles et, d'autre part, les personnes dédiées à
la seule fonction de contrôle des opérations de LCB-FT.

Dans ce cadre, la Caisse Régionale du Languedoc a réalisé un transfert de 10 contrôles,
réalisés par la Sécurité Financière, au Contrôle Permanent.

Le plan de contrôle intègre le respect des obligations de la Caisse Régionale du Languedoc
au regard du Règlement Général sur la Protection des Données et les contrôles ont été
effectivement réalisés dès le 1er trimestre 2019.

Les contrôles permanents de conformité présentant des résultats insuffisants font l’objet de
plan d’actions correctives. Les résultats insuffisants sont restitués en Comité de Contrôle
Interne de la Caisse Régionale du Languedoc (CCI).

L’ensemble de ces dispositifs et actions fait l’objet d’un suivi renforcé par le Responsable
de la Conformité, le Responsable de la Sécurité Financière et Fraude et le Responsable du
Contrôle Permanent et des Risques de la Caisse Régionale du Languedoc, sous la
coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.
Page 102

5.4 Le reporting

Les risques clefs de non-conformité font l’objet d’indicateurs suivis par un reporting régulier
au RFGR, au Comité de Contrôle Interne de la Caisse Régionale du Languedoc et à
l’organe délibérant et sont également communiqués trimestriellement à Crédit Agricole S.A
aux travers de nombreux tableaux de bord.

Ces indicateurs clés définis par le Groupe Crédit Agricole sont :
— Le contrôle de la conformité réglementaire des entrées en relation,
— Le contrôle et le suivi de l’actualisation de la connaissance client
— La surveillance des opérations détectées par l’outil de lutte anti-blanchiment,
— Le contrôle des abus de marchés,
— Le contrôle de l’adéquation du produit aux besoins du client,
— Le contrôle de l’avis préalable du Responsable de la Conformité, avant le
lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits,
— Le contrôle des transactions personnelles des personnes sensibles,
— Le contrôle de la correction des dysfonctionnements significatifs,
— Le contrôle du respect du plan de formation à la lutte anti-blanchiment,
— Le contrôle des dispositions relatives au RGPD,
— Le contrôle du traitement des réclamations,
— Les contrôles liés à la prévention de la fraude
— Le contrôle de la mise en œuvre de la règlementation FATCA,
— Le suivi de la mise en œuvre du dispositif de respect aux sanctions internationales,
— Le suivi des criblages de la base clients.


Le Rapport du Responsable de la Conformité des Services d’Investissement (RCSI)
communiqué annuellement à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a fait l’objet d’une
présentation et d’une validation par le Conseil d’Administration de la Caisse régionale du
Languedoc le 23 mai 2025.

Le Questionnaire sur la Protection de la Clientèle et sur les pratiques commerciales (QPC)
communiqué annuellement à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a
fait l’objet d’une validation par le RFGR et a été transmis à l’ACPR. Il fera l’objet d’une
présentation en comité de contrôle interne (CCI) au mois de juillet 2025.
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COMPTES CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES
AU 30 JUIN 2025

(Ayant fait l’objet d’un examen limité)




Examinés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale du Languedoc en
date du 22 juillet 2025
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SOMMAIRE




CADRE GENERAL............................................................................................................................................... 4
PRESENTATION JURIDIQUE DE L’ENTITE .........................................................................................................................4

1- DENOMINATION, SIEGE SOCIAL ET IMMATRICULATION ...................................................................4

2- FORME JURIDIQUE ...........................................................................................................................4

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES ...................................................................................................................... 5
COMPTE DE RESULTAT.........................................................................................................................................5

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES ............................6

BILAN ACTIF .........................................................................................................................................................7

BILAN PASSIF .......................................................................................................................................................8

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES ..............................................................................................9

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE ...................................................................................................................11

NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES ...................................... 14
1 PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISEES .......................14

1.1 Normes applicables et comparabilité .............................................................................................14

1.2 Principes et méthodes comptables .................................................................................................16

2 PRINCIPALES OPERATIONS DE STRUCTURE ET EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE LA PERIODE....................................17

2.1 Principales opérations de structure ................................................................................................17

2.2 Information portant sur le périmètre de consolidation au 30 juin 2025 ........................................17

2.3 Autres événements significatifs de la période : ..............................................................................18

3 RISQUE DE CREDIT ...............................................................................................................................19

3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période ...........19

3.2 Expositions au risque souverain .....................................................................................................28

4 NOTES RELATIVES AU RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES ......30

4.1 Produits et charges d’intérêts ........................................................................................................30

4.2 Produits et charges de commissions ..............................................................................................31

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ..............................31

4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ................33

4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti .........33

4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat
33

4.7 Produits (charges) nets des autres activités ...................................................................................33
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4.8 Charges générales d’exploitation ...................................................................................................33

4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles ...................................................................................................................................34

4.10 Coût du risque ................................................................................................................................35

4.11 Gains ou pertes nets sur autres actifs ............................................................................................36

4.12 Impôts.............................................................................................................................................36

4.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ..............................37

5 INFORMATIONS SECTORIELLES ................................................................................................................39

6 NOTES RELATIVES AU BILAN ...................................................................................................................39

6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat ................................................................39

6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ..................................................................40

6.3 Actifs financiers au coût amorti......................................................................................................42

6.4 Passifs financiers au coût amorti ....................................................................................................43

6.5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ....................................44

6.6 Immeubles de placement ...............................................................................................................44

6.7 Ecarts d’acquisition ........................................................................................................................44

6.8 Provisions .......................................................................................................................................45

6.9 Dettes subordonnées ......................................................................................................................46

6.10 Capitaux propres ............................................................................................................................47

7 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES ......................................................48

8 RECLASSEMENTS D’INSTRUMENTS FINANCIERS...........................................................................................50

9 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET INFORMATIONS DIVERSES .....................................................51

9.1 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur ............................................51

9.2 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3...........54

9.3 Evaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine ............................................57

9.4 Juste valeur des titres de dettes comptabilisés au coût amorti ......................................................57

10 IMPACTS DES EVOLUTIONS COMPTABLES OU AUTRES EVENEMENTS ................................................................59

11 PARTIES LIEES .....................................................................................................................................60

12 ÉVENEMENTS POSTERIEURS AU 30 JUIN 2025 ..........................................................................................62
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Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers
consolidés et des notes annexes aux états financiers


CADRE GENERAL


Présentation juridique de l’entité


1- Dénomination, Siège Social et immatriculation

Dénomination Sociale : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc

Appellation Commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC

Code NAF : 6419Z

Numéro SIRET : 492 826 417 000 15

Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER

Lieu de Cotation : EURONEXT PARIS


2- Forme Juridique

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à
capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L512-20 et suivants du
Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la règlementation
bancaire contenue dans les articles L511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.

En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou réglementaires contenues dans :
- La loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, modifiée par la
loi du 13 Juillet 1992 relative à la modernisation des entreprises coopérative,
- Les dispositions non abrogées de l'ancien livre V du Code Rural,
- Les articles L231-1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital
variable.

La Caisse Régionale du Languedoc a été constituée par acte sous seing privé en date du 26
Avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-2 du Code Monétaire et Financier, et
inscrite sur la liste des établissements de crédit agrées en qualité de banque mutualiste et
coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affectées.
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ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
COMPTE DE RESULTAT
(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Intérêts et produits assimilés (1) 4.1 553 951 620 670
Intérêts et charges assimilées (1) 4.1 (433 481) (504 411)
Commissions (produits) (1) 4.2 170 761 182 832
Commissions (charges) (1) 4.2 (22 239) (33 986)

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 15 424 3 941

Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 1 206 (4 659)

Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 14 218 8 600
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux
4.4 88 557 83 528
propres
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres
‐ ‐
recyclables
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux
88 557 83 528
propres non recyclables (dividendes)
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût
4.5 ‐ ‐
amorti
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en
4.6 ‐ ‐
actifs financiers à la juste valeur par résultat
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur
4.6 ‐ ‐
par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat

Produit net des activités d'assurance ‐ ‐
Produits des activités d’assurance ‐ ‐
Charges afférentes aux activités d’assurance ‐ ‐
Produits et charges afférents aux contrats de réassurance détenus ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance ‐ ‐
Produits financiers ou charges financières d'assurance afférents aux contrats de
‐ ‐
réassurance détenus
Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance ‐ ‐

Produits des autres activités 4.7 3 848 2 953
Charges des autres activités 4.7 (3 428) (2 189)
PRODUIT NET BANCAIRE 373 393 353 338
Charges générales d'exploitation 4.8 (188 378) (182 246)
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles
4.9 (7 252) (7 151)
et incorporelles
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 177 763 163 941
Coût du risque 4.10 (32 964) (38 641)
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 144 799 125 300
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 21 102
Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.7 ‐ ‐
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 144 820 125 402
Impôts sur les bénéfices 4.12 (18 937) (10 477)
Résultat net d'impôts des activités abandonnées 6.5 ‐ ‐
RÉSULTAT NET 125 883 114 925
Participations ne donnant pas le contrôle (53) (19)
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 125 830 114 906
Résultat par action (en euros) 6.10 ‐ ‐
Résultat dilué par action (en euros) 6.10 ‐ ‐
(1) Au 30 juin 2024, les commissions intégraient un produit de 16 202 milliers d’euros et une charge de 13 352 milliers d’euros au titre de la marge
collecte, qui auraient dû être classés respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et en « Intérêts et charges assimilées ». Cette modification
de présentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire présenté au 30 juin 2024.
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RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES
DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Résultat net 125 883 114 925

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 ‐ 1 565
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du
4.13 ‐ ‐
risque de crédit propre (1)
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés
4.13 158 225 80 554
en capitaux propres non recyclables (1)
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
4.13 ‐ ‐
capitaux propres non recyclables
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en 4.13 158 225 82 119
équivalence
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en 4.13 (4 864) (2 828)
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐
équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
4.13 ‐ ‐
propres non recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
4.13 153 361 79 291
propres non recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion 4.13 ‐ ‐
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux
4.13 5 (108)
propres recyclables
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 2 486 (49)
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
4.13 ‐ ‐
capitaux propres recyclables
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés
4.13 ‐ ‐
en capitaux propres
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en 4.13 2 491 (157)
équivalence
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en 4.13 (645) 13
équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en 4.13 ‐ ‐
équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
4.13 ‐ ‐
propres recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 1 846 (144)
propres recyclables
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux 4.13 155 207 79 147
propres

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en
281 090 194 072
capitaux propres
Dont part du Groupe 281 037 194 053
Dont participations ne donnant pas le contrôle 53 19

(1) Montant du transfert en réserves d’éléments non recyclables 4.13 931 ‐
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BILAN ACTIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 31/12/2024
Caisse, banques centrales 151 329 158 515
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 892 072 1 147 624
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 117 597 119 779
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 774 475 1 027 845
Instruments dérivés de couverture 611 824 621 725
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3-6.2 2 885 572 2 687 649
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
33 786 30 446
capitaux propres recyclables
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste
2 851 786 2 657 203
valeur par capitaux propres non recyclables
Actifs financiers au coût amorti 3-6.3 31 109 549 31 256 981
Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 382 225 2 508 753
Prêts et créances sur la clientèle 26 400 481 26 424 818
Titres de dettes 2 326 843 2 323 410
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (449 654) (415 630)
Actifs d'impôts courants et différés 138 493 126 404
Comptes de régularisation et actifs divers 327 851 312 530
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
6.5 ‐ ‐
abandonnées
Contrats d’assurance émis - Actif ‐ ‐
Contrats de réassurance détenus - Actif ‐ ‐
Participation dans les entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Immeubles de placement 6.6 89 980 86 768
Immobilisations corporelles 97 372 101 751
Immobilisations incorporelles ‐ ‐
Ecarts d'acquisition 6.7 ‐ ‐
TOTAL DE L'ACTIF 35 854 388 36 084 317
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BILAN PASSIF

(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 31/12/2024
Banques centrales ‐ ‐
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.1 115 227 118 153
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 115 227 118 153
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Instruments dérivés de couverture 186 570 226 835
Passifs financiers au coût amorti 6.4 28 728 635 29 248 247
Dettes envers les établissements de crédit 16 558 335 17 263 602
Dettes envers la clientèle 12 094 203 11 894 174
Dettes représentées par un titre 76 097 90 471
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (49 467) (52 309)
Passifs d'impôts courants et différés 30 370 2 897
Comptes de régularisation et passifs divers 1 016 441 979 424
Dettes liées aux actifs non courants détenus en vue de la
6.5 ‐ ‐
vente et activités abandonnées
Contrats d'assurance émis - Passif ‐ ‐
Contrats de réassurance détenus - Passif ‐ ‐
Provisions 6.8 98 904 109 600
Dettes subordonnées 6.9 ‐ ‐
Total dettes 30 126 680 30 632 847


Capitaux propres 5 727 708 5 451 470
Capitaux propres part du Groupe 5 712 877 5 438 982
Capital et réserves liées 1 549 830 1 528 916
Réserves consolidées 3 020 018 2 874 754
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
1 017 199 861 992
propres
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur actifs non courants détenus en vue de la ‐ ‐
vente et activités abandonnées
Résultat de la période 125 830 173 320
Participations ne donnant pas le contrôle 14 831 12 488
TOTAL DU PASSIF 35 854 388 36 084 317
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TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle


Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
propres

Capital Capitaux
réserves propres
Résultat Capitaux liées et Capitaux consolidés
net propres résultat propres
Primes et Autres Gains et pertes Gains et pertes Total des gains et Gains et pertes Gains et pertes Total des gains et
réserves Elimination des instrument Total Capital comptabilisés comptabilisés pertes comptabilisés comptabilisés pertes
Capital consolidées titres s de et réserves directement en directement en comptabilisés directement en directement en comptabilisés
liées au capital autodétenus capitaux consolidées capitaux propres capitaux propres non directement en capitaux propres capitaux propres directement en
(1) propres recyclables recyclables capitaux propres recyclables non recyclables capitaux propres



(en milliers d'euros)
Capitaux propres au 1er janvier 2024 Publié 366 045 4 063 351 (1 819) ‐ 4 427 578 (1 697) 639 153 637 456 ‐ 5 065 034 11 648 ‐ ‐ ‐ 11 648 5 076 683

Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Capitaux propres au 1er janvier 2024 Retraité 366 045 4 063 351 (1 819) ‐ 4 427 578 (1 697) 639 153 637 456 ‐ 5 065 034 11 648 ‐ ‐ ‐ 11 698 5 076 683

Augmentation / Réduction de capital (2 120) ‐ ‐ ‐ (2 120) ‐ ‐ ‐ ‐ (2 120) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (2 120)

Variation des titres autodétenus ‐ ‐ (668) ‐ (668) ‐ ‐ ‐ ‐ (668) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (668)

Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Dividendes versés au 1er semestre 2024 ‐ (27 900) ‐ ‐ (27 900) ‐ ‐ ‐ ‐ (27 900) (319) ‐ ‐ ‐ (319) (28 219)

Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle ‐ 10 000 ‐ ‐ 10 000 ‐ ‐ ‐ ‐ 10 000 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 000

Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires (2 120) (17 900) (668) ‐ (20 688) ‐ ‐ ‐ ‐ (20 688) (319) ‐ ‐ ‐ (319) (21 007)

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (144) 79 291 79 147 ‐ 79 147 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 79 147

Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
transférés en réserves

Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Résultat du 1er semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 114 906 114 906 19 ‐ ‐ ‐ 19 114 925

Autres variations ‐ (10 013) ‐ ‐ (10 013) ‐ ‐ ‐ ‐ (10 013) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (10 013)

Capitaux propres au 30 juin 2024 Retraité 363 925 4 035 438 (2 487) ‐ 4 396 877 (1 841) 718 444 716 603 114 906 5 228 386 11 348 ‐ ‐ ‐ 11 348 5 239 735

Augmentation / Réduction de capital 6 219 (1 490) ‐ ‐ 4 729 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 729 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 729

Variation des titres autodétenus ‐ ‐ 1 179 ‐ 1 179 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 179 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 1 179

Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Dividendes versés au 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle ‐ (10 000) ‐ ‐ (10 000) ‐ ‐ ‐ ‐ (10 000) 450 ‐ ‐ ‐ 450 (9 550)

Mouvements liés aux paiements en actions ‐ 852 ‐ ‐ 852 ‐ ‐ ‐ ‐ 852 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 852

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 6 219 (10 638) 1 179 ‐ (3 240) ‐ ‐ ‐ ‐ (3 240) 450 ‐ ‐ ‐ 450 (2 790)

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ 42 ‐ ‐ 42 297 145 092 145 389 ‐ 145 431 ‐ 20 ‐ 20 20 145 451

Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
‐ 42 ‐ ‐ 42 ‐ (42) (42) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
transférés en réserves

Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Résultat du 2nd semestre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 58 414 58 414 670 ‐ ‐ ‐ 670 59 084

Autres variations ‐ 9 991 ‐ ‐ 9 991 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 991 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9 991

Capitaux propres au 31 décembre 2024 Retraité 370 144 4 034 833 (1 308) ‐ 4 403 670 (1 544) 863 536 861 992 173 320 5 438 982 12 468 20 ‐ 20 12 488 5 451 471

Affectation du résultat 2024 ‐ 173 320 ‐ ‐ 173 320 ‐ ‐ ‐ (173 320) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Capitaux propres au 1er janvier 2025 Publié 370 144 4 208 153 (1 308) ‐ 4 576 990 (1 544) 863 536 861 992 ‐ 5 438 982 12 468 20 ‐ 20 12 488 5 451 471

Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Capitaux propres au 1er janvier 2025 Retraité 370 144 4 208 153 (1 308) ‐ 4 576 990 (1 544) 863 536 861 992 ‐ 5 438 982 12 468 20 ‐ 20 12 488 5 451 471
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Augmentation / Réduction de capital 22 025 ‐ ‐ ‐ 22 025 ‐ ‐ ‐ ‐ 22 025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 22 025


Variation des titres autodétenus ‐ ‐ (1 110) ‐ (1 110) ‐ ‐ ‐ ‐ (1 110) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (1 110)


Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er semestre 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Dividendes versés au 1er semestre 2025 ‐ (27 136) ‐ ‐ (27 136) ‐ ‐ ‐ ‐ (27 136) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (27 136)


Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 290 ‐ ‐ ‐ 2 290 2 290


Mouvements liés aux paiements en actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 22 025 (27 136) (1 110) ‐ (6 221) ‐ ‐ ‐ ‐ (6 221) 2 290 ‐ ‐ ‐ 2 290 (3 931)


Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ‐ (931) ‐ ‐ (931) 1 846 153 361 155 207 ‐ 154 276 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 154 276


Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables
‐ (931) ‐ ‐ (931) ‐ 931 931 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
transférés en réserves


Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Résultat du 1er semestre 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 125 830 125 830 53 ‐ ‐ ‐ 53 125 883


Autres variations ‐ 11 ‐ ‐ 11 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11


CAPITAUX PROPRES AU 30 JUIN 2025 392 169 4 180 097 (2 418) ‐ 4 569 849 302 1 016 897 1 017 199 125 830 5 712 878 14 811 20 ‐ 20 14 831 5 727 710


(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle

(2) Dont 2 290 milliers d'euros liés à la part des minorataires dans l'augmentation de capital de Sofilaro de 15 000 milliers d'euros et de Sofilaro Innovation de 7 500 milliers d'euros.
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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de
la Caisse Régionale du Languedoc.

Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la
cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des
immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits
dans les rubriques « Juste valeur par résultat » ou « Juste valeur par capitaux propres non
recyclables » sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure
financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques
centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de
crédit.
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(en milliers d'euros) Notes 30/06/2025 30/06/2024
Résultat avant impôt 144 820 125 402

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des
7 252 7 149
immobilisations corporelles et incorporelles

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres
‐ ‐
immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 35 054 42 429
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en
‐ ‐
équivalence
Résultat net des activités d'investissement (21) (101)
Résultat net des activités de financement 1 462 1 982
Autres mouvements 39 498 36 790
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat
83 245 88 249
net avant impôt et des autres ajustements
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit (462 776) (945 397)
Flux liés aux opérations avec la clientèle 178 110 786 152
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs
261 739 (342 050)
financiers
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non
(31 674) 45 556
financiers
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence ‐ ‐
Impôts versés (9 067) (22 890)
Variation nette des actifs et passifs provenant des
(63 668) (478 629)
activités opérationnelles
Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité
164 397 (264 978)
opérationnelle (A)
Flux liés aux participations (1) (22 686) (11 702)

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (567) 1 853

Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations
(23 253) (9 849)
d'investissement (B)
Flux de trésorerie provenant ou à destination des
(2 827) (29 952)
actionnaires (2)
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de
(18 367) 15 743
financement (3)
Flux provenant des activités abandonnées ‐ ‐
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de
(21 194) (14 209)
financement (C)
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et
‐ ‐
équivalent de trésorerie (D)
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA
TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A 119 950 (289 036)
+ B + C + D)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 211 441 960 474
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 158 515 145 420
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des
52 926 815 054
établissements de crédit **
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 331 391 671 438
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 151 329 154 282
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des
180 062 517 156
établissements de crédit **
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES
119 950 (289 036)
EQUIVALENTS DE TRESORERIE
Page 118




* Composé du solde net du poste « Caisse, banques centrales », hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités
reclassées en activités abandonnées)
** Composé du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs non douteux » et « Comptes et prêts au jour le jour non
douteux » tels que détaillés en note 6.3 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs » et « Comptes et emprunts au jour le
jour » tels que détaillés en note 6.4 (hors intérêts courus)

(1) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de
participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements
significatifs de la période". Au cours du 1er semestre 2025, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse
Régionale du Crédit Agricole du Languedoc s'élève à -22 686 milliers d'euros, portant notamment sur les opérations suivantes:
souscription dans Sofilaro Expansion pour 10 000 milliers d’euros, dans SACAM Avenir pour 9 906 milliers d’euros, et dans
SACAM Santé et Territoires pour 4 030 milliers d'euros, liquidation de Craft pour 925 milliers d'euros et rachat de CCI du
Crédit Agricole du Languedoc pour 1 088 milliers d'euros.
(2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : notamment cela comprend le paiement des dividendes
versés par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc à ses actionnaires, à hauteur de 27 136 milliers d'euros pour
l'année 2024, le paiement des dividendes des Caisses Locales en parts sociales à leurs sociétaires à hauteur de 6 087 milliers
d'euros pour l'année 2024, l'augmentation du capital des Caisses Locales pour 15 938 milliers d'euros et l'augmentation de
capital de Sofilaro et Sofilaro Innovation souscrite par les actionnaires minoritaires à hauteur de 2 290 milliers d'euros.

(3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : notamment, au 30 juin 2025, les
encaissements liés aux produits des émissions d'emprunts représentent 19 057 milliers d'euros, les décaissements liés aux
remboursements d'emprunts s'élèvent à 35 776 milliers d'euros et les décaissements liés aux intérêts payés à 1 462 milliers
d'euros.
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NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
INTERMEDIAIRES RESUMES
1 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements
et estimations utilisées
1.1 Normes applicables et comparabilité

Sauf mention contraire, tous les montants indiqués dans le présent rapport financier sont
exprimés en euros et sont indiqués en milliers, sans décimale. Les arrondis au millier d’euros
le plus proche peuvent, dans certains cas, conduire à des écarts non significatifs au niveau
des totaux et des sous-totaux figurant dans les tableaux.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale du Languedoc au 30
juin 2025 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à
l’information financière intermédiaire.

Les normes et interprétations utilisées pour la préparation des comptes consolidés
intermédiaires résumés sont identiques à celles utilisées par la Caisse Régionale du
Languedoc pour l’élaboration des comptes consolidés au 31 décembre 2024 établis, en
application du règlement CE n°1606/2002, conformément aux normes IAS/IFRS et aux
interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »),
en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la
comptabilité de macro-couverture.

Les comptes consolidés intermédiaires résumés de la Caisse Régionale du Languedoc au 30
juin 2025 ont été préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34 relative à
l’information financière intermédiaire.

Le Groupe Crédit Agricole a fait le choix de présenter en conformité avec la norme IAS 34.8,
les états financiers liés au résultat et au tableau de flux de trésorerie avec une période
comparative limitée au semestre N-1 afin d’en simplifier la lecture.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union
européenne au 30 juin 2025 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur
l’exercice 2025.

Celles-ci portent sur :

Date de 1ère
Effet significatif
Normes, Amendements ou application :
potentiel pour le
Interprétations exercices ouverts à
Groupe
compter du

IAS 21 / IFRS 1 01/01/2025 Non
Manque d'échangeabilité d'une devise


Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations
adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue
par le Groupe, sauf mention spécifique.
Page 120




Normes et interprétations adoptées par l’Union Européenne au 30 juin 2025 non encore
appliquées par le Groupe

• IFRS 9 / IFRS 7 - Classement et évaluation des instruments financiers
Les amendements aux normes IFRS 9 et IFRS 7, adoptés le 27 mai 2025 et applicables
aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2026 viennent notamment clarifier le
classement des actifs financiers assortis de caractéristiques conditionnelles, telles que
des caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise
(ESG), dans le cadre du test SPPI.
Ces amendements requerront des informations supplémentaires concernant les
placements dans des instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste
valeur par le biais des autres éléments du résultat global et les instruments financiers
assortis de caractéristiques conditionnelles.

Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union Européenne au 30 juin 2025

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 30 juin 2025 mais non encore adoptées
par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur
d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc
pas appliquées par le Groupe au 30 juin 2025.

• IFRS 18 - Présentation et informations à fournir dans les états financiers
La norme IFRS 18 « Présentation et informations à fournir dans les états financiers »
publiée en avril 2024 remplacera la norme IAS 1 « Présentation des états financiers »
et sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2027, sous réserve
d’adoption par l’Union européenne.
La norme IFRS 18 imposera une nouvelle structure du compte de résultat et des sous-
totaux obligatoires avec un classement des produits et charges dans 3 catégories :
« exploitation », « investissement » et « financement » dans l'état du compte de résultat.
La norme IFRS 18 imposera également de décrire dans les notes annexes les mesures
de performance définies par la Direction et utilisées dans la communication publique
hors des états financiers IFRS.
Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre au sein du Groupe sont en
cours.

Décisions IFRS IC pouvant affecter le Groupe

Effet significatif
Normes, Amendements ou
Date de publication potentiel pour le
Interprétations
Groupe
IAS 7
Classification des flux de trésorerie liés aux 01/01/2025 Non
appels de variation de marge sur les contrats «
collatéralisés au marché »
IAS 38
Reconnaissance des actifs incorporels 01/01/2025 Non
résultant d'engagements liés au climat
IFRS 9 / IFRS 17 / IFRS 15 / IAS 37
Garanties émises sur les obligations d'autres 01/01/2025 Non
entités
IFRS 15
Reconnaissance des revenus provenant des 01/01/2025 Non
frais de scolarité
Page 121




1.2 Principes et méthodes comptables


 Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états
financiers

Etant donné leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers
exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur
réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
- les activités des marchés nationaux et internationaux ;
- les fluctuations des taux d'intérêt et de change ;
- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d'activité ou pays ;
- les modifications de la réglementation ou de la législation ;

Cette liste n'est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées
principalement pour les évaluations suivantes :
- les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non
consolidées) ;
- les passifs des contrats d'investissement sans éléments de participation discrétionnaire ;
- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
- les plans de stock-options ;
- les dépréciations d'instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux
propres recyclables ;
- les provisions ;
- les dépréciations des écarts d'acquisition ;
- les actifs d'impôts différés ;
- la valorisation des entreprises mises en équivalence.
Page 122




2 Principales opérations de structure et événements significatifs
de la période
2.1 Principales opérations de structure


 FCT Crédit Agricole Habitat 2025

Au 30/06/2025, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2025) a été consolidée au
sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses
régionales et LCL, le 17 avril 2025. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-
souscrit et pour le reste un RMBS français placé sur le marché.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts à l’habitat octroyés par 37 Caisses
régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 1,684 milliards
d’euros.

Les Caisses régionales et LCL ont souscrit pour 84,3 millions d’euros de titres subordonnés
et pour 800 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement).

Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances
habitat ont été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (52%) et établissements
de crédit (48%) pour un montant de 800 M€.



2.2 Information portant sur le périmètre de consolidation au 30 juin 2025

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Languedoc et
ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS
11 et IAS 28, la Caisse Régionale du Languedoc dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un
contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non
significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation.

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale du Languedoc n’a pas fait l’objet de
variation significative par rapport au périmètre de consolidation du 31 décembre 2024 à
l’exception des éléments suivants :


Evolution du périmètre ayant conduit à une modification du périmètre ou de méthode
de consolidation :


Périmètre de Siège social % de contrôle % d'intérêt
consolidation de Modification (si différent Type d'entité
Méthode de
la Caisse de périmètre Implantation de et nature du
consolidation (1)
Régionale du (2) l'implantation contrôle (3) 30/06/2025 31/12/2024 30/06/2025 31/12/2024
Languedoc )
entrée dans Entité
FCT 2025 Globale France 100% 0% 100% 0%
le périmètre structurées


sortie du Entité
FCT 2020 Globale France 0% 100% 0% 100%
périmètre structurées
Page 123




Entités du périmètre pour lesquelles une variation du pourcentage de contrôle ou
d’intérêt est supérieure à 10% au cours du premier semestre 2025 sans modification de
la méthode de consolidation :

Néant



2.3 Autres événements significatifs de la période :

Relations internes au Groupe

Dividende des titres de SAS Rue La Boétie
La Caisse Régionale a perçu un acompte sur dividende de 1,31€ par titre, soit un montant
global de 84,0 millions d’euros au 30 juin 2025 contre un montant de 78,6 millions d’euros au
30 juin 2024.
Titres de la SAS Rue La Boétie : augmentation de capital et valorisation des titres
La SAS Rue La Boétie a procédé à une augmentation de capital par capitalisation de l’avance
pour un montant de 14 millions d’euros.
La valorisation unitaire de la SAS Rue La Boétie est passée de 23,57€ au 31 décembre 2024
à 24,70€ au 30 juin 2025.
Par voie de conséquence, la plus-value nette dans les capitaux propres s’établit à 706 millions
d’euros contre 634 millions d’euros en début d’année.
Valorisation des titres de la SACAM Mutualisation
La valorisation unitaire de la SACAM Mutualisation est passée de 1 272,68€ au 31 décembre
2024 à 1 378,88€ au 30 juin 2025. La plus-value nette dans les capitaux propres s’établit en
conséquence à 280 millions d’euros contre 202 millions d’euros en début d’année.


Contribution exceptionnelle sur les bénéfices

La Caisse Régionale du Languedoc a un chiffre d‘affaires compris entre 1 milliard d’euros et 3
milliards d’euros. A ce titre, elle est soumise à la contribution exceptionnelle sur les bénéfices
(voir partie 4.12 Impôts).
Page 124




3 Risque de crédit


3.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour
pertes sur la période

(Cf. chapitre « Facteurs de risque – Risques de crédit »)


Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période

Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux
provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre
du risque de crédit.

Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des
corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables
associées, par catégorie comptable et type d’instruments.
Page 125




Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette
brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 2 325 440 (2 030) ‐ ‐ ‐ ‐ 2 325 440 (2 030) 2 323 410

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 2 325 440 (2 030) ‐ ‐ ‐ ‐ 2 325 440 (2 030) 2 323 410

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 11 047 (234) ‐ ‐ ‐ ‐ 11 047 (234)

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 70 199 (72) ‐ ‐ 70 199 (72)

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... (59 152) 4 ‐ ‐ ‐ ‐ (59 152) 4

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ (202) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (202)

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 36 ‐ ‐ 36

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 2 336 487 (2 264) ‐ ‐ ‐ ‐ 2 336 487 (2 264) 2 334 223

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
(7 380) ‐ ‐ (7 380)
montant de correction de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 2 329 107 (2 264) ‐ ‐ ‐ ‐ 2 329 107 (2 264) 2 326 843

Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
‐ ‐ ‐ ‐
d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif)
Page 126




Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette
brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 136 155 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 136 155 ‐ 136 155

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 136 155 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 136 155 ‐ 136 155

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 11 675 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 675 ‐

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 29 679 ‐ ‐ ‐ 29 679 ‐

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... (18 004) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (18 004) ‐

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 147 830 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 147 830 ‐ 147 830

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant
282 ‐ ‐ 282
de correction de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 148 112 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 148 112 ‐ 148 112

Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
‐ ‐ ‐ ‐
d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les
variations des créances rattachées
Page 127




Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Valeur comptable Correction de Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur comptable Correction de valeur Valeur nette
brute valeur pour pertes brute pour pertes brute pour pertes brute (a) pour pertes (b) comptable (a) + (b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 23 768 822 (124 268) 2 813 257 (209 127) 422 981 (246 847) 27 005 060 (580 242) 26 424 818

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre (614 931) (19 015) 553 284 35 096 61 647 (26 529) ‐ (10 448)

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 (1 629 997) 13 611 1 629 997 (33 685) ‐ (20 074)

Retour de Stage 2 vers Stage 1 1 032 410 (33 023) (1 032 410) 57 293 ‐ 24 270

Transferts vers Stage 3 (1) (25 125) 676 (55 027) 12 533 80 152 (31 900) ‐ (18 691)

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 7 781 (279) 10 724 (1 045) (18 505) 5 371 ‐ 4 047


Total après transferts 23 153 891 (143 283) 3 366 541 (174 031) 484 628 (273 376) 27 005 060 (590 690) 26 414 370

Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 343 442 14 750 (220 451) (61 067) (44 276) 25 882 78 715 (20 435)

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 2 048 162 (18 279) 154 506 (18 349) 2 202 668 (36 628)

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... (1 690 468) 11 727 (374 957) 18 098 (31 705) 26 308 (2 097 130) 56 133

Passages à perte (12 570) 12 204 (12 570) 12 204

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 235 ‐ 235

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 21 302 (60 815) (13 815) (53 328)

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres (14 252) ‐ ‐ (1) (1) 950 (14 253) 949


Total 23 497 333 (128 533) 3 146 090 (235 098) 440 352 (247 494) 27 083 775 (611 125) 26 472 650

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant
(71 865) (10 504) 10 200 (72 169)
de correction de valeur pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 (4) 23 425 468 (128 533) 3 135 586 (235 098) 450 552 (247 494) 27 011 606 (611 125) 26 400 481

Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
‐ ‐ ‐ ‐
d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les
variations des créances rattachées
(4) Au 30 juin 2025, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régionale du Languedoc dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 287 millions d’euros
Page 128




Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur
Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable
valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 30 446 (184) ‐ ‐ ‐ ‐ 30 446 (184)

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 30 446 (184) ‐ ‐ ‐ ‐ 30 446 (184)

Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ (5) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ (5)

Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période (5) ‐ ‐ (5)

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total 30 446 (189) ‐ ‐ ‐ ‐ 30 446 (189)

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur
3 340 ‐ ‐ 3 340
pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 33 786 (189) ‐ ‐ ‐ ‐ 33 786 (189)


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
Page 129




Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les établissements de crédit

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur
Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable
valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur
‐ ‐ ‐ ‐
pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
Page 130




Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur la clientèle

Actifs sains

Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité
(Stage 1) (Stage 2)


Correction de Correction de valeur Correction de valeur Correction de valeur
Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable Valeur comptable
valeur pour pertes pour pertes pour pertes pour pertes
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 2 vers Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Réévaluation de juste valeur sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
pour perte) (3)

Au 30 juin 2025 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)
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Engagements de financement

Engagements sains

Engagements provisionnés Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Stage 3)
(Stage 1) maturité (Stage 2)

Montant net de
Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur
l'engagement (a) +
l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b)
(b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 1 866 505 (14 169) 157 679 (8 849) 7 602 (1 312) 2 031 786 (24 330) 2 007 456

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre (32 936) (782) 32 936 68 ‐ ‐ ‐ (714)

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 (83 842) 1 169 83 842 (2 331) ‐ (1 162)

Retour de Stage 2 vers Stage 1 50 906 (1 951) (50 906) 2 399 ‐ 448

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐


Total après transferts 1 833 569 (14 951) 190 615 (8 781) 7 602 (1 312) 2 031 786 (25 044) 2 006 742

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes (8 494) 1 765 (17 776) (451) 737 139 (25 533) 1 453

Nouveaux engagements donnés (2) 628 069 (5 655) 29 106 (2 650) 657 175 (8 305)

Extinction des engagements (636 207) 4 410 (45 424) 3 273 (2 184) 277 (683 815) 7 960

Passages à perte ‐ ‐ ‐ ‐

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 3 010 (1 074) (137) 1 799

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres (356) ‐ (1 458) ‐ 2 921 (1) 1 107 (1)


Au 30 juin 2025 1 825 075 (13 186) 172 839 (9 232) 8 339 (1 173) 2 006 253 (23 591) 1 982 662


(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
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Engagements de garantie

Engagements sains

Engagements provisionnés Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à (Stage 3)
(Stage 1) maturité (Stage 2)

Montant net de
Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur Montant de Correction de valeur
l'engagement (a) +
l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement pour pertes l'engagement (a) pour pertes (b)
(b)
(en milliers d'euros)

Au 31 décembre 2024 1 842 841 (9 642) 92 465 (13 595) 22 520 (20 842) 1 957 826 (44 079) 1 913 747

Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre (65 106) (315) 65 106 (2 886) ‐ ‐ ‐ (3 201)

Transferts de Stage 1 vers Stage 2 (80 599) 1 398 80 599 (6 065) ‐ (4 667)

Retour de Stage 2 vers Stage 1 15 493 (1 713) (15 493) 3 179 ‐ 1 466

Transferts vers Stage 3 (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Total après transferts 1 777 735 (9 957) 157 571 (16 481) 22 520 (20 842) 1 957 826 (47 280) 1 910 546

Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes (18 765) 3 199 (44 334) 7 845 (4 639) 2 726 (67 738) 13 770

Nouveaux engagements donnés (2) 155 158 (1 499) 184 (184) 155 342 (1 683)

Extinction des engagements (177 851) 1 829 (44 372) 3 023 (15 177) 3 602 (237 400) 8 454

Passages à perte (729) 729 (729) 729

Modifications des flux sur restructurations pour cause de difficultés financières ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 2 869 5 006 (1 604) 6 271

Changements dans le modèle / méthodologie ‐ ‐ ‐ ‐

Variations de périmètre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres 3 928 ‐ (146) ‐ 11 267 (1) 15 049 (1)


Au 30 juin 2025 1 758 970 (6 758) 113 237 (8 636) 17 881 (18 116) 1 890 088 (33 510) 1 856 578

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
Page 133




3.2 Expositions au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’Etat, hors
collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation pour
les actifs financiers non évalués à la juste valeur par résultat (valeur au bilan) présentée à la
fois brute et nette de couverture.

Les expositions de la Caisse Régionale du Languedoc au risque souverain sont les suivantes :


Activité bancaire

30/06/2025
Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste
valeur par résultat
Actifs financiers à
Actifs Actifs Total activité Total activité
Autres actifs la juste valeur par
financiers financiers au banque brut de Couvertures banque net de
financiers à la capitaux propres
détenus à des coût amorti couvertures couvertures
juste valeur recyclables
(en milliers fins de
par résultat
d'euros) transaction
Allemagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

France ‐ ‐ ‐ 112 423 112 423 1 178 113 601

Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Israël ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Taïwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Autres pays
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
souverains
Total ‐ ‐ ‐ 112 423 112 423 1 178 113 601
Page 134


31/12/2024 Expositions nettes de dépréciations
Actifs financiers à la juste
valeur par résultat
Actifs financiers à
Actifs Actifs Total activité Total activité
Autres actifs la juste valeur par
financiers financiers au banque brut de Couvertures banque net de
financiers à la capitaux propres
détenus à des coût amorti couvertures couvertures
juste valeur recyclables
(en milliers fins de
par résultat
d'euros) transaction
Allemagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Belgique ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Brésil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Chine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Espagne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Etats-Unis ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

France ‐ ‐ ‐ 122 385 122 385 (358) 122 027

Hong Kong ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Israël ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Italie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Japon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Pologne ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Royaume-Uni ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Russie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Taïwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Turquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Autres pays
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
souverains
Total ‐ ‐ ‐ 122 385 122 385 (358) 122 027




Activité d’assurance


Néant
Page 135




4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
4.1 Produits et charges d’intérêts

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Sur les actifs financiers au coût amorti 391 696 380 497
Opérations avec les établissements de crédit 2 357 5 083
Opérations internes au Crédit Agricole 48 313 43 605
Opérations avec la clientèle 318 179 316 917
Opérations de location-financement ‐ ‐
Titres de dettes 22 847 14 892
Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 68 52
Opérations avec les établissements de crédit ‐ ‐
Opérations avec la clientèle 68 52
Titres de dettes ‐ ‐
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 162 159 240 121
Autres intérêts et produits assimilés 28 ‐
Produits d'intérêts (1) (2) (3) 553 951 620 670
Sur les passifs financiers au coût amorti (331 257) (408 956)
Opérations avec les établissements de crédit (8 582) (18 064)
Opérations internes au Crédit Agricole (242 998) (307 724)
Opérations avec la clientèle (79 051) (81 515)
Opérations de location-financement ‐ ‐
Dettes représentées par un titre (626) (1 653)
Dettes subordonnées ‐ ‐
Intérêts courus et échus des instruments de couverture (101 852) (95 153)
Autres intérêts et charges assimilées (372) (302)
Charges d'intérêts (433 481) (504 411)
(1) dont 2 850 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 30 juin 2025 contre 3 188 milliers d'euros au 30
juin 2024
(2) dont 24 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 30 juin 2025 contre 94 milliers
d'euros au 30 juin 2024

(3) Au 30 juin 2024, un produit de 16 202 milliers d’euros et une charge de 13 352 milliers d’euros auraient dû être
classés respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et en « Intérêts et charges assimilées ». Ceux-ci ont été
enregistrés en produits et charges de commissions (Cf. note 4.2 des présents comptes consolidés). Cette
modification de présentation est sans impact sur le montant de Produit Net Bancaire présenté au 30 juin 2024.
Page 136




4.2 Produits et charges de commissions

30/06/2025 30/06/2024

(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net

Sur opérations avec les établissements de crédit 1 125 (51) 1 074 654 (47) 607

Sur opérations internes au Crédit Agricole 2 974 (4 109) (1 135) 19 271 (17 666) 1 605

Sur opérations avec la clientèle 7 740 (1 082) 6 658 7 314 (1 011) 6 303

Sur opérations sur titres ‐ (23) (23) ‐ (20) (20)

Sur opérations de change 159 (3) 156 137 (3) 134
Sur opérations sur instruments dérivés et autres
819 (31) 788 929 (30) 899
opérations de hors bilan
Sur moyens de paiement et autres prestations de
156 996 (16 872) 140 124 153 605 (15 141) 138 464
services bancaires et financiers
Gestion d'OPC, fiducie et activités analogues 948 (68) 880 922 (68) 854

Total Produits et charges de commissions (1) 170 761 (22 239) 148 522 182 832 (33 986) 148 846

(1) Au 30 juin 2024, les commissions intègrent un produit de 16 202 milliers d’euros et une charge de 13 352 milliers
d’euros au titre de la marge collecte, qui auraient dû être classés respectivement en « Intérêts et produits assimilés » et
en « Intérêts et charges assimilées ». Cette modification de présentation est sans impact sur le montant de Produit Net
Bancaire présenté au 30 juin 2024




4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dividendes reçus 1 486 1 290
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins
1 192 (4 620)
de transaction
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux
834 (25)
propres à la juste valeur par résultat
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dettes ne
10 402 7 809
remplissant pas les critères SPPI
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur autres instruments de dettes à
‐ ‐
la juste valeur par résultat par nature

Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur
‐ ‐
par résultat sur option

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors
601 426
résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

Résultat de la comptabilité de couverture 909 (939)
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
15 424 3 941
résultat
Page 137




Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

30/06/2025 30/06/2024

(en milliers d'euros) Profits Pertes Net Profits Pertes Net

Couverture de juste valeur 106 119 (106 013) 106 111 504 (111 602) (98)
Variations de juste valeur des éléments couverts
48 825 (57 332) (8 507) 51 755 (59 823) (8 068)
attribuables aux risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture
57 294 (48 681) 8 613 59 749 (51 779) 7 970
(y compris cessations de couverture)
Couverture de flux de trésorerie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Variations de juste valeur des dérivés de couverture -
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
partie inefficace
Couverture d'investissements nets dans une
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
activité à l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture -
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
partie inefficace
Couverture de la juste valeur de l'exposition au
risque de taux d'intérêt d'un portefeuille 1 447 379 (1 446 576) 803 1 820 776 (1 821 617) (841)
d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts 708 674 (738 700) (30 026) 862 545 (959 066) (96 521)

Variations de juste valeur des dérivés de couverture 738 705 (707 876) 30 829 958 231 (862 551) 95 680
Couverture de l'exposition des flux de trésorerie
d'un portefeuille d'instruments financiers au ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
couverture - partie inefficace

Total Résultat de la comptabilité de couverture 1 553 498 (1 552 589) 909 1 932 280 (1 933 219) (939)



Pour rappel, les différentes typologies de couverture sont les suivantes :

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un
instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures
transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de
dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Le Groupe applique, conformément à nos Principes et Méthodes Comptables pour la
couverture de juste valeur d'un portefeuille d'éléments de taux d'intérêt, d'un portefeuille
d'actifs ou de passifs financiers, la norme IAS 39 tel qu'adoptée par l'Union européenne
(version carve-out). Les dispositions de la norme permettent notamment d'inclure les dépôts
à vue faiblement ou non rémunérés dans cette relation de couverture.


Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité
des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de
dépôts à taux variable.

Couverture d'un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux
fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
Page 138




La Caisse Régionale du Languedoc n'a pas constaté de déqualification significative dans le
cadre du 1er semestre 2025



4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
capitaux propres

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux
‐ ‐
propres recyclables
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux
88 557 83 528
propres non recyclables (dividendes)

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par
88 557 83 528
capitaux propres




4.5 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs
financiers au coût amorti

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains ou pertes nets
résultant du reclassement d'actifs financiers au coûts amorti.



4.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers
vers la juste valeur par résultat

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc n'a pas de gains ou pertes nets
résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat.


4.7 Produits (charges) nets des autres activités

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 62 55
Produits nets des immeubles de placement 1 043 499
Autres produits (charges) nets (685) 210
Produits (charges) des autres activités 420 764


4.8 Charges générales d’exploitation

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Charges de personnel (122 220) (119 945)
Impôts, taxes et contributions réglementaires (5 173) (5 471)
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation (60 985) (56 830)
Charges générales d'exploitation (188 378) (182 246)
Page 139




4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dotations aux amortissements (7 197) (6 978)
Immobilisations corporelles (1) (7 197) (6 977)
Immobilisations incorporelles ‐ (1)
Dotations (reprises) aux dépréciations (55) (173)
Immobilisations corporelles (55) (173)
Immobilisations incorporelles ‐ ‐
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
(7 252) (7 151)
corporelles et incorporelles

(1) Dont 2 632 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2025 contre 2 687 milliers
d'euros au 30 juin 2024
Page 140




4.10 Coût du risque

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur
(22 030) (13 552)
engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A)
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues
(636) (5 696)
pour les 12 mois à venir
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
(5) ‐
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti (4 498) (5 964)
Engagements par signature 3 867 268
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues
(21 394) (7 856)
pour la durée de vie
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
‐ ‐
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti (25 970) (6 132)
Engagements par signature 4 576 (1 724)
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur
(11 301) (28 570)
engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B)
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
‐ ‐
recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti (13 439) (23 011)
Engagements par signature 2 138 (5 559)
Autres actifs (C) ‐ ‐
Risques et charges (D) 419 905
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions
(32 912) (41 217)
(E)=(A)+(B)+(C)+(D)
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes
‐ ‐
comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés
Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti
‐ ‐
dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés (363) (323)
Récupérations sur prêts et créances 358 2 920
comptabilisés au coût amorti 358 2 920
comptabilisés en capitaux propres recyclables ‐ ‐
Décotes sur crédits restructurés ‐ ‐
Pertes sur engagements par signature (42) (1)
Autres pertes (5) (20)
Autres produits ‐ ‐
Coût du risque (32 964) (38 641)
Page 141




4.11 Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 21 102
Plus-values de cession 21 104
Moins-values de cession ‐ (2)
Résultat de cession sur participations consolidées ‐ ‐
Plus-values de cession ‐ ‐
Moins-values de cession ‐ ‐
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement d'entreprises ‐ ‐
Gains ou pertes nets sur autres actifs 21 102



4.12 Impôts

(en milliers d'euros) 30/06/2025 30/06/2024
Charge d'impôt courant (28 530) (19 485)
Charge d'impôt différé 9 593 9 008
Total Charge d'impôt (18 937) (10 477)

Dans le cadre de la Loi de finances 2025, il a été institué une contribution exceptionnelle sur
les bénéfices des grandes entreprises. Elle s'applique, selon des seuils différents, pour les
entreprises dont le chiffre d'affaires 2024 ou 2025 dépasse 1 Md€ ou 3 Md€.

Pour les redevables dont le chiffre d'affaires est compris entre 1 et 3 Md€, le taux de la
contribution exceptionnelle est fixé à 20,6 % ; pour ceux dont celui-ci est supérieur à 3 Md€,
le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 41,2 %. Les redevables dont le chiffre
d’affaires est inférieur à 1 Md€ ne sont pas assujettis à cette contribution.

Cette contribution exceptionnelle dispose en outre d’une base de calcul spécifique assise sur
la moyenne de l’impôt sur les sociétés dû (hors contribution sociale de 3,3%) au titre de
l’exercice au cours duquel la contribution est due (2025) et au titre de l’exercice précédent
(2024). Compte tenu des normes IAS 12 et IAS 34, la quote-part de contribution exceptionnelle
assise sur l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice 2024 doit être immédiatement
comptabilisée en résultat en « Impôts sur les bénéfices ».
Au titre de la Loi de finances 2025, la Caisse Régionale du Languedoc est assujettie à cette
contribution exceptionnelle à hauteur de 30,98%.
La contribution exceptionnelle comptabilisée au 30 juin 2025 s’élève à 5 534 milliers d’euros
dont 3 503 milliers d’euros au titre de l’exercice 2024.
Page 142




4.13 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période.
30/06/2025 30/06/2024
(en milliers d'euros)
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes sur écarts de conversion ‐ ‐

Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐

Transferts en résultat ‐ ‐

Autres variations ‐ ‐

Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 5 (108)

Ecart de réévaluation de la période ‐ (108)

Transferts en résultat ‐ ‐

Autres variations 5 ‐

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 2 486 (49)

Ecart de réévaluation de la période 2 486 (49)

Transferts en résultat ‐ ‐

Autres variations ‐ ‐

Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres recyclables ‐ ‐

Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés en capitaux propres ‐ ‐
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
‐ ‐
entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
(645) 13
hors entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des
‐ ‐
entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités
‐ ‐
abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 1 846 (144)

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi ‐ 1 565

Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre ‐ ‐

Ecart de réévaluation de la période ‐ ‐

Transferts en réserves ‐ ‐

Autres variations ‐ ‐
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non
158 225 80 554
recyclables
Ecart de réévaluation de la période 157 294 80 554

Transferts en réserves 931 ‐

Autres variations ‐ ‐

Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres non recyclables ‐ ‐
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
‐ ‐
des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
(4 864) (2 828)
hors entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
‐ ‐
des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur
‐ ‐
activités abandonnées
Page 143




Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 153 361 79 291

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 155 207 79 147

Dont part du Groupe 155 207 79 147

Dont participations ne donnant pas le contrôle ‐ ‐
Page 144




5 Informations sectorielles

Information par secteur opérationnel

En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne
utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale du Languedoc,
l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels
identifiés.

Le secteur d'activité du Crédit Agricole du Languedoc est celui de la banque de proximité en
France.
La clientèle du Crédit Agricole du Languedoc comprend les particuliers, les agriculteurs, les
professionnels, les entreprises et les collectivités locales.
Le Crédit Agricole du Languedoc commercialise toute la gamme de services bancaires et
financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire et titres), placements d'assurance vie,
distribution de crédits, notamment à l'habitat et à la consommation, offre de moyens de
paiements.
Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance,
s'ajoutant à la gamme d'assurance vie.


6 Notes relatives au bilan
6.1 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 117 597 119 779
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 774 475 1 027 845
Instruments de capitaux propres 80 324 71 211
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) 694 151 956 634
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Valeur au bilan 892 072 1 147 624
Dont Titres prêtés ‐ ‐

(1) Dont 653 930 milliers d’euros d’OPC au 30 juin 2025 (contre 923 943 milliers d’euros au 31 décembre 2024)


Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 115 227 118 153
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
Valeur au bilan (2) 115 227 118 153


En application de la norme IFRS 9, la Caisse Régionale du Languedoc calcule les variations
de juste valeur imputables aux variations du risque de crédit propre en utilisant une
méthodologie permettant de les isoler des variations de valeur attribuables à des variations
des conditions de marché.
Page 145




• Base de calcul du risque de crédit propre
La source prise en compte pour le calcul du risque de crédit propre peut varier d’un émetteur
à l’autre. Au sein de la Caisse Régionale du Languedoc, il est matérialisé par la variation de
son coût de refinancement sur le marché en fonction du type d’émission.

• Calcul du résultat latent induit par le risque de crédit propre (enregistré en gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres)
L’approche privilégiée par la Caisse Régionale du Languedoc est celle se basant sur la
composante liquidité des émissions. En effet, l’ensemble des émissions est répliqué par un
ensemble de prêts/emprunts vanille. Les variations de juste valeur imputables aux variations
du risque de crédit propre de l’ensemble des émissions correspondent donc à celles des prêts-
emprunts. Elles sont égales à la variation de juste valeur du portefeuille de prêts/emprunts
générée par la variation du coût de refinancement.

• Calcul du résultat réalisé induit par le risque de crédit propre (enregistré en réserves
consolidées)
Le choix de la Caisse Régionale du Languedoc est de transférer la variation de juste valeur
imputable aux variations du risque de crédit propre lors du dénouement en réserves
consolidées. Ainsi lorsqu’un remboursement anticipé total ou partiel intervient, un calcul basé
sur les sensibilités est effectué. Il consiste à mesurer la variation de juste valeur imputable aux
variations du risque de crédit propre d’une émission donnée comme étant la somme des
sensibilités au spread de crédit multipliée par la variation de ce spread entre la date d’émission
et celle du remboursement.


6.2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

30/06/2025 31/12/2024
Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
(en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes

Instruments de dettes comptabilisés à la juste
33 786 333 ‐ 30 446 328 ‐
valeur par capitaux propres recyclables

Instruments de capitaux propres
comptabilisés à la juste valeur par capitaux 2 851 786 1 064 794 (12 365) 2 657 203 907 872 (13 668)
propres non recyclables
Total 2 885 572 1 065 127 (12 365) 2 687 649 908 200 (13 668)


Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

30/06/2025 31/12/2024
Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
(en milliers d'euros) bilan latents latentes bilan latents latentes
Effets publics et valeurs assimilées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Obligations et autres titres à revenu fixe 33 786 333 ‐ 30 446 328 ‐
Total des titres de dettes 33 786 333 ‐ 30 446 328 ‐
Prêts et créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Prêts et créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total des prêts et créances ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste
33 786 333 ‐ 30 446 328 ‐
valeur par capitaux propres recyclables
Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐
Page 146




Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur instruments de dettes
333 ‐ 328 ‐
comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
recyclables (nets d'impôt)


Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres
non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux
propres non recyclables


30/06/2025 31/12/2024



Valeur au Gains Pertes Valeur au Gains Pertes
bilan latents latentes bilan latents latentes
(en milliers d'euros)
Actions et autres titres à revenu variable 14 720 ‐ ‐ 14 720 ‐ ‐
Titres de participation non consolidés 2 837 066 1 064 794 (12 365) 2 642 483 907 872 (13 668)
Total Instruments de capitaux propres
comptabilisés à la juste valeur par capitaux 2 851 786 1 064 794 (12 365) 2 657 203 907 872 (13 668)
propres non recyclables
Impôts sur les bénéfices (31 597) 6 (26 736) 6

Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur instruments de capitaux
propres comptabilisés à la juste valeur par 1 033 197 (12 359) 881 136 (13 662)
capitaux propres non recyclables (nets
d'impôt)



Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période

30/06/2025 31/12/2024

Juste Juste
Gains Pertes Gains Pertes
Valeur à Valeur à
cumulés cumulées cumulés cumulées
la date de la date de
réalisés réalisées réalisés réalisées
décompta (1) (1) décompta (1) (1)
bilisation bilisation
(en milliers d'euros)
Actions et autres titres à revenu variable ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Titres de participation non consolidés ‐ ‐ (932) 312 43 ‐
Total Placements dans des instruments
‐ ‐ (932) 312 43 ‐
de capitaux propres
Impôts sur les bénéfices ‐ ‐ ‐ ‐

Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sur
instruments de capitaux propres
‐ (932) 43 ‐
comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres non recyclables (nets
d'impôt)

(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de
l'instrument concerné.
Page 147




6.3 Actifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 382 225 2 508 753
Prêts et créances sur la clientèle 26 400 481 26 424 818
Titres de dettes 2 326 843 2 323 410
Valeur au bilan 31 109 549 31 256 981


Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Etablissements de crédit
Comptes et prêts 94 104 65 879
dont comptes ordinaires débiteurs non douteux 24 094 20 705
dont comptes et prêts au jour le jour non douteux ‐ ‐
Valeurs reçues en pension ‐ ‐
Titres reçus en pension livrée 54 008 70 276
Prêts subordonnés ‐ ‐
Autres prêts et créances ‐ ‐
Valeur brute 148 112 136 155
Dépréciations ‐ ‐
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 148 112 136 155
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 302 166 240 563
Titres reçus en pension livrée ‐ ‐
Comptes et avances à terme 1 931 947 2 132 035
Prêts subordonnés ‐ ‐
Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 2 234 113 2 372 598
Valeur au bilan 2 382 225 2 508 753


Prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 18 018 15 877
Autres concours à la clientèle 26 852 242 26 868 546
Valeurs reçues en pension ‐ ‐
Titres reçus en pension livrée ‐ ‐
Prêts subordonnés 654 658
Créances nées d’opérations d’assurance directe ‐ ‐
Créances nées d’opérations de réassurance ‐ ‐
Avances en comptes courants d'associés 41 388 39 953
Comptes ordinaires débiteurs 99 304 80 026
Valeur brute 27 011 606 27 005 060
Dépréciations (611 125) (580 242)
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 26 400 481 26 424 818
Opérations de location-financement
Page 148




Location-financement immobilier ‐ ‐
Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées ‐ ‐
Valeur brute ‐ ‐
Dépréciations ‐ ‐
Valeur nette des opérations de location-financement ‐ ‐
Valeur au bilan 26 400 481 26 424 818


Titres de dettes

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Effets publics et valeurs assimilées 112 495 122 424
Obligations et autres titres à revenu fixe 2 216 612 2 203 016
Total 2 329 107 2 325 440
Dépréciations (2 264) (2 030)
Valeur au bilan 2 326 843 2 323 410



6.4 Passifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Dettes envers les établissements de crédit 16 558 335 17 263 602
Dettes envers la clientèle 12 094 203 11 894 174
Dettes représentées par un titre 76 097 90 471
Valeur au bilan 28 728 635 29 248 247


Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 191 111 243 459
dont comptes ordinaires créditeurs 145 904 208 379
dont comptes et emprunts au jour le jour ‐ ‐
Valeurs données en pension ‐ ‐
Titres donnés en pension livrée 53 970 70 203
Total 245 081 313 662
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs ‐ ‐
Titres donnés en pension livrée ‐ ‐
Comptes et avances à terme 16 313 254 16 949 940
Total 16 313 254 16 949 940
Valeur au bilan 16 558 335 17 263 602
Page 149




Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Comptes ordinaires créditeurs 7 206 578 7 114 960
Comptes d'épargne à régime spécial 87 688 87 145
Autres dettes envers la clientèle 4 799 937 4 692 069
Titres donnés en pension livrée ‐ ‐
Valeur au bilan 12 094 203 11 894 174


Dettes représentées par un titre

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Bons de caisse ‐ ‐
Titres du marché interbancaire ‐ ‐
Titres de créances négociables ‐ ‐
Emprunts obligataires 76 097 90 471
Autres dettes représentées par un titre ‐ ‐
Valeur au bilan 76 097 90 471



6.5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées
Néant

6.6 Immeubles de placement

Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres
31/12/2024 30/06/2025
périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements
(en milliers d'euros)
Valeur brute 100 796 ‐ 7 182 (2 175) ‐ ‐ 105 803

Amortissements et dépréciations (14 028) ‐ (2 060) 265 ‐ ‐ (15 823)

Valeur au bilan 86 768 ‐ 5 122 (1 910) ‐ ‐ 89 980

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple




Variations de Augmentations Diminutions Ecarts de Autres
31/12/2023 31/12/2024
périmètre (acquisitions) (cessions) conversion mouvements
(en milliers d'euros)
Valeur brute 40 268 ‐ 60 705 (177) ‐ ‐ 100 796
Amortissements et
(11 470) ‐ (2 735) 177 ‐ ‐ (14 028)
dépréciations
Valeur au bilan 28 798 ‐ 57 970 ‐ ‐ ‐ 86 768

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple




6.7 Ecarts d’acquisition

Néant
Page 150




6.8 Provisions

Variations de Reprises Reprises non Ecarts de Autres
31/12/2024 Dotations 30/06/2025
périmètre utilisées utilisées conversion mouvements
(en milliers d'euros)

Risques sur les produits épargne-logement 4 600 ‐ ‐ ‐ (999) ‐ ‐ 3 601

Risques d’exécution des engagements par signature
68 409 ‐ 55 388 (729) (65 969) 2 ‐ 57 101
(1)

Risques opérationnels 1 528 ‐ ‐ (152) (80) ‐ ‐ 1 296

Engagements sociaux (retraites) et assimilés 7 643 ‐ 1 531 ‐ ‐ ‐ ‐ 9 174

Litiges divers 16 204 ‐ 527 (241) (967) ‐ ‐ 15 523

Participations 500 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 500

Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres risques 10 716 ‐ 2 273 (1 241) (40) 1 ‐ 11 709


TOTAL 109 600 ‐ 59 719 (2 363) (68 055) 3 ‐ 98 904

(1) Les dotations et reprises non utilisées sont principalement liées aux flux sur engagements de garantie et engagements financiers sains et dégradés pour un
montant global de 52 678 milliers d’euros de dotations et 61 120 milliers d’euros de reprises non utilisées.



Variations de Reprises Reprises non Ecarts de Autres
31/12/2023 Dotations 31/12/2024
périmètre utilisées utilisées conversion mouvements
(en milliers d'euros)

Risques sur les produits épargne-logement 6 703 ‐ ‐ ‐ (2 104) 1 ‐ 4 600

Risques d’exécution des engagements par signature
63 533 ‐ 160 901 (3 431) (152 596) 2 ‐ 68 409
(1)

Risques opérationnels 4 567 ‐ 200 (473) (2 765) (1) ‐ 1 528

Engagements sociaux (retraites) et assimilés 7 905 ‐ 317 ‐ (148) 1 (432) 7 643

Litiges divers 17 706 ‐ 2 377 (362) (3 516) (1) ‐ 16 204

Participations 500 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 500

Restructurations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Autres risques 8 687 ‐ 5 808 (2 279) (1 501) 1 ‐ 10 716


TOTAL 109 601 ‐ 169 603 (6 545) (162 630) 3 (432) 109 600

(1) Les dotations et reprises non utilisées sont principalement liées aux flux sur engagements de garantie et engagements financiers sains et dégradés pour un
montant global de 140 770 milliers d’euros de dotations et 145 557 milliers d’euros de reprises non utilisées.




 Provisions Epargne Logement

La provision Epargne Logement comprend 3 composantes :
- La composante épargne est liée à l'option vendue au détenteur d'un PEL de pouvoir
proroger son placement à des conditions de taux préfixées.
- La composante engagement est liée aux crédits PEL et CEL qui pourront être réalisés
dans le futur à des conditions de taux préfixées.
- La composante crédit est liée aux crédits PEL et CEL déjà réalisés à des conditions de
taux qui, à l'époque de leur réalisation, ont pu être en décalage avec les taux de marché."

Le coefficient d’utilisation des droits à prêt avait été estimé à dire d’expert à la suite de la
hausse des taux de 2022. Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale du Languedoc avait
décidé de figer le niveau de la provision Épargne Logement à son niveau du 30 juin 2024
compte tenu de l'incertitude quant au niveau futur du coefficient d’utilisation des droits à prêt
des PEL au regard de la stabilisation du marché immobilier.
Le Groupe considère disposer désormais d’un recul suffisant pour calibrer le coefficient
d’utilisation des droits à prêt en tenant comptes d’observations historiques.
Le Groupe a, par ailleurs, poursuivi ses travaux d'affinement méthodologique, notamment des
modalités de prise en compte des scénarios de taux (approche multi-scénario).
Page 151




 Engagements de paiement irrévocables versés au Fonds de Résolution
Unique

Le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité financière a été complété par
la directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (Directive relative au redressement des banques et à
la résolution de leurs défaillances) établissant un cadre pour le redressement et la résolution
des établissements de crédit et des entreprises d’investissement. Le dispositif de financement
du mécanisme de résolution est institué par le règlement européen UE n° 806/2014 du 15
juillet 2014 pour les établissements assujettis.

Le dépôt de garantie correspond aux garanties pour les établissements ayant eu recours aux
engagements de paiement irrévocables visés à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE)
n° 806/2014 prévoyant que ces engagements ne dépassent pas 30 % du montant total des
contributions perçues conformément à ce même article).

Conformément au règlement d’Exécution UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, lorsqu'une
mesure de résolution fait intervenir le Fonds de Résolution Unique (FRU) en application de
l'article 76 du règlement (UE) n° 806/2014, le CRU (Conseil de Résolution Unique) appelle
tout ou partie des engagements de paiement irrévocables, effectués conformément au
règlement (UE) n° 806/2014, afin de maintenir les moyens financiers disponibles du Fonds
fixés par le CRU dans la limite du plafond fixé à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE)
n° 806/2014 susmentionné.


Les garanties dont sont assortis ces engagements seront restituées conformément à l’article
3 du règlement UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, une fois que le Fonds reçoit dûment la
contribution liée aux engagements de paiement irrévocables qui ont été appelés.


Ce dépôt de garantie classé en débiteur divers, à l’actif de l’établissement, sans changement
par rapport aux exercices précédents, est rémunéré conformément à l’accord concernant
l’engagement de paiement irrévocable et le dispositif de garantie contracté entre le Groupe et
le Conseil de Résolution Unique. Celui-ci s’élève à 11 380 milliers d’euros au 30 juin 2025
contre 11 380 milliers d’euros au 31 décembre 2024.

Le Groupe ne s’attend pas à ce qu’une mesure de résolution nécessitant un appel à
contribution pour le Groupe, dans le cadre du dispositif susmentionné, intervienne en zone
euro ; ni à une perte ou un retrait de son agrément bancaire.


6.9 Dettes subordonnées

Néant
Page 152




6.10 Capitaux propres

Composition du capital au 30 juin 2025


Au 30 juin 2025, la répartition du capital et des droits de vote est la suivante :


Nombre de titres % des droits de
% du capital
au 30/06/2025 vote

Répartition du capital de la Caisse Régionale
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 1 803 168 9,12% 0,00%
Dont part du Public 1 759 510 8,90% 0,00%
Dont part Sacam Mutualisation ‐ 0,00% 0,00%
Dont part autodétenue 43 658 0,22% 0,00%
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 5 105 397 25,82% 0,00%
Dont part du Public ‐ 0,00% 0,00%
Dont part Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00% 0,00%
Dont part Sacam Mutualisation 5 105 397 25,82% 0,00%
Parts sociales 12 862 007 65,06% 100,00%
Dont 92 Caisses Locales 12 861 901 65,06% 97,66%
Dont 21 administrateurs de la Caisse régionale 105 0,00% 2,23%
Dont Crédit Agricole S.A. ‐ 0,00% 0,00%
Dont Sacam Mutualisation 1 0,00% 0,11%
Dont Autres ‐ 0,00% 0,00%
Total 19 770 572 100,00% 100,00%


La valeur nominale des titres est de 10 euros et le montant total du capital est de 197 771
milliers d’euros.


Dividendes

Au titre de l'exercice 2024, l'Assemblée générale du 28 mars 2025 de la Caisse Régionale du
Crédit Agricole du Languedoc a approuvé le versement :
- d'un dividende net par part sociale de 0,48 euros
- d'un dividende net par CCI et CCA de 2,66 € net par titre.


Par CCI Par CCA Par part sociale
Année de rattachement
Montant Net Montant Net Montant Net
2022 2,78 2,78 0,28
2023 2,74 2,74 0,38
2024 2,66 2,66 0,48


Dividendes payés au cours de la période

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.
Ils s'élèvent à 24 551 milliers d'euros en 2025 contre 23 906 milliers d'euros en 2024.
Page 153




7 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Engagements donnés 3 896 341 3 989 612
Engagements de financement 2 006 253 2 031 786
Engagements en faveur des établissements de crédit ‐ ‐
Engagements en faveur de la clientèle 2 006 253 2 031 786
Engagements de garantie 1 890 088 1 957 826
Engagements d'ordre des établissements de crédit 281 14 884
Engagements d'ordre de la clientèle 1 889 807 1 942 942
Engagements sur titres ‐ ‐
Titres à livrer ‐ ‐


Engagements reçus 9 359 786 9 254 471
Engagements de financement 25 119 24 119
Engagements reçus des établissements de crédit 25 119 24 119
Engagements reçus de la clientèle ‐ ‐
Engagements de garantie 9 334 667 9 228 352
Engagements reçus des établissements de crédit 343 856 383 301
Engagements reçus de la clientèle (1) 8 990 811 8 845 051
Engagements sur titres ‐ 2 000
Titres à recevoir ‐ 2 000



Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 30/06/2025 31/12/2024
Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs
transférés)
Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de
9 279 535 9 902 595
refinancement (Banque de France, CRH …)
Titres prêtés ‐ ‐
Dépôts de garantie sur opérations de marché ‐ 16
Autres dépôts de garantie ‐ ‐
Titres et valeurs donnés en pension 53 970 70 203

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 9 333 505 9 972 814

Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie ‐
Autres dépôts de garantie ‐ ‐
Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et

réutilisés
Titres empruntés ‐ ‐
Titres et valeurs reçus en pension 54 008 70 276
Titres vendus à découvert ‐ ‐
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et
54 008 70 276
réutilisés
Page 154




Au 30 juin 2025 la Caisse Régionale du Languedoc n’a pas utilisé les titres souscrits auprès
des « FCT Crédit Agricole Habitat » comme dispositif de refinancement.


Créances apportées en garantie

Au cours du premier semestre 2025, la Caisse Régionale du Languedoc a apporté 9 279
millions d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit
Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 9 904 millions d’euros au 31
décembre 2024. La Caisse Régionale du Languedoc conserve l'intégralité des risques et
avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale du Languedoc a apporté notamment :

- 2 658 millions d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de
refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 2 927 millions d’euros en
2024 ;
- 4 197 millions d’euros de créances mobilisées au profit CA Financement de l'Habitat SFH
contre 4 481 millions d’euros en 2024
- 1 931 millions d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du
dispositif Crédit Agricole Home Loan SFH, contre 1 951 millions d’euros en 2024 ;
- 306 millions d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du
dispositif de refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre
293 millions d’euros en 2024 ;
- 120 millions d’euros de créances à Crédit Agricole S.A dans le cadre du refinancement
auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, contre 127 millions d’euros en 2024 ;
- 67 millions d’euros de créances à Crédit Agricole SA dans le cadre du mécanisme de
refinancement auprès de la Banque Européenne d’investissement (BEI), contre 124 millions
d’euros en 2024 ;
Page 155




8 Reclassements d’instruments financiers

Néant
Page 156




9 Juste valeur des instruments financiers et informations
diverses


9.1 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de
dépréciation.

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Prix cotés sur
Valorisation Valorisation
des marchés
fondée sur des fondée sur des
actifs pour des
30/06/2025 données données non
instruments
observables : observables :
identiques :
Niveau 2 Niveau 3
Niveau 1
(en milliers d'euros)
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 117 597 ‐ 117 597 ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐

Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 117 597 ‐ 117 597 ‐

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 774 475 509 986 158 982 105 507

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 80 324 ‐ 80 324 ‐

Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 694 151 509 986 78 658 105 507

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres de dettes 694 151 509 986 78 658 105 507

Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 885 572 ‐ 2 884 926 646

Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non
2 851 786 ‐ 2 851 140 646
recyclables

Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 33 786 ‐ 33 786 ‐

Instruments dérivés de couverture 611 824 ‐ 611 824 ‐

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 4 389 468 509 986 3 773 329 106 153

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
‐ ‐
identiques

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐
Page 157




Prix cotés sur
Valorisation Valorisation
des marchés
fondée sur des fondée sur des
actifs pour des
31/12/2024 données données non
instruments
observables : observables :
identiques :
Niveau 2 Niveau 3
Niveau 1
(en milliers d'euros)
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 119 779 ‐ 119 779 ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres reçus en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Valeurs reçues en pension ‐ ‐ ‐ ‐

Titres détenus à des fins de transaction ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 119 779 ‐ 119 779 ‐

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 027 845 800 155 141 514 86 176

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 71 211 ‐ 71 211 ‐

Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 956 634 800 155 70 303 86 176

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres de dettes 956 634 800 155 70 303 86 176

Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Créances sur la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Titres à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 687 649 ‐ 2 687 009 640

Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non
2 657 203 ‐ 2 656 563 640
recyclables

Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 30 446 ‐ 30 446 ‐

Instruments dérivés de couverture 621 725 ‐ 621 725 ‐

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 4 456 998 800 155 3 570 027 86 816

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
‐ ‐
identiques

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐
Page 158




Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Prix cotés sur
Valorisation Valorisation
des marchés
fondée sur des fondée sur des
actifs pour des
30/06/2025 données données non
instruments
observables : observables :
identiques :
Niveau 2 Niveau 3
Niveau 1
(en milliers d'euros)
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 115 227 ‐ 115 227 ‐

Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐

Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 115 227 ‐ 115 227 ‐

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés de couverture 186 570 ‐ 186 570 ‐

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 301 797 ‐ 301 797 ‐

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
‐ ‐
identiques

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐




Prix cotés sur
Valorisation Valorisation
des marchés
fondée sur des fondée sur des
actifs pour des
31/12/2024 données données non
instruments
observables : observables :
identiques :
Niveau 2 Niveau 3
Niveau 1
(en milliers d'euros)
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 118 153 ‐ 118 153 ‐

Titres vendus à découvert ‐ ‐ ‐ ‐

Titres donnés en pension livrée ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes représentées par un titre ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers les établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐

Dettes envers la clientèle ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés 118 153 ‐ 118 153 ‐

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐

Instruments dérivés de couverture 226 835 ‐ 226 835 ‐

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 344 988 ‐ 344 988 ‐

Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
‐ ‐
identiques

Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables ‐ ‐

Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables ‐ ‐

Total des transferts vers chacun des niveaux ‐ ‐ ‐




Changements de modèles de valorisation

Néant

Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3
Page 159




9.2 Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Tableau 1 sur 3
Total Actifs
financiers valorisés à
Créances sur les
la juste Valeur selon Créances sur la Titres reçus en Valeurs reçues en Titres détenus à des
établissements de Instruments dérivés
le niveau 3 clientèle pension livrée pension fins de transaction
crédit
(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) 86 816 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Gains /pertes de la période (1) 593 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en résultat 587 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en capitaux propres 6 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Achats de la période 18 808 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Ventes de la période (64) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Solde de clôture (30/06/2025) 106 153 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Page 160



Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant Actifs financiers à la juste valeur par
à la juste valeur par résultat pas les critères SPPI résultat sur option
Tableau 2 sur 3
Autres Actifs
instruments de représentatifs de
Créances sur dettes à la juste contrats en unités Créances sur Titres à la
Actions et autres titres à revenu Créances Créances
les Titres de valeur par résultat de compte les juste valeur
variable et titres de participation sur la sur la
établissement dettes par nature établissement par résultat
non consolidés clientèle clientèle
s de crédit s de crédit sur option

(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) ‐ ‐ ‐ 86 176 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Gains /pertes de la période (1) ‐ ‐ ‐ 587 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐ 587 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Comptabilisés en capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Achats de la période ‐ ‐ ‐ 18 808 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Ventes de la période ‐ ‐ ‐ (64) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Transferts ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐

Solde de clôture (30/06/2025) ‐ ‐ ‐ 105 507 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Page 161




Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
Tableau 3 sur 3

Instruments de
Instruments de dettes
capitaux propres
comptabilisés en à la
comptabilisés à la juste Instruments dérivés de
juste valeur par
valeur par capitaux couverture
capitaux propres
propres non
recyclables
recyclables
(en milliers d'euros)
Solde de clôture (31/12/2024) 640 ‐ ‐
Gains /pertes de la période (1) 6 ‐ ‐
Comptabilisés en résultat ‐ ‐ ‐
Comptabilisés en capitaux propres 6 ‐ ‐
Achats de la période ‐ ‐ ‐
Ventes de la période ‐ ‐ ‐
Emissions de la période ‐ ‐ ‐
Dénouements de la période ‐ ‐ ‐
Reclassements de la période ‐ ‐ ‐
Variations liées au périmètre de la période ‐ ‐ ‐
Transferts ‐ ‐ ‐
Transferts vers niveau 3 ‐ ‐ ‐
Transferts hors niveau 3 ‐ ‐ ‐
Solde de clôture (30/06/2025) 646 ‐ ‐
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les
montants suivants :


Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date
586
de clôture
Comptabilisés en résultat 580
Comptabilisés en capitaux propres 6
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Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Néant


9.3 Evaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine

Néant


9.4 Juste valeur des titres de dettes comptabilisés au coût amorti

La norme IFRS 7 demande des informations portant sur les instruments financiers qui ne sont
pas comptabilisés à la Juste Valeur.

Les montants indiqués dans « la valeur au bilan » des instruments financiers concernés
incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Par
ailleurs, la valeur au bilan inclut la Juste Valeur de la portion couverte des éléments micro-
couverts en couverture de Juste Valeur. En revanche, la valeur comptable des éléments
présentés n’inclut pas l’écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux.

Pour être comptabilisés au coût amorti à l’actif du bilan, les instruments de dette doivent
répondre cumulativement à deux critères :


- Être gérés dans un portefeuille dont la gestion a pour objectif la collecte des flux de
trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs et dont les ventes sont strictement
encadrées et limitées ;

- Donner droit seulement au remboursement du principal et aux versements reflétant la
valeur temps de l’argent, le risque de crédit associé à l’instrument, les autres coûts et
risques d’un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt
soit fixe ou variable (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI").


A ce titre, les informations relatives à la valeur de marché de ces instruments doivent être
analysées avec une attention particulière :


- Les valeurs indiquées représentent une estimation de la valeur de marché du 30 juin 2025.
Néanmoins ces valeurs de marché peuvent faire l’objet de variations en fonction des
paramètres de marché, notamment l’évolution des taux d’intérêt et la qualité du risque de
crédit des contreparties. Ces fluctuations peuvent conduire à un écart pouvant être
substantiel entre la juste valeur indicative présentée ci-après et la valeur de
décomptabilisation, notamment à l’échéance ou proche de l’échéance compatible avec
un modèle de gestion de collecte dans lequel les instruments financiers sont classés.

Ainsi, l’écart entre l’indication de la juste valeur et sa valeur comptable ne représente pas
une valeur de réalisation dans une perspective de continuité d’activité de l’établissement.

- Compte tenu du modèle de gestion consistant à collecter les flux de trésorerie des
instruments financiers du portefeuille auquel il appartient, il est rappelé que ces
instruments financiers ne sont pas gérés en fonction de l’évolution de leur juste valeur et
que la performance de ces actifs est appréciée sur la base des flux de trésorerie
contractuels perçus sur leur durée de vie de l’instrument.
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- L’estimation de la juste valeur indicative des instruments comptabilisés au coût amorti est
sujette à l’utilisation de modèles de valorisation notamment les prêts et créances vis-à-vis
de la clientèle et plus particulièrement ceux dont la valorisation est fondée sur des
données non observables de niveau 3.

La valeur comptable des titres de dettes au 30 juin 2025 s'élève à 2 326 843 milliers d'euros.
Leur valeur de marché s'élève à 2 242 644 milliers d'euros, soit une moins-value latente de 84
199 milliers d'euros.

Au 31 décembre 2024, la valeur comptable et la valeur de marché de ces instruments
s'élevaient respectivement à 2 323 410 et 2 213 033 milliers d'euros, soit une moins-value
latente de 110 377 milliers d'euros.
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10 Impacts des évolutions comptables ou autres événements

Néant
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11 Parties liées

- La Caisse Régionale du Languedoc compte 92 Caisses locales.

Les Caisses locales détiennent 12 862 007 parts sociales de la Caisse Régionale du
Languedoc.

Au 30 juin 2025, elles détiennent 146 163 milliers d’euros de TNMT subordonnés de Caisse
Régionale et 93 873 milliers d’euros sur des comptes courants bloqués.

- La Caisse Régionale détient un fonds dédié consolidé au 30 juin 2025 : CAL Impulsion.
Ce fonds est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé
à 100% par la Caisse Régionale qui détient 99,99% d'intérêts.

- La Caisse Régionale détient 100% des parts de 3 Sociétés Techniques de Titrisation

Au 31 janvier 2025, la Caisse Régionale du Languedoc a procédé à la liquidation de l'opération
de titrisation réalisée en 2020 (FCT Crédit Agricole Habitat 2020). Cela s'est traduit par la
réintégration de crédits habitat pour un montant de 37,5 millions d'euros et le remboursement
de 5,2 millions d'euros de titres subordonnés.

Au 30 juin 2025, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2025) a été consolidée au
sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses
régionales et LCL, le 9 avril 2025. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché.
Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originée par les 39 Caisses
régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2025 pour un montant de 2,7 milliards d’euros. Les
titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés en partie auprès
d’investisseurs (établissements de crédit, fonds d’investissement, banques centrales) et en
partie auto-souscrits par les caisses régionales et LCL.
Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale du Languedoc a cédé, à l’origine, des
crédits habitat pour un montant de 40,1 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2025.
Elle a souscrit pour 19,1 millions d’euros de titres senior et 2,0 millions d’euros de titres
subordonnés.
Les opérations de titrisation réalisées en 2022 (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) et en 2024
(FCT Crédit Agricole Habitat 2024) sont toujours en cours.


- La Caisse Régionale intègre 6 filiales dans son périmètre de consolidation

SOFILARO (Société de capital développement), détenue à 86,24% par la Caisse Régionale
pour un montant de 67,9 millions d’euros,

Crédit Agricole Languedoc Immobilier (holding immobilière), détenue à 100% par la Caisse
Régionale pour un montant de 5,0 millions d’euros,

CALEN (participations dans des programmes de production d'énergies nouvelles), détenue à
100% par la Caisse Régionale pour un montant de 47,0 millions d’euros.

CAL Patrimoine (foncière immobilière), détenue à 100% par la Caisse régionale pour un
montant de 86,7 millions d’euros.
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SOFILARO Dette Privée (Société de gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières), détenue
à 100% par la Caisse Régionale pour un montant de 5 millions d’euros.

SOFILARO Innovation (Société de capital développement), détenue à 97% par la Caisse
Régionale pour un montant de 21,8 millions d’euros.


- Transaction entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les
dirigeants de la Caisse Régionale
En dehors des avantages de personnel et autres éléments de rémunération et à l'exclusion
d'éventuelles opérations de crédits conclues à des conditions de marché ou aux conditions
offertes à l'ensemble du personnel de la Caisse Régionale, aucune transaction n'a eu lieu
entre les entités du groupe Caisse Régionale du Languedoc et les dirigeants de la Caisse
Régionale.

- Les participations et entités structurées non consolidées sont détaillées en note 14 de
la présente annexe.
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12 Événements postérieurs au 30 juin 2025

Néant
Maurin, le 26 septembre 2025




Attestation du rapport financier semestriel



J’atteste, à ma connaissance, que les comptes semestriels consolidés sont établis
conformément au corps de normes applicables et donnent une image fidèle et honnête du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’émetteur, ainsi que de l'ensemble
des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité ci-
joint présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six
premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales transactions
entre parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales
incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.




Le Directeur Général




Richard LABORIE




______________________________________________________________________________________________________________________
CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DU LANGUEDOC
Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit. Siège social : avenue de
Montpelliéret, Maurin 34977 Lattes cedex. 492 826 417 RCS Montpellier. Société de courtage d’assurance immatriculée à l’ORIAS
sous le n° 07 025 828. Titulaire de la carte professionnelle Transaction sur immeubles et fonds de commerce n° CPI
34022024000000016 délivrée par la CCI de l’Hérault, bénéficiant de la Garantie Financière et l’Assurance de Responsabilité Civile
Professionnelle délivrées par la Caisse d’Assurances Mutuelles du Crédit Agricole (CAMCA) dont le siège social est situé 53 rue de la
Boétie 75008 Paris.N° IDU (IDentifiant Unique pour la filière « Papiers Graphiques ») : FR234301_01WSIW.